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Bonjour à vous, qui vous intéressez à la philosophie. Sachez que vous pouvez trouver sur ce site, le compte rendu des débats qui ont lieu au Café des Phares (Paris, Place de la Bastille), chaque dimanche de l’année, et auxquels rien ne vous empêche d’ajouter vos propres commentaires. Par ailleurs, d’autres rubriques sont en mesure de vous aider à vous orienter quant aux activités et autres événements philosophiques de la cité et du monde en général.

Le webmaster.

Débat du 3 Février 2013: « Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard », animé par Bernard Benattar.

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Posted on 5th février 2013 by Carlos in Comptes-Rendus

Après la « Manif pour Tous et Partout » de samedi (en opposition au projet de mariage et adoption pour chacun, et en faveur de l’attachement au couple homme/femme aussi bien qu’à la famille PME, père, mère, enfant), tandis que la guerre semait la mort au nord de l’Afrique noire ainsi qu’au Moyen Orient, à Paris, le 3 Février 2013, selon une tradition vieille de trois ans, ‘La ‘Bellevilloise’, forteresse culturelle et haut lieu de la militance ouvrière du 20ème arrondissement, ouvrait ses portes au convivial « GSAA » ou Grand Salon de l’Art Abordable, une exposition d’Art Contemporain accessible aux différents budgets, c’est-à-dire, à des prix d’atelier et sans intermédiaires, tandis qu’aux Invalides avait lieu la 28ème édition  du Festival Automobile International, mettant en scène les Top Modèles de cette industrie, d’un coût bien moins raisonnable.

Ce même jour, le 3-2-2013 donc, au Café des Phares®, avait également lieu l’habituel débat philosophique hebdomadaire, animé alors par Bernard Benattar, et portant sur la question « Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard ! », posée par une  participante.

Savoir vivre serait donc une pure perte, puisque, d’après l’affirmation qui nous sert de réflexion, un tel apprentissage anéantirait la possibilité de le faire à temps, la période nécessaire à y arriver dépassant le limite raisonnable de son utilité. C’était en outre un coup de pierre dans le jardin de l’Académie de Platon pour qui « philosopher, c’est apprendre à mourir », quoique, si « le temps d’apprendre à vivre ne nous laisse pas de marge pour en profiter », naître équivaudrait donc à l’expérience de la camarde sans lâcher la tétine et, dès lors, le plus sage serait de vivre sans apprendre à le faire. Entre nous, « Vivre », du latin « vivere », est une propriété essentielle des organismes qui, sans recours à la réflexion résistent spontanément à la mort. Ça ne s’apprend donc pas (mais faisons comme si…) ; c’est un instinct, ce qui fait de la vie une création, plus qu’un apprentissage. Bref. Nous avions donc, à nous interroger sur la frustrante brièveté du temps, comme Hippocrate l’avait exprimé par son aphorisme ‘ars longa, vita brevis’ (le constat est hasardeux et la vie trop courte), et il semblerait donc qu’il est souvent « trop tard » pour réaliser quoi que ce soit ! C’est-à-dire, au sevrage succéderait l’Apocalypse ; le temps de nos premiers pas épuiserait toute espérance de vie. La mort serait une suite logique, non de l’existence ontologique, mais d’une incertitude métaphysique au sujet du réel, dont le fait effacerait du même coup toute matérialité, fut-elle de longue ou courte durée. Une sacré besogne.

Lors des échanges avec les participants, on a tout entendu, et en premier : « est-ce que ça a du sens ? », puis quelqu’un « s’inscrit contre… », pensant « qu’il faut prendre de la distance », et « distinguer entre ‘expérience’ et ‘vie vécue’ », « au vu des circonstances dans lesquelles la question est posée  », et quelqu’un d’autre se plaignait « si j’aurais su, j’aurais pas venu (de ‘La Guerre des Boutons’) ». Il s’en suivit « L’inquiétude existentielle », « si jeunesse savait et vieillesse pouvait », et les sentencieux « est-ce que j’ai agi comme il fallait », « mieux vaut tard que jamais », « vivre c’est apprendre à vivre et devenir philosophe », « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était (Simone Signoret) », « la vie est pleine de concepts et ce n’est pas avec ça que l’on apprend à vivre ». On a parlé de « la caverne de Platon où les idées sont séparées du vécu, donc fausses à la base », de la résignation genre « je vis ma vie et je fais avec », d’autres de la contestation du type « la phrase est déterminée par un seul terme, le temps, formule transcendante, alors que je l’aborderais par le côté immanent », « Pourquoi apprendre ? Pour s’améliorer ? », bien qu’il ne soit « Pas la peine d’apprendre ; on ne vit que soi-même », ou « Il faut accepter de ne rien savoir », « Il y a des envies que j’aurais eues à 20 ans mais pas aujourd’hui », ou encore « ce qui ne nous a pas tué, nous renforce », « d’après les pédagogues, tout se passe avant Six ans », « comprendre est le corollaire d’apprendre », « Il est toujours trop tard ; quand c’est fait, c’est fait », l’affirmation en débat semblant à « une phrase de ruminant, version romantique », alors que « le cours de la vie nécessite des notices explicatives », pour « vivre à 100% », malgré « les regrets, « les remords », le « vivre c’est manger, dormir, construire sa maison, prendre soin de soi »,  ou l’épilogue de « Oscar Wild : ‘les gens savent tout mais ne connaissent le prix de rien’ », suivi d’autres du genre « le sujet philo par excellence, ‘créé-toi, toi-même », « art et philo, même combat », « savoir ou mettre la fourchette de séparation, et manier une œuvre ainsi que sa musique, faisant miennes les idées », « la crise de la représentation », « l’art, comme tous les arts qui a besoin de l’éducation du regard mais c’est le langage qui nous amène à le comprendre».

Avant que ce ne fut point trop tard, Gilles donna de la voix, nous révélant son texte poétique, puis Bernard conclut : « … il faut laisser tomber les livres et vivre l’expression esthétique allant au-delà du tableau… ». Voilà, à peu près… 

Un escargot est agressé par deux tortues.

La police arrive et demande :

- Qu’est-ce qui s’est passé ?

L’escargot :

- Je ne sais pas ; tout s’est passé trop vite.

Carlos

 

Débat du 10 Février 2013: « Sommes-nous en décadence? » animé par Raphaël Prudencio.

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Posted on 11th février 2013 by Carlos in Comptes-Rendus

Mardi, 5 Février était jour de Carnaval, mais rien ne portait à la rigolade. Le Pape jetait l’éponge, et en Europe, la semaine était assez chargée. L’Eurogroupe s’interrogeait sur l’Euro fort, tout en étudiant l’opportunité d’une taxe sur les transactions financières, et la Commission Européenne devait prendre d’importantes décisions au sujet du Sommet UE/Russie, ainsi que des quotas de pêche, l’envoi de formateurs au Mali en raison des événements militaires qu’y semaient la confusion, obligeant dès lors les troupes Françaises ou Tchadiennes là présentes à poursuivre leur traque aux Islamistes et aux Kamikazes Jihadistes, (motif du voyage du président Français, François Hollande pour prôner le dialogue). Lors du Débat du 10 Février 2013, au Café des Phares®, nous nous sommes, alors, posés la question de savoir « Sommes-nous en décadence ? », la discussion étant animée par Raphaël Prudencio.

Décadence par rapport à quoi ? Par rapport à quelles valeurs, qui seraient alors essentielles ? Rappelons-nous que la Décadence (du latin « cadere »= « tomber ») signifie la ruine ; c’est la fin d’un Age d’Or, annoncée par les « Cassandres » ou oiseaux de mauvais augure, et une perte accélérée de cohésion consistant dans un processus de dégradation de la société, de ses mœurs, de son niveau de vie et de ses valeurs ; le terme, en somme, d’un âge prospère ou florissant et l’avènement, effarant, du marasme, le déclin, la crise, la stagnation, la dégradation malsaine des moeurs. Par rapport à qui, et quel idéal ? Qui est ce ‘nous’ ?

Les ‘Barbares’, (littéralement les ‘Etrangers’, pour les Grecs), seraient-ils à nos portes et les signes visibles d’un pernicieux avilissement déjà évidents ? Y aurait-il une réelle crise tangible de civilisation, des signes concrets de manque d’idéaux, de laisser aller, de désagrégation, et que la révolution grondât devant nos yeux, décidée à rétablir un niveau de civilisation qui battrait de l’aile ?

Quoiqu’il en soit, en général, la récession précède l’essor, et permet ainsi le renouvellement d’une situation donnée, le progrès, ce qui fait d’elle un moment nécessaire à l’évolution, menant au perfectionnement graduel d’un côté et évitant de l’autre la dégénérescence ou le pessimisme Nietzschéen, puisque de nouvelles voies de salut s’avèrent toujours nécessaires, justifiant même une éventuelle révolution, afin de démanteler le présent ainsi que l’épuisement du sens dû à un possible vieillissement de l’Occident. Ou souffririons-nous, par hasard, d’une sorte d’aphasie ou surdité verbale qui nous empêcherait de comprendre le langage parlé, véhicule de nos projets communs, le rêve tournant dès lors au cauchemar ? L’Homme Bon aurait cessé de nous enchanter avec ses sortilèges ?

En tous cas, il a été dit « que, même s’il s’agit là de philosophie politique, les ‘Hommes’ d’un certain âge en parlent beaucoup mais ça ne se voit pas à l’échelle d’une génération ; que, d’après les vieux textes, les Hommes d’il y a 3.000 ans disaient déjà la même chose’ ; qu’il faut toujours lutter contre la solitude ; l’ancien ayant du mal à mourir, lorsque le nouveau est en train de naître ; que l’on assiste au déclin de l’occident, comme il a été le cas des grands empires ; que les vieilles civilisations étaient plus évoluées que nous, qui parlons au présent, alors que l’Histoire est un récit ; ‘nous nous trouvons dans un monde fini’ (Paul Valéry) ; tout en nous demandant ‘quel est, enfin, le ‘nous’ qui parle’ ; ou en affirmant que le sujet est rabat-joie ; que de nos jours il est difficile de juger de l’‘Art Moderne’ et que bientôt on sera tous chinois. On se demanda, ‘décadence’ par rapport à quoi ?, dès que la représentation de Homme a changé, Anna Arendt l’ayant déclaré projeté en dehors de la nature. D’autres voyaient dans la ‘décadence’ positive ; qu’être ‘décadent’ c’est être à la mode ; que le meilleur ‘marqueur’ est le langage désabusé de nos dirigeants, voire le culotté ‘Zadig et Voltaire’ d’un certain ministre’. On a évoqué encore ‘ Giambattista Vico (philosophe italien, XVII-XVIII s.) et son jugement de ‘barbarie intellectuelle’ ; la rigueur grammaticale dans l’écriture ; comme celle de ‘Un Café pour Socrate’ dû à Marc Sautet et critiqué l’abus de l’art provocateur comme ‘le Pissoir’ de Duchamps ou la ‘Merde en Conserve’ de Piero Manzoni, (52.000 dollars pièce /80.000 aux enchères) ; tout le monde regrette le temps d’avant ; l’Histoire se répète même si ‘à l’ouest il n’y a rien de nouveau’ ; quoi d’autre, à la place ? à part des ‘SMS’ et des ‘ Emails’ ? ». On a rappelé encore l’œuvre d’Edgar Morin ‘Tout ce qui ne se régénère pas, dégénère’, ainsi que Freud, Nietzsche, Aristote, l’Abbé Pierre et Georges Brassens, ‘Gare aux Gorilles…’ ».

Finalement nous avons écouté la ‘Rapsodie’ de Gilles, et regagné nos Pénates, fiers du devoir accompli.

- « Ô sage gourou, dis-moi qu’est-ce que la décadence ? »

- La décadence, c’est de répéter toujours la même chose…

- Quoi ? Répéter toujours la même chose ? J’ai parcouru tout ce chemin jusqu’à toi, pour que tu me dises que la décadence est de répéter toujours la même chose ?

- Alors, c’est que la décadence n’est pas de répéter toujours la même chose !

Carlos

Débat du 17 Février 2013: « La dernière fois », animé par Alois Sandner Diaz.

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Posted on 18th février 2013 by Carlos in Uncategorized

Au milieu des habituelles péripéties politiques dont le monde, ainsi que la France sont animés, à 85 ans Benoît XVI qui, en tant qu’évêque de Rome succéda à Saint Pierre en Avril 2005, annonçait soudain, le 11 Février, sa résignation à la charge pastorale à partir du 28 du même mois, ce qui a eu l’effet d’une fin du monde, alors que, précisément, une météorite de dizaines de tonnes se désintégrait à Tcheliabinsk cinq kilomètres au-dessus de l’Oural, et qu’un scandale sanitaire éclata lorsque l’on a voulu nous faire avaler des couleuvres pour des plats cuisinés sous emballage. Tout cela n’était cependant pas matière à empêcher les habitués du Café des Phares® d’y venir, le 17 Février 2013, pour participer au débat dominical qui, portant sur « La dernière fois », était en l’occurrence animé par Alois Sandner Diaz.

La dernière fois, quoi ? S’agit-il du titre d’un tango ? Est-il question du Temps et, à la rigueur, de « E=mc2 » ? D’une remontrance du genre ‘je ne le répéterai pas deux fois ; après c’est le martinet’ ? Peut importe ; comme un cheveu dans la soupe, l’affirmation pontifiait là, chosifiée, et ce qu’il fallait c’était encaisser, puis se débrouiller pour en tirer quelque substance d’une telle observation jetée en l’air sans nous interpeller particulièrement, mais qui subsistait, lancée comme un ballon qu’il fallait attraper et, le passant de main en main, aller jusqu’à la ligne de but pour en faire un essai ; 5 points. C’est maigre, pour le temps que l’on passe en salle de travail, pourvu que « La prochaine fois » ne sera pas le thème de notre imminente cogitation.

On me dit que je suis toujours négatif, que rien n’a de grâce auprès de mon entendement, que je suis destructeur ; le fait est que, ‘après la dernière fois’, si c’est bien la dernière, il n’y a plus que dalle ; ‘circulez ; il n’y a rien à voir’, et je ne peux être, alors, que ‘déconstructeur’ au pire, et répliquer que nous n’étions là que pour y travailler puis en venir à bout de cette « dernière fois », c’est-à-dire, broder autour d’un constat, indépendamment de ce que ça pouvait bien vouloir dire, nous référant, pour y parvenir, à tout ce qui bouge ou ferait illusion au dépens de l’allusion à un tel instant, puis imaginer que si ! Qu’il y a « une première fois » et qu’en suite, selon l’espérance de vie, beaucoup d’autres sans aucune importance, jusqu’à la der des ders. Comment ? Visant les étoiles ? Mais les étoiles ont quelque chose à voir avec le désir, et le désir n’y était pas, puisque l’on ne pouvait plus rien attendre de ce genre d’envie, basta. Va voir là-bas si j’y suis, et reviens à l’heure du thé. Etant donné qu’une seconde est toujours une seconde, une telle relativité n’avait pas un Port de destination ; c’était une chanson pareille à une autre, comme par exemple le ‘bolero’: « La ultima noche que passé contigo… » (La dernière nuit que j’ai passé avec toi) mais le rythme n’y était pas.

Pas de lézard ; on fait comme si, et les participants ont redoublé d’efforts afin de ressentir quelque chose, évoquant par exemple « l’inconnue que ça représente », « la nostalgie », « la vieillesse », « la mort », « l’inconscience », « l’exclusivité, ainsi que l’irréversibilité de l’événement », « la méfiance vis-à-vis de l’avidité », le « sentiment de perte », « la rupture en spirale », « considérer les trois temps, le poétique, l’anniversaire, le festif », « l’effet de la pellicule ‘Amour’ de Haneke, alors que la vie est autre chose qu’un film, car les gens changent ». Quelqu’un a « fait savoir que l’on ne connaît pas l’avenir », et un autre jugea « qu’il faut distinguer entre le ‘quantitatif’ et le ‘temporel’ », « aussi bien qu’entre la certitude de la mort, et l’hypothèse d’un poème ; entre le châtiment et la récompense », alors que l’animateur se demandait « de qui a-t-on peur ?», d’autres « qu’est-ce que la vie sans la mort ?». 

On s’éloignait de « la dernière fois » et on passait au « ça suffit !, pour repartir de zéro », « le ‘mariage pour tous’ », le bon mot du sage « c’est la première et dernière fois que je meurs », « la démission du Pape », « le ‘Dieu est mort’ de Nietzsche et le « ‘que Dieu nous sauve’ du croyant », puis on est revenu au « on ne peut pas échapper à la mort et je me révolte puisque si l’esprit ne peut pas naître, il ne peut pas mourir car, le spirituel n’est pas un diktat de la vie, et j’ai pris à 60 ans la résolution de ne pas mourir et de ne pas mentir », ajoutant que ‘la dernière fois’ est une Utopie, une vue de l’esprit, puisque au-delà il n’y a rien. « On vit dans la communauté des morts, la vie étant un éternel recommencement », ajouta l’animateur, puis quelqu’un a fait savoir « que l’on ne vit qu’une fois », rêvant « d’être un papillon », « essayant de rendre la vie plus intense, quelque chose d’unique », « une ‘tragédie de Hamlet’ ou d’Œdipe, une aventure, une envie de mort, une joie sans la tristesse », que « Deleuze, Freud et Pascal ont savourée philosophiquement », « libérant les forces de l’esprit » ou, comme Oscar Wild ‘visant les étoiles allongés dans le caniveau’.

Gilles a eu le dernier mot.

 Dans son lit de mort, un moribond lâchât un sonore pet.

- Ops ! Fit-il. Peut-être ce sera le dernier !

 Carlos

Débat du 24 Février 2013: « A quelles conditions une punition est-elle légitime », animé par Georges Sefinal

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Posted on 25th février 2013 by Carlos in Uncategorized

C’est étonnant, que les piques vénéneuses viennent de la part de l’esprit racorni qui m’a invité, il y a douze ans, à faire ce que je fais, publiant, tant que possible, un compte rendu du débat du jour, et je remercie Elke pour avoir pris ma défense. Peut importe. Malgré les aboiements la caravane passe ; je persiste, tant que quelqu’un d’autre ne prend la relève car, je le répète, j’estime qu’un compte-rendu des débats est nécessaire, en tant que document de base, pour entamer ensuite une réflexion opératoire. Voilà, c’est dit. 

Cette semaine, une fois que l’on s’est payé la lourde afféterie parisienne qu’est la Soirée des Césars lors de sa 38ème édition, malgré un froid de canard qui figeait les parisiens, le Rassemblement planétaire ‘sauvons la mer’ s’est mis en route pour essayer de faire barrage aux « marées noires » et protéger les écosystèmes qui en font cas, le monde des Politiquement Mécontents s’exprima bruyamment aussi, à telle enseigne que, devant l’usine Renault de Billancourt, un Hommage fut rendu à l’occasion, à Pierre Overnay, ouvrier maoïste abattu par un vigile (Tramoni), tandis qu’un certain Djamel Char s’immolait devant Pôle Emploi, et qu’Issawi, 34 ans, entamait son 210 jour de grève de la faim dans geôles israéliennes, dénonçant par là les conditions de sa détention. A Paris, une manifestation eu lieu devant le siège du PS à propos du droit grève des sans-papiers, et le collectif ‘Santé et médecine’ harcela le Ministère lui rappelant son programme. C’est ainsi que, puisque même le Coupable a droit à un juge, comme le Malade au médecin (Hegel), le 24 février 2013, nous nous sommes demandés au Café des Phares®, « A quelles conditions une punition est-elle légitime ? », débat que Georges Sefinal acceptait d’animer.

Alors que l’Exemplarité sert de Légitimité, comme on a pu le vivre, au cours de la Grande Guerre, lors des odieuses exécutions arbitraires d’une dizaine de soldats, choisis au hasard dans les rangs, chaque fois que l’Unité ne sortait pas de la tranchée, alors que l’ordre « A l’attaque » était donnée, va établir une liste des modalités d’expiation. 

Je suppose que, naturellement, exclue était d’emblée la Vengeance, qui se distingue de la Punition en ce que celle-ci est une réparation ou expiation obtenue par un vrai acte de repentir à l’endroit de la partie lésée, ce qui n’est pas le cas de Vengeance ou la Loi du Talion, « oeil pour oeil, dent pour dent ». De surcroît, la Vengeance n’est pas habitée par la forme du Droit, mais par celle de l’Arbitraire et prend ainsi la forme d’une nouvelle offense, ce qui  nourrit le cycle de la violence, car dans la revanche vindicative l’aveuglement de la passion joue un rôle qui trouble le droit commun, menant à l’inacceptable « Loi du Plus Fort », au détriment d’une légitime présomption d’innocence.

Quelle alternative ? Comment réparer les tords ?

C’est à cette réponse qui s’attela les participants au débat.

On a alors évoqué les façons juridiques d’échapper au châtiment, ou le retarder, nommément grâce à des les cautions, aux contextes, et aux aléas de l’Histoire, ainsi que l’indispensable légitimité et légalité, des champs extrêmement vastes, aussi bien en ce qui concerne l’Etat que les Entreprises, une stricte surveillance étant requise dans ce domaine, un domaine exploré par Michel Foucault dans « Surveiller et Punir », (où sont décrits les atroces souffrances de Damien écartèlement de Daminens pour avoir attenté à la vie du Roi ; le Droit n’étant pas la même chose que la Justice, même si Prison et Psychiatrie se trouvent liés par les faits, on conclue que, la punition mettant un point d’arrêt par rapport à la transgresion, le criminel a le droit d’être puni, tout ça dépendant de la légitimité. « Va faire comprendre à un enfant ce que c’est que ça ! », demanda quelqu’un, et un autre ajouta que « transgression et transcendance se confondent » « mais n’ont rien à voir « avec faire souffrir ».

Enfin, j’abrège, parce que j’ai déjà assez soûlé pas mal de monde, alors que l’heure était à la poésie, de Gilles.

 

-Voilà, Monsieur, la dernière cigarette du condamné. 

-Mettez-la, là où je pense.

Carlos

Débat du 3 Mars 2013: « Croit-on ce que l’on désire? », animé par Jean-Luc Berlet.

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Posted on 4th mars 2013 by Carlos in Uncategorized

S’éloignant de sa charge pontificale, Benoît XVI devint  Pape émérite, et un autre Pape est ‘appelé araignée’. Que d’émois ! Alors que la conscience de nous-mêmes, l’humaniste Stéphane Hessel (souvenons-nous de son opuscule « Indignez-vous », dénonçant le poids de la finance dans les choix politiques) s’éteignait à l’âge de 95 ans, la fraude généralisée de la viande de cheval sensée être du bœuf se convertissait en vrai scandale, aussi importun que la provocation littéraire « Belle et bête », et les 40 mille participants au 21ème Semi-Marathon de Paris en faisaient le tour. Mais, pour celui qui le veut bien, il y a toujours de quoi se dépoussiérer les méninges, passant par le Café des Phares® où, chaque dimanche, comme ce 3 Mars 2013, un Débat nous attendait, portant cette fois-ci sur le thème « Croit-on ce que l’on désire ? », qu’animait Jean-Luc Berlet, et me voilà à en faire un Compte-rendu, n’en déplaise à ceux qui m’ont invité à en faire, le jour où le débat fut « La Vengeance », c’est-à-dire le 12/11/2006, il y a sept ans donc.

Enfin. La salle était pleine, chaque dimanche plus pleine, pour en découdre, même si, une fois que le « Désir » est en question, les dés sont pipés. En effet, le  « Désir » implique, par définition, « l’existence de quelque chose qui doit être satisfait, puisque, étymologiquement, il s’agit de « la nostalgie de voir une étoile » et que « croire est donner crédit à ce que l’on ne connaît pas ».

Tout désir est donc la quête de l’apparition d’un sortilège qui serait à même d’illuminer le ciel de la conscience, pour la ravir et lui apporter satisfaction ; le « désir » est le manque d’un manque, ou d’un projet qui suppose la nécessité de temps pour être accompli ; une prétention qui, sans l’immédiateté du rêve, veut transformer la réalité dans ce qu’elle n’est pas, mais qui doit le devenir pour atteindre son but ; c’est l’« envie » devenue conscience d’elle-même et parfois d’une volonté de tout mettre en œuvre pour s’accomplir, bien que le désir soit souvent inconscient.

Qu’en a-t-on fait ?

On s’est rapproché du ‘pari de Pascal, s’il y a rien, il n’y a rien ; s’il y a quelque chose, il vaut mieux croire que ne pas croire’. On a considéré que l’on ne peut pas vivre sans désir’,  ‘Lacan étant d’avis que l’on ne doit pas céder sur le désir’, alors qu’un autre opinait que ‘le désir est le désordre’, et ‘interfère entre le corps et l’esprit’, un autre encore se demandant ‘si l’enjeu valait-il la chandelle’, afin de ‘persévérer dans son être’, bien qu’‘là, on n’écoute jamais le croassement des crapauds’, ‘croire et désirer étant antinomiques’, et ‘les choses sont belles parce que nous les désirons’, puisque ‘le désir précède la croyance’, ‘croyance et désir ne faisant qu’un’. Il paraît que chacun croit que ‘son désir est bon’, et ‘dès lors il ne faut pas croire mais désirer tout de même’, ‘la volonté étant plus réflexion que désir’, d’où, ‘l’avantage d’analyser ce que l’on est susceptible de croire’. Pourquoi le ‘besoin de convaincre ?, se demandait un intervenant, si l’on  veut obtenir ce que l’on désire ?’ ‘Le désir c’est hormonal, opinait un autre, voire, le désir de fraises de la femme enceinte’ ; ‘l’intellect pouvant donc bâtir une croyance sur un désir’. On a établi le ‘parallélisme entre théorie intellectuelle et pratique sensorielle’ ; ‘la poule et l’œuf’ ; ‘la différence entre besoin et désir’, puis, tout en vrac,  que ‘le billet de Loto est une espérance de gain qui permet de vivre’ ; que le ‘‘on’ c’est le doute’, nous demandant si  ‘nous sommes conscients de nos désirs ?’, repéré ‘le désir dans la réciprocité’, et jugé que ‘le fait d’allumer la Télé est un aveu de croyance’. Nous avons été avertis qu’il ‘ne pas confondre transgression et transcendance’ ; admettre ‘la légitimité des statistiques’ et ‘la différence entre autorité et pouvoir’, estimant que ‘ceux qui ont de l’argent s’en sortent mieux’ ; que ‘nul n’est censé ignorer la loi, ce qui légitime la punition’, alors que ‘’on punit pour une faute d’autographe’ parce que ‘ça mérite la fessée’, et « qu’il faut avoir conscience de la faute », bien que l’on ne doit pas « taper les chevaux qu’avec le bruit de la cravache ».

Tout assez décousu, quoi !

Nous avons écouté respectueusement le lyrisme de Gill, puis dégagé la place, la laissant à sa première vocation, le loisir, auquel on croit, dur comme fer.

-Vous désirez quelque chose ?

- Je crois que je désire un café noisette».

- 2, 60€…

Carlos

Débat du 10 Mars 2013: « Si les choses ne changent pas, change ta façon de voir! », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 12th mars 2013 by Carlos in Uncategorized

Lors de la Journée mondiale de lutte pour les droits des femmes, on était en pleine campagne contre violences sexuelles et conflits armés, ainsi qu’à l’adresse de l’accord pour la sécurisation de l’emploi, place du Châtelet, alors que les « sans papiers » se rassemblaient devant le siège du PS,  d’autres se dressant contre la venue à Paris de Monsieur Shimon Pérès, ou contre le nucléaire devant Ambassade du Japon. Au Café des Phares®, Claudine Enjalbert se proposait d’aider les participants présents, à tirer une morale à partir de l’injonction : « Si les choses ne changent pas, change ta façon de les voir ! », au cours du Débat du 10 Mars 2013.

Et quoi encore ? C’est-à-dire, le mot d’ordre serait que les choses devraient changer, sinon il faudrait tout regarder autrement. Toujours ou de temps en temps ? Faire comme SI ou pourrait-on éluder le problème en changeant de lunettes ? D’abord, pourquoi faudrait-il que les choses changent ? Puis, qui prétend qu’elles ne changent pas ? S’il s’agit de changer le regard sur les choses, chacun peut très bien le faire, indépendamment du fait qu’elles changent ou pas.  

Pour être sérieux, il parait que la trouvaille vient de Lao Tseu, père fondateur du taoïsme et auteur du « Dao De Jing », ‘Livre de la Voie et de la Vertu’. Or, son opinion serait plutôt : « Plus les choses changent, plus elles restent elles-mêmes », et ça ne s’arrange pas. Mais, voyons, que sont « Les choses ? » Qu’est-ce que « Changer ? »  « La Chose-en-soi » (Ding in Sich), est un concept Kantien désignant la Réalité, en dehors de toute autre expérience possible, c’est-à-dire, l’intuition envisagée comme phénomène qui implique une relation à l’objet. « Changer » ; « les choses changent, et d’autant plus qu’elles restent elles mêmes puisqu’elles existent indépendamment du Sujet ou de sa façon de voir. Puis, souvenons-nous que l’expression « changer le monde » a enchanté toutes les génération d’Humains, optimistes, en tous cas disposés à tout envisager sous un jour favorable, alors que chaque chose change à chaque instant, même si rien ne le laisse transpirer, et que dans l’univers impitoyable de la réalité, « chose » désigne chaque phénomène, voire « être » qui existe, soit-il concret, abstrait, réel ou mental, concevable, enfin, comme objet. Le problème, donc, en ce qui concerne le sujet du jour, est que les choses changent, puisque « changer », est devenir autre, muter, se transformer, se modifier, alors que l’a priori était qu’« elles ne changent pas », et que donc il faudrait les regarder autrement pour qu’elles donnent des signes de vie. « Rien de nouveau sous le soleil » ; pas la peine de se frotter les yeux !

Dans la salle, on a commencé par se demander ce que c’est que le Temps, si changer et bouger c’est la même chose, ou si l’on est responsables. Là, Stéphane Hessel fut appelé à contribution, ainsi que la mort de Chavez, Le Guépard de Lampedusa mis en scène par Visconti, et Milos Forman avec son « Vol au-dessus d’un nid de coucous », suivi de la Pub « mangez du poisson pour vous libérer du café » et, « la façon de voir ne pouvant pas changer les choses », on s’est demandé « quel serait le point de vue de l’aveugle », « résignation ou désir de réalité », puis « le regard à porter sur l’économie qui va dans le mur », tout en nous demandant si « le changement est vraiment nécessaire », «  certainement, car cela est bon pour soi et une preuve de considération pour l’autre », « on veut nous faire croire que tous les maux viennent de l’Homme ; il faudrait relire la mythologie ». Quelqu’un ajouta : « je reviens au plancher des vaches ; de la question des ‘choses’, je retourne à la ‘chose’ de trois sortes, dont mon corps », puis « le but étant de bien vivre » et « s’installer dans la pérennité ».

Enfin. On a fait feu de tout bois, et il ne manqua que ‘La Mère Denis’.  

Un agent immobilier cherche à vendre un appartement donnant sur un lac et, pour donner plus de poids à ses arguments, amène le client sur le balcon :

- Et là ? Regardez-moi ça…

- Que c’est beau, s’exclame l’intéressé.

Voulant y ajouter une louche à la façon de voir, le vendeur précise :

- Et encore, là, vous ne voyez que la surface !

Carlos

Débat du 17 Mars 2013: « L’Homme est-il en guerre contre lui-même? », animé par Michel Turini.

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Posted on 19th mars 2013 by Carlos in Uncategorized

Annoncé, le 13 Mars 2013, par une émission de fumée blanche et par le son des cloches de la Basilique de San Pierre à Rome, Monseigneur Bergoglio, archevêque jésuite argentin, fut élu  comme 266ème Pape au cours du 5ème scrutin dans le Conclave du Vatican et, ne voulant pas de ‘libellule’ ou ‘papillon’, prit le nom de François ou Francisco. C’est dans ce cadre éminemment grave et pacifique, que le 17 suivant, eu lieu au Café des Phares®, le Débat Philosophique animé par Michel Turini :  « L’Homme est-il en guerre avec lui-même ? », muté en « Sommes nous notre propre ennemi ? »

Décidemment, depuis quelques temps, nous sommes très préoccupés avec nous-mêmes et nos tares ou nos dégénérescences, déjà exprimées dans les débats antérieurs:

« Si les choses ne changent pas, change ta façon de voir » ; « Sommes-nous en décadence » ; « Sommes-nous notre propre ennemi ? » ; Comment faire la paix avec notre passé ? » ; «  Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard » ; « La vie, nous la rêvons ou nous l’accomplissons ? » ; Y a-t-il une vraie vie avant la mort ? »…

A présent, c’est « Si tu me cherches, tu me trouves », c’est-à-dire, la guerre « Polémos » que nous nous livrerions à nous-mêmes, plus précisément « contre » qu’« avec », et qui exigerait donc notre réflexion philosophique ! Il serait dès lors donc sage de se tenir à la devise adoptée par l’armée « si vis pacem para bellum » (« si tu veux la paix prépare la guerre ») s’outillant des armes les plus efficaces et suivant la stratégie la plus adéquate si l’on tenait à emporter le défi et sauver la face. Voilà pourquoi je conseille, d’une part l’Opinel, et de l’autre la lecture de deux grands penseurs en la matière, Carl von Clausewitz, qui dans sa réflexion exprimée dans « De la guerre » entend qu’il n’y a pas de solution mais donne quand même quelques recettes intéressant tous les politiciens auxquelles même Al-Qaida prête attention, et Nicolas Machiavel, qui a une toute autre vision du problème exposée dans « Le Prince », en d’autres mots, la fin justifiant les moyens, un cynisme dépourvu d’idéal ou de moral.

Ou alors, puisqu’il s’agit d’une question, il (l’Homme) n’est pas en guerre, ni contre ni avec lui-même, et on pouvait s’en aller, à moins de le regretter, soufflant, dès lors sur les braises.

C’est ce que l’on a choisi de faire, une sorte de « Guerre des boutons ».

Quelqu’un s’est aperçu que « pour faire une guerre il faut un ennemi », ou « une dichotomie entre le ‘moi’ et le ‘petit moi’ », et que le « mot guerre étant très fort, il vaudrait mieux dire ‘destruction’, puis, une autre intervenante, estima « qu’il y est toujours question de territoire et opposition, pourquoi pas la conquête de soi ? », que « guerre était un mot trop fort », « qu’il y a des guerres qui ont duré 100 ans », que « la seule guerre serait de s’arracher à la nature », « suivre l’exemple de l’Abbé Pierre » au lieu de « se sentir frustré », « aller de l’avant comme Galilée, Copernic au lieu de se battre entre pays », et ne pas dire : « c’est lui qui a commencé », « violence et ennemi allant de paire », « l’Homme étant la seule espèce à le faire », ce que le « ‘connais-toi, toi-même’ pourrait éviter », « sinon, il faudrait : 1, une déclaration ; 2, différentes parties ; 3, des enjeux ; 4, des ressources ; 5, un chef ; 6, des victimes ; 7 vainqueurs et des vaincus ; 8, des trésors de guerre ; 9, des ministres.

« Il y aurait des guerres déclarées, d’autres pas » ; « il y a des guerres déclarées, d’autres puisant dans des arsenaux juridiques », « faire la guerre n’implique pas la volonté », « guerre contre soi », ETC., ETC…

Je m’endormais, et j’avoue que j’en ai perdu le fil…

En tous cas, deux vieux vétérans se trouvaient par hasard dehors.

-Tu te souviens, Marcel, de la guerre 14/18 ?

-Bien sûr, bien sûr…

-… Et du bromure qu’ils nous donnaient pour dormir ?

- Bien sûr, bien sûr… Pourquoi tu me demandes ça ?

- Je crois que ça commence à faire de l’effet !

Carlos

Débat du 24 Mars 2013: « De quoi sommes-nous esclaves? », animé par Yannis Youluntas.

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Posted on 25th mars 2013 by Carlos in Uncategorized

Le 24 Mars 2013, était une Journée dédiée à l’attention particulière réservée aux Hommes atteints de Trisomie, bien que l’on fêtait aussi le « Jour de la Poésie » et qu’à Paris la 133ème édition du Salon du Livre ouvrait ses portes, avec des éditeurs de 150 pays dont Barcelone et la Roumanie qui étaient des invités d’honneur. Au Café des Phares®, les participants présents, n’ignoraient pas à quoi ils avaient à faire. Ils allaient chercher à savoir : « De quoi sommes-nous esclaves ? », une question que Yannis Youluntas tenait à élucider.

On partait du principe que nous sommes Esclaves et qu’il s’agissait tout simplement de chercher à savoir de « quoi », c’est-à-dire, une question qui n’intéressait qu’un réel bien défini. « Esclave », est un nom dérivé du latin médiéval, « sclavus » qui vient de ‘slavus’ ou ‘slave’, par référence aux prisonniers faits par Otton le Grand (912-973). Esclave désigne en fait la condition de celui qui, devenant la possession d’un autre, est privé de sa liberté, c’est-à-dire, une conception inégalitaire de l’Homme liée donc à la propriété, exploitation ou négociation comme bien matériel, d’autrui. Tel a été le cas de Platon, qui dénonçait l’esclavage, mais fut à un moment vendu comme esclave sur l’île d’Egine. Plus près de nous, partis de l’île de Gorée (4 Km au nord de Dakar), sous un numéro de matricule, vers l’Amérique Latine, la pratique marchande de l’esclavage fut réglée par le « Code Noir », (recueil de 60 articles préparé par Colbert et publié en 1685 sous Louis XIV), trafic auquel la Déclaration des Droits de l’Homme mit fin en1789. « Sclavus » désigne donc l’Homme réduit à la condition de marchandise, et il en existe encore des dizaines de millions, en Afrique, en Asie et en Océanie, alors, qui est « NOUS » !? Tout le monde et, le terme ne pouvant donc être appliqué désormais qu’en ce qui concerne les choses, « de QUOI » dépenderait notre façon de coexister avec l’argent, par exemple, ou nos propres penchants, nos vices, voire nos faiblesses ? Puisque l’on ne peut pas être esclave de deux Maîtres, ni esclave et libre (ou affranchi) à la fois, il nous fallait donc faire l’inventaire de tous les objets qui pourraient aliéner notre volonté, notre liberté, voire notre Humanité et, partant, convenir déjà que l’Homme libre est l’Homme, émancipé, puis, qu’il ne peut l’être sans le secours de la raison, ce que ne dispense pas de l’obédience à la Loi, la Norme qui, étymologiquement, se réfère à l’« Equerre », un ordre concernant le « monde imparfait du corps » aussi bien que celui, « parfait, de l’univers, de l’esprit et de l’idée », c’est-à-dire, l’un, fixe ; l’autre, mobile.

Les participants se sont exprimés avec enthousiasme, faisant noter « que le mot esclave était utilisé de façon provocatrice », « qu’en Grèce se passent des ‘choses’ qui remettent tout en question », « que le but de la philo est l’amour de la sagesse », « alors que l’on est esclave comme avant la caverne », et les uns se « demandaient ce que l’on va devenir ». Cela dépendrait « de l’air du temps ? », « de la lutte contre nous-mêmes et le monde extérieur », « ainsi que du quotidien », « le sexe et la cigarette ? » « Le sujet serait culpabilisant, donc », « malgré l’espoir apporté par l’Utopie espagnole en Andalousie », « mais aggravé par le milliard de trop de gens sur terre », « l’évasion fiscale », « la situation en Chine (proche de l’esclavage), en Grèce, en Egypte ou Haïti, reproduisant la servitude et le désir de s’en libérer ». Empiré par « les incertitudes », face à « l’individualisme », « le féminisme », « la société bloquée ». Insupportable pour celui qui, « esclave de son ventre, a faim et souffre du besoin manger » et du « manque de solidarité », « bien que l’on puisse faire de ‘l’auto-stop’ » et « éviter les péages », « remplaçant l’individualisme par la politique ». « Que faire ? Désobéir ? », « Serions nous esclaves de notre ‘Education’ ?», « des complications administratives », « ou de notre imaginaire ? », « Esclaves parce que nous n’arrivons pas à nous libérer ?» « Je m’identifie au cheval, pas au bœuf sous le joug », « ni à la grille des salaires ». « Par qui sommes-nous exploités ? Il y en a marre.» ; «  le corps est sacré ! »,  et pourtant « esclaves de l’auto-esclavage qui commence par la ‘méritocratie’ ». « Sartre, a bien dit ne ‘jamais avoir été si libre que sous l’occupation’ ». « De quoi ne sommes-nous pas esclaves, d’ailleurs ? », si « le mot esclave est utilisé à toutes les sauces  », « et la servitude volontaire est une réalité », etc., etc….

Et l’on a abouti à la conclusion finale, « on est condamnés à choisir », avant la poésie de Gilles qui mit un terme à l’exercice.

- Qu’est-ce qu’on dit ?

- Mer…ci…

-Merci, qui ???

-Merci, maman…

Carlos

Le débat du 31 mars 2013 : « Quel sens peut-on donner au silence ? », animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 27th mars 2013 by Gunter in Uncategorized

Débat du 7 Avril 2013: « Parlons du désir de Café-Philo », animé par Bernard Benattar

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Posted on 8th avril 2013 by Carlos in Uncategorized

Alors que, ayant trait à l’évasion fiscale, l’affaire Cahuzac remplissait toute l’actualité de la semaine, le marathon de Paris, lui, était remporté par le Kényan Peter Some, après avoir semé tous les autres concurrents dans les trois derniers kilomètres, et l’Ethiopienne Born Tadese triomphait du côté des femmes, tandis que la course cycliste Paris-Roubaix était emportée par Fabian Cancellara, le 7 Avril donc, au Café des Phares®, le public présent se disposa à broder autour du thème proposé auparavant « Parlons du désir de Café Philo », animé par l’auteur du sujet, Bernard Benattar.

On devrait dès lors essayer de savoir, tout d’abord, qu’est-ce que le Désir ? Puis, qu’est-ce que Café Philo ? Point du tout ; comme d’hab, on est partis dans tous les sens, le désir de « parler » l’emportant sur la pertinence des propos.

Marc Sautet, lui, a voulu créer « Un café pour Socrate » afin de comprendre « comment la philosophie peut nous aider à saisir le monde », et, pour cela, dès 1992 il a animé, au Café des Phares, des débats ouverts à tous chaque dimanche et fit en sorte que la philosophie devienne un moyen de réflexion quotidien, afin de maîtriser le présent et déjouer ainsi les dangers qui nous guettent dans le futur.

Certes, « Philos » traduit en grec par « φιλος », signifie un « amour désintéressé ». De son côté, le « Désir » s’impose à la conscience comme une volonté de notre être. De là à affubler de « désir », une envie, en vue du plaisir d’une irrépressible logorrhée, il semble que ce serait pousser le bouchon un peu loin… En effet, « Désir », a une origine « sidérante » et signifie, étymologiquement, la « volonté de voir une étoile », c’est-à-dire, la faculté de représentation de l’absence par la réduction de la tension issue du sentiment de manque, compris dès lors positivement, puisque source de plaisir contribuant au bonheur, ou, négativement, en tant que cause de souffrance ou insatisfaction, similaire donc au besoin.

Voyons :

Parler, c’est faire usage d’un langage articulé, destiné à communiquer la pensée.

Désir, de « siderare », veut dire, cesser de contempler l’étoile (astre, « sideris »), afin de, littéralement combler un sentiment de manque.

Café, est une boisson aromatique, excitante et tonique, qui dénomme aussi le lieu publique où elle est consommée.

Philo, abréviation de philosophie, signifiant « aimer ».

Qu’en a-t-on fait ?

Une ballade, à peu d’exceptions près, dans des lieux communs, sans pousser le bouchon plus loin, loin dans l’univers du désir. D’aucuns prétendaient que l’on « cherchait une ambiance, dans le Café Philo », d’autres « à souffler sur les braises de l’intellect » ou encore « à trouver des communautés de philosophes » et « à combler la nostalgie de l’Agora ainsi que de Socrate » « s’inspirant de sa maïeutique », lorsque une participante résuma le tout avec un « Thèse, antithèse, foutaise ; c’est après le débat que l’on pourra réfléchir », bien qu’un autre nous rassure, disant « qu’il préférait être là que devant son ordinateur », à quoi on a ajouté « la joie de trouver une perle dans tout ce que l’on a dit », « cela me réjouit, dit un troisième, mais souvent je m’emmerde ».

« Il faut revenir aux ‘fondamentaux’, clama une femme ; je viens au Phares depuis 1995, et on y choisissait un sujet parmi ceux qui étaient proposés sur place, ce qui était stimulant pour l’esprit ; je constate maintenant que les thèmes sont de plus en plus imposés d’avance ». « Lacan parlait de ‘parole vide’ et de ‘parole pleine’, rappela quelqu’un ; or, c’est lorsqu’elle est pleine qu’elle fait rebondir ». Un habitué a lancé que « philosopher est apprendre à mourir », bien que le précepte ancien proclame qu’il faut « vivre d’abord, avant de philosopher ». Quelle serait alors notre référence ? Je dirais que l’on réfléchit seul, pas à plusieurs, aidés par l’expérience de ceux qui nous sont donnés en exemple d’intransigeance morale. Le désir ne se contente donc pas de contempler, mais cherche à consommer l’objet, « desirare » renvoyant en effet au constat d’une absence, une solitude ; déplorer une perte. L’idée primitive est donc négative, dès que, quelqu’un ou quelque chose nous fait défaut, tandis que souhaiter cherche à obtenir tout, demander même la Lune. Personne n’est là, par hasard, mais guidé par la curiosité d’Alice au pays des merveilles. Que nous reste-t-il, alors, en dehors de l’amour de la sagesse ?

L’amour de l’être que chacun porte dans son cœur.

Carlos

Débat du 14 Avril 2013: « La violence est-elle naturelle ? », animé par Alexandra Ahouandjinou.

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Posted on 15th avril 2013 by Carlos in Uncategorized

Au delà de l’annonce inattendu d’une « Dame de Fer » qui aurait fondu, comme a disparu aussi le président Vénézuelien, Hugo Chavez, des péripéties de l’argent en quête d’un refuge assez sûr pour ne pas se liquéfier, alors que la Feuille d’Impôts arrive et le Constat de la brutalité, ou fureur, dans les rapports entre Pays dont la souveraineté est reconnue par l’ONU se cristallise, ainsi que la résurgence du polémique  « Mariage pour Tous », l’habituel débat dominical, au Café des Phares®, n’a pas fait défaut, et eu lieu le 14-4-013 sous l’animation d’Alexandra Ahouandjinou qui a choisi comme propos de nos réflexions la question : « La violence est-elle naturelle ? »

Aristote définit la « nature » comme ce qui possède en soi-même, le principe de son propre mouvement, c’est-à-dire, une spontanéité autonome qui a en vue le développement. Par ailleurs, dérivant du latin « vis », soit la « force », la « Violence » consiste par définition dans l’emploi illégitime ou illégal de celle-ci, bien que l’application du « Droit » (de la Loi) par la force, ne soit pas considérée, à proprement parler, comme une violence. L’expression « violence », naturelle ou légitime, semble donc paradoxale. Est-elle naturelle, pour se conformer à la nature ? Relève-t-elle du droit positif ? Autrement dit, s’agissant de conventions, quel est le champ de ce qui est légal et de ce qui est légitime, étant entendu qu’une loi n’est pas forcément juste ? Elle ne l’est que rendant légal ce qui est légitime et illégal ce qui est illégitime, légitime étant tout ce que chaque Homme est autorisé à faire, quelles que soient ses particularités naturelles (sexe, force, couleur) ou culturelles (nationalité, religion). Or, « Naturel » étant donc tout ce qui existe indépendamment de l’action humaine et s’oppose par conséquence à « artificiel » ou « intellectuel », bref, « acquis », le fait de s’interroger à ce propos découle déjà d’une intention à caractère « civilisé ». Par « naturel » on doit entendre donc, « rationnel », c’est-à-dire, une identité ontologique et point culturelle, à opposer aux conceptions naturalistes, voire, racistes, la raison voulant que tous les individus soient égaux devant la loi, au-delà de leurs différences naturelles, telles le sexe, la force ou la position sociale.

De son côté, l’emploi du Droit ou justice par la force, n’est pas à proprement parler une Violence malgré, bien souvent, le manque de transparence ; ça fait partie de la nature des animaux et, afin d’organiser la vie en société, l’Etat démocratique se base sur la conception de trois Pouvoirs séparées : Législatif, Exécutif, Juridique, dont le Pouvoir Policier, qui a une portée plus ou moins arbitraire. Dès lors, « violence naturelle » apparaît, à mes yeux, comme une Antinomie, un Paradoxe. Mais, au Phares, on fait feu de tout bois. On est là pour ça.

On a ensuite papillonné passant du « sursaut du Printemps », à « la violence inhérente à l’Homme », « le premier acte en serait celle de Caïn sur Abel », puis « Judith qui décapite Holopherne », ainsi que « de l’inhérence à la nature humaine », « bien que dans la nature il n’y ait pas d’intention ». « L’Homme serait-il une construction, alors ? » « Puis, quelle violence ? Homme envers l’Homme, la nature contre l’Homme, Institutionnelle, Intentionnelle, relative à une époque (lapidation) ? », « Tremblements de Terre ? », « la torture ? », « éviter la confusion : nature (un orage, par ex.) ou ce qui est naturel ? », « Est-ce un mal nécessaire ? », « violence envers soi-même ? », « condition même de la nature humaine ? », « transcender la violence ? », « le consensus est-ce une violence ? » « l’Utopie », « l’idée de dernière fois », « le fait de rendre la vie plus intense », « les tragédies, genre Hamlet », « qu’est-ce que la vie sans la mort ? », « on n’est qu’un maillon », « le désenchantement du monde »…

Finalement, Gilles mit un terme au concours d’idées, et nous partîmes, ruminant des brins de paix…

C’est bien connu :

Au bord d’une rivière, un scorpion voulait la traverser, et demanda à une grenouille de l’amener sur son dos. Elle accepta, mais au milieu du gué, l’arachnide l’a piquée.

-Tu ne vois pas, lui dit-elle, que je vais mourir, mais toi aussi ?

- Certes, mais je n’obéit qu’à ma nature !

 Carlos

Le débat du 20 avril 2013 : « La force des faibles », animé par Emmanuel Mousset.

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Posted on 18th avril 2013 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 28 avril 2013 : « D’où vient le mal ? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 23rd avril 2013 by Gunter in Uncategorized

Débat du 25 Mai 2013: « Le ciel est-il bleu par convention? En fait, il est rouge. », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 8th mai 2013 by Carlos in Uncategorized

Au cours d’une semaine assez mouvementée dans le monde entier, du point de vue politique, aussi bien aux USA, qu’en Syrie, Palestine, Iran, Allemagne et en France, où des mouvements sociaux se font sentir tant dans l’espace laborantin que dans la société civil, causant des graves soucis au nouveau Président, harcelé par le  Front de Gauche qui manifestait bruyamment ce dimanche à la Bastille son impatience de changement, tandis que le peuple du Café Philo des Phares® s’y réunissait, le 5 Mai 2013, comme chaque semaine, afin de, ce jour-ci, se poser non seulement une question, mais hasarder aussi une réponse : « Le Ciel est-il bleu, par convention ? En fait, il est rouge », débat que Gunter Gorhan fut chargé d’animer.

Désolé. Je me précipite peut-être mais, convention ou pas, il semblerait que le Ciel n’est ni bleu ni rouge ! Il n’est carrément pas. Bien qu’envisagé comme un système parfaitement ordonné, ce que l’on appelle « Ciel » serait un VIDE que l’on désigne scientifiquement « Atmosphère », couche de gaz qui entoure le globe terrestre et est à même d’absorber tout le spectre de la lumière, tel qu’il se présente dans un Arc-en-Ciel, par exemple, et que de ce fait, le nez en l’air, l’on perçoit comme Bleu. En effet, par « Univers », on entend généralement tout ce qui existe, c’est-à-dire, un ensemble d’astres visibles au-dessus de nos têtes, soit, un Monde ou Système Solaire limité par l’Horizon, dont l’espace ostensible, nommé Ciel, ou Firmament, correspond à une somme d’énergie dégagée par des objets célestes, tels que les Galaxies, Supernovas, Etoiles ou Soleils, constituant un amalgame d’hydrogène et d’hélium, qui représente à peine 0, 5% de la composition de cet Univers ; le reste, là où il n’y a pas d’Etoiles, Galaxies, Supernovas ou autres objets planétaires, pour éclairer l’espace, disons 0, 90%, du Tout, c’est le VIDE. Noir Total ; rien à voir.

C’est donc, grâce à cette étoile, notre Soleil, une immense boule de feu mesurant environ 700.000 km, (soit, un gigantesque brasier provoqué par la transformation continue d’hydrogène en hélium), qu’à chaque seconde, plus de quatre mille milliers de tonnes d’hydrogène, sont transformées en énergie, pour nous éclairer.

Tout bien considéré, donc, ce soit disant « Ciel », ne serait que du Néant ; du pur Espace ! Une vacuité infinie qui sert de théâtre aux phénomènes naturels, ou astronomiques, les plus variés et, si cette « Voûte céleste », nous parait azurée, c’est justement parce qu’il n’y a RIEN, dans cet immense vide, pour absorber le spectre de la lumière solaire et, par conséquence, le firmament reste plutôt NOIR, noir comme la nuit, au cours de laquelle aucun autre objet ne diffuse quelque éclairage que ce soit !

Pourtant, l’affirmation qui fut le prétexte de notre débat, nous a permis d’explorer certains aspects de la réalité que l’on néglige souvent, et c’est ainsi que, le court instant d’un débat philosophique… aux Phares, nous nous sommes interrogés aussi, sur des différents aspects existentiels.

Naturellement, les interventions fusèrent, et on a donc évoqué « la longueur d’onde qui, dans l’infrarouge se présente comme noire, mais devant toute son étendue nous révèle tout le spectre chromatique, déjà une vision de l’art ». D’autres on envisagé « faire une critique de la philosophie et se libérer de la science procurant un rapport entre le mot et chose », alors que « la science du langage se confond précisément avec la philosophie, le mot et la chose », « la ‘Terre’ étant considérée comme la planète ‘bleue’ » et « le langage une convention », alors que d’autres le démentaient. « La ‘terre’ serait ‘bleue’ comme une orange » et, « à chacun sa vérité », « vérité individuelle ou vérité absolue », « un langage univoque n’étant pas concevable », « Braque, jugeant que ‘le vase donne sa forme au vide’ et ‘le silence à la musique’ », « Van Gogh affirma que ‘le ciel est vert’ », le fait étant que « toute la philo est métaphorique », comme « les habits d’apparat du ‘Roi qui va nu’ (Andersen) », « des Conventions et des Normes par rapport à la Liberté et à la Loi », « la subjectivité dans l’Art », puis il fut affirmé que « 1) l’idée vraie, est libre ; 2) chacun peut et doit être sujet ; 3) Une vie sans idée n’est pas une vie ! » …  Enfin, on a fait état d’un tas de phénomènes intéressants, bien que la salle commença à se vider petit à petit, en raison du meeting qui se préparait à l’extérieur.

Puis, une fois que l’animateur, ait conclut que « c’est nous qui décidons aussi bien du réel que de l’imaginaire, de sa verve, notre poète mit fin à la séance.    

Au comptoir :

- Dis, donc : Le ciel est-il bleu ou rouge ?

- Excuse-moi, je suis dans les nuages. Pour moi, un pastis.

 Carlos

Débat du 12 Mai 2013: « Penser, c’est dire « non ». Qu’en pensez-vous? », animé par Jo Strich.

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Posted on 13th mai 2013 by Carlos in Uncategorized

En France, on travaillait à une mobilisation générale contre la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, aux USA douze ans après, une nouvelle Tour, « One World Trade Center » ou « Freedom Tour » qui avec 104 étages devient la troisième plus haute tour du monde, remplaça, les Tours Jumelles détruites par attentat du 11 Septembre 2001, et au Café des Phares®, les fidèles habitués remplirent la salle pour assister au Débat du12 Mai, 2013, animé par Jo Strich, lequel choisit pour sujet de ce dimanche : « Penser, c’est dire ‘Non’. Qu’en pensez-vous ? »

Dire ‘Non’ à quoi ? Si l’on affirme que « penser est dire ‘Non’ », nous « pensons répondre ‘Non’ » ! , tout bonnement, voyons !!! Dans les Hôpitaux psychiatriques, on trouve beaucoup de patients se cognant la tête sur les murs et criant « non », « non »… sans que l’on approfondisse raisonnablement leur pensée.

Dès lors, quelque chose m’inquiète, donc. Où se trouve-t-on ? On dit « NON », parce que PENSER serait ça ??? D’où est-ce que ça sort ? Apparemment, il n’y aurait même pas d’alternative ; pas d’échappatoire ! Dès lors, pourquoi ajouter ce « Qu’en pensez-vous ? » puisque la réponse ne pourrait, logiquement, différer de ‘NON’ !!!, RIEN !!! Je ne fais que passer. Si la « doxa » a tranché, affirmant que la « Pensée  est la négation de Tout », à quoi ça sert de lui retourner la question ; de lui resservir le plat, avec ce « qu’en pensez-vous ? » Et si l’on estimait que « penser , c’est dire ‘Oui’ ? » Dire « oui » à la quête de la connaissance ? Ca se mord la queue, ce truc ! Il y a là un sophisme, un manque de rigueur qui, à mon avis, ne sied pas aux philosophes. Ce débat, aporétique, consisterait, donc, à « chercher des poux » dans la tête de son interlocuteur ? Il se trouve que ce n’est pas si simple que ça ; « Penser » c’est autre chose que de dire « Non », tout bonnement ; ça se saurait, et on en aurait des résultats plus pertinents lors des différents Référendums.

Voyons ! Si l’on détermine, tout de go, que « Penser, c’est dire ‘non’ », qu’importe dès lors l’opinion de l’autre, attendue de ce « qu’en pensez-vous ? » Je ne pense Rien ! S’agit-il de démagogie ? Faire « café philo », se creusant les méninges ? « Penser » appartient, en fait, à une autre catégorie, parmi celles définies par Aristote, et il me semble que « Etre » et « Pensée » sont le même, ontique, et ontologiquement, si l’on pense en termes d’universalité ; ces représentations n’ont point le but de « dire ‘oui’ ou ‘non’ » à une simple velléité, comme le faire « Non » de la tête de quelqu’un qui peut, éventuellement, produire le bruit métallique d’une tirelire où tintent les pièces épargnées ; on ne pourrait pas le dire, pourtant, même d’un participant, présent au Phares, qui ne s’exprimerait que par des onomatopées. Mais, pour en venir au fait, je voudrais préciser que, par définition, « penser »  ne dit rien du tout ! Muette, la faculté de juger, ne fait « ni oui, ni non », contrairement à la « Poupée de cire, poupée de son… ». « Penser », c’est Juger, établissant un rapport entre les catégories du langage par lequel on s’exprime. Dérivé du bas latin « pensare », et issu de « pendere » (peser, juger, croire), le mot « Penser » signifie, en fait, « apprécier », « estimer », ce qui va dans le sens de la détermination d’une valeur. Penser, c’est dépasser la négation, par la remise en cause d’un doute sur les certitudes établies, afin de ne pas se laisser berner. Qu’en déduire ?, me demanderais-je, plutôt, alors que le terme désigne d’ordinaire tout ce qui affecte la conscience de quelqu’un, une « activité psychique qui a pour but la connaissance », au lieu de se rapporter à des sentiments ou volitions, et se conçoit, au sens de l’entendement ou de la raison, comme faculté de comprendre d’un degré plus élevé que la perception ou l’imagination. Kant le définit par « l’union de représentations dans une conscience, caractérisant le jugement ». Dès lors, « quoi penser » de cette taciturnité, d’abord ? Puis, pourquoi en tirer, un ‘NON’ comme corollaire de toute pensée ?

C’était trop de grain pour notre moulin, peut-être… ? D’abord, tout ce que nous pensons est déterminé par une langue, qui façonne à son tour notre manière de voir le monde et de le conditionner donc, alors que l’on n’est pas emprisonnés dans les lisières de cet idiome. Celui-ci ne pose pas de limites à ce qui affecte notre conscience ; il ne réfléchit pas, et pourtant toute idée peut être exprimée par lui, même s’il s’agit là de deux réalités différentes. La langue est l’instrument par lequel la pensée s’exprime et cela n’arrive que par elle ; l’une ne va pas sans l’autre. Elles sont indissolublement liées.

Evidemment, la question a provoqué beaucoup de commentaires, allant de l’adhésion au refus, ou d’autres alternatives telles que le ‘peut-être’, le bouddhisme, à la cogitation, philosopher consistant à être ailleurs, et qu’il faut beaucoup de ‘non’ pour un ‘oui’, penser faisant appel à une capacité d’analyse qui peut nous amener à dire ‘non’ à soi, et pas rester comme un enfant devant sa glace, ainsi que d’autres remarques telles que l’évocation des anecdotes tirées de l’enfance d’Hervé Bazin dans ‘Vipère au poing’, le désarrois Nietzschéen, puis la question de savoir où placer le ‘non’ philosophique, alors que par le doute on cherche des certitudes, la ‘négation’ n’étant qu’une mise à distance, et qu’il faut ‘penser’ d’abord. On a évoqué le rapport entre le ‘oui’ et le ‘non’, ainsi que ‘le penseur qui se confond avec son image’, pour revenir aux grands philosophes, mêlés à ‘la guerre de l’Irak’, et à l’acte de courage que peut signifier le fait de ‘dire non’, et à la ‘pensée’ contenue dans un dialogue avec soi-même, alors que l’on dit oui à une chose et non à une autre ou même ‘peut-être’, afin d’avancer dans la pensée. Un autre intervenant se sentait interpellé par le ‘mythe de la caverne’ et même Hannah Arendt ou la pensée en action, puis, finalisant, une synthèse fut faite, au cours de laquelle a été mise en évidence l’ambiguïté de la langue française, sans alternative, et, si l’on dit ‘Non’, ce ne serait que pour se rapprocher de soi et du présent… après quoi, nous fumes invités à prendre la sortie.

Je pense, donc il se pourrait que « ‘je’ soit un autre » ! 

Carlos

Débat du 19 Mai 2013: « Seul un équilibriste peut marcher sur le fil de la vie », animé par Pascal Hardy.

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Posted on 19th mai 2013 by Carlos in Uncategorized

Le 11 Mai, plus de 15.000 protestataires contre projet de l’Etat destiné à construction de l’Aéroport de Notre Dame des Landes, ont établi une ceinture humaine entourant le site. La même semaine, au Parlement de Strasbourg, on discutait en Session Plénière sur les questions énergétiques, tandis qu’au Sommet européen, le sujet à l’ordre du jour concernait l’évasion fiscale, qui s’élèverait à mille milliards d’Euros, raison de la défaillance grandissante des établissements de crédit, décidés à actionner les mécanismes de surveillance bancaire nécessaires afin d’enrayer le phénomène, et redresser des banques confrontées à des problèmes de solvabilité, aussi bien qu’à entamer des négociations commerciales entre l’UE et les USA, afin de préparer, finalement, dans la meilleure des conditions, les élections européennes de 2014, et à activer même le « fonds d’aide aux plus démunis ».

Pendant ce temps-là, au Café des Phares®, le 19-Mai 2013, le Débat du jour, animé par Pascal Hardy, portait prosaïquement sur « Seul un équilibriste peut marcher sur le fil de la vie ».

Encore une fois, il me semble qu’il y a là, méprise mais, peut-être que pour les philosophes des Phares, le but ne soit pas d’être précis, alors que la différence est aussi nette entre un short et un bermuda, qu’elle l’est entre un « équilibriste » et un « funambule ». L’« équilibriste », est celui qui garde l’aplomb dans des situations où il est difficile de le maintenir, comme lorsqu’il nous faut changer une ampoule, par exemple, debout sur une chaise, voire y « faire le poireau » s’appuyant d’une main sur le dossier et l’autre sur le siège, ou même, par analogie, garder les limites du raisonnable en ce qui concerne le budget de la Nation, entre autres.

Par contre, celui qui marche sur un fil, soit-il « le fil de la vie », on l’appelle « funambule », terme qui désigne effectivement une personne qui déambule, par exemple, sur une corde fixée en hauteur entre deux points opposés, et dont le français Philippe Petit fut l’exemple le plus fameux pour avoir traversé des grands espaces entre deux tours, en Europe et aux USA, ou même les chutes du Niagara.  

Il se trouve que, bien que nous nous donnions pour tâche d’être les gardiens du sens, pour exacerber à la hâte notre débat de ce dimanche, ce câble est devenu « le fil de la vie » sur lequel « seul un équilibriste serait à même de s’aventurer ». En gros, si vous n’avez pas la fibre d’un acrobate, équilibriste ou funambule, il vaudrait mieux être mort-né. Seul un équilibriste aurait des aptitudes pour vivre ; seul un acrobate serait à même de se débrouiller afin de mener sa vie à terme.

Puisque si l’on n’avance pas, on recule, comme d’habitude on a trouvé des arrangements et des combines conceptuelles sur lesquelles nous appuyer dans notre fuite en avant.

C’est ainsi que l’on s’est inquiétés de la « tension du fil », de « l’excès », de « l’effet papillon », « l’absence de vertige », « le but étant d’arriver au bout du fil », « métaphore de la fin du débat », « la querelle Sartre/Camus », « la nécessité dans la vie, d’aller de l’avant », « malgré ses absurdités », « s’adaptant au fil tendu par le collectif », « dès la naissance », « tel une toile d’araignée », « et mener une vie tel que celle de Van Gogh (ou d’un aventurier de sac à dos), plutôt que celle d’un employé de la SNCF», « comme le désir, le fil est fixe », « un Homme ça s’empêche », « on s’enferme dans la conformité », « on n’est pas équilibré, on le devient », « un nazi peut devenir Pape », « la vie n’est pas à construire, ça nous revient de le faire », « la gratuité du geste », « différence entre équilibre et image sous-jacente », « pourquoi sommes-nous à l’horizontal si le fil de la vie est à la vertical », « pourquoi vouloir marcher au-dessus du sol, s’il n’y a que deux hauteurs : le sol et le pied », « sauf pour le philosophe pour qui il y a trois : sol, sursol, sous sol ». La question de fond subsistait, c’est-à-dire, « Comment vivre sa vie », « savoir saisir le temps qui passe » et « les opportunités », « toute la vie n’étant pas que l’intention ou le projet, contingence ou absurdité ».

Pour conclure, l’auteur du sujet se « référa à une métaphore de base, image terre à terre qui nous a permis des élévations au niveau de l’équilibre, si connoté : rester debout et aller de l’avant », puis Gilles déclama sa poésie « entre le fil de la vie et le salaire de la peur, la solitude et l’être », …« toute la vie n’étant pas dans l’intention ou le projet », à la suite de quoi, satisfaits de la contribution apportée à l’évènement hebdomadaire et à la philosophie en général, nous avons débarrassé la salle.

- Tu sais quelle est la ressemblance entre un facteur et un équilibriste ?, demandait à l’autre, un des participants.

- Non. Je ne vois pas…

- Il faut à tous les deux, beaucoup d’adresse…

Carlos

Le débat du 26 mai 2013 : « Toutes les douleurs sont-elles un scandale ? », animé par André Stamberger.

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Posted on 23rd mai 2013 by Gunter in Uncategorized

Débat du 2 Juin 2013: « Toute croyance est-elle contraire à la raison? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 3rd juin 2013 by Carlos in Uncategorized

Que de bouleversements dans la semaine que vient de prendre fin. Le conflit Israélo-Palestinien a connu une récente recrudescence, en France, le président François Hollande s’est trouvé embarrassé par des nouveaux déficits face aux enjeux européens, ce qui ne l’a pas empêché de célébrer le premier mariage homosexuel à Montpellier, tandis qu’un exceptionnel poète musicien, le baladin Georges Moustaki, quittait le peuple des amateurs de rêves. Malgré tout, comme chaque dimanche matin, ceux qui se penchent sur le réel, remplissaient le Café des Phares®, le 2 juin 2013, pour se demander « Toute croyance est-elle contraire à la raison ? », un sujet choisi parmi une dizaine d’autres, et animé par Nadia Guemidi.

Aucune chance n’était réservée à l’entendement, alors que Saint Augustin, philosophe et évêque d’Hippone de 395 à 430, et qui n’était pas le dernier des sots, avouait humblement: « Credo ut intelligam » (Je crois, pour comprendre), en somme « Je crois pour m’accommoder à l’entendement » ; « m’accommoder » c’est-à-dire « m’assujettir », pas m’en en affranchir, aller « à contrario ». Mais, à vrai dire, on n’est là que pour parler, chacun son tour, peu importe si tout est improvisé, comme par exemple le constat de Descartes « Je pense, donc je suis », travesti en « Je crois, donc je suis », au vu de tout le monde, même si le propos se revêt, là, d’une portée sémantique tout à fait discordante ; ça passe néanmoins comme une lettre à la poste… On constate, donc, que la multiplication des animateurs (sans mettre en cause la compétence d’aucun d’entre eux) fut une fâcheuse initiative de la Haute Autorité des Phares dont le souci, soi disant démocratique, est que quelqu’un y mette de l’entrain, comme un vulgaire chauffeur de salle. Or, la philosophie n’est pas une banalité, même si elle tend à être divulguée auprès de couches de publics de plus en plus vastes, tel que l’a souhaité Marc Sautet, l’initiateur de la démarche. Il faut donc se rendre à l’évidence de la nécessité d’une certaine compétence et d’une indispensable rigueur pour s’y coller, afin d’exaucer ce vœu, tellement les mécanismes de la compréhension ou environnement du message peuvent se revêtir des mêmes habits que le roi qui va nu.

Il est aussi difficile de se faire comprendre, que de savoir ce que l’on saisit de ce que l’on entend d’autrui, et donc d’ajuster un poli dialogue concevable, car un tel exercice n’est pas linéaire. On conceptualise et l’oubli en fait partie ; on transforme sans arrêt le sémantique en conceptuel (le sens se faisant représentation mentale et abstraite), comme lorsque l’on raconte un film à quelqu’un qui ne l’a pas vu et l’omission, volontaire ou pas, surgit. Or, le message est composé de différents éléments, tels que nos connaissances sur le langage, de type culturel, voire encyclopédique, c’est-à-dire, notre discours embrasse un tel ensemble de savoirs qu’il peut vite devenir un stérile poly dialogue. Trop de sable pour notre camionnette, tant que l’on ne se demande pas :

1)     Qu’est-ce qu’avoir un sens ?

2)     L’énoncé est-il vrai ou faux ?

Alors, on a tendance à répondre au juger, au cours de nos exercices dominicaux, sans se soucier de ce qui est intelligible ; sans se préoccuper des relations logiques des phrases ou propositions lâchées comme si l’on répandait des confettis, nous référant à un ensemble d’univers possibles bien que, si l’on veut se comprendre, d’après Montaigne, on doit savoir à quoi le monde doit ressembler pour que notre propos soit vrai, c’est-à-dire, connaître les conditions de sa vérité.

Ceci dit, l’heure et demie de bavardage fut assez remplie, avec, bien entendu, des moments de pure introspection, comme « cette croyance qui peut venir de la doctrine ou sortir du cœur, avoir la foi, faire crédit à quelque chose », « pour avoir la bonne santé », « je suis athée mais, au XXIème siècle, il y a de la place pour le religieux », « on ne peut pas comparer », « l’horloge dont en déduit la nécessité d’un horloger », « le pari de Pascal », « la raison qui ouvre d’autres horizons », « il s’agit de ‘croire en’ et pas de ‘croire qui’, Kant laissant une place à la foi », « la croyance religieuse n’a rien à voir avec la raison », « Levinas ne comprend pas Simone Weil » « qui atteint l’émotionnel ». Là-dessus, voilà que l’on ajoute « le Tremblement de Terre de Lisbonne (1 Novembre 1755) qui a provoqué une vive polémique entre Rousseau et Voltaire, le premier l’attribuant aux Hommes, le second à Dieu ». On a rebondi sur Einstein et les Lois de Newton, puis sur « les moments extrêmes de la vie qui peuvent nous maintenir debout ou nous mettre par terre, la raison se trouvant entre la Croyance et la Volonté », « alors qu’aujourd’hui tout est traduit en langage mathématique », quelqu’un ayant confié « être pour la séparation des pouvoirs : Dieu d’un côté, les Hommes de l’autre », «… puis la science », « la croyance, vide quantique, ne pouvant rien expliquer », alors que « l’on a besoin de croire en des valeurs pour vivre ».

Pour en finir, Gilles nous a fait part de sa « Confiance en quelque chose… l’intelligence du cœur, il a été dit, en guise de « Cogito » : «Je crois, donc je suis ».

Dehors :

- Dis, donc… Quel était le sujet philo de ce matin ?

- « Toute croyance est-elle contraire à la raison ? »

- Ca n’a pas de sens…

- Siiii… 

- Et qu’est-ce qui te fait croire que ça peut avoir un sens ?

- Le fait que cela partait dans tous les sens !

Carlos

Débat du 9 Juin 2013: « Doit-on interdire certaines idées? »,animé par Michel Turrini.

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Posted on 10th juin 2013 by Carlos in Uncategorized

Ca va mal. Beaucoup de manifestations étaient à enregistrer, ce 9 juin 2013, allant de la Manif « non à l’Euro » auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports, au Rassemblement des Enseignants contre la précarité dans l’Education Nationale en face du Rectorat de Paris, à la  Manif des Postiers devant le siège de leur Ministère de tutelle, en vue de défendre leurs intérêts, en passant par, les employés de France Télécom contre leur grade de reclassement aux abords du Sénat, des Egoutiers sous la Tour Eiffel, de la Maternité  des Bleuets, au Métro Solférino, rassemblement cycliste « Vélorution » contre les Armes nucléaires, Place de la Bastille, ainsi que la Marche Blanche suite à l’agression de Clément Méric, « sans papiers » place de la Bastille, plus la Marche des Femmes contre l’Autorité, place du Palais Royal. Au Café des Phares®, Michel Turrini prit la charge d’animer le Débat du jour : « Doit-on interdire certaines idées ? ».

A première vue, je dirais « Non » ! Sinon, lesquelles ? A quoi peut ressembler une « certaine » idée ? Une idée véritable ? Réelle ? Sûre ? Ou Douteuse, hypothétique, indéterminée ?  

L’Idée (du grec « idein »; latin « idea »), est une représentation mentale formée dans un l’esprit, peut importe lequel, et dont le synonyme est : « pensée », « opinion ». Y en aurait-il des « vraies » et des « fausses » ? Des plus ou moins dignes de circuler ? Quel critère de jugement adopter pour en juguler certaines ? On en trouverait des plus ou moins viables ?

Voyons. Les « Idées à priori », ou Idées préconçues, ne sont pas des Images à considérer de façon émotive, mais des objets concernant la logique, présents dans notre for intérieur, dans sa conscience. Pourtant, malgré l’attention porté au sujet, on était loin du compte. En effet, inertes, les Idées sont des actes de pensée par lesquels le philosophe influe sur le monde. Que faire des Idées fausses ? Comment en juger ?

Opposée à « image », qui en est le signe, en Philo, l’Idée, est couramment synonyme de concept, représentation intellectuelle d’un objet de pensée, considéré comme existant, en soi. Une réalité absolue, hors de nos esprits, c’est-à-dire, une sorte de type éternel des choses (chez Platon), que l’on connaît dans la lumière intellectuelle (Saint Augustin) et que permet de porter des jugements normatifs. Seul véritable objet de la science, l’existence des Idées, c’est leur indépendance à l’égard des choses (res) qui en offrent une représentation sensible et singulière. Nous ne créons pas les Idées ; elles sont des éléments d’un univers de pensée, comme les corps le sont par rapport à la matière, les Idées transcendantales ou à priori, étant l’explication dernière des faits, chez Kant.

L’« Idée » est une conception de l’esprit, une intention, une manière de saisir. L’Idée, est un objet de pensée en tant que Pensée, et sujet à de nombreuses acceptions, une quarantaine, voire, autant que de conceptions philosophiques, allant de la représentation abstraite d’un être à la conscience que l’on en a, ainsi qu’à la façon de concevoir. De l’idée fixe à l’idée reçue, ces êtres vivants se portent, dans le monde occidental, sur la perception ou modèle intelligible des choses et des connaissances acquises au cour des siècles, à partir de la cogitation de philosophes tels que Anaximandre, puis Aristote (tous les deux du IVème siècle av. JC). Ensuite, chez Parménide, (partant de ειδος), l’« Idée » d’une échelle des Êtres se fit jour, ainsi que les quatre types de « Causes » : Forme, Principe, Âme, Acte, en qualité de support du changement, s’opposant à la « Doxa » (gr.Дοξα), « l’opinion », ou conjecture, variable d’un individu à l’autre ; pour Platon, enfin, (et nous voilà, ‘doxant’), l’« Idée » devint le modèle intelligible des choses, universel et immuable (ex : l’affirmation que l’idée de Justice est unique, même si les opinions sur elle diffèrent). Enfin, pour en finir, « Eidos » devint l’essence des « Choses », les choses qui n’en en sont que des manifestations sensibles. L’Idée, elle, est ce qui permet d’appeler, d’un même nom, des objets différents, ex : l’idée d’« Homme » porte sur la nature de l’Homme et permet d’en parler de façon abstraite, alors que l’on ne rencontre jamais que des « Hommes » bien concrets, dans l’expérience de notre quotidien, ou des « chaises », fabriquées d’après l’Idée que l’on a, de ce qu’est-ce qu’une Chaise. L’Idée est, disons, la Règle  pour bien penser, de la même manière que La Loi, est une Règle établie pour bien se conduire.

Puis, après Descartes, l’Idée devint la figure de la Chose formée dans notre esprit lorsque nous la concevons ; pour Hume, l’image effacée de nos impressions (pensées ou raisonnements), tandis que, de son côté, Kant la distingua du Concept, l’Idée s’apparentant à ce que la Raison produit, lors quelle s’efforce de penser au-delà de l’expérience, et finalement, Hegel, l’attacha à l’identité du concept et de l’objectivité, voire, ce qui est vrai en soi et pour soi.

Qu’est-ce que l’on en a fait ?

Après un premier « Non », on a évoqué un scandale impliquant des « skinheads », va savoir pourquoi, puis, étant question d’Idéal, il a été dit que l’on ne peut pas les interdire, sauf les idées racistes, et que l’on en crée des ‘lois mémorielles’ pour étaler ce que l’on dit et avoir confiance en la démocratie. Ensuite, fut évoquée la figure de Mobutu, président du Congo après l’arrestation suivie d’assassinat de Patrice Lumumba, Obama et ‘ses tendances fascistes’, puis « ‘l’interdit d’interdire’ de Mai 68, taxé de ridicule », « l’errance des gens et la fuite de la pensée », suivie de la question « qui va décider qu’une opinion est intolérante, », « faire la différence entre ‘idée’ et ‘idéologie’ », « les idées interdites qui repartent », « la manif ‘mariage pour tous’ », « idées idiotes, la hausse des prix », « faire la distinction entre ‘action’ et ‘parole’ ainsi que respecter le devoir d’informer le peuple ; qui va décider d’interdire, ou pas, les idées ? ». Il a été faite la « distinction entre ‘idées’, pluriel, et ‘idée singulier, donc du lien entre singulier et pluriel, le couple Héphaïstos et Athéna, l’imaginaire et l’interdit ; ‘idées’ au pluriel/’plaisir’ au singulier, les premières venant d’en haut, les secondes d’en bas, car elles seraient gênantes ». Quelqu’un dit « regarder les peintures sur les murs de la salle et être obnubilé par les cuisines qui parlent aussi », et nous sommes revenus  « à Brassens et aux OGM (va savoir pourquoi) », et la jeune fille en face de moi entend « qu’il y a différents tons de parole, allant de l’insulte à l’humiliation et que l’expression d’une idée peut faire beaucoup de mal », un autre participant ajoutant que « lorsque ‘l’idée prend des armes’, ça peut faire beaucoup de mal », et un autre encore se demandait « si c’est faisable de ‘tuer des idées’ », « ‘kairos’ étant le moment où les choses arrivent », « les Phares équivalant à la Caverne de Platon »…

Puis, faisant usage de ses rimes, Gilles se référa à « la maladie de penser… » et, déjà dehors, le débat prit doucement sa fin.

 

- Dis, donc. « On devrait interdire certaines idées », tu ne trouves pas ?         

- Lesquelles ?

- Celle « d’interdire », par exemple ; non ?

Carlos

Le débat du 16 juin 2013 : « La tolérance : ouverture de l’esprit ou mascarade ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 12th juin 2013 by Gunter in Uncategorized

Débat du 23 Juin 2013: « A-t-on le droit d’aimer ? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 24th juin 2013 by Carlos in Uncategorized

Une grande activité politique secouait le Parlement Européen, où se déroulaient des réunions importantes sur le Budget ainsi que d’autres projets financiers, pendant que la Commission des Affaires Etrangères se souciait de la situation en Iran et organisait l’utilisation des fonds de solidarité pour la Croatie, la Slovénie et l’Autriche, frappées par des inondations de l’automne 2012, s’occupait des contrôles Techniques des voitures et, dans la perspective d’adhésion de la Croatie à l’UE, préparait l’inauguration de l’exposition de photos « Welcome Croatie ». Au Café des Phares®, le 23 juin, au cours d’un débat, animé par Gérard Tissier, on ne pensait qu’à « ça », au sens Freudien : « A-t-on le droit d’aimer ? »

Etrange question. Elle fait état d’une rare insuffisance vis-à-vis du « Droit » et peu cas de l’« Amour ». Etonnant qu’elle vienne de la part d’une jeune étudiante de Barcelone, quoique…

De quel amour nous sommes-nous mêlés, alors ? Philia, Erôs ou Agapê ? D’un côté, au vu de l’interrogation, « a-t-on le droit », la passion amoureuse, qui inspire de l’inventivité, semblait plutôt nous déposséder ou priver l’individu de soi-même, voire de ses moyens, en raison de la nécessité de se plier aux exigences d’un éventuel impératif moral.

Or, fondé sur une puissante tendance innée, il est constant, qu’entre passion et action, l’amour brûle de la volonté de s’approprier l’autre, contre « vents et marées », en même temps que du désir de lui vouloir du bien. Cela s’apprend ? Est-ce fragile ? En tous cas, si l’Amour était objet d’une formalité juridique, « le droit », cela signifierait qu’une règle morale ou un énoncé prescriptif s’opposerait à un sentiment dont l’intensité incite une partie à rejoindre l’autre, ou que des tas de démarches seraient à entreprendre auprès d’improbables instances compétentes, avant de le faire. Sinon, pourquoi s’encombrer de légitimité ? Droit ou pas droit, les êtres sont portés à s’aimer. Ils sont à même d’éprouver de l’amour réciproque à un point qui leur fait dépasser tout interdit, comme il nous est rappelé par les drames de « Roméo et Juliette », « Tristan et Iseult » ou de « Dante et Béatrice ».

En effet, quoique basé sur l’instinct sexuel, l’Amour, « Philia », semble être d’abord un élan du coeur qui, de façon passionnelle, porte les amants l’un vers l’autre. Il se distingue aussi bien de la Bienveillance, (désir du bien de son prochain), que de « Eros », la Concupiscence (amour captatif), objet familier du libertin, dissolu dans ses mœurs, voire dans la volonté de s’approprier l’objet de son désir. Quoique présenté dans « Le Banquet » de Platon comme un démon, il concerne aussi l’« Eros céleste », passant du sensible au supra sensible, voire, le monde des idées, Dieu, vite transcendé par la Sotériologie, expérience esthétique de la « folie divine », troisième degré de l’ascension de l’âme.

Il ne nous nous restait donc qu’à « Effeuiller la marguerite », ritournelle sensée traduire au hasard les sentiments de l’être aimé, et à savoir ce qui advient aussi bien l’amour platonique, dont le sentiment dépasse l’objet sur lequel il s’est arrêté, que « Agapé », l’amour oblatif, l’offrande de soi.

Le fait est que, sourd et aveugle dans l’ichnographie, l’«Amour » est un sentiment naturel, seul moment où la conscience ne se voit pas agir. Il était donc question d’une situation de l’Homme, antérieur à chaque société organisée où tout est contractuel, bien que cet état de nature n’augmente pas forcément notre bonheur, ni notre liberté et que nos désirs risquent de nous éloigner de nos besoins. 

L’opinion générale dégageait le sentiment que « aimer est la même chose que vivre », mais que ce n’est pas une obligation », « car il y a toujours quelqu’un que l’on n’aime pas », et que « le sujet était inintéressant philosophiquement », sauf, peut-être « au café de l’amour », « la maladie d’amour se guérissant avec le temps », « ou s’affichant bêtement comme avec les ‘homo’ », « vu le double sens des mots », et « le conflit fondamental entre aimer et séduire », « dont l’enjeu est la passion », « un problème philosophique intéressant à creuser », « si l’on tient compte des âges et des interdits » « de l’Histoire, comme les amours de Marie Antoinette » ou « du professeur et de son élève », voire « les mariages ‘homos’. »réponse à des besoins », « le pacte amoureux qui implique une mise à l’épreuve », « l’amour fait vivre, le bonheur abrège ».

Nous avons omis d’évoquer « l’‘éraste’ et l’‘éromène’ », mais ce sera pour une autre fois, puisque, poétiquement, Gilles mit fin à la divagation.

- N’aimez pas les autres, comme vous voudriez qu’ils vous aiment…

- Pourquoi, donc ?

- Il se peut qu’ils n’aient pas les mêmes goûts !

Carlos

Débat du 30 Juin 2013: « Un enfant peut-il faire de la philo? », animé par Raphaël Prudencio.

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Posted on 1st juillet 2013 by Carlos in Uncategorized

N’en déplaise à la météo, l’été était là depuis le 21 Juin et au Parlement Européen les députés se réunissaient pour une dernière séance avant la pause estivale tandis que, du haut de ses 94 ans, après un long chemin en vue de la libération de son peuple, au seuil de sa mort, Nelson Mandela luttait pour rester en vie, à l’Hôpital de Pretoria. Au Café des Phares®, bien déterminés à poursuivre leur quête, les amants de la philosophie se sont réunis, comme chaque dimanche, dans l’intention, ce jour-là, 30 Juin 2013, de tirer au clair la proposition suivante : « Un enfant peut-il faire de la Philosophie ? », au cour du Débat que Raphaël Prudencio s’est donné pour tâche d’aviver.

Bien sûr, qu’un enfant peut faire de la philosophie ; rarement arrogant, il semble que de la philosophie, un môme en fasse chaque jour et, visage lumineux, sans nécessairement chercher à acquérir la connaissance, son étonnement fait ressortir le mieux qu’il a en lui et qui est source de nouvelles questions, constituant en somme un cercle vertueux assez fécond pour satisfaire le gamin et alerter son esprit ou, au pire, le terroriser, voire, paralyser même, tel que Descartes le supputa. L’âge de raison étant fixée à sept ans, les gosses sont dès lors attentifs aux adultes, ainsi qu’à ce qu’ils disent ou à leur comportement, et capables de les juger, lorsque ces grandes personnes se rendent coupables de mauvaise foi ou de prévarication ; mais, ils sont surtout désireux d’apprendre. Les jeunes sont en possession d’une surprenante fraîcheur d’esprit… Pas sérénité, mais grâce naturelle, pareille à un chant d’oiseau qui se sent libre. S’étonner ? La philosophie n’a pas d’autres origines. S’étonner de l’insolite, s’étonner de l’étrange, s’étonner de l’incertitude, vite transformés, sinon, en inquiétude, en trouble ou en désagrément, quoique cela aussi puisse exciter l’imagination, motiver la recherche et éveiller l’intelligence, également. Tout ça, c’est du pain béni pour un enfant, et quoi de plus beau que les yeux des « petits », éblouis et confiants ; quoi de plus spontané que leur fraîcheur d’âme, qui ne signifie pas « froideur », mais « sérénité », éveil de l’esprit, source des questions à l’origine de la Philosophie. L’Etonnement dénote, certes, un signe d’ignorance, mais aussi de réflexion, dont Socrate et Platon firent l’origine de la philo, une surprise, au fond, causée par un travail de la Pensée ; leur « Etonnement » devant la nature marque bien l’accès à une meilleure connaissance de l’objet, ainsi qu’une commotion, un coup de tonnerre à ébranler l’âme, de la même façon que la stupéfaction du jeune garçon peut se produire devant tout ce qu’il aperçoit, car la philosophie n’a pas d’autre dessin que d’Etonner.

Dans la salle, on a commencé par évoquer Picasso, la pratique de la philo avec des enfants qui commencent par le ‘pourquoi’ puis ‘c’est moi’ ensuite ‘je veux’ et, finalement ‘je’, puis l’acquisition de la logique. A six ans commencent les questions existentielles, car rien ne va de soi, l’angoisse de mort et autres corrélations telles que le corps et l’esprit, puis, parce que la petite enfance ne paraissait pas très intéressante, on est passé à l’écriture, la pensée abstraite essayant d’éviter le bla-bla-bla et, afin de savoir s’il y a ‘philo’, il faudrait réaliser que la question a circulé d’un lieu à un autre, séparant le vrai du faux. Quelqu’un a dit que ce qui importe est la question et point la réponse, et quelqu’un d’autre encore fit une synthèse en trois points : culture grecque (un mentor), ce que l’on sait (le cœur), le film ‘Total Recall’ (de Paul Verhoeven) ainsi que ‘Pulp Fiction’ (Quentin Tarantino), ou vie rêvée, ainsi que Heidegger et « la vraie vie qui n’a de sens que lorsque l’on s’occupe d’elle et pas de philo ».

Bref, l’Etonnement introduit à tout âges la Pensée dans la vie de chacun et lui donne l’énergie nécessaire pour mettre la raison en action. Ainsi, bien que Descartes en souligne le danger, l’Etonnement peut conduire à l’acquisition du savoir, et un enfant en est, par nature, curieux.

Côté ‘percolateur’ il y avait pas mal de bruit mais, une intervenante ayant fait remarquer que « la vérité sort de la bouche des enfants » on a poursuivi, notamment avec l’intervention d’un môme de six ans, puis, revenant sur terre, on a évoqué la théorie et la pratique ainsi que l’angoisse de mort, et fait allusion à l’imaginaire, à la philosophie vivante, à l’école primaire faite de fables ou récits, l’âge de raison, les maths. La période de cogitation qui nous était allouée s’étant écoulée, comme d’habitude, Gilles a mis un terme à l’exercice.

Puis, ayant troqué le temps de la réflexion pour l’espace des commentaires, nous nous sommes trouvés dehors à ressasser les bribes de nos doutes.

Un garçon demande à une fille :

- C’est quoi ton rêve ?

- Que tu m’embrasses sous la pluie ; et le tien ?

- Qu’il pleuve !

 Carlos

Débat du 7 Juillet 2013: « D’où vient le Mal; où va-t-il ? », animé par Jo Strich.

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Posted on 8th juillet 2013 by Carlos in Uncategorized

Tout va Mal. De l’agonie de Nelson Mandela dans un Hôpital de Pretoria à la trouble affaire impliquant  Joseph Snowden qui aurait rendu publiques des informations Top Secrètes Américaines ayant pour conséquence l’interdiction du survol de la France par l’avion où se trouvait le président Bolivien Morales, aux troubles provoqués en Egypte par l’obscure passation de Pouvoirs, ainsi que des insolites manipulations électorales aux USA, tout porte à croire qu’il y a de l’eau dans le gaz. Pas étonnant qu’au Café des Phares®, le Débat du 7 Juillet 2013 portât sur la brûlante question : « D’où vient le Mal ; où va-t-il ? », animée, en l’occurrence, par Jo Stricht.

Au fond, tout bien regardé, il s’agit d’une allégorie de la machine à laver. En effet, pour l’alimenter en Eau, un corps assez renversant qui fait partie des quatre éléments reconnus par l’Antiquité, d’où tout provient et auxquels chaque chose fini par se réduire, il faut, normalement à cet engin deux robinets d’arrêt : l’un sur le tuyau d’arrivée, l’autre sur la machine où le liquide est sensé s’introduire. Ainsi, le Mal viendrait de quelque part, indépendamment de là où il est judicieux d’aller, comme le Bien, d’ailleurs, et il nous faudrait posséder les outils nécessaires à son utilisation ultérieure.

Du coup, si je cherche à apprendre « qu’est-ce que le Mal ? », constitue déjà un sacré problème, pour connaître « Où va-t-il ? », il vaut mieux avoir l’idée d’un champ d’écoulement, dès que l’on fait question de se demander « d’où est-ce qu’il vient » ; aïe, aïe, aïe !

Mais, de quel Mal est-il question, d’abord ? De celui qui frappe les Hommes ? Qu’est-ce qu’un Homme ? A en croire la légende, les Bébés, des projets d’Homme, sont apportés par les Cigognes, des oiseaux de bon augure dont la symbolique est associée à la naissance, d’un joli marmot, par exemple. Qui plus est, la tradition fait de l’échassier aux longues pattes et au long bec rouge, un symbole de fertilité, un messager dont le rôle est d’entraîner ces Poupons dans le Monde des Vivants qui, d’une façon ou d’une autre en auraient manifesté le désir. Du coup, cet adjectif de négation donc, Le Mal, s’opposant à l’occasion au Bien, se revêtit forcément au moins d’une des trois formes : Défaut, ou manque de Bien, Faute, ou négation du Bien, puis Crime, soit, la destruction du Bien, et peut être entendu, finalement, comme le Concept sous lequel ils se rangent.

Si l’on part, pourtant, du principe que le Mal est odieux, puisqu’il est question d’un négatif compris comme absence de son contraire, ou même opposé à lui et peut être entendu, en même temps, telle une matière métaphysique à laquelle les religions doivent leur essor, qu’il soit physique, c’est-à-dire, infligé par des Hommes les uns aux autres, voire, contracté par chacun, volontairement ou pas, il s’agirait là d’une pratique que les Gens s’appliquent de leur propre chef et dont ils sont responsables, c’est-à-dire, tout ce qui affecte l’Homme et lui nuit physique ou moralement ne se distinguant pas très bien de ce qui est « Mauvais ».

Dans ces conditions, se demander d’où il vient, le Mal (étymologiquement du latin ‘mallum’), est une question un peu oisive à laquelle toutes les religions ont fait référence et associé un châtiment exemplaire, bien à la mesure de la pagaille introduite dans le dessin parfaitement agencé de la création. Bref, le Mal est un désordre, un désordre indésirable qui nous arrive par effraction et ne peut mener qu’à la perdition, si l’on veut essayer de savoir où il va. C’est tout ce qui affecte l’Homme et lui nuit physiquement ou moralement et se distingue malaisément du mauvais, ce qui fait que le réel devrait se conformer à nos désirs, comme on le souhaite, et représente métaphysiquement l’imperfection fondamentale du monde, Leibniz distinguant ce mal métaphysique du « mal physique » (la souffrance) et du « mal moral » (le péché), mais ça c’est une autre histoire.

Ça nous a néanmoins donné l’occasion de remplir une heure de débat, où il a été question de nous interroger sur « les maux de Job », « la banalité du Mal », « perpétré bel et bien par les Hommes », d’où la conclusion hâtive, « s’il n’y a pas de Mal, il n’y a pas de Dieu », alors que « le mal est en nous » et « existe dans l’action de l’Homme », « un sentiment d’éternité mis en question par la mort », quoique « Anna Arendt ait dit : ‘ceux qui ont produit le Mal ne le portent pas sur le visage’, le ‘Mal’ d’aujourd’hui étant ‘l’obéissance’, un drame démontré par l’expérience de Milgram », « le ‘Mal’ revenant à la désobéissance à Dieu », « d’où les Commandements, un défi qui porte à parfaitement distinguer le Bien du Mal », puis, « il se trouve qu’il y a toujours du ‘Bien’ et du ‘Mal’, du point de vue de l’autre ; on adhère ou pas, et ça fait la différence », et encore, « s’il n’y a pas de souffrance, où est le ‘mal’ ? », « le ‘mal’ comme concept créé pour le contrôle social, voire, l’invitation à se souvenir du Titanic », c’est-à-dire, « mettre la vie avant tout », et « éviter de tenter d’occulter le Mal », « le Terrorisme politique » et « les binômes 100% Bien, 100% Mal ».

Enfin !

L’optimiste pense que « le Mal n’existe pas, tout simplement. »

Le pessimiste que  « si le Mal n’existe pas, c’est encore pire. »

Je crains qu’en tous cas, ce ne soit pas le cas.

Carlos

Le débat du 14 juillet 2013 : « Pour comprendre l’art, faut-il être un intellectuel ? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 10th juillet 2013 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 21 juillet 2013 : « Sommes-nous prisonniers de nos habitudes ? « , animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 17th juillet 2013 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 28 juillet 2013 :  » Y a-t-il une autonomie de pensée sans ordre social ? », animé par José Talavera.

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Posted on 24th juillet 2013 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 4 août 2013 : « A-t-on besoin de visionnaire ? », animé par Jean-Luc Berlet.

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Posted on 31st juillet 2013 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 11 août 2013 : « L´art est-il un court-circuit de la vie reelle ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 5th août 2013 by Gunter in Uncategorized

Le debat du 18 aout 2013: « Peut-on défendre l´indéfendable », animé par Idriss Sankhon.

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Posted on 14th août 2013 by Gunter in Uncategorized

L e débat du 25 aout 2013 : « L´amour est-il le contraire du pouvoir ? », animé par Jean-Luc Berlet.

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Posted on 21st août 2013 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 1er septembre 2013 : « Quel sens donner à nos larmes ? », animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 26th août 2013 by Gunter in Uncategorized

Débat du 15 Septembre 2013: « Pourquoi l’ennui ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 17th septembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Après une semaine illustrée par la présentation des candidats au ‘Prix Sakharov 2013’ pour la liberté de l’esprit, et par des Semaines Sociales de France consacrées au Travail, prit fin la Fête de l’Huma, avec la présentation de saltimbanques, ainsi que débats politiques ou les conditions de travail, tandis qu’au Café des Phares®, les habitués du lieu, aussi bien que des nouveaux venus, ont eu l’occasion d’assister au Débat du 15 Septembre 2013, dont le sujet, animé par Claudine Enjalbert, était : « Pourquoi l’ennui ? »

De quel ennui est-il question ? De quelle nature est cette contrariété ? Qu’est-ce que ce désagrément ? Des ennuis, il y en a des tas ! D’argent, de santé, de voiture, etc. Mais, admettons qu’en gros, là, il s’agirait d’une impression de vide ; un sentiment de lassitude, causée par la monotonie de la vie, voire le désintérêt pour quoi que ce soit. Dès lors, on se demande, Pourquoi ? ou Pour quoi ? Une mélancolie provoquée, comme souvent, par le cafard ou le détachement des choses ? Beaucoup d’écrivains se sont laissés séduire par cette thématique, comme Alberto Moravia, entre autres, qui décrit des Hommes vaincus par la réalité, parce que guidés par elle, et le chanteur Fauve, par exemple, va même jusqu’à y voir un crime, dans ses chansons.

« Mal nommer les choses, c’est goûter au malheur du monde », ajoute pour sa part Albert Camus ; en fait, ce qui est, est, et il n’y a rien d’autre à en dire, chaque question supplémentaire n’aboutissant qu’à l’embrouille, le vague, la confusion. A un capharnaüm ou bric-à-brac où rien ne va de soi. Comme disait ma grand-mère, « l’ennui » est le propre de ceux qui ne veulent rien faire de leurs dix doigts, et d’après les experts, « s’ennuyer », c’est-à-dire, se morfondre, nuit gravement à la santé, pouvant avoir même des effets secondaires, tels que l’anxiété et l’angoisse, amenant souvent à la dépression et à des risques cardiovasculaires. Il ne semble pas que l’on puisse donc s’attendre à des résultats positifs dans une telle affection.

Qu’en a-t-on dit ?

Que « la traduction, en anglais, serait ‘trouble’ », « qu’il s’agissait d’une perte de conscience, et l’on s’est demandé quelles seraient ses causes, puis quel serait son moteur et son action, une absurde étymologie ayant été imaginée, « ‘en-nuit’, ‘qui-voudrait-dire’, dans la nuit », ou « un rapport avec le rêve qui inviterait à réfléchir pour s’en sortir, au risque de s’y complaire », « ‘penser’, c’est l’extase ». On a envisagé « le ‘stress’ dans la gestion du temps », « Verlaine, emprisonné, mais composant des beaux poèmes », « l’ennui né du bercement et de la paresse », « qu’un autre mot pour ‘l’ennui’ pourrait être la fainéantise », « rapprocher l’autre’ du ‘même’ », « qu’il fallait affronter la bête et pas botter en touche », et distinguer « l’ennui agréable, comme la solitude ou envie de rien faire, de l’ennui- paralysie », « on ne s’évade que par l’action », « dans le travail, on ne s’ennuie pas ; on se pose des questions », « pour sortir de l’ennui, il faut faire autre chose, le ménage, par exemple », « la graine se trouve dans l’arbre déjà », « Robinson Crusoé et Don Quichotte ne s’évadent pas », « l’apprentissage demande patience », « temps résigné, temps lucide ». « Entre philosophie et psychologie, la liaison n’est pas assurée », il faut faire face à soi-même », « la campagne et sports extrêmes pour sortir de l’ennui » …

Pour finir, « l’ennui, n’est qu’une maladie moderne »…

Gill nous a gratifié de ses vers, concluant par : « O Temps, suspends ton vol… »       

Bref :

D’après le curé de mon village, qui préchait sur un nuage, s’ennuyer n’est pas bon pour la santé, en raison des effets secondaires indésirables que celà peut avoir, tels que l’anxiété et l’angoisse, capables de mener à la consommation d’alcool, tabac ou autres drogues, entraînant souvent la dépression, ainsi que des risques cardiovasculaires. Moralité : l’ennui est le propre de ceux qui ne savent rien faire de leurs dix doigts et, celui qui connaît l’art de vivre avec soi-même, ne se morfond point. Il faut faire de l’ennui une distraction comme une autre. Or, si je me fie à Jankélévitch, les Hommes agissent souvent à rebours. Ils pensent sérieusement ce qui ne l’est pas, et à la légère ce qui est sérieux. Ils pontifient dans les choses frivoles, et se conduisent comme des polissons dans circonstances les plus préoccupantes, … bien que la seule chose sérieuse, ici bas, soit l’humour.

Carlos

Débat du 22 Septembre 2013: « Vaut-il mieux être esclave de ses désirs que du désir de les combattre? », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 23rd septembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Pour terminer la Semaine Européenne dédiée à la Mobilité, Bus et Métro proposaient au public, esclave des transports en commun, des tarifs promotionnels, afin de l’inciter à adopter une démarche citoyenne en faveur de la qualité de l’air, par l’adoption des déplacements alternatifs à la voiture particulière, tels le covoiturage, le vélo ou le recours aux transports collectifs, c’est-à-dire, une autre façon de bouger en ville.  Au Café des Phares®, les habitués du lieu, ainsi que les nouveau venus, étaient, eux, invités par Georges Séfinal, qui animait le débat,  à réfléchir, le 22 Septembre, sur le thème suivant : « Vaut-il mieux être esclave de ses désirs, que du désir des les combattre ? »

C’est comme si l’on me demandait « Quelle est la différence entre un canard ? » En effet, si l’on y va sur la pointe des pieds, malgré les apparences, on s’apercevra vite qu’il n’y a pas de voie d’échappatoire dans ce sophisme. Ou bien l’un, ou bien l’autre… mais « esclave » de toute façon ! Etre Esclave ! Etre esclave, soit du Désir, ou alors du fait de le combattre, ce Désir ; il n’y a pas d’avantage de choix ; c’est « ou »… « ou », mais ESCLAVE, quand même. Dans mon pays on dirait, « ce n’est pas du caca, mais c’est le chien qui l’a fait ». Au fond, c’était encore un débat sur la Liberté, définie par sa négation.

Mais, au diable la varice. Le point à retenir serait, en tous cas, que dans l’hyperbate présent, d’une part, par définition, un « Esclave » est un individu privé de liberté et soumis à une autorité tyrannique ayant un pouvoir suprême, absolu ou oppressif sur lui. De l’autre, que « Se Révolter contre ses désirs », (les combattre), implique le rejet d’un sentiment auquel il faudrait logiquement se conformer, le Désir. L’Homme est libre par essence, et de ce fait, il cherche à faire ce qui lui PLAIT ; s’investir dans ce qu’il a envie de réaliser, évitant toute situation qui pourrait lui déplaire, ou même nuire, car la Liberté n’est pas Liberté, si d’aventure elle se trouve limitée. Là, on a le choix : se RESIGNER ou se RESIGNER. Où est l’impératif ? Ou bien tout est déterminé, ou bien nous avons le choix ; celui que nous dicte la conscience.

Effectivement, rétorquant à une certaine insatisfaction, très vite le DESIR est apparu comme le mot pivot de notre discussion. Du latin, ‘de-siderare’ », le terme traduit le fait « de regretter l’absence d’une étoile ». Désir, désirer, c’est tendre vers ce que l’on aimerait posséder (les étoiles) ; il s’agit de la conscience d’un manque évoquant l’idée d’un bien que l’on ne détient pas, mais duquel l’on aimerait disposer, tel que le suggère Malebranche. Il est humain, ce désir, en tant qu’absence, pénurie, et semblable à la nostalgie, car, au bout du compte, le Désir se nourrit de l’aspiration à ressusciter le bonheur enfui. Une révolte contre la notion d’irréversible.

On a beaucoup glosé sur le sujet, comme « vision d’un besoin », évoquant notamment, « le désir et la pulsion », ainsi que le fait « d’être incontournable, sans s’en se sentir esclave et les dissociant au passage, nous permettant d’être ce que nous sommes », nous interrogeant sur « l’intériorité ou extériorité du sentiment ». Puis, on a parlé des « différences entre désirs et besoins », tout en échappant « à l’esclavage », ainsi qu’aux rêves « irréalisables, paralysants, ou même interdits », ajoutant « l’effet malsain de certaines religions, de la biologie, voire d’autres fantasmes ou refoulements, comme le ‘fatum’, la fatalité, c’est-à-dire, ‘ce qui est écrit’ », et même « le ‘célibat’ des prêtres ».

Gilles mit fin au débat, au moyen de ses vers libres, et la salle se vida de ses philosophes qui se sont retrouvés dehors, remâchant certains aspects assez intéressants de la polémique relevés pertinemment par Georges.

A la sortie, dans le kiosque à journaux :

- Alors ? Quel était le sujet, aujourd’hui ?

- « Vaut-il mieux être esclave de ses désirs, ou du désir des les combattre ? »

- Bah !!! En général, un désir est tout simplement un désir.

 Carlos

Débat du 29 Septembre 2013: »La solitude qui rend fou », animé par Irène Litvin

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Posted on 30th septembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Au vu de ce qui se passait partout dans le monde, on avait la sensation que l’on perdait la tête. Côté Syrie, en vertu des violents bombardements sur des lieux pourtant connus pour ses grands agglomérats populationnels. Ailleurs, tout témoignait d’une affligeante solitude, au regard de telles violences, aussi bien qu’à celle « trouvée devant sa porte », comme le chante Barbara, ou le montre Tony Richardson dans son film, si singulier, « La solitude du coureur de Fond », tiré du roman de Alan Sillitoe. Or, le 29 Septembre, 2013, au Café des Phares®,  c’est encore une autre solitude qui a intéressé le peuple philosophe qui y accourt. Il s’agissait d’un échange de vues sur « La Solitude qui rend Fou », sujet du débat dominical, choisi et animé par Irène Herpe-Litvin.

Y aurait-il une solitude qui rend fou et d’autres qui ne le feraient pas ? En tous cas, bien que Gilber Bécaud ait chanté « La solitude, ça n’existe pas », c’était sur celle-là que la nombreuse assistance était invitée à se pencher, et point sur la Solitude des Nombres Premiers (de Mersenne), dont, dans cent, 25 à peine n’admettraient pour diviseurs que le 1 ou eux-mêmes ? Non ! « Celle qui rend fou !». Pas une autre. Pas celle de la souffrance motivée par un désir impossible comme la ‘saudade’ interprété par le Fado portugais, ou l’aspiration vers le tout autre, le mal être, la nostalgie, la ‘sehnsucht’, l’exil existentiel hors de soi… Non. En question était « la solitude qui rend fou ». Pas du tout ces sentiments secrets qui peuvent rendre sage, alors qu’il y en a pléthore, comme ceux par exemple des contemplatifs, cénobites, anachorètes, ou méditatifs et, pourquoi pas, celle d’un Descartes songeur, assis devant son poêle, voire d’un Victor Hugo, largué dans son exil. Non. Non. On voulait s’interroger, en somme, sur l’isolement infligé ! Sur l’odieux traitement imposée à quelqu’un, au point de lui faire perdre la raison !!! La solitude des êtres esseulés, délaissés, dépossédés de tout contact ou relation sociale avec autrui et qui, à force, devinrent douloureusement solitaires, « fous », déments, misanthropes. De cet angle là, bien que la solitude ne soit pas un repli sur soi ou le retrait du monde, elle paraissait désigner en l’occurrence tout être atteint de tel ou tel trouble mental lié à l’absence d’entourage.

C’est ainsi que Heidegger différencie « Einsamkeit », « solitudo », de l’isolement, « Alleinsein ». En effet, du latin « solitudinem » (solus=seul), la Solitude traduit l’état passager de celui qui se trouve, volontairement ou pas, à l’écart des autres. FOU, du latin « follis » dénomme, lui, un ballon, ou un soufflet pour activer ou stimuler le feu, voire celui qui a perdu la raison, c’est-à-dire, par exemple, un psychotique qui dit ou fait des trucs extravagants pour amuser la galerie, tel « le bouffon du roi ». Aux échecs, le terme désigne la pièce qui se déplace en diagonale, et, pour Malebranche, « la folle du logis » qualifiait, enfin, l’imagination, « l’art des fous », l’art brut, art naïf, dont l’art des enfants.

La FOLIE, ou MORIAS, dont Erasme fit l’éloge dès 1511, fait partie, en effet, d’un vocabulaire conduisant à deux modèles distinctes : un positif (de la « mania », grecque, maintenue jusqu’à la psychiatrie, à la « furor » latine ou état d’exception correspondant à un radical qui signifie « croire, penser »). Ajoutons qu’il s’agit là, encore, d’une extravagance par laquelle Kant désigne aussi bien le délire que l’idéalisme, la Folie, ou le Fou, se trouvant hors, ou à côté, de la raison, voire de la sagesse, mal différenciée de l’idiotie ou de l’immoralité. Retenons encore que Platon, pour lequel la Folie n’est qu’une tension de l’esprit, envisageait quatre formes de ‘Mania’ ou Délire divin : 1) le délire mantique ou divination, 2) le délire dionysiaque ou initiation aux mystères 3) la frénésie inspiré par les muses, et 4) le don de Eros suscitant l’Amour.

Enfin. Redoublant d’imagination, les participants ont beaucoup glosé sur les deux concepts (solitude et folie) puis, le moment venu, Gilles emporté dans ses rimes, mit fin à ce temps particulièrement dédié à la sage réflexion.

 

- C’est dingue. T’as passé plus d’une heure à discutailler sur « la solitude qui rend fou », et tu ne sais toujours pas quelle est la solitude qui rend sage ?

- Bah, non. Je suis pas dingue, je fais le fou…

 Carlos

« L’antiphilosophie est-elle aussi nécessaire à la vie que la philosophie? », animé par Emmanuel Mousset.

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Posted on 8th octobre 2013 by Carlos in Uncategorized

Alors que Paris s’était payé une époustouflante « Nuit Blanche », suivie de l’ubuesque affaire de l’ouverture des magasins le Dimanche, au Brésil les Indiens partaient en guerre pour préserver leurs terres ou défendre leurs droits, et en Syrie la population pâtissait sous des criminelles attaque chimiques, aux USA  l’Administration Centrale se trouvait paralysée par le vote du Budget annuel, au Café des Phares®, un nouveau Débat Philo avait lieu le 6 Octobre 2013, animé ce jour-là par Emmanuel Mousset, et dont le sujet était : « L’antiphilosophie est-elle aussi nécessaire à la vie que la philosophie ? »

De toute évidence, il nous fallait trancher entre la philosophie et quelque chose qui s’opposerait à elle. Pour ou contre. Or, dans quel cas s’estime-t-on philosophe, et quel statut réserver à son antagoniste, l’antiphilosophe ? Puis, la « Nécessité » ! Envisager un tel type de préoccupation pour l’activité de l’esprit (s’interroger sur la situation aussi bien de l’un que de son contraire), c’est déjà un peu incongru. Le fait est qu’il y a là, de surcroît, dans ce cas de figure, quelque chose d’absurde, c’est-à-dire, étrange au sens commun ; à la logique. A l’ordre des Nécessités, qui pour Aristote ne représentait aucun doute ! « Primo vivere, deinde philosophari !» (« Vivre d’abord, philosopher ensuite »).

Difficile d’admettre, enfin, qu’il y aurait un fait, INELUCTABLE, à même d’exercer une contrainte sur l’Homme, en l’occurrence OPPOSE A LA SAGESSE, ayant un caractère d’exigence, indispensable, nécessaire; existerait-il un indéfini concept, ayant une influence déterminante, indéniable, sur la pensée ? « Antiphilo », au demeurant ! En clair, Antiamour ! Parle-t-on de la « Haine ?», la « Hargne des grincheux ? des teigneux ? des revêches ? » Xanthippe?

On a commencé par se demander « ce que c’est qu’un philosophe, en dehors de Platon », puis, de fil en aiguille, fut évoqué « l’Antimanuel de Philosophie », « le philosophe étant finalement n’importe quel humain » qui « va chercher la vérité au fond de ses tripes », « s’opposant sans cesse », mais « toujours à la remorque des sciences », que ce soit « Derrida, Deleuze ou Lévinas », l’important étant « ce que l’on entend par ‘anti-philosophie’ », tout en « s’interrogeant sur l’action et la pensée », « la connaissance universelle », « les grands maîtres », « la philo populaire », « autrefois pratiquée par les esclaves », malgré « la difficulté à penser le monde », « sous les dictatures arabes ». « Tous les grands philosophes se positionnaient pour », afin de « devenir ce que tu es ». « Quand on pense pour penser », « la pensée en tant que telle »  « sans chercher de réponse », « on va à l’encontre de la question », « Pascal s’adressant aux libéraux, Rousseau aux plébéiens cherchant ‘le nouvel homme’ », « Wittgenstein s’exerçant au langage », « Lacan à l’acte de langage », chacun ayant sa façon de présenter les choses »,  « à la recherche du Nouvel Homme », ou « Le monde de Sophie », « l’émergence des choses », et « tout en se demandant « si c’est nous qui pensons à Dieu ou Lui à nous », « l’antimatière », « les oppositions : jour/nuit, froid/chaud, blanc/noir ».     

Enfin, que l’on fut ‘pour’ ou ‘contre’, c’est pareil, puisque la traversée que l’on avait à faire semblait déjà semée d’écueils. Qu’entend-on par antiphilosophie ? Le scepticisme, peut-être. La disqualification des énoncés philosophiques traditionnels, pouvant conduire à de crasses erreurs, comme le fait de penser, par exemple, que la lumière d’une étoile que l’on observe, est aussi grande que celle d’une bougie, ou prendre les vessies pour des lanternes.

Partant de là, quelle serait la ligne de partage entre le « pensable » et le « non pensable » ? Comment passe-t-on de l’un à l’autre ? Où est la ligne de partage entre les deux ?

Le comment du monde ? L’anti-philosophie surgirait, elle, d’une intention spécifique de la philo, lorsque les énoncés sont d’un ordre différent, pas forcément faux, erronés ou périmés, mais identifiant autrement les choses, sans qu’il y ait des éventuelles méprises ou illusions.

- Qu’est-ce que la Poésie en dit, se demanda Emmanuel, toujours très attentif envers la salle ainsi que les participants, et Gilles clôt la séance de ses rimes.

    A propos de salle, et l’attention qui lui est due, alors que l’on ne peut pas s’apercevoir de tout ce qui s’y déroule, il me vint à l’esprit un fait qui s’est passé dans un cabinet médical :

    -Docteur, il y a « un Homme invisible » dans la salle d’attente.

    -Dites-lui que je ne peux pas le voir.

    Carlos

Débat du 13 Octobre 2013: « Peut-on réinventer sa vie? », animé par Gérard Tissier

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Posted on 14th octobre 2013 by Carlos in Uncategorized

Déjà « Prix Simone de Beauvoir », réservé à ceux ou celles qui oeuvrent au profit de la Liberté des Femmes, et pressentie actuellement pour le Prix Nobel de la Paix, c’est Malala Yousafsaï, une jeune fille militante des Droits de l’Homme, la lauréate du prix Sakharov, pour son action en faveur du « Droit à l’Education » dans son pays, malgré l’opposition des groupes de Talibans qui semblent y faire la loi. Elle aurait certainement beaucoup de choses à nous dire encore si, au Café des Phares®, les participants au débat hebdomadaire qui y a eu lieu le lendemain des festivités clôturant les vendanges à Montmartre, le 13 Octobre 2013, donc, n’avaient pas, eux, choisi de se pencher sur la question que l’animateur, Gérard Tissier, avait pour tâche de nous aider à en retirer la substantifique moelle : « Peut-on réinventer sa vie ? ».

Bien que n’ayant pas assisté au débat, je me demande s’il est nécessaire  de le faire. INVENTER, comme chacun sait, exprime le fait de découvrir quelque chose (ou effet), par la force de l’imagination ou de ses expérimentations, et d’accomplir le premier une réalité nouvelle, comme par exemple « inventer la poudre », trouvant ensuite des tas d’applications pour elle. Or, d’après la colle posée, chacun de nous serait un lieu CREE PAR SOI MÊME, dans un premier temps, et duquel la Vie se retirerait, pour revenir un jour, dès que cela nous conviendrait. En effet, RE-INVENTER (inventer de nouveau) semble désigner l’acte de créer la même chose une deuxième fois ; une sorte de réincarnation. Aurions-nous inventé au départ, notre vie, et, cela n’étant pas assez satisfaisant dès le premier coup, il deviendrait nécessaire de recommencer ? Ou faudrait-il réapprendre à se redresser sur ses deux pattes, réactiver les méninges, reconsidérer ce qui nous est proche, célébrer de nouvelles noces, créer de nouveaux caddies ? Or, nous n’avons pas à bouger avant notre troisième mois, car à cet âge là, on s’en fout de la vie ; de ce qui est en nous, et sans quoi nous ne serions pas. Nous ne sommes le que le lieu où elle se manifeste et duquel elle se retirera plus tard, inexorablement : naissance, croissance, maturité, puissance, puis la suite inverse, déclin, déchéance, inanition, disparition  dans la mort. Inutile d’intervenir, inventer, encore moins réinventer la vie, même pour celle que l’on n’a pas vécue, puisque penser un objet, c’est le penser existant ; le considérer inexistant, reviendrait à lui adjoindre quelque chose et pas en retrancher, comme l’on sait. L’exclu n’est pas évincé, au contraire, il gagne une qualité de plus qui s’ajoute à celles qu’il a déjà, et aucune ne lui est ôtée. De même, de la vie à laquelle s’oppose le véhément discours de la liberté prise en main par la démocratie (c’est-à-dire, le collectif), jusqu’à la vie contrariée par l’inéluctable où s’enroulent les vocations, les projets, les labeurs, les obstacles ainsi que la vaine dynamique des sujets, un passé explicite et un futur tacite, restent uniques et vivants dans la plénitude des êtres, raison pour laquelle le monde est monde, seul constituant de ce qui existe et de la condition humaine toute entière, passé, présent, futur, célébrés par les chrétiens à la Toussaint, Dakini pour les bouddhistes, Samhain pour certains animistes ou Halloween pour des zombies. L’existence individuelle est la preuve d’un possible qui devient réalité jour après jour mais, alors que chaque instant est un nouvel univers,  entre le vieux et le nouveau les êtres singuliers ne jouent aucun rôle.

-Tiens ! Te voilà. Je croyais que tu étais mort !

-Tu vois, je suis bien vivant !

- Mais, je crois plus volontiers, celui qui me l’a dit.

Carlos

Débat du 20 Octobre 2013: « Peut-on durer, quand tout vacille? », animé par Gunter Gohran.

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Posted on 21st octobre 2013 by Carlos in Uncategorized

Alors que le Prix Nobel de la Paix était attribué à l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques, le Front National emportait l’Election cantonale de Brignoles (Var), bien que l’affaire de la semaine fut la choquante expulsion par le gouvernement de gauche, d’une élève de troisième, Leonarda, vers le Kosovo, son pays d’origine, après avoir été obligée par les forces de l’ordre et devant ses camarades, à descendre du bus scolaire et interrompre la sortie pédagogique qu’elle effectuait avec sa classe. Du Côté Café des Phares®, on se préparait, comme chaque Dimanche, à suivre le Débat du 20 Octobre 2013, animé ce jour-là par Gunter Gohran, et dont le sujet, choisi sur place, était « Peut-on durer, quand tout vacille ? » 

C’est un problème délicat, celui de la Durée, c’est-à-dire, celui de la nature du Temps. Mais, penchons-nous sur le terme « Vaciller », d’abord ! Vaciller est un Verbe intransitif qui s’applique à l’être assujetti à des mouvements répétés ou alternatifs involontaires ou non et qui se trouvant éventuellement en équilibre instable, risque de tomber, à l’occasion, dans l’espace où il se tient. Ses synonymes seraient chanceler, tituber, se balancer, trembloter, osciller, induisant de surcroît une indécision ou irrésolution, semblable au frémissement d’une flamme ou à l’ébranlement de tout ce qui est transitoire, éphémère, évanescent, fugace, voire par exemple les voltiges oiseuses d’un passereau …

A lopposé, nous avons « Durer », qui signifierait le fait de pourvoir à une continuité, « être ferme », « assuré », « sûr », « stable » dans le sens de persister sans changement, résistant au temps qui passe ; demeurer. Dès lors, le pire étant toujours quasi certain, si l’on applique à notre cas la Loi de Murphy, « Tout ce qui peut mal tourner, tournera mal », nos jours étaient comptés. C’est-à-dire, lorsque tout chancelle, on ne va pas très loin ni pas longtemps. On partait donc sur des perspectives douteuses, désabusées, assez pessimistes et aussi loin que ce que l’on pourrait penser, si l’on se tient à l’avertissement d’Héraclite « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, car tout coule et TOUT PASSE ». De surcroît, sans parler du Temps psychologique ou perception subjective de la Durée, nous nous trouvions livrés à l’« Effet papillon », c’est-à-dire, « un simple battement d’ailes quelque part, peut déclencher l’écroulement d’une ville à l’autre bout de la planète », phénomène que Einstein a réduit, dès 1905, à une toute petite formule E=mc2. En clair, nous sommes abandonnés à la vermine.

Cela n’a pas empêché que l’on fît, dans notre Café, une digression sur « ce qui va, l’aspiration, le renoncement, et même sur ce qui n’irait pas, tel « la flamme qui vacille pour finalement s’étendre », un exemple à suivre nous étant donné, celui de « Françoise Héritier, ethnologue, aujourd’hui âgé de 80 ans, bien que malade dès ses 5 ans », puis face à la colle : « Qu’est-ce qui vacille ? Le monde ou nous ? ». Quelqu’un demanda de « reformuler la question, puisque tout s’agite autour de nous », puis fut évoquée une « émission Télé, où l’on se plaignait du nombre de musulmans dans le pays ». « Comment garder, alors, ses valeurs ? », « Pas question de durer, mais résister ! », « séparer le grain de l’ivraie », « revenir en arrière ; faire face à la crise », avec « des Hommes comme Robespierre ». Il a été rappelé que « ‘on’, c’est vague ! », et « qu’il faut mettre le mot ‘responsabilité’, à la place de ‘résistance’ », puis « rester calmes, zen », « vaciller sans tomber », « résister c’est créer » et « ‘se connaître soi même’, comme Socrate », « et ne pas aller vers le FN ». On a évoqué « Badiou et Finkelkraut en tant qu’Hommes du passé », différencié « volonté de vivre et désir de vivre », « La philo nous permettant de rester humains », puis, un historien de l’art qui était là par hasard, ayant affirmé que « l’on est tous des citoyens du monde », l’animateur a ajouté, pour finir, que « la philo rajeunit, sinon elle ne servirait à rien ». 

Peu de temps après, Gilles mit un terme à la séance, au moyen de ses rimes bien assurées, et la majorité des participants à l’exercice dominical quitta le lieu.

Dans le véhément désir de DURER, un ovule à maturité peut demeurer plus de 24 heures dans le corps d’une femme, avant qu’un spermatozïde ne le féconde, car nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses. En vain. Les jeux sont faits. Comme le suggère le dicton brésilien : « Tout ce qui brille n’est pas durable comme l’or, et ce qui vacille ne tombe pas forcément ».

 Carlos

Débat du 27 Octobre, 2013: « Pourquoi mon corps sait-il quelque chose que j’ignore? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 27th octobre 2013 by Carlos in Uncategorized

 Une fois signalé le changement d’horaire, faisant l’impasse sur l’Affaire « Prisme » qui a réanimé le spectre du Big Brother, dans ses efforts pour transformer la Planète en un Nouveau Far West, l’objectif de la semaine semblait avoir été de sensibiliser tout l’univers à une même nécessité, celle de réduire la quantité de déchets de par le monde, et donner aux Hommes des clés pour le réussir. L’agenda hebdomadaire s’est donc trouvé chargé d’activités allant du Développement Durable et Droits Humains, à la septième édition du Festival du Film sur l’Alimentation, ainsi que sur la transition agricole, l’Agro-écologie, l’Artisanat, la Surpêche, le Libre Echange et les Inégalités Professionnelles, un travail accompagné de Films et Débats Ouverts sur le Vent ou le Combat contre le Sexisme, voire aussi bien les valeurs du Partage de l’Eau. Au Café des Phares®, les participants à la réflexion philosophique du dimanche 27 Octobre, avaient, eux à se pencher sur les enjeux du Débat « Pourquoi mon corps sait-il quelque chose que j’ignore ? », animé par Nadia Guemidi.

Sacré cachottier, que ce Corps, aux airs d’en savoir plus sur ma personne, que moi-même n’en ai jamais été instruit… Au fait, je pense que cette substance molle ne sait rien du tout, une certaine ignorance de soi étant utile à un être qui doit s’extérioriser pour agir. Puis, d’abord, un tel organisme, un individu, ou la conscience, elle-même, peuvent-ils opérer, au détriment du sujet ? J’en doute.

Certainement, la cause de ce ‘pensum’ s’embranchait dans le fait que « Philosophie Magasine » posait une question semblable dans son dernier numéro « Qui est mon corps ? », « Corps » étant un pronom relatif désignant une créature, une personne ou une chose, engendrée,  produite… ou  carrément tirée du néant.

Mais, tout compte fait, le corps, humain, c’est au fond de la chair de quiconque possédant un savoir, une conscience ou une connaissance de soi.  Une individualité ? Certes, Socrates enjoignait ses auditeurs à se forger une idée de leur être, à partir d’un JE tourné vers un TOI, « Γνώθι σεαυτόν », Gnothi seauton, « connais-toi, toi-même » (maxime clé de l’humanisme). C’est-à-dire, les faire de prendre conscience de leur propre mesure, le CORPS, et lui donner un sens. Peut-il, ce corps, définir ce que JE est, surtout si JE l’ignore ? A-t-il une conscience de soi, de moi, de l’autre ? Nos connaissances passent par la faculté que nous avons de comprendre notre propre réalité et de la juger, soit, mais, la connaît-on ? Suis-je à même de saisir ce que je méjuge, ce que j’ignore ? La Conscience n’est pas consciente d’elle-même. Le Corps n’est qu’un organisme, opposé à l’esprit, et un membre de mon corps ne sait pas plus sur ma personne que moi-même. Qui est le maître en la demeure ? Le Corps ou le Je, qui se charge de tout par rapport à soi ? Bergson prétend qu’une certaine ignorance de soi est peut-être utile à un être qui doit s’extérioriser pour agir. En effet, l’individu proteste, réclame, réveille les consciences… mais il ne sait rien de la pertinence de ses gesticulations.

Beaucoup, beaucoup de choses on encore été dites, confirmant que « le cerveau nous joue des sacrés tours », lorsque « ça touche à l’esprit », l’idéal étant une « mens sana in corpore sano »,  maxime extraite de la dixième satire de Juvenal, etc., etc…

Puis Gilles, finissant sa prosodie, apostropha la chair : « Mon corps, ose !!! », comme Michel Ange (1515) interpella le Moïse qu’il venait de sculpter, d’un coup de burin sur le pied : « Parla ! », et tout le monde partit, refaire le monde, ailleurs.

Pour terminer, je suis tenté de rappeler l’épisode concernant les conditions de la mort du Président Félix Faure, décédé dans les bras de sa maîtresse, Marguerite Steinheil. Alerté, un ministre vint s’enquérir de l’Etat de santé du chef de l’Etat, demandant à l’Huissier :

- Dites, mon brave, Monsieur le Président a-t-il toujours sa connaissance ?

- Non, non. Elle est partie par derrière…

Carlos

Débat du 3 Novembre 2013: « Le malheur de n’être que soi », animé par Pascal Hardy.

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Posted on 6th novembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Tandis que d’importants événements culturels se déroulaient à la Maison de l’Unesco, à propos du développement durable et des droits humains, diverses rencontres, manifestations ou colloques secondaient la gronde bretonne des ‘bonnets rouges’, à propos de l’Ecotaxe sur les véhicules transportant des marchandises, qui finit par être suspendue. Concernant les actualités mondiales, le pays fut bouleversé par la mort donnée à deux des journalistes français travaillant au Mali pour RFI, victimes du terrorisme international, ce qui provoqua l’indignation et la colère au delà de ses frontières. Puis, le 3 Novembre 2013, du côté du Café des Phares® eut lieu l’habituel débat dominical, intitulé, ce jour-là : « Le malheur de n’être que soi ! », animé par Pascal Hardy.

Cela se passait donc dans une salle de café, devant une centaine de personnes qui voulaient vivre la singulière transmigration hebdomadaire, et le sujet choisi nous présentait l’hypothèse d’un quidam se trouvant en rupture avec la réalité, dans une sorte de psychose maniacodépressive, étant là, existant, mais seul avec lui même.   

 Le fait est que, « n’être que soi… », s’associerait à un malheur ! Il ne s’agissait donc pas d’être simplement seul. Non ; il était question d’être aussi bien solitaire que morose. On se trouvait, de toute évidence, devant un cas de syndrome dépressif ; être soi et personne ou rien d’autre de plus. Pas sa mère, pas son voisin, pas son arrosoir, alors que l’on sait que la solitude prédispose à la démence, sérieuse pathologie qui demande une prise en charge psychiatrique. Il s’agissait de n’« être » que soi, ce qui serait déplorable, donc. Or, à part soi, qui d’autre pourrions nous être ? C’est ça la question, au fond : « A qui s’allier si l’on veut être heureux ? » Il y a là le sentiment d’un désir d’être aussi bien quelqu’un d’autre, que la totalité des êtres, au demeurant… Délire mégalomaniaque ?

Prévoyant toute méprise, Socrate avait convié les Hommes à bien se connaître adoptant la maxime « Gnothi seauton » (« connais-toi, toi-même »), consigne écrite sur le Temple de Delphes. Dès lors, on est sensés savoir ce que « Soi » comprend, c’est-à-dire, un corps anatomiquement réel, avec peau, os, viscères, énergie ou fragilité. Il semblerait, cependant, que nous le connaissons mal, ce « soi », aussi bien dans sa puissance d’exister que dans la profondeur de l’être ou substance vitale, au point d’en être malheureux, ce que Spinoza redouta, clamant que « nous ne savons pas ce que peut notre corps, ni cette âme, dénommée « noûs », principe de la connaissance intellectuelle ». Nous sommes donc à bras, tout à la fois, avec ‘le physique’, le ‘psychique’ et l’‘intellect’, voire, « sômma », « psyché » et « noos », dans le processus de reconnaissance de notre Identité, notre « Ego » et notre « Soi » à la mine chafouine. D’après notre sujet, cela serait, pourtant, trop décevant, lamentable, malvenu. Afin d’être heureux, nous faudrait-il un sosie, un revenant, un double, se revêtir de la peau d’un autre ou, comme Rimbaud, être aussi identique qu’étranger à soi ?

Bref. « Etre » serait une avanie, le corps n’étant pas au courant de ce qui se passe ! ‘Sôma’ et ‘psyché’, constitueraient un ensemble en même temps harmonique et conflictuel, décidés à écouter Rousseau : « Malheur à qui n’a plus rien à désirer ». Le fait est que, si le monde est déterminé, nous n’avons pas le choix. « Nous ne pouvons pas être autre chose que ce que nous sommes et pas devenir ce que nous ne sommes pas ». Ainsi, pour Descartes : « il faut choisir entre ‘se changer soi-même’ ou ‘changer le monde’ ». Que dit la conscience ? « Tu dois devenir celui que tu es » , voilà. La vraie Liberté est de l’accepter. Pourquoi « n’être que soi » serait-il un malheur,  si ‘soi’ a la raison et le droit ?

Comme habituellement, Gilles nous gratifia de ses rimes, « de soi à soi ; de moi à toi », puis, l’animateur confia que, « cuisinant, on cherche à savoir ce que l’on fait », avant de mettre fin au débat, puis nous nous éloignâmes de notre cénacle, la mine déconcertée, pour ne pas être autre chose que nous-mêmes, tel ce à quoi nous avons joué.

Devant le quiproquo, je prendrais l’attitude de Unamuno, recteur de l’Université de Salamanca, répondant aux franquistes qui prônaient « Viva la muerte » : « Il y a là, dans ce sujet, … un manque de raison…  J’ai terminé »…

Puis, chanterai avec Jacques Brel :

« Etre heureux, une heure seulement,

Etre heureux, une heure quelques fois,

Etre heureux, rien qu’une heure durant… »

Carlos

Débat du 10 Novembre 2013: « Moins d’écrans… plus de réel. », animé par Alois Sander

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Posted on 11th novembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Tandis qu’un super Typhon, nommé Haiyan, se chargeait aux Philippines de raser des villes entières et qu’en France l’Etat empruntait des milliards pour solder une dette vieille de 18 ans, alors que, déjà privée du triple A, la note souveraine attribuée au Pays par Standard & Poor’s basculait de AA+ à AA, des ‘Opérations Escargot’ se déroulaient sur les routes du Nord de la nation traduisant le raz le bol des paysans aux bonnets rouges, d’autres débats, sur l’interdiction de l’achat des actes sexuels notamment, ou le manifeste « touche pas à ma pute » des ‘343 Salauds’ ont eu lieu au cours de la semaine, puis, le 10 novembre 2013, ce fut au Café des Phares® que Alois Sander a pris sur soi d’animer le sujet philosophique choisi : « Moins d’écrans… plus de réel ! »

Telle était l’injonction. Disons tout de suite, que « Réel », provient du latin « realis », dérivation de « res/rei », la simple « chose », tout bonnement. Dès lors, pourquoi devrait-il, le Réel, augmenter en fonction de la diminution du nombre d’Ecrans ;  en proportion inverse, donc ?

En guise d’information, un « Ecran » est aussi bien une paroi, un panneau, c’est-à-dire, un rideau, servant accessoirement à protéger, voire dissimuler, quelque chose de la chaleur, ou d’un rayonnement, comme la surface sur laquelle sont envoyées les images d’un projecteur cinématographique, de la même manière que celles des tubes cathodiques, par exemple.

Or, il semblerait que la pénurie ou exiguïté des « Etranges lucarnes » jouerait sur le « Dasein », puisque le sens de l’assertion a l’air d’insinuer que le Réel s’accroîtrait dès que la quantité (ou la taille) des Ecrans serait réduite. Les écrans ne feraient pas partie de la réalité ? D’une réalité devenue paysage, puisqu’elle est notre habitat, et que partout où il y a une caméra, observant comme l’œil d’un cyclope les rues, les halles de maison, les studios TV, les garages ou chez soi, un écran, des écrans, des milliers d’écrans se trouvent au bout de tels circuits. En ce sens, la pieuse injonction se posait là, comme un coup d’épée dans l’eau (…plus de réel !!!). Le Réel est absolu ; ni plus, ni moins. Aussi bien pour Hegel que pour Lacan, il est l’un des trois pôles de la vie psychique, avec le Symbolique et l’Imaginaire, la locution « Le réel voilé » traduisant l’impossibilité d’une connaissance objective de la réalité existant en soi.

En outre, comme substantif, Le Réel, constitue ce sentiment qu’a l’Homme de lui-même ou de son environnement, car la résistance du monde extérieur l’oblige à adopter un statut particulier classé sous trois registres : « 1) Ce qui est conforme à ce qui doit être, 2) Ce que l’on constate et n’est point douteux, puis, le cas échéant, (3) une fois ces forces abolies, l’ennui nous accablerait, nous piquerait, nous astiquerait et nous minerait comme un vers. En effet, le Réel encadre notre vie, mais ce n’est parce que l’on réduirait les Ecrans qu’il s’accroîtrait d’autant.

On s’est bien déridé néanmoins, au cours du débat et, même si « la révolution de 1789 n’a pas eu besoin d’écrans » l’injonction était de « ne pas retourner à la ‘Caverne de Platon’, dès que tout se passe aujourd’hui sur le tube cathodique ». Certes, « L’imagination et la solitude ont toujours existé », toutefois « Orwell nous met en garde contre tout débordement », ce qui n’empêche pas « la dictature de l’écran dans chaque bistro », propre à faire taire « notre conscience », sans compter avec « l’écran de fumée qui nous cache ce que l’on entend et ne doit pas lorgner », les « Face book », etc., etc.

Au final, c’était un peu comme à l’enterrement de Victor Hugo. On n’y voyait rien, mais on entendait tout parfaitement. Est-ce suffisant ?

Puis, pour terminer la séance, Gilles nous gratifia de sa poésie, concluant par l’injonction :

« -Vie, …rien ne presse ! »

 Un couple regardait la Télé, où l’on apercevait des moutons sur une verte prairie.

-Regarde, dit la femme, ces bêtes ont toutes été tondues…

- Oui, répond le mari, philosophe, au moins de ce côté…

Carlos

Débat du 17 novembre 2013: « Alea jacta est ! », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 18th novembre 2013 by Carlos in Uncategorized

« Alors que l’on déplorait des heurts entre les CRS et les Militants aux Bonnets Rouges, et tandis qu’au sein de la Conférence Générale de l’UNESCO avaient lieu les Journées Mondiales des Enseignants et de la Philosophie, La Semaine Européenne pour la Réduction des Déchets se déroulait dans la capitale, se chargeant aussi de déterminer l’orientation Budgétaire et envisager les formes les plus adéquates de solidarité avec le Peuples Palestinien, ainsi qu’accomplir le Devoir de Mémoire des Anciens d’Algérie. Au Café des Phares® se déroula le Débat du 17 Novembre 2013, animé par Daniel Ramirez, qui choisi pour sujet : « Alea jacta est ! » 

Très bien. « Les dés sont jetés ! » Point d’exclamation (!) Et alors ? Je profère ça, et advienne que pourra ! La chose serait-elle le mot ? Y aurait-il lieu de s’attendre à un Effet Placebo, c’est-à-dire, sémantiquement nul mais philosophiquement agissant ?  Au fond, notre sujet de débat ne traduit qu’une attitude verbale, qui pouvait aussi bien être «Tiens ! », « Dis donc ! » ou « Je me lance ! », tout simplement. Il ne s’agissait pas là d’une question, mais d’un constat, d’un étonnement, au mieux d’un « faire part », comme si quelqu’un rapportait : « J’ai vidé ma poubelle ! » ou « Jacques a dit ! », « C’est la fin des haricots», voire, « Les carottes sont cuites » puisque le sens de la phrase revient à « Les dés sont jetés », signalant ainsi le fait de s’adonner à un jeu, « auquel Dieu ne joue pas », tel que Einstein avait l’habitude de dire. Qu’est-ce qu’un Dé ? Petit étui à la surface piquetée destiné à protéger le doigt qui pousse l’aiguille ? NON ! Le Dé dont on parle est un facétieux petit cube à six côtés de un à deux centimètres, marquées de points allant de Un à Six, si bien que l’adition des points des faces opposées correspondent toujours à sept, et la somme de tous les côtés à vingt et un, mais dont le lancer donne des résultats aléatoires. Au bout du compte, notre sujet portait donc sur le Hasard (de l’arabe « az-zahr »), signifiant justement : « jeu de dés ».

Enfin. « Alea jacta est », c’est-à-dire, « Les dés sont lancés » ou « Le sort est jeté », fut en effet le propos d’un général de 32 ans, César Suétone, alias Jules César, lorsqu’au coucher du soleil, il décida fermement, en toute illégalité, d’entraîner ses troupes à franchir le Rubicon, limite de la Gaule, le 12 Janvier de -49. « Alea jacta est ! », illustre dès lors le fait d’abandonner l’individu au Hasard, sans aucune possibilité de revenir sur son plein libre arbitre, alors que nous nous efforcions, au Phares, de donner un rythme à notre débat, marquant la fin des tergiversations comme était aussi l’intention de l’Empereur romain,  décidé à passer au delà du fleuve, d’un air de dire « On y va !!! » ou « Ça ira ! », mélodie de contredanse entamé par Ladré lors de la Révolution Française et due à Benjamin Franklin. En cause était certainement « l’imprévisible », « effet » explicable par un enchaînement de causes, sans intention de le produire, le meilleur exemple étant aussi bien celui du « nez de Cléopâtre », qui aurait changé la face du monde, que celui de la Loterie, à même d’enrichir soudain un pauvre déshérité, sans le sou.

Evidemment, Notre Débat fut riche d’idées, dans la déclinaison du thème, allant de considérations du genre « Dieu sait ce qu’il doit faire », « il y a des choses qui dépendent de moi, d’autres pas », «  toujours de nouvelles lois sont édictées », jusqu’au requestionnement : « qu’est-ce que le hasard ? » ou à de nouvelles définitions : «  le hasard est une opportunité à saisir », voire des exemples pratiques tel « Ceci n’est pas une pipe » à propos d’une Pipe exposée par Magritte, « des partitions musicales stochastiques de John Cage », ou des « explications génétiques attribuées à des phénomènes cosmiques », sans compter « ‘le hasard a des raisons que la raison ne comprend pas’ de Pascal » ou avec « la virtualité à laquelle nous ne pouvons pas trouver de cause », voire, avec « la connaissance de beaucoup de choses, ça nous entrave », et « on est obligés de faire confiance au hasard », « univers incertain », « facteur de risques », « concours de circonstances », « avec des Lois à transgresser ou à observer, des opportunités à saisir », « beaucoup de choses dépendant du hasard, en Démocratie, la pensée magique en tête », « comme un coq dans le poulailler », l’animateur finissant par déclarer que « le déterminisme ou la liberté ne jouent pas dans les questions du hasard, et que nous avons tous un Rubicon à franchir, et à faire avec le hasard ».

Pour des raisons que l’on ignore, Gilles n’a pu s’exprimer, et nous voilà dehors à remâcher ce que l’on avait avalé.

Sur le bord du Nil, deux touristes jettent des cailloux sur les crocodiles, et les reptiles s’approchent dangereusement de la berge, y grimpant les gueules grande ouvertes. Un des gars se sauve, mais l’autre reste, impassible, se disant :

- Je n’ai jeté que des dés, moi…

 Carlos  

Débat du 24 Novembre 2013: »Comment la mémoire collective se construit-elle? », animé par André Masse-Stamberger.

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Posted on 26th novembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Cette semaine, à Paris, un franc tireur a ouvert le feu sur la rédaction du Journal Libération, y blessant un photographe du « Monde », tandis que « Les Restau du Cœur » inauguraient, eux, leur 29ème Campagne Hivernale. Sur la Planète, alors qu’aux USA, Barack Obama peinait à faire appliquer les décisions de la Conférence de Paix sur la Syrie, des violences, unanimement condamnées, ont été perpétrées en Libye, et de mystérieux problèmes se sont fait jour à propos des négociations sur le nucléaire Iranien, ce qui s’est répercuté (va savoir pourquoi) sur le prix du pétrole. Imperturbablement, dans la Capitale, ce 24 Novembre 2013, au Café des Phares®, avait lieu l’habituel Débat hebdomadaire, qui, animé par André Masse-Stamberger, eut pour thème : « Comment la mémoire collective se construit-elle ? »

Comment, diable, se construirait-elle, la Mémoire, …Collective, dans notre cas de figure ? Une mémoire, plus une mémoire, plus une mémoire… ? J’en doute. Mais ? Se construit-elle, d’abord ? Se construit-elle, au point d’aller jusqu’à la violence et le délire, perçus dans les racines du mot ? Dérivant de MEN, ‘menos’, du grecque μέυος, (la force), et de MAN, ‘mania’, μανια, (le délire), la Mémoire, donc, en même temps Force et Délire, serait, finalement, la faculté de maîtriser ou actualiser le passé, bien que celui-ci soit intimement liée à l’oubli. Pourtant, à l’aide de ces briques et de ces broques, notre mémoire collective serait à même de bâtir, au fond, une réalité aussi bien suscitée, que subie.

Côté latin : « memor, oris », notre objet de cogitation signifierait « se souvenir », ce qui consiste dans un effort méthodique de fixation et intégration des éléments affluant à la conscience du sujet, donc la capacité à retenir les informations, à faire globalement ou par fragmentation. Il s’agit du pouvoir d’établir une communication entre le passé et le présent, ainsi que d’un signe fait vers l’Avenir, « Mnémosyne », une déesse de la mythologie grecque. A retenir, qu’Aristote faisait, lui, une distinction entre la « mémoire » et la « réminiscence », ce  qui équivaut à un véritable raisonnement, puisque, indifférente à l’objet, la Mémoire ne fait que ‘témoigner’, alors que le Souvenir ’idéalise’.

A l’opposé de la Mémoire, intéressé par l’essentiel, le Souvenir embellit ; il est, concerné par les représentations communes ou quelques événements marquants dont la Commémoration constitue une pratique sociale rituelle, visant à inscrire dans la Mémoire Collective ce qui est  à commémorer comme élément du passé que l’on ne veut pas laisser disparaître. Dans ce cas, la Mémoire figure un enjeu de pouvoir, qui peut l’interdire, entraver, manipuler ou rendre obligatoire, selon les maîtres du jeu, ainsi qu’en faire un stock d’informations codées détenues par une machine de traitement d’informations, par exemple, à des fins indéfinis.

Puis, il y la Mémoire affective, involontaire, mettant en avant aussi bien la reviviscence des sentiments, émotions et sensations, telle la Madeleine de Proust, que la Mémoire collective, représentation d’un passé à commémorer, ou encore la Mémoire active, qui permet de traiter toutes informations, disons, des épisodiques rappels de ce qui nous concerne particulièrement, ainsi que la Mémoire habitude, immédiate, à cour terme, voire la Mémoire procédurale du pianiste qui  apprend quelque chose par cœur, sans parler de la Mémoire pure, ou souvenir, que Bergson oppose à l’habitude, et dès lors un tel rappel n’est plus une trace mais une présence. Poursuivant toujours l’idée, on se trouve face à la Mémoire sémantique ou à long terme, qui retient le sens des mots ou symboles, ainsi que celle de la Connaissance Générale, une Mémoire Sociale soucieuse de la représentation d’un passé commun placé dans le temps et dans l’espace, que l’on nome Devoir de Mémoire.

Bref. Une heure durant, nous avons mêlé tout ça, évoquant des tas de Métaphores, comme celle du « Grenier où s’entassent les souvenirs de façon aléatoire », ou « du labyrinthe qui suggère la complexité du cheminement et des détails », puis, « la Théorie physiologique de la mémoire selon laquelle, cela résulterait d’une inscription faite par l’expérience sur la matière cérébrale », ainsi que « la trace du cachet ou du pli de l’acte de penser d’Aristote », alors que « pour Hume, il s’agirait du pendant de notre imagination », ou en en faisant « l’intermédiaire entre une impression et une idée » allant jusqu’à « l’idée parfaite », « la dépendance de la stabilité ou de la labilité de la mémorisation », voire, « un Travail méthodique de fixation des souvenirs, globalement ou par fragments ».

Pour finir, Gilles a fait poétiquement état de ce qu’il a pu tisser à partir de ce fil, et chacun est parti, vaquer à ses affaires.

Un paysan mettait, le soir, un peu de farine sur le pas de sa porte.

-Pourquoi faites vous ça ?

- Pour éviter l’attaque des tigres…

- Mais, il y pas de tigres par ici !

- Vous voyez que ça marche !!!

Carlos

Débat du Premier Décembre 2013: « Qu’est-ce qu’un chef? »,animé par Yves Cohen et Alain Parquet.

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Posted on 2nd décembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Dans le cadre de l’Année Internationale de la Coopération, au cours de laquelle on se demande « Où sont les riches ? », une conférence avait lieu à Paris sous le Thème « Les pauvres ont-ils des Droits ? », et des rencontres régionales avaient lieu dans le domaine de l’apprentissage à se connaître et se percevoir comme acteurs en interaction les uns avec les autres, s’interrogeant sur la nature, le plaisir et le partage, puis d’autres innovations citoyennes se faisaient jour, dont le « lien Osol », « PollutecHorizons », « AlterEco », etc., tandis qu’Yves Cohen et Alain Parquet s’entraidaient au cours du Débat du Premier Décembre 2013, au Café des Phares®, où ils ont décidé de demander à l’assemblée : « Qu’est-ce qu’un chef ? »

Quésako ? Voyons voir… A quoi le reconnaît-on, un CHEF ? Au fait qu’il porte une longue toque blanche sur la tête, dans la cuisine ? Un « Top chef » ? Parce qu’il porte un crayon sur l’oreille, en bon « Chef de Chantier », voire un Ipad dans la main, « Chef de cabinet » ? … Ou s’agissait-il d’un chef-lieu ?

Toutes les éventualités étaient envisageables, dont « l’individu charismatique capable d’exercer une certaine autorité » et qui, dans l’enseignement Ayurwedique correspond à quelqu’un du type « Pitta », alors que selon les mœurs allemandes ce serait un Homme assez ferme pour conduire la politique de la nation ; un « Führer », voire, un « Duce » ou « Guide Suprême », chez les peuples latins. Dans ce cas, il s’agirait d’un personnage qui finit par s’attribuer lui-même tous les pouvoirs, passant, au pire, par l’assassinat de ses adversaires, au mieux parce que ces « Charges » lui sont confiées par un Parti Unique, c’est-à-dire, un

euphémisme propre à désigner la besogne des Dictateurs. Ils se considèrent, dès lors, comme étant les providentiels garants de l’Ordre sur le Chaos, et seuls intermédiaires entre les Hommes et les Dieux, une puissance que les Pharaons ont ainsi longtemps exercée dans l’ancienne Egypte.

 Qu’es-ce qu’il en est, pour les philosophes du Dimanche, en herbe, ou dûment patentés ? On a fait référence au terme « Führer », bien entendu, ainsi qu’aux «Tsars de Russie » et constaté « que nous avons besoin de ‘chefs’, notamment dans les entreprises », faisant aussi référence à « la prépotence de la Télé » et à « la ‘Psychologie des Foules’ », aussi bien qu’à « Louis Renaud, promoteur de l’Industrie Automobile ». Un parallèle a été fait avec  Dieu et la religion, ainsi qu’avec « l’enfant-roi » ou l’autorité, tout court, par le biais d’Hannah Arendt, connue pour ses travaux sur le Totalitarisme et la Modernité, le tout mêlé au « Duce », Mussolini, Benito de son prénom, puis on a ajouté qu’il y a des choses pas claires dans l’autorité en raison de ses différents sens et qu’il faudrait éviter une certaine dérive, puis fut évoqué le cas de Babinski, chez Charcot, atteint de la maladie de Parkinson mais néanmoins  auteur d’une pièce de Grand Guignol et d’une étude sur les pulsions érotiques des femmes. Ensuite on a cité une phrase indûment attribuée à Ledru-Rollin en fuite lors d’un soulèvement en 1849 : « Je suis leur chef, puisque je les suis ».

On a ensuite poursuivi avec la pensée de Freud et la conscience personnelle, l’autorité comme image du Père, et le discours sur le phénomène Homo social : Mao/Staline ou le culte de la personnalité, « autoritas » équivalant à « potestas », avec l’obéissance en avant.

Enfin. Vu le chambardement qui s’accumulait, et puisqu’il n’y a pas eu les vers de Gilles, on ne sait pas très bien comment le tout s’est terminé, et pourtant, la messe semblait dite, la petite foule prenant le chemin de la sortie.

- Avec mon nouveau Chef, je ne peux plus dormir au boulot…

- Pourquoi ? Il te surveille ?

- Non, non… Mais, il ronfle !!!

Carlos

Débat du 8 décembre 2013: « Ethique et Politique sont-ils compatibles? », animé par Bruno Lecoris.

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Posted on 9th décembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Notre semaine fut marquée par la disparition d’un homme politique exceptionnel, non-violent, sans être pacifiste, à l’instar du Mahatma Gandhi, et tombeur de l’Apartheid en Afrique du Sud, figure de la force empreinte de courage, lors de l’indépendance de ce Pays, dont il fut le premier Président noir, je veux dire, le héros Nelson Mandela, décédé à l’âge de 95 ans, alors qu’il avait renoncé à sa propre volonté au profit de celle des autres, « comme seul moyen d’atteindre la vérité », selon le principe qu’il s’était donné, la « Non-violence en tant qu’action », en somme, une façon d’agir toujours déterminée par l’oppresseur.

Quoiqu’il en soit, lors du débat du 8 Décembre, au Café des Phares®, animé par Bruno Lecoris, les participants devaient prosaïquement répondre à la question : « Ethique et Politique sont-ils compatibles ? »

Il faudrait, donc, débuter par le démêlement des termes, afin de déterminer ce dont on souhaitait parler, commençant par retenir que, Etymologiquement, l’Ethique (du grecque « ethikos », voire « êthos », signifiant « Caractère »), voulait dire, « la Morale », c’est-à-dire, la façon de conduire sa vie. De son côté, le Politique (également du grecque, « polis ») a le sens de Cité, l’espace public commun à tous les citoyens, la Politique étant l’art de délimiter cet espace et conserver son intégrité, du fait qu’il risque d’être pollué par le non-politique, en raisons des intérêts économiques de nature privée.

Le vocable désigne donc, aussi bien celui qui s’occupait des affaires publiques, que l’Homme pourvu de science, c’est-à-dire, « le sophiste », ce qui nous approchait de la connotation de « conquête », soit un « exercice », ou « structure du Pouvoir organisée en Etat », sachant que les « Sociétés sans Etat » ne sont pas forcément des « Sociétés sans Pouvoir », quoiqu’elles ignorent justement le Politique, qui se différencie aussi bien du social que de l’économique, et soient, parfois, opposées à « la Politique », sa manifestation apparente, de par les discours et les représentations. Il conviendrait donc de commencer par aller voir du côté du dialogue de Platon, « Le Politique », où il oppose cet exercice au Sophisme, rhétorique de l’infatué content de soi et pénétré de ses mérites. Mais, ce n’était pas encore le moment…

Allez chercher le « con pâtir » dans les dictionnaires. « Pâtir », c’est endurer, souffrir, et c’est ainsi, que, faisant feu de tout bois, nous nous sommes jetés sur les « lieux communs » correspondant au mieux à la colle qui nous était posée, arguant tantôt, d’un côté, par ci, tantôt de l’autre côté, par là :

« C’est une question sur les fins et les moyens… », disait l’un, « principe de réalité… vie sociale », disait l’autre, puis, « rapports de force… reculer pour mieux sauter… le premier à les associer , étant Aristote, puis, à les vivre, Gandhi et Mandela, alors qu’à notre époque on ne voit qu’un abîme entre les deux, malgré la nécessité de les réunir, comme l’a fait Mandela,  le Suffrage Universel impliquant en fait la Démagogie ». Quelqu’un a voulu corriger l’opinion commune sur Mandela, arguant que « l’apartheid concernait à peine 2% de la population et qu’il y a autant d’opinions que de gens … bien que, « faire de la Politique serait une façon de ‘soigner son jardin’ », tandis que d’autres entendaient que « la Politique n’est pas un rapport de forces », que « l’on ne peut pas empêcher la paranoïa du Chef », et « qu’il vaudrait mieux une machine à laver pour tous », bien que la question « opposât l’individu à la société, et que l’’Ethique’ ce n’est pas la ’Morale’ », « le plus riche ne pouvant pas s’isoler », quelqu’un s’inscrivant en « désaccord avec la séparation de la Morale et de l’Ethique, principes qui interrogent les grandes valeurs, afin d’orienter notre façon d’agir et mettre en action nos idées, nous dispensant des chaînes TV en continu, et que la question devrait être : ‘Que faisons-nous de notre engagement moral ?’ au lieu de naviguer à vue ! ». D’autres interventions, toutes pertinentes ont eu lieu, mais, pour être politiquement correct, je dois laisser la parole au poète, lequel, pour terminer, nous averti « qu’il s’agit-là, d’’éthique’ et point de ‘cosmétique’ ». Voilà, à peu près.     

Un jour, Doboliou (WW), c’est-à-dire, Busch et Tony Blair étaient en discussion, Chirac s’approche,

- On prépare la 3ème Guerre Mondiale : on veut exterminer 14 millions de musulmans et un informaticien…

Chirac :

- Pourquoi un informaticien ?

Tony vers WW :

- Tu vois ? Personne ne va nous poser des questions sur les quatorze millions !

Carlos

Débat du 15 Décembre 2013: « Etre responsable de soi, contribue-t-il au bonheur du Monde ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 16th décembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Tandis que la France élisait sa nouvelle « miss », Nelson Mandela, qui a impressionné le monde entier par sa posture humaine et politique, fut enseveli dans la Terre de ses Ancêtres. C’était une bonne occasion pour se soucier du rôle de chacun dans la gestion de la Planète, raison pour laquelle, au Café des Phares®, on s’interrogea, au cours du Débat ayant lieu le 15-XII-013 : « Être responsable de soi, contribue-t-il au bonheur du monde ? », séance animé, en l’occurrence, par Daniel Ramirez.

Telle était donc la question du dimanche, un peu comme lorsque Yahvé demanda à Caïn « où est Abel, ton frère », et celui-ci répondit : « Suis-je le gardien de mon frère ?».

Le concept de « Monde », ou système parfaitement bien ordonné, se réduisant prosaïquement pour les humains à la planète « Terre », vu que, comme le corps, l’âme bouge aussi, et que la vie psychique est nécessairement animée de passion, nous étions priés de répondre si l’être responsable devait, ou pas, aller au secours d’une supposée instabilité généralisée d’humeur. Chacun des participants au débat étant sensé se porter garant de la bonne humeur ambiante et, comme un vulgaire « chauffeur de salle de Fêtes », le cautionner même, tel si le « Bonheur » était un manteau, le Père Noël, un feu d’artifice dépendant de sa propre raison, ou comme si l’Heure résultait tout simplement du fait de remonter sa montre, nous nous sommes « collés » à la Colle. Sachant que la Responsabilité correspond au fait de s’acquitter ou se porter garant d’un engagement, et le Responsable est celui qui agit avec la connaissance et la liberté suffisantes pour répondre de Soi, mais pas nécessairement de son frère, ni faire en sorte que « tout le monde soit heureux, tout le monde soit gentil », l’affaire semblait pliée.

Quoique, il y avait encore le « le Bonheur » !!!! Voyons ! C’est quoi, le Bonheur ? Du latin, « augurium », qu’étymologiquement signifie « chance », « augure » ou « présage », le Bonheur, (bon heur), paraît être le résultat d’une « chance », produit de circonstances opportunes, ce qui n’est pas le cas de la Responsabilité. Dès lors, il serait bon de distinguer le « pathos » dont le terme est chargé, de l’hédonisme, ou « l’eudémonisme » ancien. Que le Bonheur soit considéré comme le Souverain Bien, ou la Fin à laquelle serait subordonné l’ensemble de nos activités, c’était parfait. Toutefois, cet état de « Satisfaction Achevée » serait à distinguer du « Plaisir Sensuel », en raison du fait que celui-ci est accompagné de sensations d’une durée assez aléatoire et difficile à déterminer, alors que Kant définissait l’autre comme « un idéal de l’imagination plutôt que comme une fin », susceptible d’être rationnellement recherchée.

Pas de souci…

De bonne grâce, la salle s’y est attaché et, il a été dit que « cela correspondait au ‘Credo  néo-libéral’ », « au monde d’Amélie Poulain », « que ce n’est pas de notre faute si ça va mal », « le souci des autres étant un lieu d’expérimentation, selon Paul Ricoeur », « une sorte d’égocentrisme, en général », et que « s’occuper de soi, ce serait la meilleur façon de s’occuper des autres », ou « ne pas demander ce que l’on peut faire pour soi, mais pour le monde », une façon de « questionner l’altérité »… « …et pluribus unum », (« um pour tous, tous pour un »), tell que le mentionne un poème de Virgile (à propos de la fabrication d’un certain fromage), et dont Saint Augustin se sert, pour décrire l’amitié. Beaucoup de choses intéressantes ont encore été dites, jusqu’à ce que, le temps qui nous était réservé arriva à son terme, nous laissant l’occasion d’écouter la poésie de Gilles, le débat se poursuivant encore, quelques instants, pour des raisons formelles.  

- Comment avez-vous eu le bonheur d’amasser votre fortune ?

- En vendant des pigeons voyageurs !

- Combien en aviez-vous ?

- Un seul. Mais il n’a pas cessé de revenir !

 Carlos

Débat du 22 Décembre 2013: « Le monde finira; rien n’est moins indubitable! »

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Posted on 22nd décembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Alors que, prévus pour 2014, les XXII èmes Jeux Olympiques d’Hiver (XI èmes Paralympiques) devraient avoir lieu à Sotchi, en Russie, impliquant d’exceptionnelles mesures de sécurité, la flemme qui leur présidera faisant même un exceptionnel petit tour dans l’espace à bord d’un vaisseau approprié, sans feux ni trompettes, le Débat du 22 Décembre 2013, allait se tenir, lui, tout simplement au Café des Phares® de Paris et, animé par Gunter Gohran, il porterait sur la question: « Le monde finira, rien n’est moins indubitable »

C’est pas si sûr, si l’on appelle à Pyrrhon, Pyrrhon d’Elis, apôtre du scepticisme. Le monde ! le monde ! S’est-on demandé. « Qu’est-ce que le monde ? » De quoi parlait-on ? D’un système bien ordonné, du genre « monde des affaires ou de la finance » ? De notre planète, « la Terre » ? De notre galaxie, « La Voie Lactée » ? De l’Univers ? De tout ce qui existe dans l’espace et dans le Temps ? En effet, (du latin : « mundus »), le monde dénomme aussi bien un système bien ordonné, que simplement la Terre ou l’Univers tout entier. Elastique. Alors ?

On pourrait compulser « L’Apocalypse », composé par l’Apôtre Jean, et qui, étymologiquement, signifie « Dévoilement » (ou, sous l’aspect religieux, « Livre de la Révélation »). Il s’agit du dernier Livre du Nouveau Testament, mais, faisons un tour par Kant, pour qui le Monde est l’une des trois Idées de la Raison Pure, tels que l’Âme et Dieu, si bien que l’on peut affirmer que « Le monde » est fini ou infini, une antinomie qu’il est possible de démontrer, mais dans laquelle tombe la raison, dès lors qu’elle cherche des certitudes en dehors des limites de ses possibilités de connaissance, s’obstinant à vouloir atteindre l’absolu. Et la Connaissance, alors ? Du latin « cognoscere », chercher à savoir, le terme désigne l’acte par lequel la pensée s’efforce de saisir et de définir un objet qui se présente à elle, si bien que l’on l’oppose à Croyance, du fait que celle-ci n’est pas nécessairement fondée sur la raison, c’est-à-dire, n’implique pas nécessairement l’idée de vérité. Nous voilà bien. En fait, c’est observant le train que l’on voit qui y voyage. Voyons, donc, ce qui se passe devant notre porte. Le Monde est, pour l’Homme, l’horizon de son action, avant d’être objet de connaissance, car il EST DANS LE MONDE, et non dans l’île d’en face. Enfin ; on a glosé sur la fin du monde, les uns disant « que l’on en parle plus », « que l’on ne se baigne jamais dans le même fleuve », « que le monde est comme la vie », d’autres que « le Samouraï Japonais est une affaire de famille depuis la guerre de Troyes », « que rien n’est moins inévitable », « que tout est fait par notre cerveau », « Oh Temps ! Suspend ton vol ! », « On se rend compte que chacun est dans son monde », « qu’est-ce que je fais là ? », « de quel monde on parle ? », « question de responsabilité, concernant aussi bien Platon, qu’Heidegger ou Eichmann ». Quelqu’un trouva qu’il y a « deux sortes de fin : l’Historique et la Cyclique », puis un autre « le Temps stable », ou un autre encore « le Temps mort », soit « un discours matérialiste », sans parler de la « Résistance à Hitler », ou de « l’efficacité du Café Philo par rapport au ‘Prozac’ », le tout mêlé aux « hommages à Deleuze et Marc Sautet ». ou le reproche d’une mère à son fils, un peu trop arrogant : « Tu as encore du lait dans tes oreilles ». Il fut évoqué « le Temps de la Liberté et de l’Amour, lorsque l’un devient cannibale, l’autre assujetti », « le recyclage de l’Humanité », « le Temps de la Philo en train de mourir », « l’ADN congelée », « le fond de la Caverne », « les algues qui étouffent les poissons »…

Enfin, il était temps que ça finisse, et Gilles s’y a employé, avec son poème :

« Infini, In…fini. Fin du Monde, sa mort. Ce monde passe, poussière d’étoiles, inaccessibles étoiles… »    

Peintre grec du IV s. AvC, Apelle, auteur d’un portrait d’Alexandre, s’est fait critiquer par un cordonnier à propos de la chaussure de l’Empereur. Comme l’artiste admit son erreur, l’artisan osa émettre d’autres observations, ce qui, ayant fâché l’artiste, l’amena à répliquer :

- Que le cordonnier ne juge pas au-delà de la chaussure !

 Carlos

Débat du 29 Décembre 2013: « Tout est vanité et poursuite de vent », animé par Michel Turrini.

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Posted on 30th décembre 2013 by Carlos in Uncategorized

Alors que la situation économique et environnementale préoccupe sérieusement les français, enferrés dans des polémiques puériles ou choix hasardeux, les Journées des Droits de l’Homme, à l’Unesco, étaient consacrées à la langue arabe et à la solidarité entre les différentes Populations, spécialement dédiées au Peuple Palestinien ainsi qu’à la  philosophie, tandis que, entre Noël et Nouvel An, au Café des Phares®, le Débat du 29-XII-013, animé par Michel Turrini, prétendait tirer au clair si « Tout est vanité et poursuite de vent », TOUT ! est-il dit. Tout, sans exception, serait oiseux, illusoire, inutile, fat ! TOUT signifiait, donc, là, tout ce qui existe, chaque chose dont on suppose avoir une existence autonome. Tout, c’est-à-dire, métaphysiquement, toute ‘chose en soi’, qui, étant objet de connaissance, subsiste indépendamment du sujet qui se la représente, ne serait qu’orgueil et suffisance, alors que, sa valeur étant son prix, elle se définirait comme un moyen et pourrait être échangée, tandis qu’une Personne, constituant une fin, est inaliénable et n’a pas de prix ; elle a, par contre, une dignité. La Chose en soi, s’oppose donc à la Personne, et ne peut pas se parer de Vanité.

Sapristi ! Une telle Totalité, sans dérogation, se trouverait objet d’une curiosité qu’il serait vain de scruter, c’est-à-dire, sur quoi il ne nous était pas donné de porter un jugement, car cela représenterait un fait aussi absurde que celui de courir après la Tempête. Autant rentrer à la maison, tant qu’il faisait beau ! Mais, notre Vanité nous a cloués à nos sièges afin de poursuivre le Vent, ne pouvant, par conséquence, nous opposer aussi bien à la Personne, pour qui, la Chose est un moyen, que nous confronter à celui par qui la Chose peut être possédée.

« Rien de nouveau sous le soleil ». Comme la première, qui se prête à notre débat, les deux maximes se trouvent dans le même livre biblique, « l’Ecclésiaste », ou « Qohelet » (c’est-à-dire, celui qui s’adresse à la foule), fils de David, roi de Jérusalem, que l’on identifie à Salomon (version contestée par Voltaire), et datant du IIIème siècle av.JC, une période donc où les Juifs étaient influencés par des tas de systèmes philosophiques, voire des condensés de réflexions générales évoquant le sens de la Vie et débitant quelques conseils pour la mener, (notamment l’inanité de toute gesticulation tendant à éviter notre lot commun, la Mort), profitant ainsi de l’existence, un Don de Dieu, comme le suggère le « Carpe Diem ».

On a parcouru, alors, tous les lieux communs, se demandant « si le vent c’est du vent », « si tout est vanité », raison pour laquelle « Diogène aurait renoncé à tout », au lieu d’héberger « l’orgueil de vouloir cautionner le monde », «  le monde de l’esprit », « le vent comme expression de l’être », ou le « ‘Blowin in the wind’, de Bob Dylan », « la Vahiné, de Tahiti », « la course à la Rolex, comme signe de réussite », «  la ville de New York, basée sur le nombre d’Or », « c’est à chacun de voir ; c’est selon », « la chose est un moyen et peut être possédée », etc., etc..

Tout ayant une fin, la séance arriva à son terme, aussi, avec l’intervention de Gilles, et tout le monde fut heureux, sans montre de vanité.

Bergson :

« La seule cure contre la Vanité, c’est le rire, et la seule faute qui soit risible, c’est la vanité »

 Carlos

Le débat du 5 janvier 2014 : « Pour comprendre le monde, ne faut-il pas se mettre en question ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 1st janvier 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 12 Janvier 2014: « La nature a créé la différence, l’Humanité a fait l’inégalité », animé par Georges Sefinal

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Posted on 15th janvier 2014 by Carlos in Uncategorized

Tandis que Le Paris Dakar prenait son départ dans l’Aconcagua sur le continent sud Américain, en faisant du ski, Angela Merkel s’est brisé le bassin, Michel Schumacher, s’est fracassé le crâne, et le Héros de la Guerre des Six Jours, Ariel Scharon est sorti de son coma de huit ans, par la plus indésirable des alternatives, la mort… Au bout d’une telle semaine de faits divers, au Café des Phares®, notre cogitation hebdomadaire, celle du 12 Janvier 2014, concernait une affirmation, « La Nature a créé la différence, l’Homme a fait l’inégalité ! » qui, animée par Georges Sefinal, fit la substance de notre Débat.

Commençons donc par le commencement, nous demandant : « Qu’est-ce que Faire ? ». Qu’entend-t-on par « Créer ? ». Comment en établir la « Différence » ? Où se trouve « l’Inégalité » ?, et il me semble, d’ores et déjà, que « Différence » et « Inégalité » n’appartiennent pas au même ordre logique. En effet, si l’on se penche sur la Différence (du latin « differentia »), nous y constatons, certes, le sens de « Distinction », c’est-à-dire, ce qui divise ou sépare, tandis que l’ « Egalité » ( du latin « aequare », rendre égal à…) concerne le résultat de grandeurs équivalentes, fondées sur une identité ontologique, et de ce fait, elle désigne un Equilibre qui ne se vérifie pas, naturellement, dans l’Inégalité, son contraire, attribuée à l’Homme, dans notre colle. 

Voyons ! La première affirmation procède d’une appréciation objective faisant partie de qualités formelles, qui ne sont pas œuvre des humains, mais, au mieux, d’un jugement porté sur le Dasein (l’existence) lequel n’en fait point. De son côté, « Egal » ou « Inégale » sont des constats Arithmétiques, la différence se trouvant en général entre quantités échangeables, car les Maths s’intéressent, habituellement aux nombres, l’ordre ou l’étendue, et par extension, à d’autres objets de la science dont la géométrisation de l’Espace.

Puis, la Nature ! Aurait-elle procédé à des pratiques discriminatoires ? Ou nous a-t-elle gratifiés d’une certaine diversité, voire, une radieuse variété entre les choses ? Des choses que l’Homme jugerait, au mieux, « inégales », différentes, au pire, établissant une « injustice » dans leur répartition ?

Bref. On constate que « Différence » et « Inégalité » n’appartiennent pas aux mêmes catégories logiques ; l’une s’intègre dans les opérations mathématiques (soustraction), l’autre se fonde sur les catégories morales ou la faculté de juger, c’est-à-dire, instaure une certaine dichotomie, entre « semblable et différent ».

Nous avons glosé longuement sur les divers aspects de l’affirmation, faisant savoir que « cette phrase n’a de sens que dans des systèmes inégalitaires », « est-ce juste que les femmes gagnent 25% de moins que les hommes »,  « un SDF a les mêmes Droits que Dassault », et même le « Indignez-vous ! » de Stéphane Hessel fut mis à l’honneur. Résumant : nous avons fait, enfin, état des diverses façons d’envisager la sentence initiale, puis Gilles a appliqué le coup de sifflet final au moment cérébral, nous faisant part de son inspiration poétique :

« … sagesse, évidence, de naissance… Singulier/ pluriel… Action/ création… »

La poétesse Gertrude Stein était sur son lit de mort quand sa compagne, Alice Toklas, se pencha sur elle, chuchotant :

- Quelle est la réponse, Gertrude ?

Et Stein de répondre :

- Quelle est la question ?

Carlos

Débat du 19 Janvier 2014: « Sommes-nous malades de ne plus savoir admirer ? », animé par Nadia Guimedi.

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Posted on 21st janvier 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors que, à l’occasion des vœux à la Presse du Président de la République, au niveau de l’Horoscope du coeur, des péripéties tragicomiques avaient lieu à l’Elysée, où se donnait en spectacle une constipation sentimentale concernant les favorites du sérail, François Hollande ayant escamoté la Dame de Pique, Valérie Trierweiler, hospitalisée d’urgence à la Pitié-Salpétrière, puis installée à la Lanterne de Versailles, (bien plus confortable que celle réservée aux Aristocrates en 1789), au bénéfice de la Dame de Cœur, Julie Gayet, mère de deux enfants, qui faisait du Président son troisième compagnon, au Café des Phares®, avait lieu l’habituel Débat du dimanche dont le sujet choisi fut : « Sommes-nous malades de ne plus savoir admirer ? », que Nadia Guemidi, se chargea d’animer.

On pourrait répondre par « oui » ou par « non », sans grandes conséquences pour la logique, mais l’exercice s’arrêterait là, alors qu’il y avait encore une bonne heure à tirer. Voyons voir, donc ; « Admirer » ! Verbe transitif nécessitant un complément d’objet, et dès lors, admirer quoi ? Ce qui est beau, par exemple ! Mais encore ? On présuppose que « Savoir Admirer » serait un gage de bonne santé et « ne plus » en être capables reviendrait à avouer le délabrement de notre situation psychophysiologique, alors qu’à un certain moment il se trouvait en parfait état, si l’on fait cas du « ne plus » ! Commençons, donc, par nous interroger sur la « Maladie », étymologiquement « male habitus », dont le sens est de se trouver en « piètre état », en raison d’une altération de la marge de tolérance de notre organisme. Puis, scrutons le terme « Admirer ». Enraciné dans le latin, « admirari », d’après « mirari », parti de « mirus », cela correspondrait à un émerveillement provoqué par un effet de « surprise » dû, soit à l’ignorance que l’on en a de sa cause ou en raison des qualités intrinsèques d’un objet d’émerveillement. Le contraire équivaudrait au mépris ou dédain affichés, lors que tout nous parait vulgaire ou insignifiant.

Et pourtant… Bien que Descartes pressente dans l’‘Admiration’ un état de l’âme qui porte à considérer avec attention ou même plaisir, ce qui semble rare, extraordinaire, voire inopiné, exceptionnel ou unique, d’autres voix prétendent que l’Admiration est fille de l’Ignorance, et là, on approche. C’est-à-dire, la légèreté d’esprit qui consiste à s’émerveiller de tout, au point de se pâmer devant chaque fait qui, résultat souvent de conventions ou préjugés, dérive d’une crasse ignorance des vraies valeurs intrinsèques ou immanentes que « l’opinion » présente comme remarquables ou exquises, pourrait s’apparenter à l’attitude bête du « tout le monde est beau, tout le monde, il est gentil », posture de celui qui ne va pas bien, pour faire preuve d’une certaine légèreté d’esprit.  

Assez loquaces, les participants au débat arguèrent que « admirer est un signe de bonne santé » « si l’on sait le faire », et « qu’il n’y a pas de grand homme qui ne soit sujet d’admiration », comme l’est « la capacité de l’enfant à être spontané », car il « n’admire pas inutilement », « l’Abbé Pierre qui répond au mendiant : ‘c’est toi qui peut m’aider’ », les uns disant « qu’‘admirer c’est étonner’ », d’autres « qu’admirer c’est perdre son temps… », « qu’Althusser a menti, pendant la guerre », d’autres « admirant le Mahatma Gandhi » ou « Albert Camus », le tout mêlé au fait que « des gens placent des objets ‘bizarres’ dans la rue, afin d’empêcher les SDF de s’allonger »… etc. 

Finalement, Gilles a eu raison du Tout, par ses rimes bien pertinentes, comme « … le souci d’admirer … le regard d’un enfant qui dans la glace se répand… aimer étant le fait de prendre des risques… »

- Tout ce que tu me dis sur l’« Admiration » est bon à savoir, mon vieux !

- Dans quel sens ?

- Avant de te répondre, j’ai une question à te poser. « Casse-couilles », tu sais ce que ça veut dire ? 

Carlos

Débat du 26 Janvier 2014: « La Liberté peut-elle faire peur? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 27th janvier 2014 by Carlos in Comptes-Rendus

Toujours en Janvier, de Janus, dieu aux deux visages, c’est-à-dire, le Commencement et la Fin, chargé donc des Portes, des Choix ainsi que des Changements, un Grand Lessivage était opéré sur terre, tel celui d’actualiser et différencier la règlementation concernant le Transport des Déchets au niveau Européen, d‘émettre des Nouveaux Principes au sujet des Appels d’Urgence Automatiques à partir des voitures accidentées, et des Directives toutes neuves propres à solutionner la Consommation du Tabac voyaient le jour… Enfin. Trop de problèmes pour notre gibecière, ce qui nous a enclin à nous tourner, donc, plutôt vers le Café des Phares®, où le Débat dominical portait, le 26 Janvier 2014 sur « La Liberté peut-elle faire peur ? », sujet choisi et animé par Gérard Tissier.

Insolite question. C’est la fleur au fusil et entonnant des chants effrontés que les Hommes partent, toujours stoïques, à la conquête de la Liberté, la « Liberté chérie » dont font cas les poètes. Dès lors, si l’on évoquait l’hypothèse d’une frayeur provoquée par la Liberté, la première chose à entreprendre serait de chercher à en savoir plus, c’est-à-dire, vérifier ce que c’est objectivement la « Liberté », d’abord, et puis, si, au vu de sa définition, il y avait des raisons sensées de la « Craindre », analyser le sens de ce syntagme verbal, afin de se faire une représentation concrète de son contenu, prétendu plutôt inquiétant. Qui seraient les froussards ? Où se tapiraient-ils les trouillards ? De quel bois suis-je fait ?

Voyons du côté « Liberté », alors ! Issu du latin « Libertas », on sait que le mot désigne la situation de l’Homme affranchi, autonome, voire, indépendant et point réduit à l’Esclavage, ou Captivité ; bref, une situation différente de la dépendance ou contrainte d’autrui, qui s’opposait donc à la peur insinuée.

Par ailleurs, dans « la Peur » (du latin, « pavorem »,) le terme nomme la crainte, voire la terreur d’un être saisi d’épouvante, qu’il s’agisse d’une frayeur ou d’une anxiété, lui faisant appréhender l’imminence d’un danger redoutable. Où est-il ? Alors, une lubie? Une tocade?  Bref, il a été affirmé que « par définition, la problématique ne se poserait pas à des citoyens normalement constitués », ni à ceux « jouissant d’un bien qui les protège de toute phobie ou angoisse morbide, la Liberté ». Les uns ont voulu y voir « le concept de limite », « l’angoisse », « le problème des frontières », « le respect de la liberté des autres, la mienne ‘étant infinie’ », « la peur du vide ou de l’inconnu », « alors que l’angoisse fait rebondir », d’autres « firent cas du ‘garçon de café’, de Sartre », ou évoqué « la péripétie de Florence Cassez, s’installant au Bristol la première nuit de son retour de l’enfer », et « la remarque de Anna Arendt ; ‘Ma Liberté commence là, où ça s’arrête celle des autres », poursuivant avec « oser la liberté c’est aller à l’encontre de son désir », « suis-je libre ou plutôt pollué par tout ce que j’ai appris ? », « ‘to be or not to be’ », prônant, entre autres, « l’existence de différentes libertés »…

Au terme de notre exercice, Gilles chanta « la liberté de choix… de soi/… qui a peur n’est pas libre, qui est libre fait peur… », etc., … et on a fermé la boutique.   

Pour conclure :

On disait, que le leitmotiv des troupes italiennes était, pendant la guerre :

- « Si l’ardeur tient, on y va, la poitrine en avant. Si l’entrain diminue, on y va, en avant le derrière. Mais, en avant, toujours en avant ! »

Carlos

Débat du 2 Février 2014: « Instruire ou éduquer? », animé par Philemon.

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Posted on 3rd février 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors que les remous autour des questions domestiques s’apaisaient au sommet de l’Etat français, bien que se disant « apolitique », voire, « non-violente », une « Manif pour tous » ou « Fourre-tout », et appelée aussi, par l’extrême droite « Jour de colère », avait lieu à Paris. Enfin, la rage courait les rues, exprimant toute la rogne des intéressés, et contestant, de surcroît, des tas d’autres sujets, tels que la fiscalité, la politique familiale, ou intéressant la jeunesse, voire le chômage, associait des artistes, des commerçants ainsi que les paysans. Pendant ce temps, au Café des Phares®, les apprentis philosophes philosophaient, s’adonnant au Débat du 2 Février 2014, « Instruire ou éduquer ? », animé par Philemon. Je présume que ce « fidèle ami », ainsi qu’il était considéré dans une épître de Paul, aurait un prénom aussi bien qu’un nom, plus simple à évoquer dans notre pratique hebdomadaire mais, que voulez-vous, nous ne nous encombrions point de détails et sommes passés directement au plat du jour : ‘Instruire’ ou ‘Eduquer’, auquel j’ai ajouté aussi le point d’interrogation manquant, afin de faire question.

Reprenons, donc ! « Instruire » et « Eduquer ».

Ce sont des verbes transitifs qui, à eux tous seuls n’expriment rien, donc, à moins d’être accompagnés d’un complément d’objet, et voyons, alors :

« Instruire » ! Du latin : « instruere ». Le vocable a le sens d’enseigner et, se référant à une conscience, veut dire « refaire », « inculquer », « bâtir », ou « acquérir » par l’étude, certaines connaissances. Bref, le terme exprime une forme de pragmatisme bien intentionné, et des lieux publics on été créés pour en dispenser le contenu, comme l’Ecole, par exemple.

Et l’ « Education » ?  Egalement du latin : « ducere », « éduquer », dont le sens est « conduire hors de… », fait un peu redondance, si l’on admet que, par l’apprentissage, celle-ci est sensée délivrer les êtres de la servitude liée à la nature, pour devenir un véritable enfantement, plutôt qu’une science, car aucune Education ne transforme l’être comme par enchantement ;  elle l’inspire, elle l’éveille, mais serait à parfaire toute la vie.

Un tas de suggestions furent apportées, allant « des connaissances générales » à la création de « bons citoyens », passant par « l’Ecole de Luc Ferry », « la Famille », « le Curé du Village », « l’Autorité »,  « l’antidote de la Barbarie », « le Braille », « les Pédagogues », « le Dressage », le tout mêlé à la question de savoir « Qui éduque l’éducateur ? », ou « Penser par soi-même », « Platon », et l’exigence « d’un peu de poésie », « ainsi que la rééducation des adultes ». Quelqu’un a évoqué le « Mai 68 », un autre « l’apprentissage de l’apprentissage », et l’on est passés aux « premières prises de parole », au cours desquelles furent évoqués « le roi Dagobert », « les Médias », « ‘l’Enfant Sauvage’ », « Michel Foucault », etc., jusqu’à ce que  Gilles mette un terme à la séance, avec sa poésie : « … de nature en culture… dressage, apprentissage… connaissance, croissance… transformation, éducation…  », puis la salle se vida tranquillement.

Une fois dehors, je me suis retrouvé face à deux femmes sereinement assises, avec leurs mômes, dans le parc. L’une d’elles dit :

- Hou la là !

- La seconde a répété :

- Hou la là !

Puis, la première s’exclame, enfin :

- Bon ! Ca va comme ça, les enfants ! On rentre !

Carlos

Débat du 9 février 2014: « Le Futur comme promesse », animé par Eric Zernick.

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Posted on 10th février 2014 by Carlos in Uncategorized

Cette semaine, mise à part la stabilisation de la politique interne française, ainsi que l’ajournement de la grogne des conducteurs de Taxi parisiens vis-à-vis de la Location de voitures avec chauffeurs, le 7 du mois a eu lieu, du côté de Sotchi, sur le bord de la Mer Noire, dans  le Caucase, la féerique Inauguration des XXII èmes jeux Olympiques d’Hiver, qui se dérouleront jusqu’au 23 février, avec 98 médailles à la clé. Deux jours plus tard, le 9 Février 2014, au Café des Phares®, le peuple philosophe se coltinait « Le Futur comme promesse », thème du débat hebdomadaire animé par Eric Zernik.

Le Passé, lui, étant révolu et le Présent acquis, le Futur fut toujours objet d’un tas de sortilèges, ensorcellements et pratiques astrologiques, établies en général d’après les signes du Zodiaque ou le jugement de charlatans de toute espèce, qui, à l’aide de boules de cristal, pendules et autres babioles, plus ou moins farfelues, pratiqueraient une sorte d’intromission du Temps dans notre propre destin, nous assenant, au besoin, des Promesses de Gascon, vulgarisées sous l’épithète de gasconnades. Ce Temps aurait donc la texture filiforme d’un écheveau, formant la trame de notre Avenir et de notre Vie, à saisir lors de l’étirement de la pelote. Voilà ! A l’ouvrage !

Pourtant, avant même de se demander qu’est-ce que le Futur et qu’est-ce c’est qu’une Promesse, les voix des « Cassandres » ce sont tout de suite fait entendre, suggérant que « l’on allait à la catastrophe », sinon « au désastre », étant donné qu’une promesse n’a pas toujours un sens positif, tout dépendant, dès lors, du point orthographique (d’interrogation ou d’exclamation),  si l’on tenait à envisager une réponse pour ce qui venait d’être affirmé… autrement dit, posé !

En effet ! « Futur » (du latin, ’futurum’), indique, ici, le Temps de ce qui, sans être ‘avenir’, doit ‘arriver’, c’est-à-dire, ‘sera’, ou ‘viendra’, et qui, conditionné par des causes, elles aussi également contingentes, a effectivement des chances de se produire, se distinguant, dès lors, de la « futurition », voire, la continuité réelle des instants.

Puis, il y a la « Promesse » ! Autrement dit, ce que, sans contrainte, l’on se propose (ou nous a été proposé) de faire ; l’Engagement, voire, la libre volonté de chacun d’accomplir, en somme, un acte qui lui donnerait l’occasion d’obtenir (ou d’effectuer) ce qui fut sciemment annoncé. En bref, il s’agit d’une « Obligation », pour le moins morale, dont on se charge volontairement au bénéfice d’un autre, que le Futur bénéficierait! Un avenir radieux ! Des lendemains qui chantent ! Des excitantes joies issues d’un temps pas encore advenu que l’on se propose comme but, et l’on se fixe comme objectif délibéré, voulu.

Les intervenants se sont inquiétés, les uns après les autres, d’extirper le sens des promesses contenues dans les méandres de l’avenir, évoquant, tantôt « l’espérance de baisse des impôts pour 2015 », « promise par le Président Hollande » et qui « n’engage que ceux qui la font miroiter », alors que « c’est le présent qui nous intéresse », d’autres y voyant « un espoir, selon celui qui a promis », que ce soit « demain on rasera gratis », ou « autres histoires que l’on raconte aux enfants », dès « qu’il n’y a pas de promesse qui n’engage pas l’honneur », et « va savoir s’il ne s’agit pas de vaines promesses », « que l’on envisage le travail ou la jouissance », « alors qu’il nous faut une mémoire, de l’ordre du récit » pour l’un,  et « qu’il n’y a rien à attendre de ce XXIème siècle », pour l’autre, « ou qu’il nous faut explorer la promesse de jouissance », en ce qui concerne autrui encore, « l’avenir, tout simplement » ou même « le monde virtuel », « Roland Gari qui voulait s’engager pendant la guerre », « le chat de Schrödinger », « le mythe d’Héraclès », « la spéculation sur le futur », « la soumission à l’Ordre du Monde », « l’œuf dans le cul de la poule », « les promesses de Gascon », « Inchallah », « le futur comme lettre morte », « Mozart qui a voulu finir son ‘requiem’, après quoi il est mort ».

Pour dernier mot, Gilles eut l’occasion de nous faire part de son interprétation poétique, et nous vidâmes promptement la salle, ensuite.

- Dis donc ! A propos de Futur, c’est plutôt inquiétant !

- Pourquoi, donc ?

- Hier, j’ai reçu mes analyses de sang !

- Et alors ?

- Il n’y a que l’adresse qui est bonne !

Carlos

Débat du 16 Février 2014: « Peut-on vivre avec Philosophie ? », animé par Aloïs Sandner.

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Posted on 17th février 2014 by Carlos in Uncategorized

Ayant assisté, avides d’exploits, aux succès de la France aux cours des Jeux Olympiques d’Hiver à Sotchi, en Russie, ainsi qu’à l’incroyable prouesse d’un sauteur à la perche, Renaud Lavillenie, qui, ayant atteint 6,16 mètres a établit un nouveau record du monde du saut à la perche, et suivant en même temps la Virée diplomatique de François Hollande aux USA, le Peuple français a pris connaissance aussi de la remise du Rapport de la Cour des Comptes à la Présidence, alors que les amis de « Sophie » s’intéressaient, particulièrement, au Débat « Peut-on vivre avec Philosophie ? », qui eut lieu le dimanche 16 Février 2014, au Café des Phares®, s’efforçant de creuser la question qui leur fut soumise au cours de la séance qu’Alois Sandner animait, ce jour-là.

Ça nous travaille. Au fond, on peut tout, sauf avaler un parapluie et l’ouvrir dans le ventre, ou danser frénétiquement sur une tête d’épingle. Pourtant, le dernier 22 Décembre, la studieuse assemblée qui fréquente le Comptoir philosophique de la Bastille avait déjà glosé sur le thème « Le monde finira, rien n’est moins indubitable ! », puis, ce Dimanche-ci, elle vint à se demander si nous sommes à même de philosopher au quotidien, alors que l’ancien précepte, établit par Aristote, se soucie de ne pas mélanger les torchons et les serviettes, proposant un ordre des priorités de la « vie bonne » : « Primo vivere, deinde philosophari », (« d’ABORD vivre, et philosopher, APRES »), c’est-à-dire, accepter en priorité le fait d’exister pour de vrai, tout simplement, avant de nous livrer à des raisonnements, élégants, peut-être, mais incapables de nous faire oublier nos tracas, ce qui avait amené aussi Karl Marx à juger « que nous avons déjà assez pensé le monde et qu’il nous faudrait à présent le transformer », une façon de chambouler notre manière de l’appréhender, comme, plus tard, le préconisa également Arthur Rimbaud, dans « La lettre du voyant », jugeant que « Je est un autre »… et, « si le cuivre s’éveille clairon, il n’y y a rien de sa faute », question de dire que l’Homme ne vit uniquement que « de pain et d’eau fraîche ».

Il fut observé que « vivre ‘avec’… et vivre ‘la’…, ce n’est pas la même chose… », et quelqu’un d’autre nota « que les deux vont bien ensemble, le tout dépendant dans quelle région du globe (orient ou occident) on se place ». « J’habite face ‘Au Père la Chaise’ et me souviens qu’en Algérie il fallait enterrer tout de suite les morts qui représentaient une menace… », « il y a une vie après la mort », « vue la célébrité de Picasso on ne peut pas parler de sa mort ». « Il y aussi la notion de dette », « la certitude que d’autres existent, même si je ne suis plus là », « on célèbre les morts, pas la mort ». On évoqua le « ‘Viva la muerte’ crié dans l’Université de Salamanca par un franquiste, auquel Miguel de Unamuno a répliqué par un discours resté célèbre, suivi « des poussières d’étoiles que nous serions », « rien ne se perd, rien ne se créée, tout se transforme », « mourir ce n’est pas facile », « c’est une ritournelle ».

L’heure fatale arriva, Gilles fit l’éloge de nos échanges puis, pour qu’il n’ait le dernier mot, l’ultime intervenant assena que « mort et vie, tout a un sens ». 

En quête de « Vérité philosophique », un quidam partit par monts et par vaux à la recherche d’un gourou, trouvé enfin quelque part dans une grotte au Pendjab, et lui demanda « Comment vivre avec Philosophie ? »

- Le secret de la Vie du Philosophe se trouve dans une tasse de thé…, lui dit-il.

- Quoi ? J’ai fait tout ce chemin pour savoir « comment vivre avec philosophie » et vous me dites que cela se trouve dans une tasse de thé ?

Le gourou hausse les épaules, et marmonne :

- Alors, ce n’est peut-être pas dans une tasse de thé !

 Carlos

Débat du 23 février 2014: « Lucifer, l’ange déchu; qui fait l’ange, fait la bête », animé par Gunter Gohran.

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Posted on 24th février 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors qu’en Ukraine, dont la capitale se trouvait aux mains des insurgés,  avaient lieu dès faits assez dramatiques aboutissant à la destitution du Président de cette République, Viktor Ianoukovitch, la France accumulait des médailles et des médailles, même en or, aux Jeux Olympiques de Sotchi, tandis qu’à Paris, le Salon de l’Agriculture ouvrait ses portes en présence du Chef de l’Etat, pour la grande joie des enfants de tout âge, et au Café des Phares® avait lieu le Débat dominical du 23 Février qui, animé par Gunter Gohran, portait sur les sphères culturelles classiques, en l’occurrence le domaine littéraire de Blaise Pascal (Pensées) : « Lucifer, l’ange déchu ; qui fait l’ange fait la bête ! ».

Sachant que les êtres humains ne sont ni des anges ni des bêtes, le philosophe prétendrait, donc, qu’il est recommandé de faire connaître à l’Homme l’immensité de sa sottise, au lieu de le laisser croire à une chimérique suffisance ; en somme, qu’il serait aussi dangereux de lui permettre de penser à une grandeur quelconque, sans bassesse aucune, que d’ignorer l’une et l’autre. « S’il se vante, je l’abaisse, poursuit le philosophe ; s’il s’abaisse, je le vante, mais je le contredis toujours jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il est un manque incompréhensible ».

Et pour cause. Du Grec « Aggelos » (messager), « Ange » est le nom convenu de tous les esprits célestes, agissant pour le bien des Hommes, à condition que Dieu ne leur donne pas des ordres pour les punir, et ils seraient divisés en sept hiérarchies : Séraphins, Chérubins, Trônes, Vertus, Puissances, Dominations et Principautés. Enfants, nous avons tous appris, de surcroît, que l’ordre du Paradis fut, en effet, chamboulé par la désobéissance du premier couple (Adam et Eve) locataire du jardin d’Eden, en échange de la promesse de ne pas s’en prendre au pommier, et qu’ils eurent aussi à endurer le bannissement, en raison de leur désobéissance. Un désordre semblable aurait déjà eu lieu dans les sphères célestes, un Ange, Lucifer (porteur de lumière) plus beau et brillant de tous les autres, comme Michel, Raphaël, Gabriel ou Uriel, a voulu être l’égal de Dieu et se rebella contre Lui. Peine perdue ; son règne est l’Enfer.

En quoi, ça peut nous concerner ? Le « faire semblant » ! Il en a séduit plus d’un, malgré la confusion entre « déchu » et « déçu », et l’apparent constat « que les parents sont toujours déçus de leurs enfants », ou le souci de « calmer un ami en colère », voire le « lapsus déçu/déchu ». D’aucuns y ont subodoré « quelque chose de mystique (l’ange) et terrestre (la bête), deux univers différents », ou « l’action de Robespierre, voire, de l’Ayatollah Khomeini », « les Révolutions qui finissent en terreur », « les origines du mythe », « Connais-toi, toi-même », évoqué les grandes théologies, « Platon, Deleuze », « le langage métaphorique » et le fait de « ne pas laisser au religieux toute la matière philosophique ».  D’autres prétendirent qu’il faut « se frotter au sujet », « à l’aide de Badiou », « de l’iconographie religieuse au cours des siècles, pas toujours forcément bonne », « battre sa coulpe, comme Lacan, libéré par la Gestapo, mais toujours entouré de jolies femmes ». D’autres encore ont opiné que « Le sujet est une tautologie de la culpabilité qui aborde des Thèmes disparates, dont la capacité des gens à tuer », et comprenait « trois sources du Mal : Lucifer, ou narcissisme, le Diable, ou besoin de psychanalyse », et Satan, soit « l’adversaire qui fait obstacle mais permet d’avancer », en même temps que, « par la caresse dans le sens du poil, la philo nous réapprend à voir », ne serait-ce que « le plafond de l’Eglise de Saint Sulpice, par exemple, où Delacroix peignit la lutte de Jacob avec l’Ange », puis « Lucifer, mon frère, Ange rebelle, dans la Pensée de Pascal, dès le XVIIème siècle, à propos de la Grâce et de l’Absolu, mais aussi de perte par la chute », le tout poursuivant avec « Sœur Emmanuelle qui a fait plus pour les travailleurs que la CGT ». ETC. etc..

Avant de terminer, quelqu’un a évoqué « des vaches qui, vu la grève des trains, se sont allongés sur la pelouse pour regarder passer les avions »… Puis, Gilles chanta : « …flammes d’enfer/ échéance déchéance : Lucifer, ange déchu/ Casser Luci…fer/ Combat de l’Amour ! »… et nous regagnâmes le soleil, dehors, nous refaisant et amendant le tout, comme chaque dimanche…

Le curé faisant le catéchisme :

- Combien de sacrements y a-t-il, mon enfant ?

- Il y en n’a pas, M’sieur le Curé !

- Comment ça ?

- M’sieu le Curé vient de donner les derniers à mon oncle Jules.

Carlos

Débat du 2 Mars 2014: « La philosophie et la psychiatrie peuvent-elles dialoguer? », animé par Raphaël Prudencio.

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Posted on 4th mars 2014 by Carlos in Uncategorized

Parce que la Télévision m’envoyait des images, aussi bien du différent politiquement dangereux entre la Russie et l’Ukraine,  autour de la Crimée, que de la perte du cinéaste Alain Resnais, je ne me sentais pas très enclin au bavardage, d’autant plus que d’autres événements masquaient les premiers, comme le Salon de l’Agriculture, ou l’algarade autour du Demi Marathon de Paris, qui passait par la Bastille, et je suis rentré alors dans le Café des Phares® pour prendre un verre et souffler un peu. Il se trouve que, comme chaque dimanche, à cette heure là avait lieu l’habituel Débat Philosophique, plus exactement celui donc du 2-Mars-2014, qu’animait Raphaël Prudencio, l’énoncé étant le suivant : « La philosophie et la psychiatrie peuvent-elles dialoguer ? »

La controverse venant de démarrer, j’y ai donc pris part, car j’avais un vague souvenir de Babinsky et du Syndrome Pyramidal, dont ses recherches étaient l’objet, du fait qu’il provoquait chez le sujet des troubles assez pertinents du psychisme et de la phonation, dus justement à une atteinte de la partie centrale de la dite Voie Pyramidale, c’est-à-dire, occasionnant en lui des dysfonctionnements ou désordres émotionnels psychiques, pouvant mener à un état pathologique dont la cure serait une psychothérapie, par exemple. On sait que Philosophie veut dire, textuellement, « Amour de la Sagesse », et Psychiatrie (‘iatreia’) de l’Âme (‘psuché’), la médecine. Pour ce qui est du « Dialogue » entre ces disciplines, (de « dialegein », soit, « logos » + « dia »), on y retrouve le souci d’établir un contact enrichissant, ou du moins, souhaitable, avec l’autre partie,  « dia », qui n’appartiennent pas aux mêmes domaines de notre activité intellectuelle. Dès lors, d’une part, ce qui chez l’un ne semble être qu’une spéculation purement intellectuelle, il devient évident, que celui qui s’adonne à un sujet d’étude particulier a intérêt à se mettre en rapport, ou mieux, se pencher aussi sur d’autres notions, apparemment étrangères à la matière, mais dont la pertinence, fait objet d’un même appétit intellectuel ayant la connaissance comme seule finalité, tout simplement.

Il ne nous restait donc qu’à JUGER s’ils le « pouvaient », et il y avait à distinguer, par conséquence, s’ils en possédaient la capacité ou en avaient la permission, matière dont Michel Foucault a fait le tour, dans « Surveiller et Punir ».

L’un peut signifier, en effet, une activité neuropsychique, et cela concerne le médical ; l’autre, fait partie du domaine des soins pathologiques), tandis que Philosophie fait partie des spéculations intellectuelles de quelqu’un qui pratique cette discipline, c’est-à-dire, face aux petits ou grands événements de l’existence, fait preuve de patience, courage, sérénité.

Enfin. Nous avons passé un bon moment, où outre la Psychologie, la Psychothérapie ou la Schizophrénie, tous les grands philosophes furent évoqués, de Platon à Hegel, puis de Hegel à Jaspers, Schopenhauer, jusqu’à Deleuze ou Rubinstein, ainsi que l’incontournable Hannah Arendt qui déclara : « l’Homme devient ce qu’on lui dit.

Moralité ! S’ils sont orgueilleux, les philosophes risquent d’utiliser la raison comme un frein, alors que la philosophie est plutôt une plateforme.  

- La philosophie et la psychiatrie peuvent-elles dialoguer ?

- Il y a intérêt… sinon, c’est la camisole de force ! 

 Carlos

Débat du 9 mars 2014: « Bioéthique: le posthumanisme (l’Homme augmenté) »; animé par Bruno Lecoris.

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Posted on 11th mars 2014 by Carlos in Uncategorized

Comme chaque semaine, les jours se suivirent, de plus en plus agités, et nous voilà au terme d’une période hebdomadaire dense en événements aussi bien saugrenus que dramatiques, comme celui concernant la disparition en plein vol d’un Boeing de la Malaysia Airlines, alors que plus récemment, on avait à se farcir le navrant spectacle des moeurs politiques au sein même de l’Etat français, puisque l’on constatait que le Conseiller du Président espionnait son patron, au détriment de la morale la plus élémentaire, celle de l’Ethique qui, compensée par la Bioéthique, serait le socle le plus souhaitable pour toute Déontologie, dit-on. Pour prendre de l’avance sur le temps, au Café des Phares®, le 9 Mars, le Peuple Philosophe s’intéressa à l’Humain, en clair, il a fait question d’analyser ce qu’est « Le posthumanisme (l’Homme augmenté) », au cours d’un débat que Bruno Lecoris s’est chargé d’animer.

Au fond, après une brève projection d’images ad hoc, voire appropriées, il s’agissait de démontrer que la nouvelle Techno-Médecine conduirait à nous rendre plus forts, plus rapides, plus intelligents, capable de nous permettre de vivre plus vieux et en bonne santé, repoussant dès lors toutes nos limites, ou nous mettant en conditions de fusionner, au besoin, avec les machines, afin d’accélérer éventuellement leur rythme, ou tirer avantage de la Pierre philosophale…

« Wy not… » Après l’Eden, les Fontaines de Jouvence, la quête du Saint Graal, Prométhée ou Icare, Isaac Asimov finit par élaborer les Lois de la Robotique, et Ray Kurzweil mit au point le principe d’une intelligence artificielle, capable d’auto-apprentissage, ce qui se produisit grâce à l’action de Bill Gates, et qui, algorithmiquement, aboutit à « Google » comme moteur de recherches donnant accès à toute connaissance, que l’on suppute à même de remplacer, vers 2029, le travail du cerveau Humain puis, autour de 2045, devenir pour les « extropieurs » carrément l’Entendement de l’Homme, augmentant ses capacités de pensée jusqu’à des milliers de fois, un « transhumanisme » qui suscite, naturellement des adversaires.

Enfin. On en est bien loin, mais tout le monde a pu exprimer sa propre vision des choses, allant de « l’anéantissement du Tabou ultime, le mot ‘mort’ », « notre espérance de vie augmentant de trois mois chaque année », « nos cellules ainsi que nos organes étant très complexes, et la donne technologique variable », « la nanotechnologie avait aussi son mot à dire » « dans l’analyse du vivant », « sa programmation » et « recomposition de ses cellules », « qu’à peine depuis vingt ans on a appris à décrypter ».

Puis, on s’est étonnés « qu’en l’an 2000, il était utopique d’enfermer dans une clé USB toutes les données implantées dans un cerveau », « à l’avantage des malades de Parkinson, Alzheimer, Aveugles », « une ingénierie du vivant aujourd’hui courante », et que « vers 2050 on atteindra une espérance de vie inimaginable, pouvant aller jusqu’à millle ans, voire l’éternité », grâce à « l’Homme augmenté, réparé ! »

L’idée que « l’Homme produit ses propres lois, au lieu de les recevoir du Cosmos » fut alors avancée, bien que ce n’était pas celles-là qui étaient en question, mais plutôt « le fait d’être plus de sept milliards et que bientôt on ne pourra pas nourrir autant de monde ».

Enfin. L’Homme augmenté fut déjà une idée de Frankenstein, mais cela a mal tourné, et nous sommes forcés d’admettre que le Cimetière fera toujours partie de notre paysage urbain.

Gilles clôt, de ses vers, la séance, et les participants à l’exercice de la pensée se sont dispersés dehors…

- T’as pas vu, par hasard, l’Homme Augmenté ?

- Non, pourquoi ?

- J’aurais besoin qu’il me change l’ampoule de l’escalier…

Carlos

Débat du 16 Mars 2014: « Doit-on refaire le Monde ou l’empêcher de se défaire ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 18th mars 2014 by Carlos in Uncategorized

Un regain du Pouvoir Russe et ses visées se fait sentir en Crimée, un regain de Pollution induit la gratuité dans les transports en commun, un regain dans la pêche aux requins appelle à leur protection, le changement incongru de trajectoire d’un appareil de la Malaysia Airlines donne lieu aux conjectures les plus fantaisistes, sept jours après sa disparition sans laisser de trace. Au Café des Phares®, on avait d’autres chats à fouetter, Daniel Ramirez  ayant choisi, « Doit-on refaire le Monde ou l’empêcher de se défaire ? », pour sujet du  Débat du 16-3-14, qu’il se proposait d’animer.

REFAIRE le Monde ! Carrément. Comme si l’on se refaisait le nez, la bouche, ou son plafond ! Refaire ! L’a-t-on déjà fait une première fois, ce Monde ? Quand ? Qui ? Qu’entend-t-on par « Monde » ? En tous cas, il semblerait qu’il y avait urgence à s’en occuper, vu qu’il présenterait des fissures et risquerait de s’ébrécher à tout moment, si l’on ne l’étayait pas avec un surplus de Méridiens, par exemple. Quelle présomption ! Il n’est pas bien, le Monde ? Court-il le risque de tomber en ruines ? S’ébranle-t-il ? Serions-nous, petits apprentis sorciers, à même de le réparer, en sorte qu’il ne se défasse point ? Si l’on en ignore le dessein, il vaudrait mieux s’abstenir, car il paraît que c’est très, très complexe l’eschatologie, même si son secret fut coulé par Einstein dans une simple formule, E=mc2, comme un rêve de jeunesse où l’on refait le monde chaque jour.

D’après la Légende, ça mit sept jours à se conclure, cette affaire, si l’on compte aussi la journée chômée que l’Artisan du prodige s’est accordée, afin de se reposer, réfléchissant aux détails ou retouches éventuelles à exécuter pour qu’il ne se défasse point. Ce jour-là, Dimanche, (« ‘Dominicus’, ou Jour du Seigneur », pour d’aucuns, ‘Sunday’, par exemple, soit « jour du soleil », pour d’autres), beaucoup de gens se dispensent de travailler et, comme nous, se posent des questions, dans le but de changer la planète, alors que, croire être en mesure de « faire » la pluie et le beau temps, dans cette matière, tient d’un orgueil qui nous a déjà coûté très cher, maintes fois. Ce coup-ci, l’envie nous a pris de carrément le « refaire » de fond en comble, ou, au moins, d’agir en sorte qu’il ne se désagrège point. Rien que ça ! Pourtant, qu’est-ce que l’on entend par Monde, d’abord ? Du latin « Mundus », le terme désigne, en effet, un système bien ordonné, voire, l’ensemble des corps célestes existant dans l’espace, autrement dit, le Cosmos, ou l’Univers, duquel on ne tient pas du tout les ficelles, au demeurant, aussi bien que notre globe, c’est-à-dire, la planète Terre, dans un tout petit coin de laquelle se réunissent les apprentis philosophes, et qui, installée à la lisière de la Voie Lactée, une Galaxie parmi un nombre infini de Galaxies, tourne autour d’un Soleil.

Dès lors, à propos de quoi s’interrogeait-on ? Du destin, donc, de notre Planète, la Terre, ainsi que de ses habitants, ou bien, de ce Monde qui, formé d’une infinité de Corps Célestes éparpillés dans l’Univers, fait face au monde intérieur, celui de nous-mêmes, c’est-à-dire, une conscience qui se force, cahin-caha, à échafauder une hypothèse qui nous permettrait, tant bien que mal, de nous retrouver, et faire en sorte de comprendre la recette de la Soupe dans laquelle l’Homme est plongé, car le « On », de la question, ne peut être que lui ? Sans l’Homme, le Monde est-il un Monde ? Non pas que celui-ci attende l’Humain pour être, car il n’attend rien, mais, puisque tout doit avoir un sens, afin lui en donner un, celui de Monde, le Monde sur lequel un « Logos » porte son dévolu. Un Logos, un être fou et curieux qui, instruit de son mystère, est à même de réfléchir sur l’œuvre manifeste, réalisée peu importe comment ou par qui.

La parole a circulé gravitant sur une ellipse dont le centre était l’animateur, et il a été dit que « certes, le monde ne va pas bien, mais que l’on peut rêver », « qu’il faut d’abord changer l’Homme », par « une sorte d’Utopie », « très imbriqué», et « qu’il faudrait distinguer le corps de l’esprit » ou même « la science facteur de progrès », alors que d’autres se « demandaient s’il va si mal que ça… », et « que rien ne nous empêche de nous cultiver » question étant de savoir « quel est le rôle de la philosophie dans la cité… », « la philosophie n’étant pas suffisante pour empêcher le processus », et que « sans passé on est mort », « l’Humanité agissant comme une structure », « Hanna Arendt s’étant déjà questionnée, sur le souci à se faire de monde » puis quelqu’un voulu savoir « si la pensée se fait de façon démagogique », « par des décideurs », ou si « ce n’était qu’une Utopie », « à partir de l’Idée suffisante », alors « qu’un grain de sable peut l’entraver », « dès que tout est pourri », mais que « l’on doit empêcher que le monde nous dépasse ».

Pour finir, comme le Monde change, par amputation, il n’ y a pas eu de place pour que Gilles, le poète, exprime sa verve, et la question demeure : « Pour tricoter un monde, combien de pelotes ? ».   

Et voilà !

- Docteur, mon foie me gêne, comme un monde qui se défait !

- Ridicule ! Une maladie du foie n’entraîne aucune sorte d’inconfort !

- Justement !

 

Carlos

Débat du 23 Mars 2014: « Le virtuel peut-il subvertir la conscience du réel? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 23rd mars 2014 by Carlos in Uncategorized

L’actualité de la semaine allant d’un troisième Braquage, en une semaine, d’une bijouterie, place Vendôme, à l’action du Pape qui s’attaque à la Mafia, et l’Avion de la ‘Malaisie Airlines’ disparu des écrans de contrôle, en passant par la crise politique surgie entre la Russie et l’Ukraine, à propos de la Crimée, bien que le tout fut mis en sourdine par le scandale des écoutes téléphoniques du clan Sarkozy, et leur corollaire, ainsi que par le brouhaha géré par la préparation des Elections Municipales dans le Pays, insouciants, au Café des Phares®, les philosophes en herbe ne cessèrent jamais de philosopher, et ce sont même penchés sur le Débat du 23 Mars 2014, que Michel Turrini était chargé d’animer, choisissant, parmi une tripotée de sujets, le thème suivant « Le virtuel peut-il subvertir la conscience du réel ? » Je crains que l’on se soit égaré dès le départ, mais enfin, on n’est pas là pour faire dans la dentelle. En effet, le « réel » ne s’oppose pas au « virtuel », un des composants de la réalité, mais au « fictif », un au-delà de la représentation, c’est-à-dire, le réel avant de devenir actuel. 

Peu importe. Il y en avait du pain sur la planche et, en tous cas, quatre concepts à analyser : « virtuel », « subvertir », « conscience », « réel », et c’était déjà ça, si l’on voulait réfléchir de façon ordonnée.

« Virtuel » est, donc, un adjectif qualifiant ce qui se trouve à l’état de simple possibilité ; « Pouvoir », un verbe qui évoque le fait d’être capable, comme « Subvertir », celui de renverser l’ordre établi et les valeurs reçues, ou menacer de le faire, « Conscience » désignant, elle, la faculté de connaître sa propre réalité, et, enfin, « Réel », un adjectif ou nom, se référant à ce qui existe en fait. En d’autres mots, il était donc question de savoir si : 1) « l’hypothétique est à même de constituer une menace pour notre connaissance du monde environnant », si, 2) « ce qui n’est qu’en puissance, pourrait-il renverser notre façon d’appréhender le palpable ? » ou  encore, si 3) « ce qui n’est qu’en puissance dispose-t-il des moyens d’agir ! » D’agir, en l’occurrence, au point de chambouler la compréhension du concret, disposant donc des moyens d’action capables d’anéantir ce que l’on perçoit comme tangible. En deux mots, « Virtuel contre Réel » Oui ? ou Non ? L’un saurait-il subvertir l’autre, ou pas ? On aurait pu en découdre à « pile ou face », mais ce serait moins rigolo, je veux dire, moins gratifiant pour le « Cogito » qui se lança dans la bagarre dès les Premières Prises de Parole :

…« Je suis musicien, et communique avec la musique », « faut prendre en considération le téléphone, l’ordinateur et tout exercice de l’esprit », « malgré le fait que chacun voit les choses à sa façon », « et que le virtuel est une fabrication de ce nous avons usiné », « bien que l’on puisse renverser la perspective », « les étoiles que l’on voit, une partie d’elles mêmes ayant disparu depuis longtemps, alors que d’autres ne sont pas encore nées », comme « le virtuel d’Internet » et « autres mondes possibles », « perception du réel différente » « au profit de ses propres intérêts, c’est-à-dire, pas du réel, mais une pensée qui passe, de celui-ci ou de celui-là », confondant « facteur et cause », « alors que l’intention nous échappe », parce que « le cerveau considère les choses de façon différente, et on se trouve dans la subjectivité », et dès lors, « subjectivité ? Subjectivité de quoi ? », « on est bouffés par le virtuel, les écrans qui polluent le réel », « voire le soldat vu à la télé donnant le biberon à son gosse, le fusil à l’épaule », « le vécu, par rapport à l’absurde, à la fin du monde ». « Platon a bien dit que l’art est mensonger », « l’écran fait écran ; ‘faut arrêter »…

Puis, au cours des « Deuxièmes Prises de Parole », on a entendu que : « l’imaginaire n’existe pas », « on modélise », « aidés par la main divine », « chacun vivant son propre réel, alors qu’il n’y a que la vie qui nous tue », etc…  

Finalement, diligent envers « Ceux Qui n’avaient Pas Encore Pris la Parole » l’animateur la leur proposa, et on a entendu des choses du genre : « Le réel est ce à quoi on se cogne », ou évoquer l’édulcoré « Mythe de la Caverne », et ainsi de suite…

Enfin, avant que le tout ne se termine, Gilles, le dernier à prendre la parole, fit savoir que : « … le virtuel n’a pas d’existence actuelle/…une lanterne magique/ création d’impressions… », puis on a réglé la note, et fini par abandonner les lieux…

Question subsidiaire :

- Pourquoi le corset des femmes se lace-t-il dans le dos ?

- Pour empêcher le chat de jouer avec les cordons !

 Carlos

Débat du 30 Mars 2014: « Aucune Vérité n’est-elle vraiment pure? », animé par Philémon.

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Posted on 1st avril 2014 by Carlos in Uncategorized

Dimanche, en France, on procédait au Deuxième Tour des Elections Municipales, dont l’issue fut décevante pour la gauche, alors que les problèmes concernant Russes et Ukrainiens demeuraient, ainsi que les zones d’ombre concernant l’avion Air Malaisie écrasé probablement dans l’Océan Indien. De leur côté, insouciants, les philosophes réunis au Café des Phares®  autour de Philémon, préférèrent se pencher sur le thème philosophique qui leur était proposé, c’est-à-dire : « Aucune Vérité n’est-elle vraiment pure ? »

On part du principe que la Vérité ne serait pas pure, et l’on voudrait tout simplement savoir pourquoi, et à quel degré, d’autant plus qu’il n’y  en aurait pas une autre de secours.

Comme c’est étrange ! Si la supputation s’avérait confirmée, chaque Vérité scellerait quelque chose de fallacieux, captieux, spécieux, perfide, et se trouverait, enfin, entachée d’imposture, motifs assez suffisants pour s’en méfier. Et pas une seule pour sauver l’ensemble ? Etonnant !… Qu’est-ce que la Vérité ? Qu’est-ce que le Pur ?  Ou plus précisément, le Vraiment Pur ?

Si, par définition, la Vérité (du latin « véritas ») correspond, du point de vue formel, à la cohérence de l’assertion, au cas où sa fausseté matérielle se vérifie, peut-on en déduire qu’elle est pure ? Or, le postulat émet un doute à ce sujet, laissant supputer, même, qu’aucune ne le serait.

Il semble, pourtant, qu’une assertion n’est pas vraie, si elle n’est pas pure, c’est-à-dire, logique dans ses prémisses. Tout le cheminement DEDUCTIF rigoureux, liant les propositions à une conclusion, se trouverait, sinon, enrayé dans l’élaboration d’un raisonnement cohérent, ce qui fausserait tout le syllogisme. Le chat qui se mord la queue, quoi !!! Ca arrive ! Toutefois, si elle n’est pas pure, la Vérité serait-elle toujours « Vérité » ? Ou deviendrait-elle Crédulité ? Vanité, et poursuite du Vent, comme dirait le Qoheleth.  

Qu’est-ce que la Vérité ? Qu’est-ce que le Pur ? Ou, devenant plus exigeant, qu’est-ce  que le « Vraiment Vrai ! », « Le Vraiment Pur ! »

Par définition, si l’on se rapporte au Latin, le sens du mot « véritas », correspond, du point de vue formel, à la cohérence de la proposition. Si l’on s’en remet au  grec, « alêtheia », la signification serait celle de la « découvrir », au sens propre. « Enlever le voile » ; la Vérité toute nue, en somme. Alors ?

Les participants, les uns après les autres, ont jugé que « tout est subjectif », « que l’être humain est à définir par le désir », « lui-même à découvrir », « je suis tout ; vérité, pureté et foi », « faudrait voir, non ce qui est vrai, mais ce qui est exact », « distinguer sciences exactes du n’importe quoi », « dont les différentes manières de percevoir », « et penser collectivement », « objectivement », « observer la terre de l’espace », « refonder les sciences comme l’a fait Descartes », « vue la tension entre vérité scientifique et subjective », « des choses s’étant imposées en 1789 », « il faut donc s’adapter à la réalité du moment », « et considérer le Bien, Le Bon et le Vrai », « ce que la certitude scientifique ne fait pas toujours », « comme l’Espace Newtonien en relation à l’Espace tout court », ou  « le Galiléen, car les sciences sont une série de surprises », « la réalité pouvant être objective et subjective », « la vérité préférable au mensonge », ou alors, « vérité en-deça des Pyrénées, mensonge au-delà »… Une mention fut faite de l’Emission ‘Ce soir ou jamais’ portant sur le thème : ‘La Pornographie met-elle la Sexualité en danger ?’, tout en se demandant « si l’on ne met pas la Femme en danger, bien que la transparence soit un devoir ». On a évoqué Einstein, qui explora « le monde avec un tournevis, illustrant le « possible désirable », ainsi que Descartes qui « pouvant douter de tout, se rassurait du fait que seul Dieu pourrait savoir s’il se trompe », et « le laborieux cheminement du processus de la Vérité, », «  que seul le ‘pur’ possède », «  ce qui n’est possible qu’en religion ». L’heure étant arrivée de fermer la séance, Gilles reprit le flambeau en maintenant que « … la Vérité, pureté ou pas, transcende…/ l’illusion ou la vision/… comme l’exigence  dessine une direction… »

- Le verre est à moitié plein.

- Non ! Le verre est à moitié vide !

- Andouille ! Il est deux fois plus grand que l’autre…

 

Carlos

    

Le débat du 6 avril 2014 : « La philosophie peut-elle être dangereuse ? », animé par André Masse – Stamberger.

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Posted on 3rd avril 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 13 Avril 2014: « L’Universalisme est-il un piège? », animé par Irène Litvin.

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Posted on 14th avril 2014 by Carlos in Uncategorized

Le monde se trouve en désespérance, et, comme en Ukraine, un Etat policier menace de s’installer, avec la complicité de Poutine dont les troupes durcissent leur position, noyautant les forces nationalistes. Mais en espérance aussi, comme dans l’Océan Indien, où des signaux radio provenant du Boeing de Malaisia Airlines qui s’y est abîmé, furent captés par les équipes de sauvetage, permettant d’espérer donc sa localisation, tandis que les Palestiniens réussissent leur adhésion à la Convention de Genève (vingt ans après leur demande), ceci malgré le refus Israélien de leur rendre les taxes douanières qui leur sont dues. Du côté de Rome, le Pape fait profil bas dans l’affaire de pédophilie dont est accusée la Curie et, en ce qui concerne le Café des Phares®, insouciants, les philosophes prirent part au Débat-philo du 13 Avril 2014, qu’Irène Herpe-Litvin se proposa d’animer. C’est-à-dire, tirer au clair la question « L’Universalisme est-il un Piège ? »

ou pas ? la plus pertinente des hypothèses !

Ce postulat-ci n’a point été pris en considération, alors que l’« Universel… iste, ou …isme » présume un syncrétisme, c’est-à-dire, un mélange d’influences rassemblant des doctrines disparates des idées (religieuses, politiques ou philosophiques) a vocation cosmique, id est, un type de pensée qui ne reconnaît d’autre censeur que l’Opinion Générale ! Alors ? Peut-on, de bonne fois, qualifier de « piège », traquenard ou guet-apens,  ce qui a trait à la Totalité ?…, Tout ce qui existe, en réalité, et qui, ipso facto, devient légitime matière de questionnement ? Questionnement qui n’est qu’une autre façon de dire, critique de la raison, « Démocratie », ou son domaine, en quelque sorte ? Et, si l’on prouvait l’inanité du Piège, qu’en serait-il de l’Universalisme ?

On pourrait supposer que ça débute mal, donc, si l’on commence par se méfier, de cet esprit homogénéisant qui a inspiré la Charte des Droit de l’Homme, par exemple, au point d’y soupçonner une arnaque ! D’aucuns ont désigné ce souci, d’Utopie, un beau nom, en soi ! Mais, Piège ? Piéger quoi ? Qu’est-ce qu’un Piège ? Nous allions nager dès lors dans les eaux troubles de l’oxymore, c’est-à-dire, nous référer à l’Universel avec les moyens du Particulier, voire,  de l’Oiseleur ; l’Universel en cage comme un simple Chardonneret. En effet, le Piège, classique, est un dispositif qui, avec un seul accès, permet d’y attirer la proie, grâce à un appât qui, relié à un mécanisme assez sommaire, enferme la bestiole qui viendrait à bousculer l’èche. Bref, un traquenard pour des gobe-mouches qui, froissés, se mettent à qualifier de « fariboles », le système hautement bien ordonné qui tient à unifier les connaissances d’un Tout intelligible, parce que logique et cohérent, afin d’en libérer totalement l’accès. Mais, de quelle nature serait-il, cet appât susceptible de séduire le gobe mouches ? De couillonner l’Universel ?

Nous ne le savions pas, ce qui ne nous a pas empêché de broder ; ça ne mange pas de pain, ni n’avale pas le vers de terre.

C’est ainsi que l’on a fait référence à la Philosophie des Lumières, aux trois religions (Chrétienne, Musulmane et Judaïque), à Wittgenstein, aux Lois Générales, naturelles et humaines, à l’Universalité des Lois, à la Nature Humaine, aux Arts (Musique et peinture)

Science est un processus établi sur des Lois générales, à l’OMS, au Théâtre Antique, à la formule d’Einstein E=mc2, et tout à l’avenant…

Finalement, Gilles a eu, en vers, le dernier mot et, satisfait, le public quitta petit à petit les lieux…

 Pendant ce temps, dans le TGV :

Une Dame assise devant un Monsieur :

-Monsieur, est-ce que ce train va vers Paris ?

-Non, Madame, Paris est dans l’autre sens…

-Alors, est-ce que l’on peut changer de place ?

Carlos

Le débat du 20 avril 2014, animé par Claudine Enjalbert : « L’amitié est-elle le reflet dans un miroir ? »

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Posted on 17th avril 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 27 Avril 2014: « Le Philosophe a-t-il droit à la colère ? », animé par Alois Sander.

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Posted on 28th avril 2014 by Carlos in Uncategorized

Le fait le plus spectaculaire du moment était la Canonisation par le Pape François de deux autres Papes, Jean Paul II et Jean XXIII en un seul jour, bien que ce qui se passe en Ukraine ait mobilisé divers observateurs de l’OSCE, et que la virée de l’ex- Président Sarkozi et sa femme Carla Bruni aux USA, faisait aussi jazzer dans les rédactions, plus encore que les menaces du Président USA, Obama, à propos du différent Russie-Ukraine. Au Café des Phares®, ce 27 Avril 2014, donc, les habitués du lieu, eux, ils se demandaient si « Le Philosophe a-t-il droit à la colère ? », au cours d’un débat que Alois Sander s’est chargé d’animer.

C’est à rester coi ! Mais quoi ? Il faut tout essayer.

Voyons, donc, voir :

PHILOSOPHE, est un mot qui désigne celui qui est ami de la sagesse, c’est-à-dire, quelqu’un de réfléchi et vertueux. Jusque là, tout va bien… Rien à voir avec le droit.

DROIT, signifie, ici, ce que chacun peut exiger, selon une règle morale ou sociale établie au préalable par la Loi (qui l’oblige et le protège), ou le fait de s’autoriser à manifester ses caprices, tout simplement. Mais, rien à voir avec la Philosophie.

COLERE ! C’est là que les athéniens s’atteignirent. Du grec « kholé », la Bile (d’où ‘choléra’), le mot désigne ‘une humeur’ ou échauffement de celle-là, un type d’émotion d’ordre pathologique occasionné par un manque ou une frustration, liée souvent à une injustice, et indépendante autant du Droit que de la Philosophie, naturellement.

Voilà. Une fois mis tout ça dans un mixeur, que peut-on en sortir ? Qu’il n’y a pas lieu de faire appel au « Droit » dans une matière propre à désigner l’Homme de Sage, ou pas, le hic, l’os, ou le cactus, étant l’exigence pour tous (philosophe ou pas) de respecter le droit, et le meilleur exemple d’un tel drame fut, sans doute, les « 12 Hommes en Colère », un film de Sidney Lumet (1957).

En effet, dans la Salle, tout s’est déroulé paisiblement, les uns disant que « la colère fait du bien », des autres « qu’elle peut être un moteur pour la réflexion », « ‘L’Indignation’, de Stephan Hessel ayant été rappelée », en passant, ainsi que « la Colère en tant que moteur de la réflexion », « alors que l’on se sent bête, une fois passée la raison de sa colère », «  les philosophes étant souvent assez conformistes », « comme Sartre, par exemple », « Schopenhauer, Nietzsche ou Bergson », bien que « la Philo commence avec la colère », « si  raisonnée » et «  un philosophe doit être quelqu’un d’engagé », « ouvert à l’émotion », « tel Zola », «  Godard et ‘Les choses de la Vie’ » ou à « toute déconstruction », « ‘colère’ et ‘justice’ allant très bien ensemble ». Mais… « colère, par rapport à quoi ? » « C’est une question d’‘Ego’ surdimensionné », fut-il dit, « de Rolls Royce blanche et idées noires », « à la recherche d’un lien, là où il n’y en a pas » !

Gilles nous a fait part de son interprétation poétique du sujet, et nous avons poursuivi la discussion dehors, tant il faisait beau… 

Un gars voulait encaisser un chèque à la Banque. Le guichetier lui demandait de l’endosser.

- Quoi ?????

- Signez votre nom au dos du chèque !

- Non ! Je n’ai rien à ajouter. C’est mon argent ! Vous n’avez qu’à me le donner.

Embarrassé, en raison des autres clients, qui attendaient, l’employé envoie le récalcitrant vers un collègue, assis dans la cabine attenante où la même scène se reproduit. Celui-ci prend, alors, un cendrier, frappe le récalcitrant sur la tête, l’intimant en même temps de signer son nom au dos du chèque. L’autre s’y conforme, reçoit ses sous, puis, en sortant, croise un ami, et le conseille :

- Si tu veux ton argent, ne va pas au guichet ; va voir directement l’employé du bureau à côté. Il explique beaucoup mieux !

Carlos

Débat du 4 mai 2014 : « Quelles sont les limites de la vie privée ? », animé par Pascal HARDY.

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Posted on 5th mai 2014 by Carlos in Uncategorized

Le débat du 11 mai 2014 : « L’infidélité, n’est-ce pas l’absence de confiance en soi ? » animé par Gérard Tissier.

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Posted on 7th mai 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 18 Mai 2014:  » Comment construire des normes éthiques pour les nouveaux défis écologiques ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 19th mai 2014 by Carlos in Comptes-Rendus

Tandis que des remous continuent de se faire sentir en Syrie, le Brésil prépare la Coupe du Monde de Football, les prises d’Otages prolifèrent, des élections européennes se préparent, la côte du Président Hollande se trouve à la baisse, alors que le prix du pétrole augmente et les rivières enregistrent des débordements effarants en Bosnie et Serbie, cela n’a pas empêché Daniel Ramirez d’animer le Débat du 18 Mai au Café des Phares®, le sujet qu’il a choisi, parmi une quinzaine d’autres, étant « Comment construire des normes éthiques pour les nouveaux défis écologiques ? » 

Que de questions ! Les « Normes » se construisent ou s’établissent-elles ? Si elles se construisaient, ce serait avec quels matériaux, et à l’aide de quels outils ? Ceux du maçon ? Qu’est-ce que « la Norme » ? En quoi consiste un « Défi » ? Quant à l’« Ecologie », on sait ce que l’on veut dire par là… : il s’agit d’un vrai (ou feint) intérêt pour la protection du milieu où se reproduisent et vivent les créatures animales et végétales, ainsi que pour les rapports de ces êtres entre eux, voire avec un même Habitat ». Mais, pour revenir au « Défi », cela semble consister dans une déclaration provocatrice qui tient l’autre pour incapable, ou exhibant un odieux refus de se soumettre, voire même de s’incliner, devant ce que l’on doit plutôt respecter ! La « Norme » c’est déjà un peu plus complexe… Etymologiquement cela signifie « l’équerre », outil employé dans le façonnage de quelque chose de Stable, le contraire étant l’« Entropie », la dégradation de tout.

Le Défit Ecologique, donc, consisterait dans une sérieuse prise de conscience ayant pour but de  respecter l’Opinion, plus que la Nature, à commencer par la sienne, puisque, « Charité bien ordonnée commence par soi-même », ce qu’explique une sorte d’Egoïsme, en gants de velours, craintif du « qu’en dira-t-on ? » propre à une minorité instruite, consciente donc de ce qui est son intérêt : « que les citoyens trient leurs déchets, ignorant que tout part souvent dans la même benne à la décharge commune ».

Ceux qui l’ont bien voulu, se sont expliqués sur ce qu’ils pensaient par là, et on a entendu de tout : du genre « c’est une question de conscience », « d’exigence de mesurer, d’un consensus, de faisabilité », « de normes », d’attaquer les choses par la racine », « sans passer par la violence », « alors que tout est dans les mains des lobbys », « et que les scientifiques, eux-mêmes, ne sont pas d’accord », « c’est le règne du désordre », « alors que les petits gestes sont extrêmement utiles », « dans un population de cent millions d’habitants », « malgré le planning familial », « avec des terribles défis en vue », « car on a changé de paradigme il y a 200 ans », «  si l’on a besoin d’une éthique, à quoi nous sert celle que l’on a déjà ? » « si l’on sait que, depuis deux siècles, on prône la bonne parole, et le « développement durable, alors que ce sont les autres qui décident » et « font des Traités que les USA et la Chine ne respectent pas ». Quelqu’un a rappelé que « la question était : ‘a-t-on besoin d’une Nouvelle Ethique, alors que nous en avons une ; nous sert-elle ? », « le Pape François s’en occupera… », et, à la Télé, on voit toujours les mêmes têtes », « « Michel Serres faisant une exception » ! « Qui est à la solde de qui ? », « Il y a un double langage dans nos sociétés, sans faire cas de l’Etique ; pourquoi ? C’est regrettable ! » Quelqu’un d’autre argua « que l’on a des points de vue abstraits, dès que l’on prend des distances vis-à-vis de la réalité »… etc.

L’animateur a remercié les présents pour ce débat, Gilles, le poète, fut oublié, et tout le monde a regagné la Place, poursuivant la mise au point de certains arguments !

- Dites, mon ami, qu’est-ce qui vous arrive ? Vous marchiez courbé en deux, et voilà qu’à présent vous vous redressez….

- C’est que j’ai pris une canne plus longue !

Carlos

Débat du 25 Mai 2014: « Où va la Médecine ? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 25th mai 2014 by Carlos in Uncategorized

Les pays de notre Continent tâchaient de préparer les Elections européennes, et ceux de l’Ukraine la leur, Poutine déclarant qu’il en respecterait l’issue. Côté France, Kerviel, le médiatique ‘trader’ du Crédit Lyonnais se rendit à la nécessité de rentrer en France, tandis que la sœur du tueur au scooter, Mohamed Merah, partait en Syrie faire son « jihad », et aux USA, Barack Obama et Michèle, sa femme, auraient fêté froidement l’anniversaire de celle-ci, pour des étranges raisons. Indifférent à tout ça, le peuple philosophe du Café des Phares®, s’interrogeait, le 25 mai 2014, « Où va la Médecine ? », au cours d’un débat animé par Bruno Leucoris.

Demandons-nous, déjà, d’où vient-elle…

Il semble qu’après ses études, avant de commencer à exercer, chaque médecin prête Serment, la main sur le fameux « Serment d’Hippocrate » ! Hippocrate de Cos (460-356 av. C) qui, contemporain de Socrate, a été tenu comme le « Père de la Médecine », du fait d’avoir élaboré au cours de sa centaine d’années, plus de 60 traités, considérés la base de la Déontologie Médicale, c’est-à-dire, un ensemble de devoirs et garanties morales vis-à-vis du Patient, auquel il jure, alors, d’être fidèle.

Voyons, à présent, « Où va-t-elle, la Médecine ? » Conventionnelle, certainement…

Eh bien ! C’est tout un monde qui s’ouvre à son action… Si l’on fait l’impasse sur la médecine Chinoise, qui emprunte de façon pragmatique chacune des voies s’offrant à elle dans le rétablissement de la santé, la Médecine Traditionnelle tente de répondre au cas par cas, dans les domaines de la Médecine interne, nucléaire, du travail, de prévention, réadaptation, etc., et va s’occuper aussi des différents types de patients (côté andrologique ou gynécologique), aussi bien dans le secteur obstétrique, légal (autopsies), fœtal, ou de la néonatalogie (assistance aux prématurés), que pédiatrique, gériatrique, angiologique, et de réanimation, ou encore dermatologique, voire endocrinologique, hématologique, immunologique, ophtalmologique, orthopédique, otorhinolaryngologique, pneumologique, psychiatrique, rhumatologique, stomatologique, urologique, …et j’en passe. Etant donné qu’il y a du pain sur la planche, voire des champs d’action dans les domaines les plus divers tels que l’addiction, l’alcool, l’allergie, les diabètes, les différentes infections, la psychiatrie, la toxicologie, la vénérologie ou la traumatologie due à des blessures provoquées par divers types d’accidents, il y a du patient sur la table d’examen !

Sachant qu’« il vaut mieux être jeune et bien portant que vieux et malade », beaucoup de monde a tenu à s’exprimer là-dessus, évoquant les « Comités d’Ethique qui, elle, fait partie de la philosophie », « l’acte de ‘décharge’ que les médecins font signer aux patients, depuis la ‘Loi Kouchner’ », alors que « les Américains font le traitement de l’hypertension dès l’adolescence », et « que ‘justice sociale’ et ‘performances’ s’imposent dans le domaine de la santé, avec les soins à l’Hôpital », « puisque les médecins ne vous écoutent pas ». Quelqu’un a demandé « Qu’entend-t-on par le concept ‘médecine’ ? Espérance de vie ? Niveau de vie ? Essor démographique ? afin d’apaiser la société ? », « alors que des nouvelles technologies se font jour, appuyant en même temps sur le frein et l’accélérateur », « …et que 3 dérives s’annoncent : 1) développement de médicaments, 2) prolongement indéfini de la vie, au détriment du trésor public, 3) enrichissement des Assureurs dont le tarif change en fonction de l’âge de l’assuré, et à bientôt le ‘quatrième’ âge ». « Qu’attend-on de la médecine ? Performances ! Mais, quels exploits peut-on attendre des médecins ? » « L’Homme est une machine ; tout Homme en bonne santé est un malade qui s’ignore et attend quelque chose du médecin » ; « on y va comme on va chez le garagiste », «  on fait le jeu des industriels pollueurs », « Les médecins se protègent, faisant faire des analyses… des analyses ! », « alors que le point névralgique c’est la mort ! » « les Mutuelles rendent le malade responsable de ne pas être en bonne santé », « Tout est marchandisé ; le malade est le ‘veau d’or’ », l’Homme n’attend que la mort ! »

Arrivés au terme de notre débat, Gilles, le poète, se demanda : « …quels moyens, pour quelle fin ? Patient/Impatient ? … Notre finalité ? Guérir, Humanité !! »

Et voilà !!!! …

En Chine, le médecin qui s’occupe de la santé de quelqu’un, est régulièrement rémunéré par l’intéressé, et ne cesse de recevoir ses émoluments qu’au moment où celui-ci tombe malade. Or, un jour, un jeune médecin court vers son père criant :

- Papa, Papa, j’ai réussi, finalement, à guérir le malade qui souffrait du cœur, depuis si longtemps !!!

Le père :

- … et de quoi vas-tu vivre maintenant ?

Carlos

Débat du Premier Juin 2014: « Philosopher est-ce manipuler des mots ou des concepts? », animé par Joseph Strich.

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Posted on 2nd juin 2014 by Carlos in Uncategorized

Les jours se suivent sans forcément se ressembler et, au cours de ceux qui viennent de passer, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Paris, en forme d’événements de toutes sortes, allant de la semaine de la cuisine chinoise au « rebondissement de l’affaire Stavisky », trouvé mystérieusement mort en 1934, et à la commémoration du « D-day », en Normandie, ainsi que du Tournois International de Tennis, en scène actuellement  à Roland Garros, passant, côté politique, à l’abandon de la Présidence de l’UMP par François Copé, François Hollande ayant, lui, aux USA redoré son blason de Représentant de la République Française, avant son déjeuner avec l’équipe de France de foot, en partance pour le Brésil… Le premier Juin 2014, au Café des Phares®, les philosophes se penchaient, eux, sur le débat « Philosopher est-ce manipuler des mots ou des concepts ? », animé, pour l’occasion, par Joseph Strich. S’agissait-il de manipuler des mots, ou alors des concepts, ou bien des mots et des concepts ? En tous cas, il ne fallait pas se regarder les doigts, mais faire la distinction entre les mots et l’objet : le mot philosophie, le concept de philosophie et le verbe philosopher, que sont trois choses différentes.

C’était un peu comme prévoir la pluie et le mauvais temps, ou de répondre à l’une de ces « questions pour un champion » assez en vogue dans les médias.

De surcroît, il y avait quatre termes à définir: « philosopher, manipuler, mots, concepts ». Or, «  Philosopher », ou ‘amour de la sagesse’, revient à spéculer sur un thème donné, tout simplement, et à ne point manipuler, quoi que ce soit. C’est ainsi que « Concept » désigne l’outil du philosophe, c’est-à-dire, la représentation mentale, générale et abstraite, des objets, qui existent en complète indépendance  en dehors de son cerveau ; il est la vraie réalité et les mots ne font que les désigner. Parfait !

Voyons donc le « Mot », sachant qu’il s’agit d’une expression douée d’un sens bien défini ; univoque ! Pas de lézard. Par contre, de son côté, enraciné dans le terme ‘main’, « Manipuler » a le sens de ‘manier’, c’est-à-dire, ‘manœuvrer’, ‘insidieusement’ à l’occasion. Ensuite, il y a le « ou », soit une conjonction qui lie des expressions ayant le même rôle, voire, fonction, tout en séparant les idées exprimées, c’est-à-dire, ce serait ou bien l’une ou bien l’autre ! Là, se trouvait l’astuce, le problème, le paralogisme, en définitive : « Philosopher consiste à manipuler des concepts » et point des mots.

Il a été dit que « ‘manipuler’ n’est pas un mot sympa », « que parfois, le hasard fait bien les choses », « que le sujet est énorme et qu’il faut déconceptualiser », « évoqué ‘Le silence des agneaux’», « La Peste, de Camus », « qu’il ne faut pas réduire la Philo à des jeux de mots », « alors qu’ils sont liés à la mémoire », « organiser la pensée en phrases cohérentes, et que Hitler n’a pas respecté la cohérence », « que les mots peuvent être vides de sens », « Wittgenstein qui insistait sur la validité du langage », « que reste-t-il, sinon l’amour, qui n’est pas entériné par la logique », «  que la philo a le sens des valeurs », « que la philo est mortifère », « amour de la sagesse et sagesse de l’amour », «  que le sujet est insaisissable », …et puis, de ses rimes, Gilles mit le point final à la séance.

-Parfois, on se sert de la philosophie pour arriver à ses fins…

-En ce qui me concerne, je m’attarde aux caresses…

Carlos

Débat du 8 Juin 2014: « La Flèche du Temps », animé par Alexandra Ahouandjinou;

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Posted on 9th juin 2014 by Carlos in Uncategorized

Malgré le succès de la Réforme Pénale, proposé par la garde des Sceaux, ainsi que celui du Redécoupage Administratif de la France, l’affaire « Bygmalion », c’est-à-dire, le remue-ménage concernant les malversations constatées au cours de la Campagne Electorale de Nicolas Sarkozy, et les avantageux résultats du FN lors des Elections Européennes, vis-à-vis des autres Partis, la semaine écoulée ne laissait augurer rien de bon au sujet des mœurs politiques, raison peut-être, pour laquelle, au Café des Phares®, le public ‘philosopheur’ présent s’est vu proposer, comme question du Débat du 8 Juin 2014, de nouveau une affirmation,  « La Flèche du Temps », comme si, pour jouer aux fléchettes, elle se déchargeait d’un fardeau gênant, Alexandra Ahouandjinou prit sur soi la tâche d’animer et déposa de son propre chef, COMME ÇA, à la manière d’un paquetage, sans se laisser impressionner par le second principe de la Thermodynamique, lequel postule que l’Entropie (le désordre) croît avec le Temps, flèche ou pas, et ça va chercher loin… les « Quanta » et compagnie… !

En effet, selon la « Théorie de la Relativité », il s’agit d’un concept géométrique spatio-temporel à quatre dimensions, ou variables formant un continuum indéfini et homogène  dans lequel se déroulent des événements successifs,  la sagesse commandant de ménager aussi bien les Paroles que le Temps, puisqu’il fait partie de la Durée, (grec : « chronos »).

On aurait pu, donc, commencer par se demander, déjà, « Qu’est-ce que ‘Le Temps ?’ », tout court, bien qu’il s’agît, là, d’une tâche ardue à laquelle, pourtant, Stephen Hawking s’est admirablement attelé avec des forces que sa santé lui refusaient, « La Flèche du Temps » constituant l’en-tête de son neuvième chapitre, où l’on apprend que la vitesse de la lumière consiste dans un mouvement qui vouerait aux calendes grecques l’idée d’un temps unique ou absolu, et devenu un concept personnel, relatif à l’observateur qui le mesure, l’imaginaire inclus ; un temps où l’on peut faire même des demi-tours, comme dans la rue.

Mais, pourquoi nous souvenons-nous du Passé et point du Futur ? Quelle est sa nature, ainsi que celle des trous noirs et compagnie ? Et s’il n’existait pas ?

Or, dans la hâte, on en a déduit, tout de go, que « c’est ce qui fait durer… », la « Flèche » indiquant la direction.

Mais, « durer quoi ? » ; « quelle direction ? » Pour être cohérents, et « gagner du temps », il nous aurait fallu envisager le travail de celui qui s’y est le plus intéressé, Einstein, réduisant, dès 1903, le tout à un « Modèle Standard », une toute petite formule « E=mc2 », par laquelle, suivi des travaux de Schrödinger (« Le chat »), le prodigieux mathématicien suggérait que, sa nature étant indéterminable, le Temps n’est qu’illusion. Ce serait un « ici et maintenant », depuis le « Big-Bang » initial, avec lequel toutes nos représentations évoluent.

Il a trois sens principaux : 1) « ‘Chronos’ période ou époque, genre ‘le Temps des cerises’ », ou « perdu… » dans la pensée de Proust. 2) « Instant » vécu, ou ‘Kairos’(moment), lieu de notre quotidien ou « Durée », de Bergson, par laquelle le ‘Présent’ devient ‘Futur’, soit réellement, ou dans la pensée ( ‘Panta rei’, ‘Tout coule’, d’Héraclite. 3) Le Temps conçu comme milieu indéfini, analogue à l’espace, où tout se déroule, forme ‘a priori’ de la sensibilité, envisagés par Newton, Galilée, Leibniz, Kant.

La salle s’est exprimée, là-dessus, ‘arrosant large’ :

« c’est une dynamique… irréversible, qui devient du ‘passé’ », « ou une énergie qui rétablit la réalité dans toute son étendue », «  une direction… » « qu’il faudrait bien définir, sinon on part dans tous les sens » ; « l’Histoire du Temps serait celle de l’Univers ; quelque chose de personnel », « perception dynamique »,  pour quelqu’un ; « Cupidon ! », pour quelqu’un d’autre ; « le Temps existe, comme l’herbe qui pousse », ou « qu’il faut se référer à Sartre, voire Heidegger », « le Temps s’écoule comme l’eau, et nous nageons dans le Temps, qui est toujours le même, et il nous faut faire, comme si l’on avait tout le temps », « variable ‘t’, dans la ‘relativité générale », « une illusion »…

Gilles clôt la séance, avec un « … Temps, présence/absence, pareil au ‘Tic-Tac’, et ‘Tic-et-Tac’ !!!

- J’ai gagné toute ma fortune dans la vente de pigeons voyageurs…

- Ah, oui ? Combien en aviez-vous ?

- Un seul. Mais il revenait toujours chez moi !

Carlos

Le débat du 15 juin 2014 : « Qu’est-ce que l’intelligence ? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 11th juin 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 22 juin 2014: « Crise, mutation; sommes-nous dans le déni? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 22nd juin 2014 by Carlos in Uncategorized

Malgré la joyeuse effervescence suscitée par la Coupe du Monde de football, au Brésil, sachant que des zouaves écervelés, candidats au BAC, avaient traité Victor Hugo d’« enfoiré et de bâtard », me dirigeant par le Métro au Café des Phares®, je me demandais dans quel monde sommes-nous, lorsque j’ai croisé une sémillante jeune fille, en mini jupe, portant une jarretière de fleurs peintes à mi-cuisse, ce qui m’a fait espérer que rien ne soit perdu, avant même d’apprendre le sujet du jour, à développer au cours du Débat du 22 Juin, 2014, et que Michel Turrini se chargeait d’animer : « Crise, mutation, sommes-nous dans le déni ? », une sorte d’invitation à en établir un constat, c’est-à-dire, à remuer un penchant pessimiste assez répandu, et tendant à laisser penser que les transformations sont stériles, ou bien à se plier au fait que, plus présentables, les fleurs sont tout de même périssables, alors que, affaire de Printemps ou pas, le changement est plutôt fécond, entraîne l’éveil, encourage à l’action, incite au dévouement et aux beaux gestes.

En somme, d’après l’énoncé, le « DENI » serait une fâcheuse conséquence de la MUTATION (du latin : « mutare », muer), elle-même issue de la crise due à l’interprétation des faits, et il ne nous restait qu’à tricoter un débat avec cette pelote, ou à peindre une belle guirlande illustrant « ce qui n’est pas encore », puisque, issu du grec,  le mot « CRISE » signifie étymologiquement, « FAIRE UN CHOIX » et, dès lors « mutatis mutandis », on peut aussi bien en déduire que la « mutation » est un éveil créateur et point la négation de quoi que ce soit. Ça se mord la queue ; s’en était peut-être trop après une nuit entière à fêter la musique.

Evidemment, on a brodé « autour de la crise économique, liée aux ‘subprimes’ », « la ‘chute’ de la Banque d’affaires Lehman Brothers en 2008 », liée à « l’affaire Madoff, l’escroc du siècle, en 2008 », puis, il fut question « de l’inadéquation entre les sondages et les faits, lors des élections », « Jacques Attali ayant prévu la prochaine crise économique pour 2015 », alors que le sage Socrate disait « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien », et que « le problème est la solution », car « il n’y a plus de sacré », mais « le déni du déni » et « tout simplement des problèmes systémiques ». On a évoqué, ensuite, « le Traité de Maastricht », « les 30 glorieuses », « la ruée vers le magasins lorsqu’il y a crise », « le Paradis sur Terre », etc..…

D’après la pendule, il était temps que Gilles mette fin au lambin vagabondage des idées, ce qu’il fit avec brio, et nous nous sommes éparpillés dehors, persistant à rester unis, et ne pas en démordre…

- Je sors de prison…

- Qu’avais-tu fait ?

- Je conduisais trop lentement !

- Excès de vitesse, plutôt…

- Non ! J’allais trop lentement, dans la voiture que je venais de voler !

Carlos

Débat du 29 Juin 2014: « Il est aussi odieux de suivre, autant que de guider », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 29th juin 2014 by Carlos in Uncategorized

Cette semaine, pas mal agitée par des questions assez graves, telles que le meurtre de la milliardaire Hélène Pastor, lié à une question de cupidité au sein de sa famille, l’acquittement du Docteur Bonnemaison (qui, sans en référer à quiconque, donna la mort à plusieurs de ses patients, faisant rebondir la « question de déontologie médicale dans le domaine de l’euthanasie), le Championnat mondial de Football poursuivait son spectacle planétaire occupant pratiquement tout l’espace des différents Médias, de pair avec la « Gay-Pride » à Paris. Dans un petit coin de la place de la Bastille, au Café des Phares®, les amateurs de Sophie, entreprirent, eux, de taquiner les concepts, au cours du Débat, « Il est aussi odieux de suivre, autant que de guider… », un coup fumeux de Nietzsche, qui a été proposé à notre réflexion le 29-Juin-014, Georges Séfinal se chargeant de l’animation.

En question était, certainement, la Primauté du Pouvoir dans la formation de l’Etat, autorité sous la coupe de laquelle chacun est placé dans tout le cours de son existence, non par adhésion mais par situation, car on ne choisit pas, d’ordinaire, son Etat, tout en y retrouvant son compte ; on y naît, on y vit, on y meurt et, si d’aventure on en change, c’est pour en adopter un autre, l’autorité venant, psychologiquement, de la dépendance reconnue par les citoyens vis-à-vis de lui, mystère de l’obéissance civile, institutionnalisé de fait et qui nous colle à la peau, tel un assujettissement involontaire.

Serait-il préférable de faire du surplace, ou de marcher à côté de ses bottes, voire, chacun dans la direction que lui paraîtrait la plus convenable ? Sachant que l’Homme est un animal social qui, à l’instar de tous les autres mammifères vit en groupe, très vite il apparaît, donc, que rien de glorieux ne fut entrepris sans un Guide, Roi, Président ou Dictateur, répertoriés dans les Institutions Politiques, voire le Droit Constitutionnel, et j’invite chacun, par ailleurs, à revisiter l’œuvre singulière d’Eugène Delacroix  « La Liberté guidant le Peuple ».

Le public, dans la salle, entendait que « c’est zoologiquement un fait avéré : l’existence d’un mâle (ou femelle) dominant (e), dans tous les groupes d’animaux, c’est-à-dire, une bête que toutes les autres suivent (un guide, auquel, en raison de son charisme, chaque membre de la coterie obéit) et que l’on nomme ‘Alpha Male’, rôle qui peut être exercé également par une femelle, d’ailleurs. L’opinion générale entendait que le Guide se fout de l’avis des autres, suscitant, ou bien des ennemis, par conséquence, ou alors des ‘lêche-bottes’. Puis, on ajouta qu’il y a un tas d’accessoires de la séduction, si l’on veut jouer cette comédie-là, et il arrive que tel rôle soit interprété aussi bien par des hommes que par des femmes, bien que celles-ci se soucient davantage des apparences, malgré ce que l’on puisse en penser. En tous cas, il ne faut pas confondre avec ‘la personnalité’, le courage de se battre pour les idées avec conviction, même si elles ne sont pas flatteuses, tout en gardant, de préférence, un capital d’humour, c’est-à-dire, ‘mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente’, comme le préconisait Brassens ».

Il était temps que l’on en finisse et, Gilles ayant déclamé son poème, nous nous sommes éparpillés dans la morosité maussade du dehors.

- Alors ? Vaut-il mieux « suivre » ou « guider » ?

- Peu importe ; le fait est que les corps s’arrêtent, lorsque le coude est appuyé sur le comptoir !!!

Carlos

Débat du 6 juillet 2014: « Y a-t-il de l’ineffable ? », animé par Claudine Enjalbert

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Posted on 6th juillet 2014 by Carlos in Uncategorized

Finie, à la SNCF, la grève à laquelle personne n’a rien entravé, et compulsé le Rapport Ministériel sur la Cybercriminalité où l’on ne comprend pas plus, la Cour des Comptes fit connaître, en vain, l’état des finances publiques. Si l’on y ajoute les violations répétées du cessez-le-feu en Ukraine, confirmant le « malentendu » général, rien n’allait mieux, au Moyen Orient, dans les Territoires occupés par Israël, où des affrontements entre policiers et palestiniens ont eu lieu, suite à la mort d’un adolescent kidnappé et brûlé vif, suite au passage à Tabac du cousin de l’adolescent cramé. S’inscrivant dans l’ordre des choses singulières la poursuite du championnat du Monde de football coulait de source, naturellement, et, au Café des Phares®, il était aussi naturel qu’il y eut lieu un Débat philosophique, celui du 6 Juillet 2014, qui a été animé par Claudine Enjalbert, après avoir choisi, parmi une quinzaine, le sujet du jour, « Y a-t-il de l’ineffable ? ».

Certainement. Il ne nous restait qu’à trouver où…

Quoique, possédant, ici, la valeur de nom, le terme « Ineffable » soit plutôt un adjectif traduisant la qualité de « ce qui est, même si l’on ne trouve pas de mots pour le dire », optimistes, nous partîmes de l’avant, nous assurant qu’il provient étymologiquement du latin « ineffabillis », c’est-à-dire, « ce que l’on ne peut pas exprimer », par des paroles, comme les sentiments, voire l’état physique, par exemple, ou bien il n’est pas convenable, acceptable ou opportun d’en parler, à moins de le faire de façon détournée, usant de subterfuges, ruses, faux-fuyants, circonlocutions, périphrases, alors qu’un débat philo prétend faire la lumière sur ce qui parait obscur. Or, dans notre cas, il s’agissait, en l’occurrence, d’en débattre, comme il est la coutume, au cours d’un échange d’idées hebdomadaire, prévu, organisé et orienté par un animateur (ou animatrice), afin de, au cours d’une heure et demie, environ, retirer la substantifique moelle d’un concept donné. Celui-là, en l’occurrence.

Et pourtant… Pourquoi l’interroger, s’il y a des choses (agréables ou pas) dont la réponse pourrait être formulée, à la rigueur, par un signe de la tête, tout simplement, la secouant de haut en bas, en signe d’approbation, ou de gauche à droite en cas de désaccord… sans plus de chichis ? En effet, « ineffable » ne veut dire rien d’autre qu’« INDICBLE ». Autant avaler un parapluie et l’ouvrir à la sauvette dans le ventre, si l’on voulait forcément sortir de la léthargie ou la morosité dont le jour était annonciateur.

Mais, enfin ; soyons souples : « Y a-t-il de l’ « Indicible ? ». En avant la compagnie, et vogue la Galère !

Il fut conjecturé que « les langues anciennes étaient plus complexes que les actuelles ». Voilà une bonne nouvelle. Puis, il a été « évoqué le 11 Septembre 2001 qui provoqua un grand ‘Ouà !!’ », « le critique d’Art devant un tableau abstrait », « les amoureux qui parlent d’amour » ; « lorsqu’un mot n’existe pas, on prétend l’inventer, tel la ‘bravitude’ », « Proust qui affirmerait : ‘la vraie vie est la littérature’ la forme étant le fond qui reste à la surface », « ‘inéffable’, viendrait de ‘fable’, fabuleux », «  Finkielkraut qui dénoncerait la prostitution dans les Sports d’Hiver », « Sommes-nous prisonniers de la pensée », « ‘Les mots pour le dire’ de Claudia Cardinal, « une barrière infranchissable entre les mots et l’ineffable », « le Soulier de Vair et la pantoufle de vers », et tout à l’avenant, « l’ineffable, (serait) de l’ordre de la métaphore », puisque « Wittgenstein : affirmait ‘de ce que l’on ne sait pas on ne peut rien dire’ », et qu’il « ‘faut savoir si l’on parle de l’écrit ou de la parole’ »

Où va-t-on ????????, est-il légitime de se demander… alors que, pour finir ce patchwork, Gilles récita sa poésie, closant ainsi la séance…

Au cours de philo :

- Ah ! Non. Demandez-moi autre chose. L’ « Ineffable », je l’entends trop souvent…

- Où ça ?

- `A la maison ! C’est toujours sur ça que mes parents se disputent !

Carlos

Le débat du 13 juillet 2014 : « Existons-nous en dehors des rôles que nous jouons ? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 12th juillet 2014 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 20 juillet 2014 : « Ramer à contre-courant », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 16th juillet 2014 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 27 juillet 2014 : « L’héritage de l’histoire », animé par Philemon.

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Posted on 25th juillet 2014 by Gunter in Uncategorized

Le debat du 3 août 2014 :  » C´était mieux avant « , animé par Jean-Luc Berlet.

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Posted on 2nd août 2014 by Gunter in Uncategorized

Le debat du 10 août 2014 : « Pourquoi voyager ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 12th août 2014 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 17 août 2014 :  » Pense-t-on avec son corps ? », animé par Jo Strich.

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Posted on 15th août 2014 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 24 août 2014 : »Peut-on être objectif ? », animé par Pascal Hardy.

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Posted on 21st août 2014 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 31 août 2014 : « La confiance », animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 28th août 2014 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 7 septembre 2014 : « Tomber amoureux, est-ce renoncer à sa liberté ? », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 4th septembre 2014 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 14 septembre 2014 : « Qu’est-ce qu’un barbare aujourd’hui ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 11th septembre 2014 by Gunter in Uncategorized

Café-philo Entr’pot, site :cafephilogambetta.fr; Angle 68 rue menilmontant (bus 96 26) 2, rue Sorbier (metro Gambetta sortie Martin Nadaud en queue ) samedi de 15h à 17h.

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Posted on 22nd septembre 2014 by Gunter in Informations |Manisfestations - Abécédaire

ATTENTION
En raison des restrictions imposees ..l’Entrepot’s est ferme pour 15 jours
Donc pas de reunion le 10
Je vous tiens au courant pour la suite
Amities et portez vous bien

Le débat du 21 septembre 2014 : « Comment vivre, quand on ne croit plus à rien ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 22nd septembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 15 au 21 Septembre, l’Angleterre s’interrogea, par un suffrage, sur la sortie de l’Ecosse du corps Européen, puis, le « non », l’emportant, montra qu’elle en resterait membre, tandis qu’en France, est devenue évidente la candidature de Nicolas Sarkozy à la Présidence de l’UMP, Manuel Vals confirma la poursuite de son projet gouvernemental, et François Hollande celle de, sans changer de Cap, continuer jusqu’au bout le sien.

C’est la politique…

Hélas, entre-temps, malgré sa belle performance, l’équipe française de football fût éliminée, au cours de son match qualificatif pour la Coupe Mondiale.

C’est le sport…

Au Café des Phares®, d’après le thème de réflexion publié par la revue « Philosophie Magazine », d’autres valeurs se profilaient, pourtant, dans le but de savoir : « Comment vivre, quand on ne croit plus en rien ? », au cours d’un Débat animé par Daniel Ramirez, le 21 Septembre 2014.

C’est la philosophie…

Quoique, cela s’avérait plus complexe que ce que l’on pourrait « croire » à première vue, et il semblerait que l’on était mal partis. Ne « pas croire », en quoi que ce soit, constituerait un obstacle à la vie ? Cela nous empêcherait de respirer ? Faudrait-il croire pour vivre, au point de ne pas aller au devant de l’existence, sans ces effets ? C’est-à-dire, serions-nous dépourvus de tous moyens ? Sans bagage métaphysique, notamment, puisque la chose serait « plus compliquée que ça… »

Voyons ! 1) Qu’est-ce que « Vivre ? », sinon « exister », (métaphysiquement, « ex-sistere », ‘id est’, « sortir de soi ») ? 2) Qu’est-ce que  « Croire ? », outre que « penser » qu’un fait est véritable, et y adhérer, donnant son assentiment, même si les choses se passent, indépendamment de notre accord ou acquiescement, pourtant ?

Fariboles, donc.

La salle fut loquace, jugeant  que « ce n’est pas possible de ne croire à rien du tout, comme l’explique Jean Rostand, surtout quand la nature ne nous parle plus. », et « qu’il nous faut la possibilité du choix, sinon on est des marionnettes », « puisque pour l’Europe tout est décidé, ailleurs, sans alternative », « la différence étant introduite par le ‘croire (français), ‘believe’ (anglais) ». La réflexion se poursuivi évoquant Kant : « j’ai du abolir le savoir, car la croyance est la ‘foi’ », et avançant d’autres considérations, telles trouver un sens… est notre responsabilité » ; « si l’on ne croit à rien, la vie ne vaut pas la peine », ou « la différence entre ‘penser’ et ‘croire’, c’est un piège magistral », « dormir avec lumière allumée alors que les parents veulent le contraire », « la croyance est un mystère », « Paris, St. Germain, Sarkozy, c’est du pareil au même », « comme John Lenon et Yoko Okono ». Puis on recommence : « Comment vivre ? ».

L’animateur a demandé que l’on définisse le mot ‘croire’, et l’ambiguïté persista entre « ne croire en rien » ou « à quelque chose », « alors que des gens croient au Progrès ? », et fit référence à l’école phénoménologique, avec des concepts plus clairs.

Enfin. Il n’y a pas de lézard… Tout est clair, chaque chose ayant son lieu, le « Là », de l’existence (Heimkunft, de Hölderlin), où l’on se place du point de vue du Sein (être), et le Zeit (le temps), l’ensemble s’enracinant, finalement, dans l’ «Histoire de l’Être », de Martin Heidegger.

Pour Saint Augustin, la Messe était dite : « Credo ut intelligam », « Je crois, pour comprendre », id est : si l’on ne comprenait plus rien, la vie se rendrait difficile…, pas commode à vivre, et il vaudrait mieux s’ôter du doute mais, alors que ce n’était pas le cas, ça avait l’air dramatique, mais point compliqué, raison pour laquelle le revers de la langue, la controverse, a pu durer donc le temps adjugé, deux heures, la poésie de Gilles, comprise.

Bref. Beaucoup de bruit pour rien.

Chacun fait comm’il peut : L’optimiste croit que nous vivons dans le meilleur des mondes possible. Le pessimiste craint que ce ne soit pas le cas.

Carlos

Débat du 28 Septembre 2014: « Sommes-nous esclaves ou maîtres du Temps? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 29th septembre 2014 by Carlos in Uncategorized

La Barbarie !!!! Dé-ca-pi-té !!!! Après avoir été kidnappé, dans les heures qui suivirent son arrivée en Algérie, Hervé Gourdel (guide de montagne et photographe) fut barbarement assassiné par ses ravisseurs. Ignominie ! Une monstruosité qui constitue un outrage à l’Humain ; un moment de stupéfaction, voire, pétrification des nobles valeurs de la vie. Comment s’abstraire d’une telle horreur, et pouvoir encore s’employer à, philosophant, trouver un sens à nos pensées, à nos actes, à nos projets, et à poursuivre le dessin de l’Homme sage ? Entre-temps, on a appris que Brigitte Bardot avait 80 ans et nous nous sommes intéressés aux Elections sénatoriales, Justement. Pour essayer de tout reconstituer, au Café Philo des Phares®, le public qui s’y intéresse, est venu, le 28 septembre 14, comme chaque dimanche, afin de poursuivre la quête du Sens et l’amour de la Sagesse, au cours du Débat Hebdomadaire qui, animé par Gérard Tissier, portait son dévolu sur la question  « Sommes-nous esclaves ou maîtres du Temps ? ».

Le Temps ! Grandeur physique ou domaine privilégié auquel des génies comme Einstein, ou Stephen Hawking ont consacré leurs recherches,  constitue un défi qui se modifie sans cesse et, déjà Saint Augustin avouait : « Si personne ne me le demande je le sais ; si je veux y répondre, je l’ignore ». Et pour cause… Il est bien connu, qu’à pas comptés, la Flèche du Temps se déplace du Passé vers le Futur, ne laissant au Présent qu’un instant arrondi à 3 secondes, et qui, différent de la Durée, existe par lui-même, comme l’a admis Newton, ou ne se trouve que dans la Pensée, selon le jugement de Leibniz et de Kant, mais aurait trois sens: 1) Période qui va d’un événement au suivant (Chronos). 2) Un Changement, par lequel le Présent devient Passé (Durée). 3) Milieu indéfini, analogue à l’Espace, où se dérouleraient les événements. Dès lors, quel regard portons-nous sur le Passé ? Comment gérons-nous le Présent ? Avec quel état d’esprit envisageons-nous le Futur ? En sommes-nous esclaves ?

Ou bien, 4) Temps/Matière formant un Absolu ; une image irréelle perçue par le cerveau, une suite d’instants d’une durée généralement admise de 3 secondes ?

Estimant qu’il s’agissait-là « d’une question intéressante dont la réponse était complexe », au jugé, puisant dans les connaissances acquises, l’expérience, ou un peu selon les états d’esprit, la salle réagit, arguant que « l’on était dans le domaine du Politique », ou que cela « dépendait du point de vue du voyageur, s’il se déplace en voiture ou en avion », « vue la rareté du temps », « des Temps sociaux », « et l’on peut être ou ne pas être », tout en se demandant « qu’est-ce que veut dire, ‘être maître ou esclave du Temps’ », « alors que, tout compte fait, il faut ‘gagner du Temps’ », et « passer le Temps à le faire… ».

Spécialistes de l’amalgame, faire un tout de ce qui ne s’accorde pas, afin d’y trouver un point commun, nous tournions en rond. Ça se mordait donc la queue, et il était temps de conclure… Voilà pourquoi, afin d’en finir, Gilles nous a alors gratifié de sa poésie : « Eternité, Temps/ Du temps à maîtriser, Rejet du désir de demeurer… », et c’était fini…

- Aujourd’hui, j’ai passé deux heures à bavasser !

- Ah, oui ! Le Temps, ça  passe très vite…

- Quoique, tout ça, soit assez relatif…

- N’oublions pas que, 300.000 kilomètres seconde, c’est la vitesse de la lumière !

- Oh ! Vous savez, parfois, je mets une heure à trouver le bouton !

Carlos

Débat du 5 Octobre 2014: « Vieillir est-ce apprendre à perdre ? », animé par Bruno Lecoris

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Posted on 5th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

Après la décapitation d’Hervé Jourdel, encore l’assassinat d’un humanitaire, le chauffeur de taxi, Alain Henning, engagé dans l’aide aux victimes du conflit Syrien, y fut perpétré et, tandis que le travesti Autrichien, ou « chanteuse à barbe », Conchita Wurst entamait dans son pays sa spectaculaire Tournée, au Quebec débutait le Sommet international des Coopératives, ainsi qu’un nouveau Forum International de l’ Environnement. Au Café des Phares®, le 5 Octobre 2014, nos soucis étaient tout autres, Bruno Lecoris se proposant d’animer le débat hebdomadaire et, de son propre chef, il a choisi de l’intituler « Vieillir, est-ce apprendre à perdre ? »

D’abord, j’observerais que, de tradition, les sujets sont proposés ‘in loco’, c’est-à-dire, au Café même, en début de séance. Puis, pour pouvoir y répondre, il serait bon que l’on définisse la portée des termes de la question, en l’occurrence le sens d’Exister, et l’impact du Temps qui, inexorablement nous mène à la mort, comme Tout être, au demeurant. C’est-à-dire, se référer au « Conatus », qui consiste, selon Spinoza, dans l’effort déployé par chaque chose, afin de préserver dans son être. Constater, en somme, que « Vieillir » serait s’accrocher à une vie, qui nous fuit, aussi longtemps que la « Faucheuse » ne passe pour accomplir le devoir qui lui revient, de nettoyer le plancher ; on le fait, survivant, plus ou moins bien, mais, combien de gens âgés ne donnent-ils, dans tous les domaines, des leçons de vie aux nouvelles générations ? Comme exemple, nous pouvons nous souvenir de Stéphan Hessel et son « Indignez-vous ! »…

De son côté, « Apprendre », répond à l’ambition de « Connaître », et nul n’est censé SAVOIR, avant d’entreprendre un travail intellectuel qui lui permette de saisir la complexité de son environnement, en vue d’un échange satisfaisant avec ses congénères, ensuite.

Et puis, pour terminer, « Mourir » ! Echéance qui consiste à rendre l’Âme, et en finir ! Voilà ! Casser sa Pipe ; passer l’arme à gauche, agoniser, expirer, trépasser, claquer, clamser. Tirer sa révérence, « aller à perpète ».

Que Neni ! Vieillir est devenu, en somme, pour les participants au débat, « faire le deuil de nos visions, rêves ou projets », « apprendre à s’endormir une fois pour toutes », c’est-à-dire, « une question pour le troisième âge », « 55 ans étant un âge limite », voire, « ‘Vivre’ dans une épouvantable solitude, n’ayant d’autre échéance que la mort », alors que : « Malraux, reconnaissait tout devoir, à son grand âge, tandis que Chirac aurait même oublié d’avoir été Président », « ‘Alzheimer’ étant devenue une maladie assez répandue », «  le sujet étant donc assez large, une inégalité devant la mort, se rendant évidente », « bien que l’on vive dans une société assez performante », et que « certains grands écrivains ont atteint un âge assez long », « peut-être parce qu’ils ont su s’y préparer », « sans avoir peur de la mort », ou « grâce au culte de ‘l’eugénisme’ », puisqu’« il faut ‘mourir’ à soi-même’ », « après avoir eu une vie bien remplie », « le mot ‘vieux’ ne devant pas exister, tant que vous avez des rêves », « alors que l’on rencontre des jeunes qui parlent comme des vieux », d’autres disant « qu’il faut se préparer à mourir ». Puis…, « Que fait-on de la personne âgée ? », « elle est retraité dès les 70 ans » ! « Tout le monde a des vieux dans sa famille », où « l’enfant est roi », « effet d’un narcissisme », « qu’il faut, peut-être reconnaître… autant que l’on fait pour le bon vin ».

Le devoir accompli, comme d’hab. , Gilles gratifia l’assistance de sa poésie, terminant par : «… surtout apprendre à ne pas vieillir ! C’est la vie ! ».

- Taratata !!!!!

- Quoi, « taratata » ?

- Quelque chose me turlupine !

- Quoi, donc ?

- Si, « Vieillir », est apprendre à mourir, celui qui meurt jeune, meurt comme un con, non ?

Carlos

Débat du 12 Octobre 2014:  » Y-a-t-il une différence entre adaptation et résignation? », animé par Eric Auzanneau.

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Posted on 14th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

L’Europe s’apprêtant à voter au Sénat de Rome le « Jobs Act », qui encadrerait la Réforme du Travail, pour en faire diversion, on pouvait aller assister au concert de la femme à barbe, Conchita Wurst, devant le Parlement Européen, alors que les Ecossais refusaient leur propre indépendance, et que les Européens faisaient face à une insolite crise de confiance vis-à-vis de l’UE, à la remorque de celle des USA. Puis, revenant à la misère humaine, on apprit le meurtre d’une jeune fille, perpétré par son propre père, et qu’un maçon de Marseille a battu à mort un adolescent cambrioleur. Ya-t-il de quoi s’en féliciter ? Du fait que Patrick Modiano se soit vu attribuer le Prix Nobel de la Littérature, de l’Agenda du Développement Durable et Politiques Publiques en faveur de l’Egalité en France, du fait que le Prix Nobel de la Chimie 014, fut attribué à Stefan Hell, de pair avec deux américains et, dans une certaine mesure, de notre Café des Phares®, où, le 12 Octobre 2014,  Eric Auzanneau se proposa d’animer le sujet du jour : « Y a-t-il une différence entre adaptation et résignation ? »

C’est clair ! 1) Adapter (du latin, « ad+aptare »), équivaut à ajuster quelque chose à une nouvelle situation. 2) Se Résigner (également du latin, « re-signare ») revient à s’incliner, sans volonté d’agir, ou de réagir, à un ordre ou une situation; c’est renoncer, se démettre, se soumettre au sort, se faire une raison, s’adapter, se démettre… en faveur de quelqu’un éventuellement.

Quoiqu’il en soit, d’un côté, par définition, cela ne permet pas d’avancer, et entrave plutôt toute action. De l’autre, la différence, soit-elle exprimée par Oui ou Non, est tellement évidente, quelle suffirait à clore le débat. Ce ne fut pas le cas.

Dès lors, où veut-on en venir ? Quel est le but de la question ? Qu’il s’agisse d’adaptation, ou de se résigner c’est comme si l’on frappait sur du fer froid, ou l’on faisait du sur place sur un tapis roulant ; l’affaire n’avance pas, et il nous faut admettre que :

1) Créer, inventer, imaginer, est la seule issue pour provoquer, voire, susciter une action dynamique, c’est-à-dire, faire ‘advenir’ du nouveau à chaque instant, ou 2) Transformer, produire, élaborer, fournir un effort, serait une bonne alternative, si l’on aspire à aller réellement de l’avant, constituant, donc, des ponts solides, passages constructifs, des sauts audacieux… vers le futur.

Le public s’est prononcé en patchwork, parfois de façon paradoxale, se demandant, par exemple, si « Les sourds-muets, ou les mimes, font-ils de la philo ? », alors qu’ils peuvent parfaitement exprimer des idées abstraites, ou avouant leurs limites, par des confessions du genre : « Je me résigne à ne pas trop parler au Café des Phares, sinon je ne sais plus quoi dire l’après midi », voire, sortant du sujet, arguant que « le scorpion, s’il se coiffe, il est mort », aussi bien qu’« au café des phares on fait de la lumière, mais on ne connaît pas le voltage », ou alors, que « la philo n’est qu’un arrosage du ‘Verbe’ qui déborde », et même, que « ‘se taire’, c’est pas la même chose que penser », le tout s’enchaînant de façon assez décomplexée, voire avec un certain aplomb !

Gilles, fini par résumer le débat, en vers libres, nous faisant écouter sa poésie, « … se battre et combattre, du Couchant au Levant, ‘En Avant’, Humanité ! »… , la séance fut ainsi close,  et le public se trouva dehors, commentant, par petit groupes :

- Alors ? s’adapter ou se Résigner ?

- Ce n’est pas du même ordre. C’est pas pareil, d’avoir un Camembert Président ou d’avoir un Président Camembert !

Carlos

Débat du 19 Octobre 2014: « Elever l’impuissance jusqu’à l’impossible. », animé par Alois Sandner..

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Posted on 20th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 13 au 19 Octobre, on a constaté que tout ne va pas pour le mieux en ce monde, puisqu’en Octobre on s’attend à une nouvelle éclosion du virus Ebola qui atteindra même les USA, une violente tempête de neige s’est déclenchée au Nepal, alors que Hong Kong s’enfonce dans une dangereuse crise économique et qu’en France, on assiste, dans sa course à l’Elysée. Il en ressort, également, qu’au Synode de Rome, l’Eglise Catholique ne s’accorde point sur la doctrine à suivre à propos des couples divorcés ou homosexuels, tandis que, déterminée dans sa course à l’Elysée, Marine le Pen fait, de plus en plus, parler d’elle. C’est peut-être la raison pour laquelle, au Café des Phares®, les participants  réunis ont choisi pour thème de leur débat : « Elever l’impuissance jusqu’à l’impossible » (sic), animé par Alois Sandner.

Constat, ou Défi ? Interrogation, ou Affirmation ? Périphrase ou Hyperbole ? va savoir !

D’abord, hélas, il ne s’agissait point là d’une question, en effet, mais d’une simple affirmation, constatation, souhait, destin ou fatalité, susceptible d’avoir, au demeurant, un dénouement décevant, en deçà de nos espoirs, tel ce qui s’est passé avec Icare, en raison de ses ambitions immodérées, face à son défi hasardeux, pari, gagné pourtant, par Louis Blériot (25/8/1909) traversant pour la première fois le Canal de la Manche en 27 minutes. Arriver à l’impossible, tout en étant impuissant pour le faire. Chapeau !

Désolé, mais nous étions mal partis pour répondre au contenu d’une telle question, d’autant plus que, comme si l’on prétendait joindre « la faim à l’envie de manger », il s’agissait de chercher à faire en sorte que « l’impuissance atteigne l’impossible » et, risquant de nous enfoncer dans le terrain de la psychanalyse, constater, dès lors, un déficit sémantique de nature à nous égarer. Puis, il faut avouer de surcroît que, par ailleurs, l’assertion relève d’une naïveté déconcertante, l’expérience nous enseignant que s’élever dans l’air à l’aide seulement de ses propres membres, est impossible, et nous étions, dès lors, invités à jeter nos béquilles, et à nous confier donc au seul sortilège de l’improvisation : essayant de Hausser…, Eriger, donc, l’« Impuissance jusqu’à l’Impossible »,  effort probablement voué à l’échec ! Et pourtant…

Beaucoup d’idées ont été avancées, telles par exemple : « Il y a des choses qui semblent impossibles, ou invraisemblables, comme la vitesse de la lumière », « En Chine, autrefois, il n’y avait pas d’autorité », « impuissance équivaut à ‘passivité’ », « trois voies sont laissées à l’Autorité : 1) La voie légale, 2) La manière psychologique, 3) L’attentisme, ou façon politique », et, si tout échoue, La Terreur. Puis, on a ajouté : « le recours à la clandestinité », la « mention de Badiou et Lacan », « qu’il faut parer à l’échec scolaire des enfants » et, étant donné que « Dieu est le seul être à même de résoudre tous les problèmes », sachant que « l’‘impossible’ n’est pas français » (slogan de Mai 68), « l’important serait d’arriver », « ‘La Salamandre’ d’Allan Tanner », et tout à l’avenant… « le « ça ira, de 1789 », se trouvait à même de faire l’affaire…

Gilles a, finalement mis un terme à la l’extravagance que la raison a plaisir à se permettre, de façon hebdomadaire, clamant, pour terminer, que : « … impossible n’est pas français », et la salle fut évacuée dans les instants qui suivirent.

- Est-ce que c’est impossible, pour les tigres, d’attaquer, lorsque l’on porte une lampe électrique ?

- Ca dépend, si tu arrives, ou pas, à prendre, en même temps, ta lampe… et les jambes à ton cou!

Carlos

Débat du 26 Octobre 2014: « Qui suis-je ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 27th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

Le 26 Octobre 2014, « Qui suis-je ? » au Café des Phares®, animé par Claudine Enjalbert.

Les plus empressés ont trouvé immédiatement moyen d’ouvrir le feu

Disons, Pourtant, me basant sur l’impeccable raisonnement (« cogito, ergo sum ») de Descartes, j’en déduisis que, Logiquement, je suis un être dont la pensée admet l’Existence. Puis, poussant plus loin ma réflexion, pour peu que ce fut, j’ajouté que, Métaphysiquement, mon Existence (ex-sistère) m’en expulse, et, dès lors, le projet de réalisation de « Moi » part en vrille, « Personne » équivalant, dès lors, à l’absence de qui que ce soit. En somme, l’obsédante question de l’Identité, qui nous tient à cœur et constitue la pierre angulaire de la Démocratie, nous donne, en même temps du fil à retordre, « Persona » (de ‘personare’=retentir), désignant même le masque de théâtre des comédies grecques, tandis que l’« ipséité » (du latin « ipse »), désignerait « la chose en elle-même ». Si l’on y ajoute le fait singulier qui constitue « l’empreinte digitale » ou ‘dactylogramme’ signe unique caractérisant chacun de nous, on est forcés d’admettre que la modernité a, ainsi, trouvé les moyens de contrôler et discipliner la meute des humains qui, sans ça, seraient définis par « Homo lupus Homini », c’est-à-dire, les pires ennemis d’eux mêmes.

Les opinions divergèrent, les uns « faisant appel à Socrate », d’autres rappelant « le thème de la Famille et ses liens privilégiés dans son sein », ou « distinguant la pensée de gauche par rapport à celle de droite », voire « la possibilité d’un ‘néant’ », « ou encore du « Dasein », en passant par « l’évocation de filmes », « ou le constat ‘d’être’, mais de « ne pas avoir de voix au chapitre ».

Pour finir, Gilles a fait preuve de son inspiration, nous gratifiant de ses vers pertinents, et la salle se désemplit, lentement, en raison des liens, voire les complicités, que dans ce lieu se trament.

Avant de terminer, je vous rapporte me souviens d’avoir vu, dans un numéro du « New York Times », un dessin humoristique représentant une tête barbue, et couronnée, dont je vous fait accompagné de la légende :

- Quel Louis suis-je ?

Carlos

Le débat du 2 novembre 2014 : « Le libre arbitre est-il une illusion ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 29th octobre 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 9 Novembre 2014: « Faut-il promettre? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 10th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Que de tracas ! Aux USA, le Président Obama se trouve en difficulté, à l’occasion des élections de « demi-mandat », tandis que François Hollande s’est exercé à faire une Conférence de Presse, adressée aux français, en vue de l’aider à remonter sa Cote de Popularité, au plus bas dans les sondages, et alors qu’au Moyen Orient on ignore comment remettre les wagonnets sur les rails, afin d’établir une situation de Paix, condition de progrès dans une région qui en a bien besoin, le 9 Novembre 2014, au Café des Phares®, Michel Turrini a entreprit d’animer le Débat du Jour, pour lequel il choisît comme thème, entre une dizaine d’autres propositions, la question : « Faut-il promettre ? »

Quelle question !!! « Promettre », tel quel ! Qui plus est, « Faut-il! » Pour quoi faire ? Se donner au salutaire exercice de gruger sans scrupules son vis-à-vis ? Ca ne mange pas de pain. Où est l’intérêt philosophique d’une telle question, si l’on peut facilement y répondre par ‘oui’ ou par ‘non’, sans conséquence directe, que l’on soit quelqu’un d’intègre ou bonimenteur ? Elle est bien bonne ; l’art pour l’art ? Il ne s’agit pas du doute transcendant « To be or not to be », « Promettre ou ne pas promettre ». Non ! Il y va du fait de « Promettre », sachant que « ce qui est promis est dû ! », au cas où l’on tient à avoir une bonne réputation. Où est le problème, si tout l’univers n’est que ça, la Promesse tacite que demain tout sera là, comme au premier jour, tant que l’Apocalypse, avec ses Cavaliers et tout, ne s’annonce pas ? Nous aurions, donc, pu nous demander, plutôt, « Faut-il ‘tenir’ ses promesses! », chacun s’obligeant à orienter sa vie, dans le souci de, librement, « tenir sa parole », …ou pas, et j’entendais déjà, Georgette Plana, chantant : « Promesses, Promesses/ Hommage à ceux qui les tiennent. / Je te promets la Lune,/ Je te promets monts et merveilles ; / Promesses, promesses ! »

Le fait est que « la Chose » est partie, comme toujours, sur les chapeaux de roues…, sans plus de précautions que ça… C’est-à-dire, se demander « qu’est-ce qu’une « Promesse » ! A quoi engage-t-elle, explicite ou tacitement, étant un fait constaté dans la vie quotidienne de chacun, dès que le réveil sonne pour nous tirer du lit, afin de nous envoyer à l’action, regagnant nos différents postes de travail ? Le phénomène se trouve si présent, aussi bien dans la nature, sous forme de « prémices », tel que sont nommés les premiers produits de la terre, ainsi que les premiers nés du troupeau, offerts, autrefois De quoi se mêle-t-on, donc, si les promesses n’engagent que ceux qui les tiennent, et qui sont un acte commun, libre, légitime, de tout temps usité, sans causer aucun doute ?

En fait, c’est le « Faut-il » qui moisit l’agrume, par son côté « injonction », ou imposition, tacite, alors qu’une « Promesse » est un engagement délibéré, réfléchi, intentionnel, voulu, avec donc l’intention de le tenir, constituant ainsi, l’affaire de chacun, sans préjugé moral. Mais, faute de merles on mange des grives, et c’est parti, mon kiki !

« Il y a une sorte de moralisation dans le faut-il », constata quelqu’un et, à partir de là, Ricoeur fut appelé à la rescousse, avec la question subsidiaire, « qu’est-ce qu’une bonne vie », « estimée, en général à cent ans », de laquelle on est passés « au mariage », fidélité que « l’on ne peut pas promettre, puisque l’on n’en a pas la certitude », le sujet étant jugé « intéressant et, à la divinité, en gage, ou témoignage d’amour, en raison du prodige constaté, à l’évidence. profond », alors que d’autres « se demandaient s’ils tiendraient jusqu’au bout », voire « où va-t-on avec 10 euros par jour », ou différenciant « celui qui promet de celui qui reçoit la promesse », « sentiment lié à l’espoir », « que Nietzsche parlait de ‘promesses d’amour’ et pas de ‘sentiments », « le chaos s’installant dès qu’il n’y a pas de promesses », d’autres estimant « qu’il ne faut jamais rien promettre », car « on ne sait pas si le soleil va se lever demain », même si « Dieu connaissait Abraham et Abraham Dieu », le « tout étant une question de confiance », « Nietzsche (encore) étant d’avis qu’il faut se faire confiance à soi-même », « étant donnée sa vitalité ». « C’est une question de Foi », « comme deux et deux font quatre », ou « le juge qui dit ‘racontez-moi votre vie, et j’y trouverai des éléments pour vous condamner à mort ». « On peut raconter des fonds et des merveilles ».

Tout étant passé en revue, Gilles déclama sa poésie : « Objectif, finalité/ Tenir parole/ En Acte/ Où l’on va de son Être… »

Un peintre chez son Galeriste :

- Alors, comment ça se présente, au niveau des ventes ?

- J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle…

- Quelle est la bonne ?

- Un homme est passé, me demandant si vos œuvres prendraient de la valeur après votre mort, et, comme je lui dit que « oui ! », il a tout acheté.

- Wow !!!! Génial !!!!! Et quelle est la mauvaise ?

- C’était votre médecin !

Carlos

Débat du 16 Novembre 2014: « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 17th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors que le problème du Climat et de l’Energie, ainsi que les Evénements Politiques survenus au Burkina Faso, occupaient une place de relief dans l’Agenda du Parlement Européen, l’inquiétude à propos du Développement Durable intéressant particulièrement, de son côté, les administrateurs de la Faculté de Sciences Poe,… au Café des Phares®, les participants présents ont choisi, sous la conduite d’Eric Zernik, de pencher leur curiosité sur la question suivante : « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? »

Qu’est-ce que le cul a à voir avec le pantalon ?, si je peux me permettre l’expression. C’est-à-dire, quel type de subordination logique aurait-il entre la Liberté et un certain quantum de Lois ou de contrôle Policier ? Quel rapport avec la Loi, la Liberté, et la Police, ne serait-ce qu’en raison de la séparation des Pouvoirs ? La devise « Liberté, Fraternité, Egalité », constitue un Principe Républicain, inscrit sur le fronton de chaque édifice public, et dans l’ordre des trois compétences, (pouvoir Législatif, Juridique et Exécutif, rassemblés dans les mains des représentants du Peuple), chaque citoyen a son X millième de l’autorité suprême qui, pour être reconstituée, nécessite l’addition de toutes les parcelles, la Police ne formant qu’un Quatrième Pouvoir, soumis aux trois premiers car, par expérience, tout le monde sait ce que ça peut bien donner une Police Autonome et libre de ses mouvements (voir la Police de Vichy). L’être humain a toujours eu le sentiment de vivre sous le contrôle de forces qui le dépassent. Persuadé, pourtant, qu’un destin gouverne toutes choses, la Liberté serait une valeur absolue. Illusion ? Fatalisme ? Destin ? Autant se taire.

Mais, c’est parti, mon Kiki ! On démarra, donc, avec « les 10 Commandements, qui nous ôtent la liberté de faire », passant de là au « droit positif », à « Antigone et Créon » et, sans sourciller, « aux Multinationales, comme groupes de pouvoir », ou « les libertés personnelles », « l’attitude de Robespierre, voire, la suspicion généralisée », aussi bien que « la gêne à accréditer la thèse, puisque la démocratie évite l’anarchie, alors que l’on a un devoir d’obéissance », « les lois nazies étant abjectes », faisant complément d’objet, avant de poursuivre :

« Aux USA, tout ce qui n’est pas objet d’interdiction, est permis, tandis qu’en France ce n’est qu’autorisé ». Il fut aussi suggéré de faire la différence entre ‘décrit’ et ‘prescrit’, et évoquée l’anecdote « des camionneurs devant le tunnel interdit à partir d’une certaine hauteur, mais qui pensaient s’en sortir vue l’absence de police », « le Contrat social », « la Liberté Personnelle et la Volonté Générale », « la différence entre sujet psychologique et sujet concret », « les dispositifs policiers qui transforment la Loi en Règlements », aussi bien « que le problème est pire que la solution », … etc., etc..

Gilles nous a gratifiés de son analyse poétique, jugeant que : «… nécessité fait Loi,… que trop de Loi tue la Loi… que la Loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure… à part la Loi de la Liberté… », et la partie fut terminée comme elle a commencée.

L’un :

- Pourquoi un éléphant est-il gros, gris et doté d’une trompe ?

L’autre :

- Parce que, s’il était petit, blanc et rond, ce serait une aspirine.

Carlos

Débat du 23 Novembre 2014: « L’Avenir, on ne l’attend pas, comme un train; on le fait! », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 24th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Sur le terrain Politique, la Semaine de la Solidarité Internationale fut un événement de relief, de ces jours-ci, de pair avec d’autres faits moins glorieux, tels que le Congrès de l’UMP, qui promettait d’être houleux en raison du coût de la dernière Campagne Présidentielle, (le sport du « smart phone piégé » se propageant dans toutes le couches de la Société) ou, les déboires du Président Hollande, victime d’une atteinte à la vie privée par le biais  de photos,  prises va savoir par qui… Quoi qu’il en fut, le 21, les amateurs de vin ont a goûté joyeusement le ‘Beaujolais nouveau’, et le dimanche, 23 Novembre 2014, nous avons, sans sourciller, fait face au Débat philosophique hebdomadaire qui eu néanmoins lieu, au Café des Phares®, Gérard Tissier, qui l’animait, ayant choisi pour thème « L’Avenir, on ne l’attend pas, comme un train ; on le fait ! ».

« On le fait ! » Quelle prétention ! Peut-on le « FAIRE », l’Avenir ? Fabriquer de la temporalité ? C’est le plus banal des constats que, s’opposant au Passé, l’Avenir est un Moment FUTUR, dans la flèche du Temps, le Présent étant couramment évalué à 3 secondes à peine. Dès lors, on peut à la rigueur l’observer, dans la trajectoire convenue du Soleil, ou le « Lire », puisque Stephen Hawking en a écrit « Une Brève Histoire », et les diseuses de Bonne Aventure en font un métier, le décryptant dans les lignes de la main. Et pourtant, en fieffés bonimenteurs, nous nous prêtions l’arrogance d’affirmer, sans sourciller, être capables de le FAIRE, en regardant passer les rames de Métro, peut-être, ou en croisant des aiguilles de Tricot, entretien pratiqué durant les Heures d’attente devant la Guillotine. Pourquoi pas ! Ce qu’y est sûr, c’est que l’on a, toujours, tout essayé pour le retarder, le Temps, au point de lui causer des plis semblables à ceux d’un accordéon, des rides ! Ou, alors, des encoches, comme l’on constate dans les Puzzles, par exemple ; ce jeu de patience destiné à occuper les désoeuvrés, dans la reconstitution d’un Train Fantôme, de l’Arc du Triomphe, ou de la Place de la Bastille, entre autres, voire, en jouant au Billard, aux Echecs, ou au Babyfoot, nous demandant « Quelle était la couleur du Cheval Blanc de Napoléon ? », et… Aux Micros Citoyens ! :-), au lieu de nous poser des questions métaphysiques !

Mais, ne point faisant la fine bouche, les philosophes, ou simples assistants, présents, ont puisé dans leurs ressources, affirmant que « Octavio Paz conseillait aux jeunes de ‘ne rien attendre’ du XXI Siècle, mais que celui-ci attendait tout d’eux », que « Sacha Guitry considérait la nuit comme étant la terrible certitude du lendemain », « Saint Augustin, dans ‘Philo Magazine’ : ‘ce que existe, c’est la durée’». Puis, quelqu’un proclama que : « le Présent, on le fait, certes, mais, de quel Avenir nous parle-t-on ? », et quelqu’un d’autre affirma « qu’il y a ‘avenir’ et ‘projet’. Or, tout le monde se souvient de la ‘fin du monde’ promise pour l’an 2000 », ou de « Heidegger considérant que le temps qualitatif c’est celui de l’Avenir, ‘Être sur le point d’agir’, l’être humain étant ‘un projet jeté’» dans « une existence qu’il n’a pas choisi », « que chacun doit trouver sa place », « est-ce que le ‘on’ représente un ‘collectif’ ? », tandis que d’autres jugeaient que « l’‘avenir’ est un passe-temps », entre « pessimistes et optimistes »

Puis, le temps venu, Gilles mit fin à la séance, déclamant sa poésie : « … ».

Le mari :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

Puis :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

Et encore :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

La femme :

- Pour la troisième fois, du poulet !

Carlos

Débat du 30 Novembre 2014: « De qui se moque-t-on ? », animé par Pascal Hardy

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Posted on 2nd décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Dans la semaine qui s’est écoulée du 24 au 30 Novembre, bien d’événements ont eu lieu, dont le déplacement pour trois jours du Pape François en Turquie, et du Président Hollande à Conakry, en Guinée Equatoriale lors du Sommet de la Francophonie, ainsi que l’élection attendue de Nicolas Sarkozy à la Présidence de l’UMP, mais aussi des désastreuses intempéries dans le Midi de la France, ou les violentes émeutes dans la ville de Ferguson, aux USA, à la suite du « non » Procès à l’encontre du Policier qui a tué, en Août, un enfant noir. Pour ce qui est du Café des Phares®, au cours du Débat du 30 Novembre 2014, les participants présents ont eu à décortiquer, du point de vue philosophique,  le sujet suivant : « De qui se moque-t-on ? », que Pascal Hardy se fit le plaisir d’animer.

En d’autres termes, « Vous vous foutez-vous de ma gueule ? »  Mais, pour être sérieux, personnellement, JE N’EN SAIS RIEN, et je serais bien surpris si quelqu’un vînt à le savoir. Apparemment, il faudrait chercher à connaître qui fait la figue, et qui en est l’objet ; qui est l’énigmatique « QUI », victime du ricocher. Puis, s’efforcer de trouver un responsable de l’affront, un sujet, un individu masqué, un quidam anonyme, et certainement pusillanime, représenté par le « ON » !

En effet, si l’on décortique grammaticalement la colle posée, « QUI » est un pronom relatif désignant une personne, ou une chose, un être inconnu, singulier, à identifier, en somme, dans notre rébus, comme Objet ; « ON » du latin « homo », est un pronom personnel indéfini, de la troisième personne, faisant toujours fonction de Sujet, là, Sujet de la collusion zygomatique. Puis, finalement, le Prédicat « MOQUER » est un verbe pronominal réflexif, signifiant ‘tourner en en ridicule’, ‘en dérision’ ; « mettre en boîte ». Dès lors, va savoir qui est le chat et qui est la souris, c’est-à-dire, l’objet de la moquerie, que le « QUI » prétend représenter. En somme, QUI se moque de QUI, ou de Quoi ?  C’est-à-dire, ça tourne en rond, en farandole, et l’effet cynique paraît foirer !

C’est ainsi, que le sibyllin rébus finit en lapalissade, en ritournelle… Les uns prétendant « qu’il s’agissait là, d’une philosophie du rire subtil », d’autres « de jeux hasardeux », et même « la mort de Pierre Bérégovoy (premier Ministre sous Mitterrand) trouvé sans vie le 1er Mai 1993 au bord du Canal de Nevers) » fut évoquée. On fait feu de tout bois, et on ajoute « la méchanceté », « le rire incisif », « le rire jouissif », « la critique positive », « les petites histoires, drôles, mais méchantes », « on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui », « rira mieux, celui qui rira le dernier », « le rôle du ‘Canard Enchaîné’ », « Georges Courteline (vulgo Moineau) qui suivait les Procès dans les Tribunaux »… D’un autre côté, il y en avait « qu’y découvraient la méchanceté », d’autres « la colère ! », « les années 68 ou l’on pouvait rire de Tout », suivies des « années Mao, où l’on ne pouvait rire de Rien », « ‘Le Nom de la Rose’, d’Umberto Eco, (ou la mystérieuse disparition des moines dans une Abbaye Bénédictine) » et « Orwell 1884 », poursuivant avec « ‘Le Canard Enchaîné’ », le « ‘rire de colère’ » de « ‘Diogène’ », « ‘Le fou du Roi’ », « se moquer de la taille de Sarkozy », « le Ricanement », « le ‘Tribunal des Flagrants délires’ de Pierre Desproges », « les Clowns », le fait de « mettre les rieurs de son côté » ; Etc., etc. ….

Nous avons largué les voiles, et Gilles mit fin à la séance «… qui rit bien, châtie bien… », et voilà… De qui se moque-t-on !

Coluche :

-Je ferai aimablement  remarquer aux hommes politiques, qui me prennent pour un rigolo, que ce n’est pas moi qui ai commencé !

Carlos

Débat du 7 décembre 2014: « Qu’est-ce que la raison d’être ? » animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 9th décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Tandis que, à New York, une nouvelle fois, suite à la relaxe d’un policier ayant abattu un jeune noir lors d’un contrôle de police, éclataient de rudes et sérieux combats de rue réclamant plus de justice ; en France, les députés votaient la reconnaissance de l’état palestinien et, à Orléans, avait lieu l’Election de Miss France 2015, dont le titre fut attribué à Miss Nord Pas de Calais, c’est-à-dire, Mademoiselle Camille Cerf. Concernant tout le monde, le Téléthon, destiné, comme chaque année, à récolter des dons pour la recherche médicale, a mobilisé les téléspectateurs, alors que Patrick Modiano allait à Stockholm prendre possession du Prix Nobel de la Littérature qui lui fut attribué ; au Café des Phares®, le 7 Décembre 2014, avait aussi lieu l’habituel débat hebdomadaire, qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur le sujet : « Qu’est-ce que la raison d’être ? » choisi par lui-même parmi les autres proposés.

Question singulière ! « Qu’est-ce que… ». En effet, même sans « qu’est-ce que », ce vocable (être) admet déjà, ICI, au moins trois acceptions, de nature différente. Alors, « Être, c’est quoi, au fond ? » Que veut-on savoir ? Quel est le sens d’être ! Mais, « L’‘Être’ », Substantif ? Ou celui de « l’être », Verbe ? Il y a là, en effet, 1) un verbe intransitif dont on voudrait connaître éventuellement la forme d’emploi, d’où la question, ‘qu’est-ce’, ou 2) l’autre hypothèse étant Verbe plus Substantif. A) raison d’‘être’ (verbe, qu’est-ce), B) raison d’‘être’ (substantif), désignant des existences pourvues (ou pas) de jugeote. Puis, 3) ‘Être’, au sens ontologique, créature (humaine ou pas).

Finalement, alors que CE QUI EST ne peut pas, en même temps, être et ne pas être, il faudrait en déduire, au fait, que la question « ce qui est, est-il ? » constituait une colle de bizut du genre : « Quelle est la couleur du Cheval blanc de Napoléon ? » ou du Paradoxe « de l’œuf et de la poule, lequel fut le premier ? » En somme, un genre de « cercles vicieux », auxquels même Einstein, en quête de la plus simple expression de l’univers (a=mc2), a fait le dos rond, et, cherchant une formule simple pour régler les inquiétudes de l’être, Descartes a été aussi victime, d’après Antonio Damàsio (L’erreur de Descartes). Définissant « ETRE », tout simplement, la colle est résolue. C’est-à-dire : sans jouer aux chiens savants, on constate que l’Être EST, tout bonnement, sans raison ; c’est, être, tout simplement, et on peut l’étendre à « deux » comme l’a fait Shakespeare dans le poignant constat d’Hamlet : « To be or not to be », (« Etre ou ne pas être ») que beaucoup de réalisateurs ont mis en scène. La question choisie, semble donc avoir un « être » de trop.

Alors ? Traquenard ? Souricière ? Embûche ? Terrain glissant sur lequel les participants présents devaient se prononcer ? Ils l’on fait, de façon pertinente :

Ils se sont précipités dans cet appel d’air, affirmant : « s’il y a un sens, ce serait notre raison, sinon, on lui en donne un ; celui de la vie », se demandant, aussi, « peut-on parler de ‘raison ?’ », ou affirmant « la raison d’être est fondatrice de notre Liberté », et poursuivant : « Si, oui, pourquoi s’en soucier ? » Un doute persistait, donc, qui provoqua comme réplique, aussi bien : « L’enfer, ce sont les autres ! » que : « L’Homme a une mission ! », et encore, « le problème de la raison,  est une question de langage ! »

-« D’où ça sort ? », se demanda l’animateur, qui poursuit, lui-même, ajoutant que « Kant insistait sur le fait que le ‘logos’ traduit le sens global de l’être ».

Comme tout a une fin, et notre Débat aussi, Gilles n’ayant pas pu déclamer ses vers, à ce propos, la séance fut levée, car l’horloge ainsi le voulait.

Maxime à retenir :

- Aussi bien remplie que soit ton existence, il y aura toujours de la place pour une petite bière !

Carlos

Débat du 14 décembre 2014: « L’Homme est, par nature, un électron libre », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 15th décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Cette semaine, du 7 au 14, la société civilisée avait à se réjouir de la libération de l’otage Serge Lazarévic, détenu par des djihadistes pendant trois ans, alors que de violentes intempéries suivies même d’un tremblement terre, s’observaient en Indonésie, et au Moyen Orient, d’autres bouleversements, liés à la nature humaine, avaient lieu, l’ancien ministre Palestinien succombant, victime d’agression, au cours d’une manifestation contre la poursuite de la colonisation Israélite, alors qu’en France, de gros moyens sont employés pour interpeller des jeunes délinquants de plus en plus impertinents. A Paris, comme chaque semaine avait paisiblement lieu, au Café des Phares®, le Débat du 14 Décembre, dont le sujet fut : « L’Homme est, par nature, ‘un électron libre’ », que Georges Sefinal se chargea d’animer. Sans que l’on sache s’il s’agissait d’une affirmation ou d’une question, il est logique que l’on se demande :

Qu’est-ce qu’un HOMME ? Qu’est-ce que la NATURE ? Qu’est-ce qu’un ELECTRON LIBRE ?

Un Homme (lat. Homo), est un être doué de raison, pensant, vivant en société, et aspirant à devenir Surhomme, ou même, « Être-pour-la-mort », d’après Heidegger, et sa dimension complète doit prendre en compte trois aspects : biologique, psychologique et sociale, l’espèce « Homo Sapiens » étant considérée comme douée de langage.

Le terme Nature (lat. natus= né) s’applique aux êtres et choses telles qu’elles sont, sans l’intervention de la volonté ou du hasard.

Un Electron est une particule élémentaire de charge négative faiblement liée au noyau atomique… et, au sens figuré, un « électron libre » viserait un individu désintéressé du corps social duquel il fait partie.

Voilà ! Nous pouvions nous considérer habillés pour l’hiver, puisqu’il s’agissait d’une affirmation, et point d’une question.

Pourtant, le jeu consiste à donner la parole aux participants, qui ne se sont pas privés de la saisir, et quelqu’un a tenté d’expliquer « ça », du point de vue de la physique élémentaire, suivi d’autres, affirmant que ce serait le « Ca, Moi, Surmoi », que « le nourrisson a besoin d’être entouré », que « le Sujet, ça regarde d’autres sujets », que, à la différence du singe, l’homme n’est pas couvert de poils », « que l’Homme est un animal qui parle, sinon on ne peut pas se comprendre, même si l’on tient au mythe du bon sauvage », « qu’il a un encéphale, que n’ont pas d’autres animaux, lui permettant de se poser des questions », que « l’on est là, par hasard, et que le hasard n’est pas une liberté », « que ça dépend des parents et de l’amour qu’ils dispensent aux enfants ».

Ensuite, il a encore été dit « qu’il s’agissait de Résistance », et, dans la foulée « de Résilience », « de Sade et de sadisme », « Don Juan », « jouir sans entraves », « que 90 % des Hommes, sur Terre, ne sont pas libres », « vive la résignation tranquille », d’autres affirmant « qu’un ‘électron libre’, c’est un paradoxe », « que les électrons sont tous pareils, et ne font que tourner autour d’un noyau », « que l’Homme n’est pas libre, mais a une énergie vitale, capable de le libérer », « qu’un Homme ‘ça s’empêche, et que les mathématiques ça aide a le comprendre ». Quelqu’un a voulu systématiser le tout, résumant, qu’un Homme est : 1) un électron libre (famille, je vous haie) ; 2) Dieu est mort ; 3) « Deviens ce que tu es, de Nietzsche », et un autre, opinant que « dans la Liberté il y a beaucoup de risques à courir ; il faut sortir de la ‘Caverne de Platon’ ».

Et, pour finir, incitant l’Homme « à devenir ce qu’il est », c’est-à-dire, « LIBRE », Gilles clôt, de ses vers, la séance.

Un couple emménage dans nouvel appartement et, décidant de refaire la tapisserie de la chambre, demande au voisin, dont la pièce a les mêmes dimensions : « combien de rouleaux avez-vous acheté ? »

-Sept !

Le couple achète sept rouleaux mais, comme à la fin du travail, il leur restèrent trois, Monsieur le fit remarquer à son voisin.

-Ah, oui, dit-il. Il nous est arrivé la même chose !

Carlos

Débat du 21 Décembre 2014: « Faut-il aimer pour vivre ? », animé par André Stamberger.

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Posted on 21st décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

La semaine du 15 au 20 Décembre a été marquée par des événements politiques majeurs, dont le rapprochement des USA avec Cuba fut l’un des plus étonnants, alors que le massacre brutal de 141 personnes, dont 132 enfants et enseignants confondus, dans une école au Pakistan, sema la désolation dans tous les esprits éclairés ou dignes de respect. Des questions existentielles effleuraient donc les esprits, une raison, peut-être, pour que, le 21 Décembre 2014, au Café des Phares®, le Débat du jour, animé par André Stamberger, porta sur le thème : « Faut-il aimer pour vivre ? »

Vaste programme ! Alors que de toute évidence, il faut plutôt « VIVRE pour aimer », les dés étaient pipés, mais, enfin, on ne fait pas dans la dentelle. Nous avons eu deux minutes pour réfléchir, et c’est parti mon Kiki !

Dès lors, « qu’est-ce que l’AMOUR ? », pourrait-on commencer par se demander, d’autant plus que la réponse à cette question, peut s’étendre, par exemple à :

1)    l’Amour de Soi. Chacun ne tenant qu’à vouloir son propre bien.

2)    l’Amour Propre. L’égoïsme tendant à valoriser le ‘moi’, comme centre de Tout.

3)    l’Amour de l’Autre, que l’on peut étendre à l’Amour :

A)  Sensuel.

B)   Philanthropique.

Il y avait là de quoi « faire flanelle » alors, comme habituellement, « chaque tête sa sentence » et, dans le désordre, on a fait feu de tout bois, appelant à l’actualité, toujours pratique. Après la citation de Jean Genet « c’est la haine qui m’a fait vivre et écrire », on a convenu que « le sujet était très large, le chemin de la ‘création’ allant de soi », d’autres parlant plutôt de «survivre », ou « l’envie de faire quelque chose avec quelqu’un », « ‘aimer’, ‘s’aimer’, ‘nous aimer’, sinon on n’avance pas, ‘aimer étant un ersatz de la société de consommation », « autant parler de la haine », « ou des ‘amours’ de D. Juan », « Bergson ayant affirmé qu’il y des millions d’amours », d’autres « qu’ils aiment le ‘fric’, qu’ils aiment le ‘capital’ », « faire la différence entre ‘protéger’ et ‘partager’ », « les ‘Camps de Concentration’ étant aussi évoqués »,  Freud ayant affirmé (?) « que l’on n’est jamais malade si l’on peut aimer et travailler », quelqu’un opinant que « l’on ne rentre pas vraiment dans le sujet, tant que l’on ne traite pas le rapport entre la mère et l’enfant », un autre que « l’on est au solstice d’hiver, les jours commençant à diminuer, et les nuits à s’allonger », un autre, encore, que « le sein maternel est un rapport Oedipien »

Est-ce, vraiment sérieux ???

Gilles a terminé le tout en récitant sa poésie, qui finissait par «… Amour ! Quand tu nous tiens ! »

- Dis, donc ! Il parait « qu’il faut aimer pour vivre ! »

- Que veux-tu que je te dise ? Je haie tout le monde, et je ne connais même pas la date de ma mort !

Carlos

Débat du 28 décembre 2014: « L’Histoire a-t-elle un sens ? « , animé par Hadrien.

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Posted on 29th décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

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Débat du 4 janvier 2015: « Ni rire ni pleurer, mais comprendre », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 5th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

A peine entamée la nouvelle année, commencèrent les déboires, notamment, avec le crash d’un avion de « Malaisie Airlines », aux abords de Bornéo, et les galères, dues à l’ardue évacuation d’un bateau de croisière ayant prit feu, et de deux autres, chargés de migrants clandestins venus de Syrie qui, abandonnés par les passeurs, au moment d’une la tempête, furent envoyés se fracasser contre les côtes, dans la Mer Adriatique. Ce n’est pas toujours la cause à « pas de chance ». Vas-y piger quelque chose.

Or, afin de renouer avec nos activités philosophiques dominicales, eut lieu, le 4 janvier 2015, au Café des Phares®, l’habituel débat hebdomadaire, dont le sujet choisi, fut justement, « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre ! », que Gérard Tissier se chargea d’animer.

Encore une affirmation, alors que nous venons là, pou nous poser des questions ? Cette phrase, « ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre », est une injonction, plus qu’une maxime, attribuée à Spinoza, le philosophe invitant, ainsi l’interlocuteur, à mettre de côté ses émotions, lorsqu’il s’agit d’étudier, objectivement un problème, les rires et les larmes faisant, certes, partager les souffrances ou le bonheur d’autrui, mais mettant en difficulté le raisonnement, car, effectivement, il paraît que les zones cérébrales, responsables de la pensée analytique, s’activent, certes, mais en empêchant l’empathie (et inversement). Une étude fut faite à l’Université de Ohio (USA), 45 étudiants étant chargés de résoudre deux types de problèmes humains, l’un faisant appel à l’ « empathie », l’autre au « raisonnement », et il est apparu que l’activation  des zones associées à l’empathie était désactivée, lorsque celles faisant appel au raisonnement logique l’étaient aussi; par contre, en situation normale (lorsque le sujet n’est pas focalisé sur un problème précis), les deux réseaux peuvent être activés sans mal.

C’était peut-être trop de sable pour notre brouette, alors, nous détournant de la problématique, ainsi que de la distinction à faire entre « comprendre » et « entendre » (être attentif à…), on a, comme souvent, improvisé, les uns arguant qu’il s’agissait, là, « d’une réaction aux manipulations des émotions », « comprendre, bien sûr, mais pourquoi pas ‘rire’ ou ‘pleurer’ ? », « …ça soulage », « ça dépasse l’entendement », «  si l’on dit ‘ni ça, ni cela’, mais quelque chose, ça ne veut pas dire que cette chose annule les autres ; c’est une hiérarchie, une compatibilité », un « déterminisme ». Et l’on a poursuit, affirmant que l’« on a besoin de rire et pleurer, sans toujours comprendre », ou jugeant la « formulation étrange, terminant par ‘mais’, alors que l’on veut ‘être heureux’ » (sic), d’autres arguant que « l’énonciation exacte serait, ‘quand il s’agit de l’humain, il faut distinguer ‘piger’ de ‘comprendre’ », « ne pas aller du pleurer au rire », « je suis d’accord ;  on peut comprendre quelque chose que l’on n’arrive pas à résoudre », « ça ne sert à rien de pleurer », « Spinoza disait que la girouette ne savait rien du vent », «  les émotions collectives, arme des Etats Fascistes, selon Gustav le Bon, repris par Freud », «  un best-seller ayant évoqué : Spinoza avait raison, contre Descartes », l’un affirmant « que l’on va trop vite dans l’interprétation », l’autre soutenant qu’« il faut ‘piger’ et intégrer les affects », un troisième « qu’il est nécessaire de distinguer entre ‘cause efficiente’ et ‘cause finale’ », ou encore que « Socrate, sachant qu’il allait mourir, a dormi tranquille toute sa nuit, dans son lit », voire, « qu’il y a deux Spinoza, l’un à comprendre, l’autre à interpréter »… Finalement, qualifiant le débat de ‘grande qualité’, l’animateur a remercié le publique pour son écoute », et mit un  terme à la séance, alors que des voix réclamaient  la voix du « poète », Gilles, … qui a mis fin au vain exercice.

François : Arthur, je t’appelle de la voiture, avec mon portable.

Arthur : Sois prudent. Ils viennent de dire, à la radio, qu’il y a un cinglé qui roule à contresens.

François : Un cinglé ? Moi, j’en vois des centaines, mon pote !

Carlos

Débat du 11 Janvier 2015: « Peut-on tout dire ? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 12th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

Peut-on parler de tout ? Evidemment que ‘OUI’ ! Les mots passent ! Volent, tels des oiseaux. Ils migrent, comme les hirondelles, ou les cigognes, et quoi de plus beau qu’une envolée de mots au sarcasme Voltairien, par exemple. Il en va autrement du travail de PLUME soit-il écriture ou dessin. L’écrit reste, aussi bien que le dessin, la peinture, les arts en général. C’est en raison de cela que l’Opinion publique Mondiale s’est unie dimanche, afin de manifester publiquement son rejet de l’odieuse tragédie qui, semblable à l’effondrement des « Tours Jumelles » à New York, eut lieu à Paris dans la Rédaction de « Charlie Hebdo », objet d’une « Fatwa », (avis religieux musulman), décimant ses créateurs, « coupables » d’avoir le goût de l’introspection et de l’humour. Puis, comme si cela ne suffisait pas, il y a eu 5 victimes supplémentaires, une Policière Municipale et 4 autres personnes abattues dans un Super Marché casher, pour la seule raison de leur judaïté supposée. 17 victimes au total ! C’est, certainement en raison de cela que, « bouche bée », les participants aux Débats du Café des Phares®, dont le moyen de communication est la parole, ont choisi de philosophiquement se demander, le 11-1-015, « Peut-on tout dire ? », sujet que Nadia Guemidi était chargée d’animer.

Se retenir provocant en général de pénibles constipations, la sagesse conseille donc de « DIRE », de « parler de TOUT »… de s’exprimer de façon claire, précise, avec ironie au besoin, car effectivement « l’On peut Tout dire, … mais pas à n’importe qui », sans doute ! Cependant, au cours de la « Manif » évoquée plus haut, par esprit de solidarité les participants arboraient ostensiblement des autocollants mentionnant « Je suis Charlie » ! « Charlie » parce que je suis vivant, ou « ‘Charlie’ vit, quelque part, en moi ? ». En clair, « Je suis un autre », pensé Rimbaldienne, ou instant poétique, faisant face au dogme. Or, là on ne peut pas être ‘l’autre et le même’ ; on ne peut pas faire l’économie du Deuil, sans risquer la dépression, le suicide, au lieux d’essayer de comprendre toute la gravité du Moment, une Pathologie « borderline ». En effet, c’est étant ‘un autre’, que je peux avoir de la compassion pour quelqu’un distinct de moi, lui manifester mes sentiments… ma peine, puis faire son Deuil, et reprendre son flambeau éventuellement ! 

Or, la question laissait entendre une réticence, c’est-à-dire, il vaudrait mieux savoir se taire, peut-être, si l’on veut dormir tranquille sur ses deux oreilles.

C’est ainsi que les participants présents ont jugé « qu’il ne faut pas heurter les convictions des autres », « la Stalinisation »,  « nous sommes, culturellement, les héritiers de 1789 »… puis on a évoqué Edgar Morin », une dame allemande se plaignant, par ailleurs, de « se trouver face au dilemme : accepter la réalité, ou respecter les convictions de chacun ».

L’animatrice évoquant l’hypothèse que « les caricaturistes auraient voulu inviter les citoyens à la réflexion », un intervenant précisa « que Charlie n’avait fait que répéter les Canards du Danemark », un autre, que « Diderot avertissant que si nous n’osons pas ‘dire’, demain on ne pourra ‘rien dire’ », le suivant rétorqua que « ‘dire’, oui ! Mais ‘écrire’, j’irais pas jusque là », un autre que « c’était un coup pour rien, la majorité des musulmans ne lisant pas les journaux », « que l’Islam n’est pas au même niveau que les chrétiens, juifs ou laïcs, car nous vivons en démocratie », un autre encore « que l’on peut tout ‘dire’, à la rigueur, mais ‘pas l’écrire’, ETC., ETC.

Finalement, Gilles mit un terme à la polémique, au moyen de sa lyrique « Tout dire, dit-elle ; tout dire, dit-il… c’est la lutte finale… Conviviale !… »

Une petite fille arrive à l’Ecole avec un gros bandage sur la tête.

Inquiète, la Maîtresse lui demande :

-Que t’est- il arrivé ?

-Une abeille m’a piquée !

-Mais, c’est un bandage énorme pour une toute petite piqûre !!!!

- Papa l’a tuée avec une grosse pelle !!!!

Carlos

Débat du 18 janvier 2015: « Qu’allons-nous perdre, en perdant la mort? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 19th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

Après avoir participé à l’émouvante et gigantesque démonstration populaire, en soutien à la Liberté d’Expression ainsi qu’en témoignage de la douleur pour les victimes occasionnées par les actes terroristes ayant frappé « Charlie Hebdo, des policiers et des otages juifs,  Paris a reçu la visite de John Kerry (secrétaire d’Etat au sein du gouvernement de Barack Obama), regrettant son impossibilité d’être là, à ce moment si bouleversant,  peut-être, plutôt parce que ça sentait le roussi ; on ne sait jamais L. Du côté du Café des Phares®, le 18 Janvier 2015, Bruno Leucoris se proposa d’animer un Débat pour lequel il a, lui-même, imposé le sujet de son choix, c’est-à-dire : « Qu’avons-nous perdu, en perdant la Mort ? »

Qu’« Il faut aimer pour vivre », on le savait déjà, depuis le débat du 21-12-014, animé par André, alors, ajoutons y une couche, et voyons « qu’en est-il de la Mort ? »

Peut-on égarer la Mort, tel si l’on se trouvait allégé de son portefeuille, ou l’on avait oublié son parapluie quelque part, et qu’en sus cela nous surprenne ? Certes, « Vivre, c’est perdre » (ce qui est une autre paire de manches)… Là, estime A. Compte Sponville, il s’agit d’être privé de la possession de quelque chose qui dans la Vie ne cesse de grandir, (et on va jusqu’à en calculer l’« espérance » ou ‘désespoir’ de son étendue), bien qu’à chaque instant on meure à soi, à l’autre, …et au Monde, enfin. Au fond, on perd, sans cesse, puisqu’il n’en restera Aucun, l’Eschatologie s’intéressant à la destination dernière de l’Homme…, voire de l’Humanité, au cas par cas, tel celui de Vincent Humbert, jeune Homme tétraplégique, aveugle et muet, suite à un accident de la route, dont le désir était de mourir, ce que lui était interdit par la Loi ! (Finalement, c’est sa mère qui a eu le courage d’enfreindre celle-ci, avec l’aide d’un médecin, mettant un terme à tant de souffrances inutiles).

Prodigues d’idées, les participants au débat ont évoqué de nouveau la « tragédie de ‘Charlie Hébdo », ajoutant « que l’on est vulnérable, mais on peut donner quelque chose à l’autre », constatant « le poids de la mort dans certaines cultures », témoignant d’« avoir vu des Hôpitaux sans Morgue », « entendu qu’il y a des Sociétés où la condition de la mort n’est pas simple », et constatant que « …même le médecin s’y résigne », « la ‘MORT’ étant sortie de notre vocabulaire, au point qu’aucun journal ne l’écrit », d’autres prétendant « qu’il ne s’agit pas là, d’une perte, main d’un gain », ou même que « la Notion est à revoir », puisque, « bien que ça dérange beaucoup de personnes », « la Mort est dans la Vie, et la Vie dans la Mort », « consistant, même, autrefois, en quelque chose de religieux, séparé, donc », ou « restant une affaire de famille », au point que, « dans certains pays on en faisant, d’ailleurs, une ‘fête’», dès qu’il « s’agissait de l’Au-delà ».

On y a ajouté, alors, « la Mort de Dieu », puisque que « Dieu l’a voulue », et le fait, pour l’Homme, « d’aspirer à ‘une jeunesse éternelle », révélant qu’au « XIX siècle, les funérailles étaient l’occasion pour les ‘opposants’ au régime (dont Victor Hugo ou les Communistes) de, réunis discrètement dans le cortège, y comploter sans danger »…

Mais, revenant à nos moutons, voyons voir ! Qu’estimons-nous avoir perdu, avec la mort ?

Puis, résumant cet ordre d’idées, qu’est-ce que : ÊTRE ? D’après le Dico, c’est un Nom masculin, désignant une créature, un individu, une personne.

PERDRE ? Perdre, c’est « égarer »… « Perdre la vie » équivalant à cesser d’exister !

Que pense-t-on TROUVER ? L’Espérance de vie s’agissant d’un Sentiment portant à considérer quelque chose comme devant se réaliser, Vivre « Être-là », en tant que créature, individu, personne, puis la VIE s’avérant comme la Propriété Essentielle des êtres organisés, qui évoluent de la naissance à la mort, et l’EXISTENCE (ex-sistere), le fait de sortir de Soi, donnant libre court à son Être ?

MORT ? (voir, « mourir » ou arrêt du « MOI ») …et là, on ne joue plus, et on ne perd pas, on ne s’égare point ! C’est bel et bien, La CAMARDE ! La MORT, un concept qualifiant l’état d’un organisme biologique qui a cessé de vivre, c’est-à-dire, se trouve en état de rupture dans la cohérence du processus vital.

Les participants au débat, ont entendu que : « en tous cas, avec la Mort, on perd la vie et que l’on risque, là, de tout perdre », « Peut-on vivre éternellement ? », « la ‘Mort’, substantif, ou verbe ‘mourir’ ? »,

Ne point oubliant pourquoi étions là, qu’en est-il de la Mort ? C’est le poète William Blake, à propos d’un bateau qui quitte le port, s’écrie : « il es parti ! Vers où ? … D’autres vont le voir arriver, ailleurs, s’exclamant : « le voilà ! »

Gilles eut le mot de la fin : « … il s’agit de mort, comme un rat qui crève… il y a des morts vivants et des assassins de l’âme… », puis, après quelques trébuchements encore, la séance fut levée…

- Marie !!! C’est l’anniversaire de notre mariage. On tue le cochon !

- Mais !… Il n’y est pour rien, la pauvre bête !!!

Carlos

Débat du 25 janvier 2015: « Parler, uniquement, si c’est plus beau que le silence! », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 27th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

Il se peut que le Monde aille MAL! En effet, au cours de la semaine mouvementée qui vient de se terminer, des églises de diverses confessions ont entamé des jours de prière pour un retour au calme social, notamment au Burkina-Faso, à bras avec son projet de décentralisation… Par ailleurs, les grands de cette Terre vont se rendre en Arabie Saoudite… pour des funérailles, celles de son roi ! Puis bien ou mal, le candidat de l’Extrême Gauche Grecque, Alexis Tsipras devint premier Ministre de son pays… Le fait est, qu’imperturbables devant tous ces ébranlements, les habitués du  Café des Phares® se sont accrochés au sujet du Débat qui eut lieu le 25-1-015, et que Gunter Gohran a choisi d’animer: « Parler, uniquement, si c’est plus beau que le Silence ! »

Je suppose que la proposition se fonde sur une maxime d’Euripide « Parle, si tu as des mots plus forts que le silence ! », ce qui a un sens. Autrement, ce n’est pas évident ! Comment juger la parole à l’aune d’une beauté, (toujours subjective), du Silence ? Ou alors, verrait-on là, au fond, une invitation à en finir avec le côté futile de certains propos dans nos bavardages hebdomadaires, un ramdam destiné souvent à sous-estimer les réels dessins du Silence songeur, …créateur ? A moins qu’ il ne s’agisse d’un souci de mesurer, en somme, l’élégante discrétion liée aussi bien au Mutisme qu’à la désinvolture du Verbe, à partir du moment où, dans les deux cas, il est question d’une belle audace ! On sait, par exemple, que le Silence équivaut, en Solfège, au fugace, passager, bref, momentané, mais point négligeable « Soupir », se mesurant au Constant, au Tout, à l’ensemble des Signes porteurs d’une émotion qui nous étrangle, au point d’éventuellement provoquer des Larmes, écoulement destiné physiologiquement à irriguer le globe oculaire, certainement, mais plein de Sens par ailleurs.

En d’autres mots, comme il a été dit, citant Heidegger, « l’écoute serait la naissance des dieux, un bruit intérieur que l’on ressent dans les salles de concert » si le Silence n’est pas aussi beau et utile que ce que l’on a l’intention de faire croire, la communication ne peut pas avoir lieu, et dès lors autant te taire pour de bon ! « Be quite » ! Ca ne paraissait pas être le cas, et on a vu s’ouvrir les vannes des glottes, quoique, d’après Abu Hourayra, ‘c’est la moisson de la langue qui, le plus souvent, jette les gens en enfer’ et, au Portugal, on conseille à celui qui veut parler, de ne pas le faire avant de donner sept tours avec la langue dans sa bouche. Au fond, bien que l’on dise « la parole est de l’argent », il s’avère que « le silence est d’or », et Parler, n’a pas bonne presse ; c’est assimilé à « dégobiller », ou simple outil de « camelots », ou « colporteurs », tandis que « Fermer sa gueule », ou « …la male » serait synonyme de sagesse, …quoique l’appel à le faire s’obtienne en criant « la Barbe ! », et faire taire l’autre, soit l’équivalant de lui « couper la chique », « lui clouer le bec », « lui couper le sifflet », le condamner, somme toute, à sacrifier l’organe de la parole, par un strict « bouche cousue ». Appelant à la rigueur, l’animateur rappelle que, souvent « on ne trouve pas les mots pour le dire, alors que la Poésie y arrive », donnant ensuite la parole à Gilles, qui souligne  « … l’hospitalité de la parole décelée dans le silence… renaissant à son histoire ».

Moralité :

« La Parole est d’argent », mais « Le silence …endort ! »

Carlos

Débat du 1er Février 2015: « La Démocratie peut-elle Tout se permettre? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 2nd février 2015 by Carlos in Uncategorized

La nouvelle année se traduit, en Europe, par un inquiétant retard à l’allumage, évident dans les difficultés provoquées par l’état des finances Grecques, et en France, en raison de l’austérité imposée au Pays par la Troïka, Paris souhaitant développer en particulier l’Aide au Logement, tandis que Bonn envisage d’autres urgences et qu’aux USA, malgré ses promesses, Obama devient impuissant à régler les problèmes auxquels, afin de se faire élire, il avait dédié autrefois ses intentions « prioritaires ». Alors, au Café des Phares®, parmi les sujets proposés, l’animateur, Daniel Ramirez, a choisi d’office le souci suivant : « La Démocratie peut-elle Tout se permettre, pour se maintenir en vie ? », entre les propositions faites, pour le Débat du 1 Février 2015.

Jeu de dupes, ruse, ou UNE drôle de question issue de « l’école du rire », qui supputerait l’abus de pouvoir au sein d’un système politique dont les rennes sont tenues par l’ensemble de tous les sujets, et qui, afin de survivre, s’abreuve du sang impur, de leurs ennemis ? Pourquoi pas, tant que l’on y est, suggérer de se couvrir d’un « Chapeau melon » et chausser « des bottes de cuir » afin de survivre, passer inaperçu ? Commençant par le commencement, on pourrait aussi se demander aussi à quel jeu l’on joue, avec un type de colle posée, en général, à des « bizuts » mais, à bon entendeur, demi mot, et admettons qu’il y était certainement question de se porter au chevet d’une Démocratie abusive, en raison de son âge et que, donc, une fois instruits de l’importance des Biens à récupérer par Testament, faire un rapide calcul, c’est-à-dire, s’il n’y a rien, comme patrimoine légué, se donner bonne conscience, tout de même, apportant des bombons ou, charitablement, les premiers secours, voire, l’« Extrême Onction » à cette pauvre Démocratie, autrement dit, « faire feu de tout bois », à l’aide de bouteilles d’oxygène, restant à son chevet, si jamais le pire venait à se produire…

On pouvait, aussi, si d’aventure l’on constatait qu’il y a tout intérêt à ce que « Mami Démo » dégage, l’y aider d’un coup de pouce, faisant en sorte que ses jours s’achèvent, sans trop de souffrances, dans la paix du Seigneur, la troquant pour l’Anarchie qui, au moins ne prend pas l’individu pour un mulet !

Evidemment, des solutions ne manquèrent pas, allant de : « l’oxymore » (en réalité synonyme de niaiserie, ou expression de l’inconcevable), « ruse de ses ennemis », « la Démocratie n’est pas la Liberté »,  opinion suivie de l’interpellation : « la Démocratie est-elle un être vivant ? » « … faite par les Hommes ? », « ou indéfinissable », « ou Démagogie », alors qu’il nous faut avoir le « souci de distinguer ‘Démocratie’ et ‘République’ », « ainsi que Censure positive et négative », même le « Daesch et l’Irak » étant appelés à faire preuve de vie…

Enfin, l’intervention du poète Gilles est restée sur son papier… ou dans sa gorge L

En quête de Vérité, un Homme entreprend un long voyage afin de trouver un gourou. Arrivé en sa présence, il pose la question de savoir « Comment faire pour se maintenir en vie ? », et il lui répond :

- En buvant du thé !

- Quoi ? Je suis venu de si loin, pour apprendre que, pour se maintenir en vie, il suffisait de boire du thé ?

Haussant les épaules, l’autre lui répond :

- Alors, ce n’est pas en buvant du thé !

Carlos

Débat du 8 Février 2015: « L’intériorité est-elle un leurre? », animé par Claudine Enjalbert;

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Posted on 9th février 2015 by Carlos in Uncategorized

La semaine du 1 au 8 Février, s’étant illustrée par le gouffre politique et les gesticulations des pays intéressés dans la poursuite des douteux efforts de Paix en  Ukraine, mobilisant, à cet effet, la présence des Présidents Hollande et Poutine, ainsi que de la Chancelière allemande, Madame Merkel, sans parler de la folie actuelle consistant à « mourir et tuer » pour Allah. Le 8 Février 2015, au cours de leur traditionnelle cogitation, au Café des Phares®, les habitués du lieu ont choisi de prendre pour sujet de leur Débat, la question : « L’Intériorité est-elle un leurre ? » Discussion que Claudine Enjalbert s’est chargée d’animer, tandis que Line Hachem croquait talentueusement tous les intervenants, actifs ou attentifs.

Leurrer, abuser, berner, duper, semblent être de malveillantes épithètes, pour qualifier l’effort de dialoguer avec autrui. Ca paraissait fort de café, puisque l’Intériorité consisterait plutôt dans la recherche d’une certaine spiritualité, en vue d’une élévation de l’âme, susceptible de nous mettre en phase avec nos semblables, et il aurait fallu trouver, peut-être, un autre terme, s’il fallait la dénigrer.

Si le corps est un Lieu où se manifestent, aussi bien le Plaisir que la Souffrance, et qu’en dehors de ça Tout serait Illusion, il faudrait s’armer de nouveaux concepts qui en tinssent compte. Sans que cela ait été mentionné, Kierkgaard et Wittgenstein s’étaient déjà intéressés au « Mythe de l’Intériorité », jugeant que le langage, incohérent, a du mal à en traduire le sens, alors que ce qui donne valeur à nos mots ne serait pas les pensées, mais l’usage que l’on fait des termes qui véhiculent ces mêmes cogitations.

Afin d’en faciliter l’analyse, nous aurions pu nous demander, déjà, ce que l’on entend par « Intériorité » et, tant qu’à faire, par « Leurre » également. C’est indéniable, que « l’Intériorité », s’impose dans toute démarche intellectuelle, ou d’ordre moral, voire religieuse. Il s’agit, en somme, d’un état d’âme, recherché dans le but d’atteindre le Sublime, dans la plus désintéressée des hypothèses ! De son côté, un « Leurre », c’est un Abus, un Piège, une Duperie, de préférence séduisante, consistant à ATTIRER l’Autre, par des Apparences, propres à l’induire en Erreur… avec de l’Erreur L ! « Le Moi est une illusion », le proclamait déjà, Ernst Mach (philosophe et physicien autrichien) ; un simulacre, en somme ! Et, si mesuré à l’Intériorité, quelque chose de déloyal, indigne, objectivement bas !

Cela a donné du grain aux « Matières Grises », qui ne se sont pas privées de le moudre, et on a entendu donc dire : que « l’intérieur vient de l’extérieur », « qu’il s’agissait d’une phrase de Pascal », que, « quand je suis avec moi, je suis avec un ami », que, « dans un film policier, le flic et le gendarme jouent un ‘rôle’, semblable à celui du ‘garçon de café’, imaginé par Sartre », que « nous sommes des diamants, ‘diamans’ », qu’« avoir la banane J c’est pareil à la grimace L », que « dans le théâtre antique, ‘personne’ était un masque », que « la parole est une moulinette, pareille au ‘moulin à prières’», « que nous sommes dans la fiction », « qu’une fois à l’intérieur, on ne peut plus sortir »

Ce que Gilles clôt, évoquant « le désir de rôle… ‘persona’ sous un masque, ou…la beauté derrière le rideau »…

Devant un Lion, dans la savane, un prêtre supplie Dieu :

- « Seigneur, inspirez des sentiments chrétiens à ce fauve ! »

Aussitôt le Lion se met à genoux, et prie :

- Mon Dieu, bénissez ce repas ! Amen.

Carlos

Débat du 15 Février 2015:  » L’Homme mérite-t-il la Démocratie »?, animé par Michel Turrini.

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Posted on 16th février 2015 by Carlos in Uncategorized

Quoi de neuf ? Deux violents attentats ont été perpétrés à Copenhague contre les participants à un colloque sur la liberté d’expression et une synagogue, provoquant 2 morts et 5 blessés mais, pour notre bonheur psychophysique, des médecins du CHU de Besançon viennent de mettre au point un vaccin « anti-rechute », alors qu’ailleurs, le Procès Strauss Khan reprenait prosaïquement son cours, le Président Hollande se proposait de rencontrer son homologue allemand, Madame Merkel, au sujet de la question soulevée par les plus récents événements en Ukraine, tandis qu’un énième scandale financier se fit jour, en raison des sommes d’argent transitant frauduleusement de la Banque HSBC vers la Suisse, et que l’on commémorait la mémoire de Louis Pergaud, auteur de la cocasse « Guerre des Boutons » tué au début du conflit de 14-18. Revenant à nos Moutons, le 15 Février 2015, au Café des Phares®, Michel Turrini animait le Débat du jour, et se proposait, donc, de répondre à la question « L’Homme mérite-t-il la Démocratie » ?» , thème choisit par lui-même entre une dizaine d’autres.

Pourquoi tant de suspicion ? C’est pour ça que le boulanger se lève à minuit ? Encore une désastreuse défiance provoquée par le « politiquement correct », c’est-à-dire, douter de ce que l’Humain a créé, lui-même, afin d’organiser intelligemment la vie en commun, suggérant qu’il s’agirait, là, d’une perle jetée à des cochons. Mais, comme convenu, l’on restât une petit’heure devant son « express », discutaillant à l’abri du temps morose du dehors ; l’Homme mérite-il… Or, il n’était pas question d’un cadeau ! Ce n’était pas l’affaire d’un « biscuit » que l’on donne à un chien de chasse, ou d’une surprise venue d’ailleurs, disons d’un visiteur arrivé de l’espace pour nous rendre visite ! NON ! il s’agissait de la Démocratie, méritée, ou pas !!!, alors que c’est l’Homme, lui-même, en toute conscience qui l’a imaginée et battu pour elle, la DEMOCRATIE, parmi toutes les façons possibles de conduire les Humains, certain que c’était CA qui lui convenait au mieux ! Personne n’ignore que, conçue en Grèce, elle apparaît donc comme la plus équitable, voire la forme la plus achevée de gouvernement imaginée par l’Homme, considérant, « par définition », tous les Êtres Humains égaux, et souverains, devant les mêmes Lois, choisies par eux, à la majorité des voix. Que cache ce parangon, « Mérite », sinon le souci de donner à entendre ce qui flatte les oreilles du poltron occasionnellement digne d’une récompense, accordée pour un comportement démontré conforme à des objets idéaux hors du commun, ce qui est donc déjà en contradiction avec la définition et le propos de la « Démocratie ». En effet, l’« Homme », on sait ce que c’est, … « animal rationnel… etc. », tandis que « mériter » se dit de quelqu’un qui, par son exceptionnelle conduite, à l’occasion d’un drame affectant un individu ou une communauté apparaît comme digne de reconnaissance, et on n’ignore pas les marchandages ou appels du pied d’aucuns, pour que la « Patrie apparaisse reconnaissante », obligée à l’égard d’individus plus ou moins influents dans son essor, en dépit de leurs agissements, la Démagogie, étant l’opération politique qui consiste à s’emparer du pouvoir par le moyen de la flatterie et de promesses, c’est-à-dire, faisant entendre au Peuple ce qu’il désire entendre, au lieu de ce qu’il doit savoir, étant l’arme secrète de tout politicien, pour peu qu’il soit ambitieux.

La chose fut débattue, et rebattue…

On a essayé de définir, étymologiquement, le mot Démocratie, puis nous sommes vite partis en marche désordonnée‘« Vu ce qui se passe dans le Monde, et sur les réseaux sociaux, ce n’est pas ‘jojo’! », évoqué « Jules César, républicain, mais pas démocrate », rappelé « qu’aujourd’hui, trois partis principaux représentent 20% des votants », mentionné « les trois vertus cardinales : Foi, Espérance et Charité », évoqué le fait que « des gens souffrent de la faim au Mali, au Tchad, etc. »

A l’heure dite, Gilles a terminé la controverse, transformant la prose en poésie, et tout finit en beauté !

- Dis, donc, sais-tu qu’il y a deux types de Démocratie ?

- Ah, bon ? Lesquels ?

- Celle du « Ferme ta Gueule! » Et celle du « Cause toujours ! »

Carlos

Le débat du 22 février 2015 : « La liberté doit être égale, sans quoi elle est un privilège », animé par Irène Herpe-Litvin.

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Posted on 18th février 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du Premier Mars 2015: « Partir de Rien, pour parler de Tout », animé par Adrien Syed.

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Posted on 1st mars 2015 by Carlos in Uncategorized

Quoique prémisse naturelle du Printemps, le mois de Mars ne soit, hélas, pas toujours fleuri, la saison a tout de même commencé dans un fébrile bouillonnement. En effet, « Côté Cour », des vagues gelées se faisaient voir sur l’Atlantique et, phénomène étrange, « Côté Jardin », une femme, née homme, donna naissance à des jumeaux. Puis, « Côté Palais », comme par hasard, un adversaire de Vladimir Poutine était étrangement assassiné en Ukraine. Enfin, « Côté Terrain vague », ‘Boko Haram’, Groupe Sunnite affilié à Al-Qaïda, prônant le ‘Djihad’ et pratiquant la prise d’otages, ainsi que les attentats suicides, semant le carnage chez les populations civiles de toute confession, a froidement agit au Nigeria, ainsi qu’au Cameroun dans ce but, précisément ! C’est ainsi que le premier Mars 015, séduit par le regard à porter sur tous ces phénomènes concernant l’Humain, le peuple philosophe prît le chemin du Café des Phares®, pour y assister, au Débat « Partir de Rien pour parler de Tout ! », animé par Adrien Syed.

Pflac ! Drôle de trôlée, « Partir de rien pour parler de Tout », c’est-à-dire, un départ médiocre dans la vie, constituerait le Sésame nous permettant de babiller, causer à tort et à travers, donnant libre cours à notre logorrhée, afin de nous prêter un rôle pas trop étriqué, et brillant ainsi en société, avec toutes les mondanités qui lui sont propres. Bavarder ? S’égosiller comme une PIE ? « To be or not to be » ? Peut-être, faut-il toujours partir de Rien pour arriver à quelque chose, étant entendu que l’écart, n’est pas le vide, mais le plein, allongé, si nécessaire, par un « soupir », car, sans ça, il n’y aurait pas d’harmonie, ne serait-ce qu’en musique!

Le pianiste David Tudor a joué, en 1952, dans John Cage Concert Hall, à Woodstock, une partition de John Cage, nommée « 4’33’’ », c’est-à-dire, la durée du morceau. Assis sur son tabouret, l’artiste plaça sous les yeux la partition, et souleva le couvercle du clavier, indiquant le début du mouvement, pour, le rabattant ensuite, l’ouvrir aussitôt, dans le but de commencer le deuxième Temps, et ainsi de suite jusqu’à la fin. Le public râlait, grommelait des injures, mais, son père gravait tout sur une cassette et, en effet, pendant le Premier Mouvement on entend la brise berçant la feuillée des chênes dehors, dans le Deuxième, on distingue des grosses goutes de pluie martelant sur le toit de la salle puis, dans le Troisième, on perçoit les clameurs ou quolibets des gens quittant l’endroit. Il s’agirait d’une Cabale ? La fin de Babel ? La débrouille face au Châtiment qui a viré en Confusion des Langues ? Le mot d’ordre serait, dès lors, Parler de Rien, faisant feu de Tout bois ?

On ne s’est pas gêné, au Phares, pour le faire, dans le désordre, et pratiquer tous les amalgames, partant de « la singularité vers la généralité », par l’évocation de tas d’exemples, allant « des Bouddhistes, qui font le Vide, en Soi », à « Freud et Socrate (‘Tout ce que je sais, c’est que je ne sis rien’) », faisant remarquer que « le silence n’est pas le vide », donnant « l’exemple de Descartes, lequel prétendait que ‘Rien’, amène à Dieu », celui de Raymond Devos étant que « ‘Rien, ce n’est point rien, mais, Trois Fois Rien, c’est déjà quelque chose’ », ou rapportant que « Rien, ce n’est pas Zéro mais une méthodologie », vu qu’« imaginer des choses est se projeter ». «  Le ‘rien’ serait le Peuple », pour les uns, « quelqu’un qui réussit », pour d’autres, et même « le Bébé, arrivé au monde avec toutes ses potentialités », ou encore, qu’un certain « compromis est observé entre les langues »… A l’heure convenue, Gilles a rappelé la Roue de la Vie, qui va « …du Silence à la Parole, puis à l’Action ! Du Rien au ‘Un’, et du ‘Un’, au ‘Tout’… »

Comme disait mon Grand-Père, « L’Existence précède l’Essence » et, celui qui en est d’accord est un Existentialiste. Sinon, il existe quand même, mais étant, essentiellement, en dehors du coup.

Carlos

Débat du 8 Mars 2015: « Doit-on, constamment, remettre nos certitudes en question? », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 10th mars 2015 by Carlos in Uncategorized

A « La solitude du coureur de Fond », il conviendrait d’ajouter l’angoisse du Premier Ministre, Manuel Valls face au péril Lepéniste, ainsi qu’à propos de la Présentation du nouveau Projet de Loi sur la Santé, et de tout le Monde libre, en général, en raison du danger chaque fois plus probable d’un Ben Laden Saharien. En sus, il serait question d’une Grève annoncée par la SNCF, de laisser participer les Patrons aux décisions de la Banque Centrale, et de la colère des familles des victimes du vol fatidique MH370, choquées par l’absence d’informations sur cet accident, de la part de Malaysia Airlines. Paisiblement, au Café des Phares®, le 8 Mars 2015, avait lieu l’habituel Débat Hebdomadaire animé, ce jour là, par Georges Sefinal, le thème, surgit d’on ne sait pas où, étant « Doit-on, constamment, remettre nos certitudes en question ? »

CONSTAMMENT !!!!! Persévérance ou Fidélité ? Il n’y a pas là, un peu trop d’ambiguïté ? Ca voudrait dire, dans un cas, que « l’on se plaint de ne pas » et, dans l’autre, que « l’on exige de » ? … 1) D’avoir des occasions où l’on se sentirait forcés d’agir par l’exigence de nos CERTITUDES, au lieu de feindre les ignorer ! 2) D’être confrontés à d’autres instants à la frustration, en raison de l’accablant constat d’être Mutilés par la mise en doute de cette même CERTITUDE ! La crainte qu’un jour un de nos truismes, ne nous permettrait plus de bouger, de construire, et il y aurait, là, une exhortation à le faire ? Trop de zèle ? Ou excès d’esbroufe ? Si l’on rejoint les deux cas par le même fil logique, cela voudrait dire que l’on n’a pas un moment pour agir, faire, construire ! Ou serait-ce le contraire ?

Les participants au débat ont jugé que « selon Descartes, il faut mettre en cause toute certitude », ou demandé à « savoir s’il s’agit d’un principe moral ou rationnel », « quel est le gain ‘à remettre en cause’ par rapport à « conserver », « qu’en allemand il y a deux ‘réels’ ; un qui est efficient, l’autre qui siège dans le tribunal de la raison, et qu’ainsi, il y aurait deux niveaux, l’un individuel (flexible), l’autre collectif (comprendre son époque)», « qu’il ne faut pas avoir des certitudes, mais des convictions », « ‘constamment’, ça ne veut rien dire », « … il faut penser aux attitudes d’Einstein et de Newton », « que sur le plan de la chimie « ça équivaut à retourner sa veste, changer d’avis, et ne pas persévérer dans ses idées », « il faut considérer deux niveaux, l’individuel et le collectif, ainsi que leur flexibilité », « les certitudes peuvent prêter à la fermeté », « méthodologiquement, pour arriver à une synthèse, il faudrait considérer l’Espace et le Temps, alors qu’Uranus, fut le premier père sans père… »

Puis, à l’heure dite, Gilles nous fit part de son commentaire poétique, terminant par une assertion de Nietzsche :

« … Ce n’est pas le doute, mais plutôt la certitude qui rend fou !»

- Quel est ton signe du zodiac ?

- Cancer !

- Tu as du pot !

- Pourquoi ?

- Le Scorpion, s’il se coiffe, il est mort !

Carlos

Le débat du 15 mars 2015 : « Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu’elles le sont! », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 17th mars 2015 by Carlos in Uncategorized

On sait, ô combien, la semaine qui vient de passer fut désastreuse à divers point de vue, si l’on songe aux destructions provoquées par le cyclone « PAM », qui a rasé l’Archipel d’Vanuatu à 90%, au « crash » d’hélicoptères qui, en Argentine, a fauché la vie de trois sportifs français de haut niveau, Françoise Arthaud, Camille Muffat, Alexis Vastin, et de deux membres de l’équipe employée au tournage d’un film destiné à une Emission-Jeu, victimes auxquelles il faut ajouter les deux Pilotes chargés de les déplacer, un cruel motif de réflexion sur la Vérité de l’Existence, ou des moyens employés pour la mener, lorsque des faits si inattendus à la sérénité de nos activités et pensées s’y ajoutent. Voilà, donc, l’état d’esprit avec lequel, au Café des Phares®, nous avons abordé le Débat du 15 Mars 2015, portant, comme il devient habituel, sur une affirmation, attribuée cette fois-ci à Nietzsche, « Les Vérités sont des Illusions dont on a oublié qu’elles le sont ! », et que Gunter Gohran se chargea d’animer.

Bref ! De Nietzsche ou pas… que les Vérités soient des Illusions ou non, en question se trouve l’Oubli, un point, c’est tout !!! « On » les aurait laisser croupir dans les « Oubliettes » de notre conscience, à l’image des Cachots où étaient précipités les prisonniers, dans les souterrains de la Bastille. Pourquoi pas ? Un oubli, ça peut arriver, l’Amnésie étant une pathologie assez fréquente, et la dite Vérité est de surcroît suspectée de n’être qu’une Illusion, ou d’un intérêt érotique plus que moral, peut-être, puisqu’issue d’un coquin « Lever de Voile » qui la cache tel que, étymologiquement, le grec « a-litheia » le laisse entendre ! Et pour cause… Si l’on se trouvait ailleurs qu’au Café des Phares, au Café du Commerce, par exemple, on arguerait qu’au Tribunal, par oubli, peut-être, on demande sérieusement aux Témoins d’un fait pénal, de « jurer de dire la Vérité, toute la Vérité ! » Quel serait l’intérêt, s’il s’agit d’une fade Illusion, aussi convoitable fusse-t-elle ? En fait, l’arme absolue pour détecter une Vérité Formelle étant le Syllogisme (deux prémisses et une conclusion logique), ou, s’il s’agit d’une Vérité Matérielle, l’accord entre la Parole et l’Expérience vécue, les Vérités ne sont pas des Illusions, et ce n’est pas par Oubli que ce n’est point ainsi.

Dans la salle, on a ajouté le fait, « de penser que les enfants nous aiment, ce que, finalement, ce n’est souvent qu’une illusion », que « regardant par la fenêtre d’un train, l’image reflétée à l’intérieur en est une également », ou « affirmer, par exemple, qu’aujourd’hui le ciel est bleu », alors qu’il est toujours noir, etc.

Gilles en a tiré son habituelle conclusion lyrique : « …les vérités sont des illusions… projets en clair/obscur… », et, convivialement, le public philosophe, quitta la salle…

Chaque matin, en sortant les poubelles, un concierge clame :

- Mon Dieu, faites en sorte que cette a maison soit épargnée par les tigres !

- Mais, il n’y a pas des tigres par ici, lui dit l’éboueur !

- Vous voyez que ça marche, ma prière ?

Carlos

Débat du 22 Mars 2015: « Faut-il avoir peur des nouvelles technologies », animé par Claude Grognet.

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Posted on 24th mars 2015 by Carlos in Uncategorized

Constatant, avec dégoût, la férocité qui eut lieu au sein de certaines structures étatiques membres de l’ONU, au point de provoquer des dizaines de victimes, 21 morts, comme il est arrivé en Tunis et 142 au Yémen, ainsi que les inquiétants niveaux de pollution partout, Paris en étant la ville la plus affectée du Monde le mercredi, 18 et, après avoir assisté, le vendredi 20 Mars, cette fois-là, au spectacle rare d’une éclipse solaire, j’ai pris le chemin du Café des Phares®, pour le Débat du 22 Mars, 2015,dont le sujet, animé par Claude Grognet, porta, sur la question: « Faut-il avoir peur des nouvelles Technologies ? ».

C’est aussi absurde que de se demander si l’on craint la Souris de l’Ordinateur ou le Stylo à Billes, mais, enfin…

Le fait est que, les Nouvelles Techniques de l’Information (NTIC), (du grec : Tekhné) incluent la Télé, l’Internet, le « Smart phone », ainsi que d’autres réalisations entreprises en matière de stockage, rapidité, définition, voire, le transport des messages par fibre optique, câble, ou satellites, jouent un rôle considérable dans toute la Vie et en particulier dans l’Economie du Savoir, faisant d’elle un des éléments majeurs de la compétitivité, dont les risques et nuisances ne cessent de nous menacer, raison pour laquelle certains secteurs de la Société cherchent à lutter contre de tels abus, de mode à former un Mouvement Anti-Industriel de plus en plus agissant.

Très vite nous sommes tombés dans la facilité, « évoquant les femmes âgées qui font appel aux mères porteuses pour avoir leurs bébés », élevant la « nanotechnologie à un niveau industriel », et de là nous sommes partis vers le « Stylo-bille », la « SiliconValley », « Google », « Face Book », « Technologie NBIC », « la peur du GIAD », et à « la nécessité de changer ‘l’Être humain’ », « à la chirurgie esthétique », au « clivage entre les USA et la vieille Europe », « s’endormir 100 ans et revenir », « Frankenstein », « le désir d’avoir un avion, une voiture, etc. étant toujours pareil », « le recours à des prothèses », « qu’il faut faire arrêt sur l’image, etc., etc. , Gilles finissant par se poser la question : « Homme augmenté ? Ou diminué ?

- Dis, donc! Quel était le sujet d’aujourd’hui ?

- L’Homme élastique!!!!

- Oh, la bonne blague!

Carlos

Le débat du 29 mars 2015 : « Pourquoi l’express de 10h15 est-il toujours l’express de 10h15 (même si les wagons, les passagers, etc. ne sont pas les mêmes) ? », animé par Alain.

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Posted on 1st avril 2015 by Gunter in Comptes-Rendus |Uncategorized

Au cours de la semaine, un Pilote d’Airbus A320, de la Compagnie Germanwings, après s’être enfermé dans la cabine de son appareil, l’ a envoyé volontairement contre la montagne, entraînant avec lui 149 personnes dans la mort. En France, les citoyens s’adonnaient consciemment à leur devoir électoral, tandis que le Président faisait une visite de courtoisie à son homologue Tunisien. C’était du lourd. Alors, pour alléger, peut-être, un peu l’atmosphère, au Café des Phares®, comme des petits enfants, les participants présents ont fini par « Jouer au Train », au cours du Débat-Philo du 29 Mars 2015, l’animateur, Alain Lecoris, ayant choisi pour thème du jour : « Pourquoi l’Express de 10h,15 est-il l’Express de 10h,15, si les wagons ne sont pas les mêmes ? » que, si mon souvenir est bon, il dit avoir lu, dans un bouquin…
PEU IMPORTE !!!! Oubliant l’histoire de « L’Homme qui regardait passer les trains», de Georges Simenon, essayons de décliner, néanmoins, le truisme proposé, comme s’il s’agissait d’une devinette, et regardons de plus près !!! « PAS LES MÊMES WAGONS » ! « LES MÊMES » que Quoi ? que Quand ? que Quels autres ? Est-il si intrigant, au niveau de la pensée, qu’une Composition Ferroviaire change le matériel roulant, selon les besoins du Trafic, plutôt que d’obéir tout simplement à la Pendule ou au Prospectus ? Désolé, mais, ça fait un peu, « L’Homme qui regardait passer les trains » ! En effet, il se trouve que, dans les campagnes, les paysans se rendent compte de l’heure qu’il est, lorsque passe l’Express de 10’15, indifférents à la couleur des wagons, et encore plus aux passagers qui voyagent dedans. Chaque chose change, « PANTA REI » !
… Effectivement, l’Horaire ne varie point, sinon il n’en serait pas un !!! Le Matériel Roulant, OUI ! Il le peut.
En outre, (quoique les Temps affichés sur le Panneau Indicateur de la Gare, ou votre Fiche Horaire, ne soient pas une PROMESSE, et n’aient rien à voir avec le confort, apparence ou dissimilitude du Matériel Roulant circulant sur la Voie X ou Y d’une Station Ferroviaire, voire d’Autocars), étant donnée la disparité du Trafic quotidien, (qui va des ‘Wagons Tombereaux’, remplis de ferraille, aux ‘Wagons de Luxe’ ou même ‘Wagon-lit’). Pour la bonne régulation d’une telle Circulation, UN PLAN de Roulement est pré-établi, avec des horaires bien définis, faisant en sorte qu’un Train ne quitte pas une Gare, sans que celui se trouvant dans la suivante ne l’ait dégagée, le tout à l’aide de téléphones propres au réseau, de drapeaux, sifflets, morse, etc., et, selon des Codes bien définis. Vue cette nécessité, je me remémore, à l’occasion, le spectaculaire accident arrivé en Gare de Montparnasse, le 22 Octobre 1895, la Locomotive ayant éventré toute la façade pour rester suspendue de la hauteur d’un deuxième étage, sur la Rue de Rennes. Enfin ! N’importe quel Môme est capable de faire la distinction entre le Prospectus et le Film qui va être projeté ; ce n’est pas le Prospectus du Cinéma (ou l’Horaire des Trains) qui fait rêver ; c’est le Voyage !
Le fait est, donc, que chacun a voyagé dans sa tête, laissant savoir que « ça paraît évident ; suis-je toujours le même ? », ou affirmant « l’importance du sujet », dès qu’il nous interroge sur « l’authenticité d’un vrai changement », « que l’on change de plus en plus de tout : de voisin, de maison, ou de femme », ou même, « évoquant « le groupe ‘rock’ les ‘Players’ », jugeant que « c’est vieux comme le monde », voire la chanson « Non, je n’ai pas changé… » de Julio Iglesias, déclarant même que « c’est un sujet important, puisque l’on change de plus en plus de tout », « l’avion qui s’est écrasé, se serait-il écrasé avec un équipage différent ? », « le changement de sexe », «  le fait qu’en nous, le fond profond ne change pas », « Vivre sa ‘doxa’, c’est très vague », « la nécessité de trouver un nouvel équilibre », « à chaque changement polymorphique se présente un problème d’entropie », « Qu’es-ce que le Temps Universel ? », « Le drame du manque de mots qui nous habite ».
Enfin, « A’ chaque tête, son avis » !!!!

Débat du 5 Avril 2015: « L’émotion et les émotions, à quel prix? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 6th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

La ligne politique à établir dans les rapports Hommes-Femmes étant un des soucis majeurs de la Société Contemporaine, beaucoup de Gestes Publics et Manifestations d’Encouragement à la Bonne Entente eurent lieu dans ce sens, au cours de la Semaine écoulée, en même temps que l’Attention à réserver à l’Emploi des Jeunes, pour lesquels des actions spécifiques ont été réservées, tandis qu’au Café des Phares®, le 5 Avril 2015, avait lieu l’habituel échange de vues sur un sujet philosophique, à propos de « L’émotion, et les émotions, à quel prix ? que l’animatrice, Nadia Guemidi, a choisi parmi 11 autres.

Sachons, déjà, qu’à l’origine du terme « Emotion », il y a le verbe Latin « emovere », « faire sortir hors de », pour lequel, le Grec emploie le mot «σǔγκίνσή» et, en ligne de mire, nous trouvions la Sensation, le Sentiment ou la Sensibilité, affectant l’Âme et les Passions, voire, la Conscience ou, creusant bien, même la Douleur ! Tout cela, a t-il un Prix ? Voyons ! Regardons-en, déjà, la Liste, ou les Etiquettes, qui en général changent selon les saisons, quoique, dans le Catalogue Général des Emotions, on trouve au moins deux centaines de ces Affects. Je suppose qu’elles n’on pas toutes les mêmes origines, que leurs buts différeraient et que, leurs effets ou conséquences, n’étant pas similaires, leur Prix serait donc à déterminer, certainement, ou à comparer d’après une liste à consulter, affichée, néanmoins, on ne sait pas où. C’est ce que fait l’acheteur averti, puisque, peut-être, comme toute marchandise, la valeur de l’Emotion dépendrait des Saisons ou, tout simplement, de l’Offre et de la Demande !

L’auteur du Sujet a confié que, celui-ci, serait lié à « une recherche sur l’Âme », supposant que l’on en a une, ce qui paraît logique, mais il a aussitôt soulevé le soupçon du premier intervenant :

Il se demandait si, « lorsque l’on sait ce que c’est qu’‘une ‘Emotion’, un ‘Sentiment’, ou une ‘Sensation’, le verbe ‘Sentir’ ne surgit-il pas, aussitôt, dans le sens de ‘Percevoir’ ou ‘Eprouver ‘ ? Y a-t-il un prix à payer ! »

Puis, comme habituellement, se sentant obligé d’apporter son grain de sel, tout le monde s’est exprimé… untel  jugeant que « c’est l’amour, la passion, etc. », tel autre « qu’il est difficile d’en parler d’une façon quantifiée », d’autres encore « que c’est le fait de voir des gens studieux », ou «  le 11 Janvier/ 11 Septembre : la Révolution Russe… », voire « la Rencontre, e-movere », « l’avis de Castoriadis (l’erreur de Descartes) », « l’erreur propre à l’Homme », « ‘une agitation interne momentanée’, d’une part, de l’autre, un état affectif vécu dans la durée», ou encore « ‘émotion’ = joie collective ; ‘sentiment’= contentement individuel », alors que pour d’autres, il s’agissait « d’un rapport entre ‘joie’ et ‘souffrance’ (sœurs jumelles), d’après Nietzsche », « le fait d’avoir une bonne retraite », « le Marché, inflationniste des œuvres d’Art », «  Le ‘sublime’, si l’on suit Schopenhauer », «  la Cote des Artistes »,

Gilles en a fait son interprétation lyrique de la Transaction, et l’Affaire fut conclue en bonne entente et dans la belle Humeur.

Un Gendarme fait arrêter un Automobiliste, vient jusqu’à sa portière et lui dit :

- Papiers !!!

- Ciseaux !!!, lui répond l’autre. J’ai gagné !

Carlos

Débat du 12 Avril 2015: « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie?

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Posted on 13th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

La semaine ayant été prodigue de vie, mouvement et déplacements, dont le plus notoire fut celui du Président François Hollande à Alger et Tlemcen, en  République Algérienne, où il s’est risqué à affirmer que « la reprise est là », sans oublier l’achat à la France de quelques « Rafales » par le Gouvernement Indien, ou la victoire obtenue par le Kénian Mark Korir dans le Marathon de Paris, le souci manifesté au Café des Phares®, au cours du Débat qui eut lieu le 12 Avril 2015, fut un peu plus terne, voire morbide, se posant la question de savoir, « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie ? », au cours d’une controverse conduite par Bruno.

La manœuvre était tout simplement motivée par le souci de s’interroger, finalement, à propos des tenants et aboutissants constituant la Proposition de « Loi Claeys-Leonetti » sur « La Fin de Vie », récemment adoptée par l’Assemblée Nationale.

Bien que le Suicide soit interdit par les Instances Religieuses, quoique ayant été pratiqué, individuellement, par maints Philosophes, Hommes Libres ou Désespérés, en raison de problèmes personnels paraissant insurmontables, il est concevable d’au moins y songer, l’Euthanasie étant une façon d’y mettre aisément un terme, et tel fut le cas, abondamment commenté, celui de Vincent Lambert. Suite à un accident de la route, il se trouva plongé dans un état d’inconscience assez long et précaire pour, en accord avec sa famille, prendre la résolution de cesser l’absorption de toute nourriture, le but essentiel étant de ne pas laisser le moribond livré à lui-même, dans ses Derniers Instants, lui manifestant des sentiments d’attachement et de respect, l’Expiration constituant, elle, la Fin du Voyage.

Est-on compétant pour le décider, une fois qu’il y a des moyens passifs pour le faire ?

Comme il est permis d’au moins y songer, le linge, ad hoc, fut lavé en famille et, comme habituellement, on a eu droit à tout, souvent, hélas, à côté de la plaque :

« Est-on compétant pour en juger ? », « La Loi du 17 mars l’interdit ! », « la Carte Vitale a tout informatisé, et s’impose au médecin », « il y a des questions économiques en jeu ; ça peut durer longtemps ! », « le cerveau, lui, ne survit que quelques instants », « on pourrait inscrire, peut-être, ce désir quelque part ! », « La Loi n’arrive pas par hasard ; ce sont des questions économiques, le système des retraites est en faillite, et il faut réduire le nombre de gens pris en charge », « la Transplantation d’organes est strictement contrôlée », « le problème est difficile à résoudre, et tout le monde sait que l’on peut finir parler sous la torture » ; Saint Pierre ayant trahi son Maître pour moins que ça », « et cliniquement, ça se passe autrement ! ». Il était Temps de dégager !

Gilles a fait son interprétation poétique de la question et, la salle étant dégagée, les fans de sport se sont penchés sur les barrières, admirant le dévouement des coureurs…

Dans une Galerie d’Art, un type aborde une fille, et lui demande de sortir avec lui Dimanche.

- Non, Dimanche, je me suicide !

- Et que faites-vous, Samedi soir, alors ?

Carlos

Le débat du 19 avril 2015 : « L’imagination est-elle plus importante que le savoir ? », animé par Adrien.

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Posted on 14th avril 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 26 Avril 2015: « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du Monde », animé par Michel Turrini.

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Posted on 28th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

Que de malheurs ! Le Séisme annoncé pour le Népal, a effectivement eu lieu à Katmandou, avec un bilan désastreux, notamment  pour des vies humaines, tandis qu’en Libye la situation politique se dégrade, provoquant une immigration désordonnée sur les côtes de la Sicile qui a déjà coûté des centaines de victimes naufragées, et qu’en Indonésie, pour des faits discutables, un français de 51 ans, Serge Atlaoui attend son exécution dans le couloir de la mort à Cipinang, les participants présents au Débat du 26 Avril 2015, au Café des Phares®, qu’animait Michel Turrini, portèrent leur dévolu sur une affirmation encore : « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du Monde ».

Ce précepte est attribué à Confucius, et fut aussi utilisé par Albert Camus dans « L’Homme Révolté », (‘mal nommer un objet, c’est ajouter aux malheurs de ce monde’), voire, maintes fois verbalisé, auparavant, par d’autres philosophes, dont Chomsky, qui poursuivait « …ne pas les nommer c’est nier notre humanité », lui-même étant victime de l’opprobre en France.

Mais, bien que souvent, dans notre « messe » hebdomadaire, des participants s’obligent à « parler », et surtout à « parler pour ne rien dire », il faut considérer que le « silence est d’or » étant souvent plus éloquent que des dizaines de paroles, raison pour laquelle les religieux font fréquemment un « jeûne » de mots, au cours de « Retraites », faites d’examen de conscience et de « bouche cousue ».

Le « Quiproquo », issu du langage pharmaceutique, est un « Malentendu » qui mène prendre une chose pour une autre, ou quelqu’un pour son semblable, le tout étant préférable au fait d’ignorer, si l’on suit Ferdinand de Saussure, qui insiste, lui, sur l’acte de la communication, le Dialogue. Analysons, donc, l’élément linguistique « DIA », indiquant Séparation, Distinction, sans oublier les Qualités du Langage, qui exige Clarté, ni, si l’on veut peaufiner, les Figures de Style (allégories, anaphores, chiasmes, ellipses, euphémismes, hyperboles, métaphores,  oxymores, antiphrases, etc.) ou encore des Sketches humoristiques, comme celui de Raymond Devos,

Là, dans notre « Forum », c’est chacun pour soi, ainsi, ‘tirant à hue et à dia », nous avons récolté des : « Sois heureux et tais-toi », « est-ce une affaire de morale ? », « Faut-il cultiver notre Jardin ? », « Pourquoi le ‘Barça’ a battu le ‘PSG’ ? », ou « différencier : 1) « Les philosophes qui ne s’appliquent qu’à définir les mots ! » 2) « à mettre les faits d’un côté », suivis, dans la foulée « du ‘Mariage gai’ », « l’Indiscipline du Monde Economique qui exige ‘efficacité’ et ‘rentabilité’, ainsi que « la différenciation entre ‘terroristes’ et ‘héros’, lors des attentats à caractère revendicatif », intervention amendée dans la foulée, par le correctif «  c’est l’effet qui compte, selon que cela se passe dans le terrain protégé par l’Islam, ou par les USA et ses alliés », ce à quoi ont succédés, « la différenciation entre ‘signifiant et signifié’, et l’appellation d’un ‘chat un chat’ »;  .

Ca commençait à tourner en rond, mais la Montre vint mettre fin à la polémique, non sans que Gilles troque l’aridité de la controverse, récitant son interprétation de la colle, au sujet de laquelle nous avons brûlé un soupçon de notre matière grise : « …Mensonge, imposture, lupanar…

Au commencement d’un Débat Philosophique, un Ange apparut à l’animateur lui proposant de choisir pour thème la « Sagesse », la « Beauté », ou l’« Euro ». Celui-ci choisit « La Sagesse ». Un éclair traversa la salle, et l’animateur fut pétrifié, une auréole sur la tête, les yeux rivés sur son micro. Un participant lui chuchota à l’oreille : « Dis quelque chose ! ». Alors, l’animateur murmura : « J’aurais dû choisir l’Argent »

Carlos

Débat du 3 Mai 2015: « L’ennui a-t-il un intérêt philosophique? », animé par Claudine Enjalbert;

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Posted on 4th mai 2015 by Carlos in Uncategorized

Alors que huit de ses codétenus, accusés de fabriquer de l’Ecstasy ont été déjà exécutés, en Indonésie, Serge Atlaoui, employé pour faire de la maintenance de machines, son recours en grâce ayant été rejeté, attend lui-même le peloton d’exécution dans le « Couloir de la Mort » malgré les protestations internationales.

La Foire Internationale de Milan a ouvert ses Portes le Premier Mai, la France se frotte les mains en raison des six milliards d’Euros à empocher en échange de 24 avions « Rafale » à livrer au Qatar et, au Café des Phares®, avait lieu le conciliabule habituel, animé par Claudine Enjalbert, qui a choisi, pour en débattre, le sujet « L’ennui a-t-il un intérêt philosophique ? »

Il paraît que, (du latin, « inodiare »), c’est-à-dire, odieux, il y a deux types d’ennui, l’un, sémantique, correspondant à un sentiment de démotivation, l’autre, de nature métaphysique, recouvrant l’état d’esprit de celui qu’attend le bus le jour de grève, par exemple, Kierkegaard faisant savoir que ce désagrément est la mère de tous les maux, auquel il oppose l’oisiveté (ajournement du temps utile), et l’ennui de soi, (manque d’appétit de vivre), face à une temporalité sans contenu, un vide appelant à un intérêt pour quelque chose d’autre, propre à passer le temps.

Alberto Moravia y ajoute l’incommunicabilité, Heidegger le compare à une salle d’attente, Schopenhauer pensant, lui, que la souffrance est inhérente à l’existence, et Léopardi que l’Homme est, tout simplement, un animal métaphysique.

Où nous sommes nous baladés ?

Alors qu’il s’agissait d’Ennui, je préférerais voir Anna Karina dans Pierrot le Fou de Godard, (« Qu’est-ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire ! ») mais, hélas, nous avons plongé dans l’affaire, « l’affaire de vente d’armes et avions Rafale », jugeant que « la science est athée », nous demandant si « nous sommes fatigués de l’Homme », si « l’expérience de l’ennui a un intérêt philosophique », appelant, à la rescousse, « Jankélévitch », « Moravia », et « Sartre ».

Puis, quelqu’un a jugé qu’il fallait faire une différence entre « ennui » et « les ennuis » ; « entre l’apathie et la super activité », « le solitaire, le désoeuvré et l’oisif », et même « l’ennui possessif ». Un autre participant, se disant revenu du Cambodge, affirme « pouvoir témoigner de ce qui s’y passe », un autre, revenu de nulle part, ajoute « quand je m’ennuie, je crie », un autre encore « parle du désir de se jeter dans le vide », « de l’ennui de la télé », ou  « de la peur du néant, terme négatif », « le silence est insupportable pour les jeunes ». L’animatrice demandant s’il y a une différence entre ‘ennui’ et ‘savoir s’ennuyer’, quelqu’un répondit « que l’on peut en tirer parti », et quelqu’un d’autre d’ajouter « qu’il faut se jeter dans le futur », ou encore : « la diversité du faire, alors qu’il y a de la musique partout », etc., etc.

Gilles mit un terme à l’effervescence cérébrale, avec son brin de poésie s’exclamant : « Ex…Ex… Ex… Ex premier voyage… Ex première couturière… En attendant Godard…

Que faire de l’ennui ?

Athéisme : il n’y a pas d’ennuis !

Bouddhisme : quand les ennuis t’arrivent, s’agit-il vraiment d’ennuis ?

Catholicisme : si j’ai des ennuis, c’est que je les ai mérité…

Hindouisme : ces ennuis, ce sont déjà produits auparavant…
Judaïsme : pourquoi les ennuis m’arrivent-ils, toujours à moi ?

Islam : s’il t’arrivent des ennuis, la solution est dans le Coran.

Taoïsme : il se peut que des ennuis arrivent.

Témoins de Jéhovah : toc, toc, toc, voilà les ennuis !

Carlos

Débat du 10 Mai 2015: « Peut-on parler de Blasphème en Philosophie ? », animé par Eric Auzanneau.

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Posted on 11th mai 2015 by Carlos in Uncategorized

Alors que ses codétenus ont été exécutés, le sort du prisonnier français, Serge Atlaoui,  condamné à la peine capitale pour trafic de drogue, en Indonésie, reste toujours entre les mains de ses geôliers, dans le couloir de la mort, le Président François Hollande faisait une apparition devant le Conseil Economique, Social et Environnemental, avant d’entamer un voyage aux Antilles, se déplaçant ensuite à Cuba. A Paris avait lieu la Semaine Mondiale de Sécurité Routière, organisée par l’ONU et l’OMS, sur la stratégie à adopter à l’égard des enfants`et, le10 Mai 2015, donc, avait lieu au Café des Phares®, l’habituel Débat, dont le sujet choisit : « Peut-on parler de Blasphème en Philosophie ? », fut animé par Eric Auzanneau.

Tiens ! On va se gêner J… Où est le problème ? Puisque, dans un Débat, par définition, chacun a à cœur de parler de Tout, pour mettre les choses au clair, demandons-nous déjà ce que c’est « Pouvoir », « Parler », « Blasphème », et « Philosophie » :

La Philosophie, à la lettre, « Amour de la Sagesse », est une discipline laïque, exercée par des passionnés du « logos », soucieux de trouver des conclusions logiques à partir de deux Prémisses.

Le Blasphème, consisterait dans un Outrage envers le Divin, voire, ce qui est sacralisé, manœuvre, étrangère à l’exercice intellectuel de sujets agissant dans un cadre laïque !

Parler, c’est s’exprimer à l’aide de l’articulation de sons, signifiants, de mode à construire un sens, en l’occurrence, à propos de n’importe quel sujet.

Peut-on ! Pouvoir! Ah ! Là, ça se corse, et il y avait, donc, à considérer l’Autorité, qui dispose de certains moyens  pour l’exercer, et nous nous la sommes accordée! Il ne nous restait qu’à entamer notre Polylogue! (de sourds, parfois),  « sport » propre à la Philosophie de Salon ; ça ne mange pas de pain… bien que ce ne soit pas toujours évident.

Quoique, apparemment, et pour cause, la seule chose qui posait problème (ou pas), était l’étrange Association du Blasphème (Affaire théologique), et de son éventuelle implication avec la Philosophie, on voit mal, quelqu’un de laïque, incrédule, sceptique, ou athée, monter sur ses grands chevaux ou s’appesantir à propos d’un Affront dans le cadre d’une matière, dont le but est de chercher la petite « bête », là où elle s’est éventuellement nichée, en l’occurrence, le Volume silencieux de la Salle, brisé par la voix des débateurs, portée des micros aux hauts parleurs. C’est ainsi, que l’on a entendu des avis différents, les uns affirmant que « le débat était de nature religieuse », d’autres le trouvant « blasphématoire », « à la frontière de l’interdit », doutant « s’il est collectif ou individuel », « une Parodie de Georges Bataille », ou demandant que l’on établisse la différence entre ‘blasphème’ et ‘sacrilège’ », évoquant Hannah Arendt, Descartes, Saint Augustin, Régis Debré, les Droits de l’Homme, la Morale, le Sacrilège, l’Hubris, voire, comportement orgueilleux, lié à la démesure et à la convoitise », évoquant « Emmanuel Todd » et, dans la foulée, « Emmanuel Valls », demandant que « l’on établisse la différence entre ‘censure’ et ‘ blasphème’ », jugeant que  « les experts font ‘tout et n’importe quoi’ », ou rappelant le « drame de Charlie Hebdo », « le lynchage intellectuel », « etc., etc.

Gilles mit fin à l’exercice, faisant rimer « blasphème / problème ; question / solution ; Recommandable / Intolérable… etc. », …Et Voilà !

Un chasseur abat une Colombe ?

- Zut ! C’était le Saint Esprit !

Au Paradis, tout le monde pleure : le Père, le Fils, et la Vierge Marie ; seul Saint Josef se frotte les mains, marmonnant :

- Yaaaaah !!! Depuis le temps que j’attendais ça !

Carlos

Débat du 17 Mai 2015: « Pourquoi quelque chose, plutôt que rien? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 19th mai 2015 by Carlos in Uncategorized

A cours de la Semaine allant du 10 au 16 Mai, bien des événements eurent lieu dans le Monde, notamment le voyage entrepris par le Président François Hollande à Cuba, afin de rencontrer son homologue Raoul Castro et ayant même pu avoir un entretien avec son frère Fidel Castro. Il y eut aussi l’ouverture du Festival de Cinéma de Cannes, le plus réconfortant de tous, étant l’examen du Recours en Grâce de Serge Atlaoui qui, en Indonésie se trouve toujours dans le couloir de la mort. Au Café des Phares®, comme chaque semaine, eu lieu le débat dominical qui, ce 17 Mai-15, fut animé par Gérard-Tissier, il choisit, comme sujet de discussion, une question de Leibnitz, « Pourquoi quelque chose, plutôt que rien ? » Thème repris par Voltaire dans « Candide », et se trouvant, enfin dans notre « Moulin à Pensées » 

Et pourquoi pas ? C’était, peut-être, un peu trop de sable, pour notre petite camionnette, certes, d’autant plus qu’il n’y a rien à justifier, ne serait-ce que s’appuyant sur les dires d’Angelus Silésius « La Rose est sans pourquoi ! », la raison étant parce que « … c’est une Rose, (tout simplement), n’ayant donc pas à en apporter la preuve », idée que, par ailleurs, Heidegger, fait tourner en rond, jugeant « la Pensée comme une idée auto-réalisatrice, celle de « Devenir soi-même », et que Nietzsche reprit à son compte, dans le « Ecce Homo », dès 1888, réglant les comptes entre son propre « moi » et son devenir incertain.

En effet,… les Hommes demeurent carrément les Êtres qu’ils sont, domestiques de leurs instincts, sans prêter attention au Monde qui les forme, déforme, transforme ou informe, et sans s’observer soi-même… telle la Rose qui, pour fleurir, n’a pas besoin que l’on lui fournisse les raisons de sa floraison… Le point de vue mystique étant inspiré par cette pensée, sans chercher la perfection du raisonnement, c’est-à-dire, pourquoi Rien est remplacé par quelque chose qu’il était déjà, « Deviens ce que Tu es », comme le prônait Zarathoustra », admonestation qui est devenue, Devise Olympique.

Il a été dit, par ailleurs, que « toutes les questions ont une ‘causalité première’ », que « moi, je suis bien contente d’exister », « qu’en physique quantique, il n’y a rien, plutôt que quelque chose », mâchant ses cacahouettes, un autre ajoute « on se pose la question, hors du monde », « est-ce de la Nécessité, ou de la Contingence ? », « Toute chose a une raison d’être, si elles sont là », « c’est une question posée par Kant, à propos de Dieu », « Pourquoi ce qui est là, est là, et pas autre chose ? », « Si la vie est un ‘rêve’, rien n’existe », « Est-ce que l’on a besoin d’un Dieu ? », « Il ne nous laisse que des ‘pos-it’ », « le Café Philo est un char à foin, tombé dans le fossé ! », « en anglais, ‘Rien’ c’est ‘nothing’, quelque chose de troublant, et Dieu, beauté et justice, qui ne se touche pas ! En allemand, ‘pourquoi’, avec des nuances de tout acabit, selon qu’il s’agit de théistes, mathématiciens, négationnistes, ou soufistes », « si ce jsujet englobe Dieu, la question est absurde et, une question sans réponse, n’en est pas une ; peut-on imaginer un ‘Rien’ ? s’il n’y a ‘rien’, il y aurait autre chose à la place », « 4+4, dépend du référentiel », « Qu’attendre de Leibnitz, en même temps Mathématicien, Philosophe, Rose-crucien, Franc-maçon ? », « Là, ou il n’y a Rien, c’est une surface nulle »…. Etc. , etc….

Gilles clôt la scéance : « Dieu est le seul être qui n’a pas d’existence… ‘Être, ou ne pas être’, là…»

Un homme voit un attroupement. Il s’approche, et demande à l’un des curieux :

- Que se passe-t-il ?

- Je ne sais pas ! Le dernier qui savait est parti, il y a un quart d’heure !

Carlos

Le débat du 24 mai 2015 : « Pourquoi devons-nous remettre en question nos certitudes ? », animé par Lucie Crespin.

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Posted on 27th mai 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 31 Mai 2015: « Qui fait l’Ange, fait la bête! », animé par André Stamberger.

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Posted on 1st juin 2015 by Carlos in Uncategorized

Le Monde bouillonne en permanence d’Evénements plus ou moins heureux, plus ou moins anodins ou sensationnels, intelligibles ou pas et, côté honorable, cette semaine, le Président de la République, François Hollande a eu l’honneur de procéder à la Panthéonisation de quatre grands Résistants, deux femmes (Geneviève De Gaulle Anthonioz et Germaine Tillon), ainsi que de deux hommes (Pierre Brossolette et Jean Zay)… Côté misère, nous avons eu à connaître les infâmes magouilles où nagent sept dirigeants de la FIFA,  dont le président Seep Blatter a malgré tout été réélu ce dimanche, soupçonnés de détournement d’argent vers la Suisse, et autres malversations au sein de certains Partis politiques français, qui croient résoudre le problème en changeant la désignation du Mouvement… jeter le bébé avec l’eau du bain …

Au Café des Phares®, le public réuni, s’est exercé, lui, à extraire la substantifique moelle d’un segment des raisonnements germés chez de grands intellectuels, tels que, « Qui fait l’Ange, fait la Bête ! », encore une affirmation, puisé cette fois-ci, dans la Pensée de Pascal, et qui allait constituer le « grain à moudre » proposé comme thème de réflexion aux nombreux participants sous la baguette d’André Stamberger.

Il serait regrettable que, dans une guérilla intestine d’échelles, à propos des origines, l’Homme apparaisse comme une Créature qui ne trouverait de place que faisant le pitre, entre l’Ange ou la Bête, un Ange (du latin « Angelus », ou du grec «αγγέλος ») étant, comme chacun sait, un être spirituel, en général invisible, intermédiaire entre  Dieu et l’Homme, Lucifer (porteur de Lumière) se trouvant être le plus beau d’entre eux, et la Bête évoquant tout animal à l’exception de l’Homo, parfois effroyable, ou utilisé dans le transport de fardeaux, voire dans des travaux agricoles, sans oublier les fauves, féroces, sauvages, parfois nuisibles, et même venimeux.

Comme il y avait assez de tissu, pour faire des « manches », l’effet de celles-ci n’a pas manqué de se produire, et c’est ainsi que l’on a évoqué, successivement, des souvenirs d’enfance, tels que « trop poli pour être honnête » -(trop au lit le signifierait aussi) - , « pour faire l’ange, on cherche à tuer la bête », « je ne vois pas d’antagonisme entre les deux, l’enfer étant pavé de bonnes intentions », puis, passant à la psychanalyse, « l’aventure sexuelle qui eu lieu dans le Bureau Ovale avec sa secrétaire », « la schizophrénie », « l’Enfer étant pavé de bonnes intentions ! », « Pascal arrivant bien avant Freud », et « qu’il s’agissait d’en faire le lien »,  « la Bête de l’Apocalypse », « Tartufe », « Pascal, étant Janséniste, ayant Tout inventé pour éviter le bûcher », et ainsi de suite… Intarissable le pur Philosophe !…

Gilles ayant le dernier mot, il réduit en vers, l’ensemble du polylogue  : « … laissez Luci… ‘faire’, Lucifer ! Nature Humaine ! Amen !», … et la séance fut levée…

Deux Souris voient passer une « Chauve souris », et l’une dit à l’autre :

- Regarde ! Un Ange !!!!

Carlos

Le débat du 7 juin 2015 : « La parole nous rend-elle plus libres? », animé par Adrien Syed.

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Posted on 8th juin 2015 by Carlos in Uncategorized

Les jours s’accumulent les uns sur les autres et, au cours de la semaine, allant du premier au six juin, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a validé l’arrêt des soins à Vincent Lambert, en état végétatif en conséquence de son accident de la route il y a sept ans (ce à quoi sa mère s’oppose), Sepp Blatter accepte enfin de démissionner de la Présidence de  la FIFA, le français Tsonga (30 ans) se trouva éliminé, en demi finale du Tournois de Tennis de Roland Garros, au profit de Wawrinka du même âge. Puis, le 7 juin, au Café des Phares®, avait lieu l’hebdomadaire Débat Philosophique, animé, à l’occasion, par Adrien Syed, qui a choisi pour sujet de discussion : « La parole nous rend-elle plus libres ? »

Il y avait de quoi faire ! « Faire » plus que ce que le Temps nous étant réservé nous le permettait, peut-être. En effet, étymologiquement, « Parole », du latin, « Parabola », désigne une comparaison ou similitude, et, si l’on se rapporte au grec « παραβολη, parabolê », ça recouvre également le sens de rapprocher, juxtaposer. De même pour ce qui est de la « Liberté », en latin « Libertas » aussi bien quen grec « Ελέυτερία, signifiant la faculté d’agir pour soi-même selon ses propres règles de conduite. Un tel ensemble d’affinités s’impose ainsi à l’esprit, nous faisant comprendre l’intérêt que Sartre a accordé aux « Mots » qu’il a su dépiauter dans son œuvre « Les Mots et les Choses ». « La parole » étant un sujet intrigant, donc, a provoqué beaucoup de curiosité parmi les participants réunis dans la salle, qui se sont appliqués à une frénétique tétrapilectomie, histoire de savoir si elle nous rendait plus libres, donc.

C’est ainsi que l’on a entendu dire que « quand on a beaucoup de problèmes, ça explose, et alors la parole s’égarant, après ça va beaucoup mieux », « qu’il s’agit d’un fardeau lourd à porter », demander aussi « s’il n’y a pas d’objet de complément direct », et affirmer « que cela fait penser à un cri » !

Gilles a, de sa verve, remis tout en rimes poétiques, et tout le monde est reparti, langoureusement, prendre un peu de soleil dehors !

Un professeur demande à ses élèves de dessiner des vaches dans un pré, et l’un d’entre eux lui rend aussitôt sa feuille blanche.

- Une feuille blanche, où est l’herbe ?, demande le professeur.

- Les vaches ont tout brouté !, Monsieur !

- Et les vaches, alors ?

- Comme il n’y avait plus rien à manger, elles sont parties !

Carlos

Le débat du 14 juin 2015, animé par Alain Glorian: « La politique est-elle digne de l’esprit ? »

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Posted on 10th juin 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 21 Juin 2015: « La Culture fait-elle l’Homme? Ou le contraire? », animé par Eric Zernick.

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Posted on 22nd juin 2015 by Carlos in Uncategorized

Alors que la France a modestement célébré le bicentenaire de la Bataille de Waterloo, le lendemain du Jour où, aux USA, un attentat raciste dans une Eglise fréquentée par des Evangelistes a fait 9 morts, au moment où l’on constate le délabrement de l’Economie Grecque, au point que cela devienne un dangereux problème pour l’équilibre monétaire Européen, la politique Israélienne prenant, de son côté, un Tournant assez préoccupant pour la Paix Mondiale, à la date où, partout, en Europe se préparait la Fête de la Musique, le 21 Juin 2015, donc, au Café des Phares®, Eric Zernick, l’animateur en charge d’aiguiller notre discussion hebdomadaire, a choisi, comme sujet du Débat, la question suivante : « La Culture fait-elle, l’Homme ? Ou le contraire ?»

C’est-à-dire, « de l’Oeuf et de la Poule, lequel fut le premier ? », « Ab Ovo, ad Mala » (« de l’Oeuf aux Pommes ») étant une expression utilisée par Horace, dans son Art Poétique, et qui désigne le Début et la Fin du Repas (Entrée et Dessert, donc). On peut, ainsi, éliminer d’office l’Hypothèse contraire, la Culture étant le résultat de l’action de l’Homme dans son désir de Perfection, et point le Dessert avant l’Entrée, auquel cas, celui-là serait né Cultivé, va savoir par quelle graine déposée dans les sillons où elle a germé.

La philosophie servant à ça, on a pu contourner, néanmoins, toutes ces difficultés, cherchant à distinguer « cultiver » et « civilisation », voire, une réflexion sur Freud et son œuvre « Malaise dans la Civilisation » (1929), à la sortie de la première Guerre Mondiale. Puis, quelqu’un a pris « la question comme une insulte », pour « que l’on parle, ensuite, de l’agriculture », du « travail de la terre », revenant à « ‘la femme est l’avenir de l’Homme’ », et distinguant deux choses : « ‘la terre, poussière’, et la différence avec ‘la Pêche’, ‘la Chasse’ », les « Positions assumées par J.J. Rousseau », « le rôle d’Internet », « l’image que l’Homme, émotif, a de lui-même », « la Femme étant son avenir », « le problème de l’Inceste », « la culture est ce qu’il nous reste quand tout est oublié », « équilibres démographiques », « seul l’’anthropopitectus erectus’», « l’implication d’une transmission », « d’un rapport au Temps »,  « un effet sur les esprits », « la Famille, l’Ecole, le Travail », « les Enfants élevés aux frais de l’Etat », etc.

Au terme du temps qui nous était alloué, Gilles a eu le dernier mot, nous abreuvant de ses vers : « …Homme parité, Homme transformé, //Subir, … Choisir !!! », et la salle fut désertée, tellement il faisait beau dehors…

- Je ne supporte pas, ce genre de personnes qui jouent les « cultivés », en parlant du ‘Grand Mozart’, alors que, j’en suis sûr, ils n’ont jamais vu, aucun de ses Tableaux !

Carlos

Débat du 28 Juin 2015; « Les Choses ne sont-elles que ce qu’elles sont?, animé par Georges Sefinal.

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Posted on 29th juin 2015 by Carlos in Uncategorized

Rien ne va plus ! C’est peut-être la raison pour laquelle on a constaté tant d’événements tragiques, la semaine passée, notamment au Koweit et en Tunisie, où l’on a compté 38 morts, à Sousse,  causés par un attentat de Daesch, et même une décapitation en France, suivie d’une tentative d’attentat, tandis que la Grèce continue de s’enfoncer, de plus en plus, dans une situation économique désespérée et préoccupante pour l’avenir de l’Union Européenne. Mais, au Café des Phares®, on gardait, peut-être, son optimisme où, au contraire son conformisme, se demandant, au cours du Débat du 28-Juin 2015, animé par Georges Sefinal : « Les choses ne sont-elles que ce qu’elles sont ? »

On savait, depuis Angelus Silésius, que « la Rose est sans pourquoi… Elle fleurit parce qu’elle fleurit », quoique, sur les Etamines il y a du Pollen! Voilà que, par un caprice du sort, nous sommes venus à nous demander s’il serait de même pour les « CHOSES ». Seraient-elles ce qu’elles sont, tout simplement, ou pourraient elles être autre chose que ça ? Avoir un Destin, marqué sur les Pétales de la Main, bien qu’un Accident soit à la portée des heures ! Rien, ni Personne, n’est épargné ! « To be or not to be »! “Etre ou ne pas être”, c’est là, donc, notre vraie question! Allons-y donc !!! Faisons face !

Que sont-elles, ces Choses ? Un ETANT! Et, pour Kant, qui n’était pas manchot, Métaphysiquement, la « Chose, en soi » subsisterait indépendamment du sujet qui se la représente et, ne pouvant être objet d’aucune expérience, elle n’est point objet de connaissance. Plouf !

Physiquement, peut-être, ou du moins, Historiquement, et il s’agirait alors du « Masque » derrière lequel, dans le théâtre grec, « Personne » dissimulait l’acteur !

Moralement, par ailleurs, les Choses s’opposent à la Personne, le sujet de fait, caractérisé par ses particularités culturelles ou naturelles (religion, couleur, sexe, etc.), les individus étant tous différents, bien qu’égaux en tant que SUJETS, en Matière de Droit. Choses seraient bien, donc, des objets de la connaissance. Il semble que l’on était sur la bonne voie !

C’est ainsi, que l’on a entendu dire,  « qu’il fallait réfléchir », « puisqu’elles représentent la Totalité », même s’il fallait « éviter la ‘Totologie’ », on a « évoqué Alceste », « le fait d’être ‘triste’ éventuellement », ainsi que les « réflexions de Sartre et de  Pascal », considéré « l’Art, comme celui de John Lennon et des ‘Beatles’ », « se garder de la tautologie », « les objets, ayant une âme, change plus ou moins », « en matière de censure, le Censeur coupe, plus ou moins » ; considérant l’Espace et le Temps, si je suis médecin j’agis selon l’endroit où je me trouve ; si je vais sur la Lune, je regarde avec un Télescope où je vais me poser. Les choses ne sont pas des Personnes ; elles ne sont qu’elles-mêmes… Le soldat, à la guerre a peur de mourir ; Prométhée a volé le Feu ; Paris n’est pas à Marseille ; le Réel serai d’épouser le sens du Mouvement, les Choses étant ce que l’on peut en faire…

Gilles a finit par « rebattre » tout ça, dans son Mixeur poétique, terminant par : « …Vivons la Vie et restons Becket ! »

Dans l’Asile de Fous, un patient promène une laisse ayant, au bout, une brosse à dents. Un gardien lui dit :

- Ah ! Vous promenez votre chien ! Il est beau !

Le fou le regarde, et dit :

-Enfin ! Ce n’est pas un chien ! C’est une brosse à dents !

Une fois, le gardien parti, il dit à la brosse :

- On l’a bien eu, hein, Rex !

Carlos

Débat du 5 Juillet 2015: « A quoi sert l’inutile? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 5th juillet 2015 by Carlos in Uncategorized

Alors que le Départ du Tour de « France2015 », a été effectué le Samedi, 4, à partir d’Utrech, le Président Hollande se déplaçait sur trois pays d’Afrique (Bénin, Cameroun, Ouganda), et le Pape faisait, également, une Tournée Apostolique, à travers l’Amérique du Sud (Equateur, Bolivie, Paraguay), le Problème de la Dette grecque marquait le pas sur le Bureau de Madame Merkele (Les grecs étant appelés à se prononcer là-dessus par référendum), une cinquantaine de Participants se sont réunis le 5 Juillet, au Café des Phares®, autour de Bruno Leucoris, afin de dépouiller le sujet philosophique du jour, qui portait, en l’occurrence, sur la question « A quoi sert l’Inutile ? »

Autrement dit, « à quoi sert ce qui ne sert à rien ! » J Logiquement, à pas grand chose, mais la question était du « Pain béni » pour le Philosophe qui aime les chemins de traverse ! On sait, en gros, ce que c’est que l’« utile », en d’autres mots, ce dont l’emploi satisfait un besoin et, de ce fait se rend avantageux, voire indispensable. Dès lors, l’«Inutile », des Gadgets vite lassants, ou des Ustensiles hors d’usage, ça va de soi, qu’ils ne nous sont d’aucune aide pratique, et, en général, on les jette même à la Poubelle… Celle-ci est purgée, minutieusement, par des Chiffonniers (organisés par l’Abbé Pierre en pelotons, nommés « Chiffonniers d’Emmaüs ») puis, ce qui en reste part, tôt, le matin, dans des Camions manœuvrés par des Eboueurs, qui vont déverser leur contenu à la Décharge Municipale !

Et pourtant, le Philosophe, doit être en mesure d’en retirer, lui aussi, quelque chose ! Un bénéfice, un enseignement pratique, ne serait ce que celui d’affûter son esprit critique, spéculant sur la Substantifique Mœlle de « nulla res ».

C’est ainsi, que, pris par l’insolite du sujet, les uns cherchèrent à savoir ce que c’est « être », et « utile », d’où une « nécessité de comparer… ‘être’, une disposition, et ‘utile’, l’ordre des choses ! », « d’après les théories de Darwin », « supposant que ‘l’Utilité’ est universelle, alors quelle ne l’est pas ! », ou attribuant la problématique à « une Philosophie platonique née au XVIIIme Siècle en Grande Bretagne », « l’‘utile’ ayant, partout une connotation positive, à l’inverse de l’‘inutile’ ». Improvisant des Arguments, quelqu’un a ajouté que « les chercheurs du CNRS cherchaient la couleur TV du point de vue technique,  tandis que les Cancérologues s’efforçaient de réduire les méfaits du Cancer » :-/, portant des doutes sur « la façon de savoir ce qui est utile, ou pas, pour le lendemain », « chaque personne étant une réponse, en soi », bien que « la vitesse, apportée par les voitures, bien trop nombreuses », n’augurait rien de bon, « sans parler du ‘Luxe’ excessif », et « le fait que seulement des Experts soient à même de se prononcer sur le Futur », portant sur lui « une Vision Totalitaire ou Utilitaire (valeur d’usage) », d’autres se plaignant qu’au « Café des Phares on ne parle que de Platon, Pascal, etc., ( :-0), ce qui ne nous est d’aucune aide… » (une énormité qui n’a même pas soulevé d’indignation !), passant (va savoir pourquoi) aux « ‘Théories de Maslow», et au fait que « le Soleil va s’éteindre dans quelques millions d’années », alors que « nous évacuons le Présent ! » déjà, « sans savoir ce qu’est la Liberté ! », « la différence entre ‘satisfaction’ et ‘bonheur’, restant à établir… »… Le Débat fut riche d’interventions, hélas, l’heure arriva d’y mettre fin, ce dont se chargea Gilles, ajoutant, lyriquement, que : « … les Chercheurs qui cherchent, et que le Savoir ne s’use, que si l’on ‘Sincère’… »

« Lorsque Tu te sens Inutile et Déprimé, conseille Coluche, souviens-toi, qu’un Jour, Tu as été le Spermatozoïde le plus rapide de Tous ! »

Carlos

Le débat du 12 juillet 2015 : « La philosophie est-elle thérapeutique ? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 8th juillet 2015 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 19 juillet 2015 : « Comment garder encore un regard d’enfant ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 16th juillet 2015 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 26 juillet 2015 : « Avoir des choix, suffit-il pour être libre ? », animé par Lucie.

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Posted on 20th juillet 2015 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 2 août 2015 « Quel est le nouvel opium du peuple ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 28th juillet 2015 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 9 août 2015 : « La raison est-elle la putain du diable ? » (Martin Luther), animé par Pierre-Yves.

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Posted on 4th août 2015 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 16 août 2015 :  » L’ennui », animé par Joe Strich.

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Posted on 12th août 2015 by Gunter in Manisfestations - Abécédaire |Uncategorized

Le débat du 23 août 2015 : « Notre devoir réel est de sauver nos rêves. », animé par Christophe (animateur, entre autres atouts, du café philo du Puy du dôme).

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Posted on 19th août 2015 by Gunter in Uncategorized

Le debat du 30 août 2015 : « Santé et philosophie : les philosophes ont-ils la forme ? », animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 26th août 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 13 Septembre 2015: « Peut-on peindre un lever de chapeaux, sans peindre la politesse? » animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 14th septembre 2015 by Carlos in Uncategorized

La semaine précédant la réunion dominicale des amants de la Philosophie, fut essaimée d’événements politiques et sociaux assez étonnants, tels l’Exode des populations qui fuient les groupes terroristes, comme le Daesch, en Syrie, ou la violence de leur propre Pays, ce qui, d’un côté a mobilisé l’appareil d’Etat Français, de l’autre l’accroissement de l’opposition Lepéniste, contraire à de telles bienveillances. Du côte du Café des Phares®, comme chaque semaine, le peuple philosophe s’est groupé, le 13 Septembre 2015, ce jour là, autour de l’animateur, Gunter Goran qui, parmi les sujets proposés a choisi pour ce débat le thème : « Peut-on peindre un lever de chapeaux, sans peindre la Politesse ? », afin d’en retirer la substantifique moelle !

Si j’ai bien compris, telle était la question! C’est-à-dire, une interrogation-rébus, inspirée certainement par la Peinture, plus précisément, le tableau de Courbet, intitulé « Bonjour Monsieur Courbet », un simple Auto-Portrait, commis par l’artiste en 1854, chapeau en main, dont l’intention n’était pas d’exprimer la « Politesse », en soi, mais, facétieusement, un Comportement, une Bienséance, une Courtoisie d’un citoyen envers son prochain, en l’occurrence, lui-même, dans un « Jeu de rôle », moqueur…

Or, « La Politesse », consiste dans la soumission à un ensemble de règles qui régissent le comportement et le langage, considérés de mise dans une Société policée, c’est-à-dire, une Bienséance, Civilité ou Courtoisie à respecter devant des gens que l’on considère comme dignes de déférence, le « Bonjour », de Monsieur Courbet à Monsieur Courbet », représentant, effectivement, un acte de déférence, exprimé dans la Toile, par le geste d’ôter son couvre-chef, mais point la POLITESSE incrédule, comme « on ne peut croire, observant un vol d’hirondelles, que l’Automne vient d’arriver », tel que, bien inspiré, le chante Jean Ferrat !

Rongeant son chapeau, le Public Philosophe a exprimé ses sentiments par rapport à la problématique, « considérant la Politesse, comme positive, et son absence, négative ! », quelqu’un ajoutant, à propos du mot ‘Café’, qu’il peut éveiller plusieurs idées, et l’on devrait s’évertuer à les comprendre », que « notr’écriture, alphabétique ne faisait pas de différence entre le mot et la chose », et « précisant que le Sujet peut ‘représenter’, sans ‘désigner’ ». Quelqu’un scinda la question en trois, c’est-à-dire, le « ‘Signifié’, (chien imaginé), la ‘Représentation’, (le chien en chair et en os), puis le ‘Rapport’ entre le chien ‘idéal’ et sa ‘réalité’! », ensuite, quelqu’un d’Autre scinda « le geste en ‘chapeau bas’/’Politesse’ et ‘chapeau haut’/Respect ! », ou encore, un « aspect érotique » y fut trouvé, par d’aucuns. Plusieurs interprétations se sont révélées possibles, « selon les génies de Magritte, Picasso, ou l’opinion de Badiou (?) », voire, « sa propre façon de se ‘Désorienter’ », «  le sens des ‘Courbettes’ des Chinois », « l’Engagement de chacun », même « de celui qui peint », « des Clés que l’on a pour interpréter », « les Enjeux de l’Art », « la ‘dissémination’ du Sens », etc., etc…..

Gilles  ayant mis un terme à la disputation, portant… « sur l’Art, notre regard, sur la Polisse, notre sagesse ! Chapeau ! Apprentissage du Langage… Mot et Chose… OSE ! »… La Séance fut, enfin, levée !!!!!

La salle désemplit, et l’on a poursuit, dehors, le peaufinage des Concepts, tant que la pluie fine l’a permis, et d’autres compromis appelaient chacun à ses devoirs !

Un enfant va voir sa maman, et lui dit:

- Est-c’k’je peux avoir du Chocolat ?

- Comment demande-t-on, lui réplique sa mère.

- S’il en rest’encore !!!!!

Carlos

Le débat du 20 septembre 2015 : « Peut-on penser seul ou à plusieurs ? », animé par Alain Gorian.

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Posted on 23rd septembre 2015 by Gunter in Uncategorized

Alors qu’une grave crise idéologique, de Fond, ébranlait le Parti Ecologique, tenté par le « gauchisme », les Citoyens, eux, se sentant menacés, et désarmés, par la nouvelle Stratégie politique du FN, une fois que les forces Socialistes semblent accuser, elles mêmes, un glissement idéologique vers le Centre, devant les problèmes d’immigration, des calamiteux feux de forêt essaiment les USA, où le Pape se rendra en visite, ainsi que à Cuba, les pays européens se referment sur eux-mêmes, tandis que le Pape se rendra en visite à Cuba ainsi qu’aux USA, où d’impressionnants feux de forêt font ravage. Pourtant, sans surprise, comme chaque Dimanche, le Peuple philosophe, s’est réuni, au Café des Phares ®, afin de prendre part au Débat, animé, le 20 Septembre 2015, par Alain GLORIAN, et dont le Sujet fut « Peut-on penser seul ou à plusieurs ? » !

Les deux, mon Capitaine ! Inspiré, parait-il, par un Magazine littéraire, et un voyage au Portugal, le fait est que, Penser est « une activité psychique, qui a pour but la connaissance », et notre pratique hebdomadaire nous laisse croire, que cette réflexion, portée sur un Sujet bien précis, choisi sur place, parmi une dizaine d’autres librement proposés, peut exercer, certes, seul ou de concert, une fascination intellectuelle assez gratifiante pour l’esprit badin et entrain aux échanges posés, raisonnables, consciencieux. Mais, puisque le but de notre déplacement dominical est de se délasser du quotidien morose partageant, de concert, une Réponse, fut-elle de Normand, tous les participants se sont sentis interpellés, avec plus ou moins de rigueur, pertinence ou d’éclat, c’est cela qui s’est produit, encore une fois, les uns prétendant qu’il « faut distinguer ‘solitude’ et ‘solitaire’ », ainsi que « ce qui fait partie du langage de ce qui est de la pensée », « entre ‘seul’ et ‘ensemble’ ; garder le contacte avec les autres », tandis que des voix considéraient « le sujet stupide, puisque ‘si je pense, je suis’, tout dépendant, donc, de la personne qui pense». Des uns opinaient que « Descartes s’est assujetti au ‘doute’», d’autres répétaient que « Je pense, donc, j’existe », ou « que l’Homme excède l’Univers », d’autres, encore « qu’il faut se préoccuper du Monde », « de la Guerre d’ l’Irak », « faire le voyage à Saint Jacques de Compostelle », tandis que des voix se levaient pour appeler à la Cohérence et à la Logique », ou opinant même que « que l’on doit penser avec son prochain », voire, que « l’ ‘on ne pense pas’, on ‘cogite’ », sans mentionner ceux qui s’embarquent dans des tirades océaniques, même à contre courant…<

Pour en finir, Gilles mit tout en rimes libres, « … penser, peser, imaginer, méditer, réfléchir… dans la distanciation, articulation… du ‘Je’ au ‘nous’, à ‘genoux’, etc. … »

- Mes voisins du cinquième ont tapé du pied, hier soir, pendant une demi-heure !!!

- … et ils vous ont réveillé !?
Carlos

Débat du 27 Septembre 2015: « Que faut-il ‘avoir’ pour ‘être’? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 29th septembre 2015 by Carlos in Uncategorized

Il ne suffit pas à la Terre de tourner et, si elle tourne, il vaudrait mieux qu’elle tourne en rond, ce qui ne semble pas être le cas, lorsque l’on apprend ce qui se passe en Arabie Saoudite, par exemple (où un jeune homme de 21 ans fut condamné à la Décapitation et Crucifixion), et 715 autres personnes sont décédées au cours d’une bousculade à la Mecque, pendant que, par ailleurs, le Pape François Ier se déplaçait à Cuba et aux USA, au Café des Phares®, comme chaque Dimanche, avait lieu le Débat du 27 Septembre 2015 : « Que faut-il ‘avoir’ pour ‘être’», animé, ce jour là, par Daniel Ramirez.

Que faut-il « avoir » pour « être » ? Avoir des Biens ? Une situation prestigieuse ? Une famille prospère, et l’on se sentirait épanoui ?

Pourquoi pas, « Que faut-il être, pour avoir ? » En effet, pour mourir, dit-on dans mon Pays, il suffit d’être vivant! Puis, regardant de près, on constate que « Avoir » est un verbe transitif, exprimant « l’état de ‘posséder’, ‘obtenir’ ou de ‘sentir’ », tandis qu’« Être » est un verbe intransitif signifiant ‘exister’, tout simplement, et renvoie, logiquement, à la  préservation, ontologique, d’un individu, voire même, d’une âme, … une conscience !!! « To be or not to be, that’s the question! » (« Être ou ne pas Être, voilà la question ! »), se demandait Hamlet dans l’écrit de Shakespeare, interrogation qui parait se présenter comme la seule interrogation existentielle, digne de se poser! Alors ? A quoi bon ce petit ajout, cette illusion, cette angoisse du fait qu’il nous manquerait quelque chose d’autre, un petit « Avoir », si l’on voulait exister vraiment ? On n’allait pas s’en sortir sans se « salir les mains »  ! « Etre-pour-soi » ! « Etre-en-soi » ! « Etre pour autrui » ! On avait le choix, et c’est ainsi que c’est parti comme en « quatorze » ! Les uns pensaient que « le sujet était mal formulé, et devrait se présenter inversement: « Que faut-il ‘être’ pour ‘avoir’ ? », ou citant Jacques Séguéla « si à 50 ans tu n’as pas une Rolex en or, tu as raté ta vie »,  d’autres se demandaient « s’il y avait une primauté de l’être », « ‘avoir’ ou pas, je suis, quand même », « il y a des langues qui méconnaissent ‘l’être’ et ‘l’avoir’ », « façon d’affirmer sa singularité », « sans une langue on ne peut pas communiquer », « je pense que l’on ne va pas s’en sortir », « ça sonne bizarrement ces deux verbes auxiliaires, ensemble », « de l’œuf et de la poule, lequel est le premier », « sujet passionnant ; je suis un programme, une cellule vivante, une centrale d’énergie », puis, quelqu’un a « cité Saint-Thomas-e d’Aquin », et ainsi de suite, jusqu’à ce que la parole fut donné à Gilles, qui déclama ses vers : « Être/ Exister/ Idée fixe / Substance/ Conscience/ Connaissance… / Je suis celui qui suis…. », et  le Public désemplit la Salle…

- Chef, Chef ! Il y a eu un vol ! On a volé deux mille cartouches de cigarettes au  Supermarché !

- E vous avez des soupçons ?

- Pour l’instant, on cherche un lapin qui tousse !

Carlos

Le débat du 4 octobre 2015 : « Que faut-il connaître d’un sujet pour pouvoir en parler ? », animé par Philemon Marcou.

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Posted on 30th septembre 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 11 Octobre 2015:  » L’Honneur est-il encore de mise, de nos jours? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 8th octobre 2015 by Gunter in Uncategorized

Que de Conflits et manque de Sagesse ont parsemé la Semaine qui terminait, la recrudescence du Différent Israélo-Palestinien, ainsi que le problème posé par les Victimes ainsi provoquées inquiétant l’opinion publique, un air de barbarie semblait se faire jour, instaurant un climat d’inquiétude propre à nous faire douter de nos Valeurs, si l’on y ajoute l’attentat d’Ankara, en Turquie, au cours d’une Manifestation pour la Paix, faisant 95 morts et plus de 200 blessés, en même temps que l’Aviation française bombarde les positions de Daesh, un climat délétère semblait s’instaurer dans le monde civilisé, dont les malversations au niveau du Sport (FIFA) et le manque de pudeur du constructeur de Volkswagen ne faisaient qu’agrandir l’éclat, au Café des Phares®, 11-octobre-015, avait lieu le Débat hebdomadaire, dont le sujet fut : « L’Honneur est-il encore de mise, de nos jours ? » et que Michel Turrini s’est chargé d’animer.

Etrange aveu du désagrégement des mœurs!!!! En en Mot, exprimé par « encore », on avalise le Doute, éventuellement attribué à l’Honneur, ou bien, que les choses étant ce qu’elles sont, ‘il se pourrait, sans aucune certitude, pourtant, que seul un(e) vieillot(e) serait à même de rester fidèle à ses engagements, au jour d’aujourd’hui, l’autre hypothèse étant, que la Dignité de l’Homme pourrait se dispenser d’un tel Zèle ! Or, c’est indubitable, que l’Homme honnête (probe, intègre, scrupuleux) se sent intimement lié au respect de la Parole donnée, ainsi qu’à ses Engagements volontaires, en tant qu’Être Humain, et parce que lié aux Règles imposées par la Vie en Commun ! La manière cauteleuse d’introduire un doute, « ENCORE », dans la question, « est-il, encore… », laisse présumer qu’il s’agirait d’une incertitude, un scepticisme, une méfiance dans l’assertion, donnant à penser que « ce qui fut, ne le serait plus jamais ? » Si « oui », le Débat ne serait qu’un exercice de style ! Si « non »,  si d’aventure le passé ne reviendra plus jamais, à quoi servirait un tel Zèle ?

En somme, l’HONNEUR (du latin « honor » = Hommage rendu aux dieux) s’applique aussi aux Hommes dotés de Vertus particulières ; c’est « une charge honorifique qui est due, à certains d’entre eux », comme le définit Hobbes, dès le XVIIème siècle, Corneille l’attribuant à ceux qui sont particulièrement vertueux, et Montesquieux considèrant qu’il s’agit d’un Principe fondateur du Gouvernement, comme aveu du Pouvoir. « S’il n’est point soutenu par quelque bribe de Bien, le Mal se décompose dans ses propres excès », soutient, à son tour Bossuet, dans son Sermon sur l’Honneur.

Qu’en avons-nous tiré ?

« Que l’honneur, de nos jours, est de nature différente de celle du temps de Robespierre », « qu’autre fois (il) était lié à la Réputation », « que l’Homme se laisse acheter », que « si au café des Phares on doit penser par soi-même, il y a là, quelque chose de subjectif, alors que la science est objective. La Parole donnée engage ; en Philo, on ne s’engage pas », « elle n’est plus de mise », « aux USA on le remplace par le Capital », « en Europe, il équivaut à la ‘bonne réputation’ », « le mot ‘diffamer’, est égal, étymologiquement, à ‘double réputation’ », « Marc Sautet étant d’avis ‘qu’il faut interpréter le Monde, avant de le changer’ », « …alors que c’est la Langue qui nous contraint », «  c’est pas un hasard que l’on évoque l’’Honneur’ puisque l’Homme est, toujours découpé en « ‘homme’/‘femme’ ; ‘virginité’ /’défloré’, etc., ce qui est lié au Passé… », puis, quelqu’un dit « être urgent de rétablir la ‘Vérité’ », affirmant que « l’Homme est menacé par le ‘nihilisme’, et qu’en conséquence, il faudrait reconstruire une hiérarchie de nos Valeurs : Honneur, Révolution, République… accablé de tous les maux, l’Honneur a été affublé de tous les mots… », «… et, celui qui n’a pas de Famille, aujourd’hui, est automatiquement exclu ! », un autre intervenant déplorant que « l’on n’ait parlé que du passé, et point du Présent, alors que c’est, aujourd’hui, que le problème se pose » !!!

Gilles, y ajoutant ses Vers : « … parole, parole… réparation… honneur… Champs d’Honneur !!! Noblesse oblige ! Homme qui reste ! Homme retrouvé ! Adé !!! », la séance fut pratiquement terminée !

Un Ange apparaît à un professeur de Philosophie, et lui donne à choisir comme principe de vie, la Sagesse, la Beauté, ou Dix millions de dollars.

Le professeur choisit la Sagesse, et un faisceau de lumière remplit la salle l’illuminant de ses rayons. Comme les collègues le priaient de dire quelque chose, il répondit :

-J’aurais dû prendre l’Argent !

Carlos

Débat du 11 Octobre 2015: « L’Honneur est-il encore de mise, de nos jours? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 13th octobre 2015 by Carlos in Uncategorized

Que de Conflits et manque de Sagesse ont parsemé la Semaine qui terminait, la recrudescence du Différent Israélo-Palestinien, ainsi que le problème posé par les Victimes ainsi provoquées inquiétant l’opinion publique, un air de barbarie semblait se faire jour, instaurant un climat d’inquiétude propre à nous faire douter de nos Valeurs, si l’on y ajoute l’attentat d’Ankara, en Turquie, au cours d’une Manifestation pour la Paix, faisant 95 morts et plus de 200 blessés, en même temps que l’Aviation française bombarde les positions de Daesh, un climat délétère semblait s’instaurer dans le monde civilisé, dont les malversations au niveau du Sport (FIFA) et le manque de pudeur du constructeur de Volkswagen ne faisaient qu’agrandir l’éclat, au Café des Phares®, 11-octobre-015, avait lieu le Débat hebdomadaire, dont le sujet fut : « L’Honneur est-il encore de mise, de nos jours ? » et que Michel Turrini s’est chargé d’animer.

Etrange aveu du désagrégement des mœurs!!!! En en Mot, exprimé par « encore », on avalise le Doute, éventuellement attribué à l’Honneur, ou bien, que les choses étant ce qu’elles sont, ‘il se pourrait, sans aucune certitude, pourtant, que seul un(e) vieillot(e) serait à même de rester fidèle à ses engagements, au jour d’aujourd’hui, l’autre hypothèse étant, que la Dignité de l’Homme pourrait se dispenser d’un tel Zèle ! Or, c’est indubitable, que l’Homme honnête (probe, intègre, scrupuleux) se sent intimement lié au respect de la Parole donnée, ainsi qu’à ses Engagements volontaires, en tant qu’Être Humain, et parce que lié aux Règles imposées par la Vie en Commun ! La manière cauteleuse d’introduire un doute, « ENCORE », dans la question, « est-il, encore… », laisse présumer qu’il s’agirait d’une incertitude, un scepticisme, une méfiance dans l’assertion, donnant à penser que « ce qui fut, ne le serait plus jamais ? » Si « oui », le Débat ne serait qu’un exercice de style ! Si « non »,  si d’aventure le passé ne reviendra plus jamais, à quoi servirait un tel Zèle ?

En somme, l’HONNEUR (du latin « honor » = Hommage rendu aux dieux) s’applique aussi aux Hommes dotés de Vertus particulières ; c’est « une charge honorifique qui est due, à certains d’entre eux », comme le définit Hobbes, dès le XVIIème siècle, Corneille l’attribuant à ceux qui sont particulièrement vertueux, et Montesquieux considèrant qu’il s’agit d’un Principe fondateur du Gouvernement, comme aveu du Pouvoir. « S’il n’est point soutenu par quelque bribe de Bien, le Mal se décompose dans ses propres excès », soutient, à son tour Bossuet, dans son Sermon sur l’Honneur.

Qu’en avons-nous tiré ?

« Que l’honneur, de nos jours, est de nature différente de celle du temps de Robespierre », « qu’autre fois (il) était lié à la Réputation », « que l’Homme se laisse acheter », que « si au café des Phares on doit penser par soi-même, il y a là, quelque chose de subjectif, alors que la science est objective. La Parole donnée engage ; en Philo, on ne s’engage pas », « elle n’est plus de mise », « aux USA on le remplace par le Capital », « en Europe, il équivaut à la ‘bonne réputation’ », « le mot ‘diffamer’, est égal, étymologiquement, à ‘double réputation’ », « Marc Sautet étant d’avis ‘qu’il faut interpréter le Monde, avant de le changer’ », « …alors que c’est la Langue qui nous contraint », «  c’est pas un hasard que l’on évoque l’’Honneur’ puisque l’Homme est, toujours découpé en « ‘homme’/‘femme’ ; ‘virginité’ /’défloré’, etc., ce qui est lié au Passé… », puis, quelqu’un dit « être urgent de rétablir la ‘Vérité’ », affirmant que « l’Homme est menacé par le ‘nihilisme’, et qu’en conséquence, il faudrait reconstruire une hiérarchie de nos Valeurs : Honneur, Révolution, République… accablé de tous les maux, l’Honneur a été affublé de tous les mots… », «… et, celui qui n’a pas de Famille, aujourd’hui, est automatiquement exclu ! », un autre intervenant déplorant que « l’on n’ait parlé que du passé, et point du Présent, alors que c’est, aujourd’hui, que le problème se pose » !!!

Gilles, y ajoutant ses Vers : « … parole, parole… réparation… honneur… Champs d’Honneur !!! Noblesse oblige ! Homme qui reste ! Homme retrouvé ! Adé !!! », la séance fut pratiquement terminée !

Un Ange apparaît à un professeur de Philosophie, et lui donne à choisir comme principe de vie, la Sagesse, la Beauté, ou Dix millions de dollars.

Le professeur choisit la Sagesse, et un faisceau de lumière remplit la salle l’illuminant de ses rayons. Comme les collègues le priaient de dire quelque chose, il répondit :

-J’aurais dû prendre l’Argent !

Carlos

Débat du 18 Octobre 2015: « Que faire des ‘Pertes’ subies? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 18th octobre 2015 by Carlos in Uncategorized

Les problèmes Politiques, endurés par le Peuple Palestinien, plongent son Territoire dans une extrême Violence à laquelle le Président des USA, Monsieur Obama, n’entent pas mettre  un terme, contrairement à ce qu’il avait prétendu lors de son élection. La Turquie se voit, également, à bras dans de graves conflits frontaliers avec ses voisins, désordres, provoquées par la difficulté à leur trouver une Solution, la défaite du XV de France de Rugby, face à la Nouvelle Zélande, a provoqué un choc parmi les supporters, en raison de la sévérité du score L. Afin d’étudier de près, peut-être, tant de déboires, au Café des Phares®, le Débat du18 Octobre 2015, qu’animait Claudine Enjalbert, les participants présents se demandèrent  « Que faire des ‘Pertes’ que nous avons subies?»

En somme, cela revenait à « que faire avec ce que l’on a pas ? », comme si ‘l’on voulait préparer une ‘soupe de pierre’, ou l’on s’interrogeait sur « la couleur ‘blanche’ du cheval de Napoléon » ! De quelles « Pertes » s’agissait-il ? Quand s’est passée la mésaventure ? Comment ça a pu arriver ? Où ? En tous cas, il nous faudrait identifier l’objet de la pensée !!!! Bien qu’il n’y avait pas de Casino dans les environs, la Bourse du Commerce n’était pas loin,  tout le monde sait que PERDRE, c’est ‘être privé’ de la possession, jouissance ou disposition, de quelque chose que l’on possédait auparavant ! Laquelle ? Comment s’est-on débrouillé pour en arriver là ? Poches trouées ? Coup de Vent ? Fallait-il s’adresser au Bureau des « Objets trouvés » ? Aux Services de la ‘Météo’ ?

Que pourrait-on faire, en somme, afin de réparer les Pots cassés ?

Quoique, très pragmatiquement, il s’agissait tout simplement de « Possession », quelqu’un se demanda « si le Corps pense ! » alors que, « Penser » (de ‘pensare’= peser) est synonyme de « réfléchir », diriger son esprit vers un objet donné, évoquer quelque chose, se former, en somme, des représentations mentales, voire des concepts, jugements raisonnements…, une intentionnalité présidant à une telle mobilisation de l’esprit !

Puis, survint la Somme de toutes formes d’approximation : rappelant le « Concept de ‘résilience’ », « prémonition », « consommation », et arguant que « ce sont les ‘pertes’ qui nous agissent », « le ‘grain de sable’ qu’enraye le mouvement », « le ‘manque’ nourrit », « selon les ‘Lois de l’Optique’, le rayon de Lumière ‘réfléchit’, et si l’on est dans la ‘réflexion’ rien ne se passe ; je suis dans la réflexion et pas dans la réfraction ; je suis figé ! »

« faire de sa Vie une œuvre d’art ! », « la Mort est universelle, et devant elle nous sommes Tous égaux », « la ‘Perte’ répare, le ‘Manque’ nourrit », « la Maman du soldat tué, qui n’arrive pas à comprendre l’erreur de l’assassin » ; « ‘Consolation est ne pas consoler’ », « évocation de la démarche plastique de Soulages », « le Temps dépend du Hasard, toute l’Humanité est une Famille, et il ne me reste qu’à vivre », « sans être fataliste »

Gilles a fait état de son inspiration poétique : « …Perte subie/ Agir ou être agi… Choisir : Réfléchir/ réflexion ; Conscience : Résilience/ Nouvelle Alliance… » …

Et, après quelques balbutiements encore, la séance fut levée !!!!

Un petit Cyclope demande à son père :

- Papa ! Papa ! Pourquoi on a qu’un seul œil ?

- Oh, là, là ! Tu me casses la couille, avec tes questions !!!

Carlos

Le débat du 25 octobre 2015 : »Une âme cultivée est une âme où le vacarme des vivants n’étouffe pas la musique des mots » (Alain Finkielkraut), animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 21st octobre 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du Premier Novembre 2015: « La virulence envers le Politique est-elle symptôme de notre incapacité ? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 2nd novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

Tout semblait aller Bien, dans le meilleur des Mondes, les Elections Présidentielles en Côte d’Ivoire s’étant déroulées dans le bon ordre Démocratique, le choix du Président Ouattara a permis d’espérer une réconciliation rapide entre les différentes ethnies rivales de son pays, lorsque, soudain, elles sont passées de nouveau à un grave état de violence assez auto destructeur, une raison, peut-être, pour qu’au Café des Phares®, l’animateur du jour, Bruno Leucoris, ait choisi comme thème de notre Débat du Premier Novembre 2015, le sujet suivant : « La virulence envers le Politique est-elle un symptôme de notre incapacité ? »

Nommés par Suffrage à cette fin, les Politiciens ont la charge de créer les Lois, et veiller au bon déroulement de leur application. De ce fait, « la Politique » est une noble activité à laquelle, selon leurs capacités et degré de dévouement, se dédient certains citoyens, promus à cette fin. Leur ministère consiste, aussi bien à créer qu’à gérer les Règles destinées à conduire les Affaires Publiques d’un Peuple donné, par l’entremise des individus choisis pour cela, ainsi qu’à surveiller, le bon déroulement de celles-ci, et l’agissement de ceux chargés de l’exercer, punissant, éventuellement, chaque contrevenant à de tels Principes, consignés, dans un Texte Constitutionnel. Celui-ci est élaboré par les Elus, choisis d’après des différentes idéologies, formant un socle Légal, respectueux aussi bien du Droit que des Documents fondamentaux, assignés à déterminer La Forme de Gouvernement d’un Pays donné. Il est composé, en général de Personnes qui, défendant des Opinions les plus hétéroclites, et organisés en PARTIS selon leurs différentes idéologies, ont, toutefois, comme but l’essor de la Communauté. Lorsque l’on parle «du’ Politique », ici, nous sommes menés à y voir un jugement péjoratif, suggérant la méfiance à l’égard d’une classe plus soucieuse, parfois, de ses Intérêts Particuliers, que de Intérêt Commun, et de ce fait, on pourrait aisément comprendre le sentiment d’aversion à son égard !

Dès lors, pourquoi qualifier « d’Incapacité », un tel Jugement publique, plutôt que d’Inaptitude, Incompétence ou Ignorance ?

Le fait est que les participants, présents au Débat, se sont exprimés, les uns « se félicitant que l’on parle de Politique », alors que « celui qui ne dit mot, consent », d’autres jugeant « qu’en cas d’échec, ce serait le citoyen le coupable du revers », et qu’il « devient utile de tourner les yeux vers l’Amérique » ! D’autres encore ont considéré que « les politiciens sont tous pourris, et puis voilà ». Quelqu’un se demanda « pourquoi les chaînes TV diffusent des images effrayantes », un autre « la raison pour laquelle les gens votent 40% Le Pen, au lieu de faire barrage »,  « un mixte de ‘virulence’ et d’’incapacité’ ayant des effets néfastes », et que « votant, on perd la volonté de se battre »

Pour finir, Gilles, nous parla de « Contrat social, du Droit à la Liberté, Egalité et Fraternité… ainsi que de Laïcité et République, et du Devoir de s’impliquer, Fil d’Ariane, Marianne et Libération… », mettant, ainsi, un terme au Débat !

Un Chirurgien, un Architecte et un Politicien se chamaillent à propos de l’ancienneté de leurs Professions respectives :

- C’est la mienne, dit le Chirurgien, l’Humanité débuta avec la Création d’Adam !

- Pas du tout, réplique l’Architecte, le Monde fut créé à partir du Chaos, un Travail d’Architecture !

- Et bien ?, s’écrie le Politicien ! Qui a créé le Chaos ?

Carlos

« Sommes-nous libres de nos Désirs?, animé par Gérard Tissier.

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Posted on 9th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

« Sommes-nous libres de nos Désirs?, animé par Gérard Tissier.1 commentPosted on 9th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

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Posted on 11th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 2 au 8 Novembre 2015, pas mal d’événements saisonniers de relief ont eu lieu dans le pays, notamment la reprise des Activités du Sénat et l’Hommage au Général De Gaule à Colombay-les-Deux-Eglises, tandis que d’autres, se produisaient, tels que l’éclaircissement des relations entre la France et le Togo, alors qu’un avion russe s’est écrasait dans le Sinaï, provoquant la mort de 224 passagers, ainsi que celle des membres de l’équipage, et qu’en Indonésie, une alerte à la pollution était lancée, en raison de l’éruption du volcan ‘Rinjani’, l’état d’urgence étant, de son côté, déclaré aux Maldives à cause de la situation politique complexe, dans le pays, ainsi qu’en Birmanie, au Burkina Faso, au Congo, en Turquie et en Colombie, pour les mêmes motifs… Pendant ce temps-là, sur le  Mexique et Cuba, un cyclone s’abattait, laissant craindre l’apparition de cas de Choléra, et en Inde, d’autres plus graves encore, voire abominables, se produisaient, c’est-à-dire, des agressions sexuelles pratiquées envers des femmes étrangères, avant d’être expulsées du pays !!!

Débonnairement, au Café des Phares®, le « peuple philosophe » s’interrogeait sur le sexe des anges… pardon, se demandait : « Sommes-nous libres de nos désirs ? »

On sait, qu’étymologiquement, « DESIR » traduit le souhait de voir les étoiles… Pourtant, on n’en était pas là… et, du point de vue pragmatique, il s’agirait de l’envie d’obtenir quelque chose pour son plaisir ! Alors, prosaïquement, voyons ce qu’il en est de la « LIBERTE’ » et nous constaterons que, du latin, « Libertas », elle désigne la situation de quelqu’un qui n’est absolument pas sous la dépendance de qui que ce soit ! Le sommes-nous ? Il faut savoir qu’une telle situation n’est pas donnée d’avance, et que l’indépendance est une conquête de chaque instant ! Est-ce objet de nos capacités ? En avons-nous l’envie ? Le DESIR ?

Alors, 1° Libres, nous le sommes… 2° Sinon, qu’est-ce qui nous empêcherait de le devenir ? C’est là que le bât blesse !

Les participants à la polémique, ont activement versé leur apport, disant que : « la Culpabilité était un thème cher à René Girard, concluant que le ‘Christ s’est sacrifié pour nous… », d’autres qualifiant le terme de « jargon de Café, ‘vous désirez… ?’ », ou faisant savoir que « 1) Parfois, on ne sent pas ce qu’est ‘être humain’, à moins d’être désiré, alors que Jésus Christ ne voulais pas l’être, 2) Qu’il ne faut pas céder sur son désir, 3) Que, pour Sartre, on n’a jamais été aussi libres que pendant l’Occupation allemande, car on savait ce que l’on devait faire ! ». Il fut ajouté que « le ‘désir’ est de l’ordre de l’Immanence, afin d’accéder à la Transcendance », qu’« il faut prendre en considération les malades », «la devise de la France : ‘Liberté, Fraternité, Egalité’, tous les gens étant égaux devant la Loi », que « le Marketing a inventé la Mode, au point que les ‘jeans’, même usagés, on en vend, rue des Morillons ! », quelqu’un ayant senti le besoin de dire : « si je suis là, c’est que je désirais venir au café des Phares, avant d’aller retirer de l’argent dans le distributeur, et une voix m’a dit : ‘votre compte est insuffisant’ ». Puis, les interventions ont poursuivi, un autre participant s’appuyant sur Sartre et « le bouc émissaire », ou encore sur « le désir imminent, l’imaginaire », « le sacré », voire « sur l’Idée de Dette, chère à René Girard et aux Romantiques ; Mensonge et Violence, transformés en Objets Sacrés », opinions auxquelles il faut ajouter : « le Sujet a des Besoins, le Désir n’a besoin de Rien », et Eugène Delacroix fut évoqué aussi, pour avoir peint ‘La Liberté guidant le Peuple’ !

Jusqu’à ce que, écoulé le temps prévu pour l’exercice, Gill le résumât de ses Vers : « Désir, désirable… étoile de Vérité… Satisfaire ? Pas satisfaire ?… » Et la séance fut levée……

Deux fous sont sur une pente, dans une voiture sans freins.

- A l’aide ! Nous allons nous écraser, crie l’un !

- Mais non ! dit l’autre, il y a un « STOP », en bas de la route !

Carlos

Débat du 15 Novembre 2015: « Qu’est-ce qu’un Être Humain? », animé par André Stamberger.

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Posted on 16th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

« Panta Rei » ! « Le Temps Coule », charriant, parfois, les événements les plus tragiques comme le vendredi 13 Novembre où, dans une salle de concert, « Le Bataclan » des Kamikazes, évoquant la Syrie et l’Irak, ont tiré sur le public à la Kalachnikov et pris, comme otages, les occupants de la fosse à musique, avant que la Brigade du Raid ne donne l’assaut. Enfin, le fait est que, trois Terroristes se donnèrent la mort, actionnant leur ceinture explosive, un quatrième étant abattue par les forces de l’Ordre. Bilan 126 cadavres, dont 6 ou 7 des forcenés, et environ 300 blessés, en état grave, sur place. Plus tard, une troisième explosion se fit entendre rue de la Cokerie, près du Stade, où fut retrouvé le corps d’un quatrième Kamikaze. « Homo lupus hominem » !

Au Café des Phares®, le Dimanche, 15 Novembre, avait pourtant lieu l’habituel Débat hebdomadaire, animé, ce jour-là, par André Stamberger qui, parmi da dizaine proposée, choisit la question : « Qu’est-ce qu’un ‘Être humain ? ».

Ca nous pendait au nez !

« Être » est, aussi bien, 1) un Verbe, signifiant « exister », voire, octroyant une certaine autenticité au Sujet, 2) Lui relier un attribut. 3) Faire fonction de locution adverbiale, ou, 4) Désigner la qualité de ce qui est, Ontologiquement !

« Humain » ! On sait que le vocable dénomme la spécificité de l’animal rational, l’Individu, autrement dit, une Personne, particulière, différente de toutes les autres !

Un «Être humain » serait, derechef,  un ‘quidam’ jouissant d’une totale indépendance vis-à-vis des Tiers, ce qui implique, aussi, un certain nombre de responsabilités: A) en relation à Soi, B) par rapport aux Autres, C) à l’endroit des différentes Espèces Animales !

Afin d’imposer un certain ordre, et de distribuer équitablement la parole, l’animateur partagea la salle en trois lots, selon leur place, devant, au centre, au fond de la Salle, et la discussion  démarra ! Les participants présents, ont exprimé leur sentiment, affirmant que, « en cas d’attaque, l’humain se défend » !

« L’humain est le seul être qui fait des guerres », dit l’un, « un animal qui, une fois mort, est enterré par ses proches », dit l’autre, et ainsi de suite : « l’être humain est cultivé, et comprend ses adversaires comme étant des égaux », « ‘Wellington’ est un Café Philo où il est demandé d’exprimer ses propos à partir des réflexions de l’intervenant précédent », « autrefois, l’ ‘être humain’ avait, comme qualité, ‘l’humanité’, lui permettant de rejoindre les ‘autres’ », « on mettait les ‘coupables’ sous contrôle judiciaire », « ‘Un Homme ça s’empêche’, d’après Camus », et doit « se ‘connaître soi-même’» ( selon le jugement Socratique), afin d’éviter « des troubles du comportement », quelqu’un ayant, judicieusement fait remarquer que, « la façon dont on a pris le sujet donnerait à croire que ceux qui commettent des actes effroyables ne seraient pas humains ; or les monstres, dont on parle, sont des êtres humains… », etc… , etc…

Puis, Gilles a mis en vers son avis : « Être humain à humaniser/ moment vital/ s’affranchir / s’affranchir de son isolement/ ….. », et voilà !!!

Un Homme, en quête de Vérité, ayant été voir un Gourou, aux Indes, lui demanda :

- Dis-moi, ô Grand Sage, « Qu’est-ce qu’un ‘Être humain’ » ?

- C’est un Hareng Saur, lui répond-il !

- Mais, réplique l’autre, je viens de si loin, Maître, pour savoir ce que c’est qu’un « Être humain », et Tu me réponds que « c’est un ‘Hareng Saur’ » ?

- Eh bien ! Ce n’est pas un ‘Hareng Saur’ !!!

Carlos

Débat du 22 Novembre 2015: « La possibilité d’une île », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 25th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine allant du 16 au 22 Novembre 2015, pas mal d’événements ont continué de bouleverser les esprits. L’enquête sur les attentats du 13 novembre a conduit à une intervention musclée des forces de l’ordre à Saint-Denis qui s’est soldée par la mort de 3 terroristes dont une femme, de même la Belgique a su qu’elle était menacée d’un attentat imminent et s’est mise durant plusieurs jours en état d’alerte maximum : pas de métro, pas d’école, pas de bus, etc… Alors, comme pour s’offrir un Temps de détente, au Café des Phares®, avait lieu l’habituel Débat hebdomadaire dont le sujet fut « La possibilité d’une Île », animé par Nadia Guemidi, encore une affirmation qu’il nous fallait dégrossir, ce à quoi s’est employée l’illustre Assemblée des accoutumés du lieu.

D’un côté, il faut savoir qu’une île coûte beaucoup d’argent, parce qu’il y a rareté d’îles dans les rayons, de l’autre, car on s’y ennuie, à en mourir… et faut avoir la trempe du loup solitaire pour y survivre. Toutefois, beaucoup d’écrivains, comme Michel Houellebecq en 2005, ont été tentés par la thématique, telle la description de la vie du Gourou d’une Secte constituée de fans de Mots Croisés, dont la génération va de Daniel 1, à Daniel 25, ou de complots ayant trait à de nébuleux conflits nucléaires gigantesques, auxquels seul un Sur-Homme survivrait, quoique sans avoir la trempe d’un Robinson Crusoé, par exemple ! Ce Roman, écrit en 1719 par Daniel Defoe, est un récit, soi disant autobiographique, d’un homme qui aurait survécu pendant 28 ans, seul, dans une Ile. D’autres auteurs/écrivains, ou commentateurs, ont, depuis, dédié leurs plumes à des causes semblables, dont le motif seraient des conflits nucléaires gigantesques, par exemple, ou à des hypothèses d’un « éternel retour », voire à un Sur-  Homme échappant à Tout Bouleversement !

Dans la salle il y avait soif de Parole, alors…on n’y est pas allé de main morte, les uns, trouvant des affinités avec Thomas More et son Utopie, d’autres avec Régis Debré et son Entreprise mal terminée, le roman de Houellebecq ou l’impossibilité d’une Île, les paradisiaques îles grecques, voire, les valeurs que l’on porte en nous…

Pour finir, Gilles essaya de mettre le Tout en vers , et la salle se vida, en bon ordre.

Un jeune Cadre, débutant mais dynamique, fit naufrage, au cours d’une croisière en solitaire et nagea alors, jusqu’à une île, où il se nourrit de bananes. Soudain, il aperçoit, au large, une embarcation, et lui fait des signes de détresse. Le bateau, manœuvré par une jolie fille s’approche. Elle débarque, pleine de sollicitude, et il lui demande :

-Vous n’auriez pas, par hasard, un Ordinateur où je puisse recevoir mes Mails ?

Carlos

Débat du 29 Novembre 2015: »Ce sont les idées qui font l’Histoire », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 29th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

En France, les Grands de ce Monde convergeaient vers le Pays, afin de préparer « La COP21 », rendez-vous qui avait pour Objet la Préservation de la Planète et, de ce fait, la Capitale se trouvait en état d’Alerte, et quadrillée par les Forces de l’Ordre, chargées d’assurer la sécurité des Monuments Nationaux, du siège de l’ONU, et autres établissements publiques, surtout en raison de la menace terroriste de Dahesh, toujours présente, et qui s’entête à vouloir faire retourner l’Occident au Moyen Âge, le Pape, de son côté, ayant été prêcher la Paix, en Afrique. Au Café des Phares®, le 29 Novembre 2015, un nouveau Débat philosophique avait lieu, animé ce jour-là par Gérard Tissier, et dont le sujet choisi, fut : « Ce sont les Idées qui font l’Histoire. » Point ! Point final ! Encore une affirmation, alors que nous sommes là, afin de répondre à la problématique posée par des questions !

Mais, enfin… Pourquoi pas! Le fait est que « l’Histoire est au bout des Baïonnettes », voire, « L’Histoire se fait à coups de Cannons » ! Au fond, les Idées ne font RIEN !!! Elles rendent, à l’HOMME, son HUMANITE’ !!!  Ce sont des représentations abstraites, aussi bien d’un Être, que d’un Objet et, vu leur caractère  chaque fois plus créatif, voire même, universaliste, elles deviennent CONCEPT, ou à défaut, CHIMERE, ILLUSION, c’est-à-dire, RÊVE, SONGE, UTOPIE !!! Les Idées mijotent les trucs les plus étonnants, et un enfant est capable de mettre le feu au LIVRE d’HISTOIRE de son Papa, s’il le voit plus intéressé à sa lecture qu’à lui-même.

Mais, enfin ! Comme de bons soldats, les uns ajoutèrent en pagaille : « les Idées d’abord, puis la Parole », ou « c’est plutôt l’inverse, l’Histoire est issue de la soumission de l’Homme », « une Idée ne meurt jamais, la Grotte de Lascaux a 30.000 ans ; nous sommes obligés d’acheter la Paix Sociale », « Régis Debré vient d’écrire ‘Madame H’, distinguant la notion d’Idée de celle de Concept de Liberté », « aujourd’hui on vit sur l’emprise du ‘Libéralisme économique », « il faut différencier l’Histoire avec petit ‘h’ de celle avec un grand ‘H’ ; ce sont les Grands Hommes qui font l’Histoire », « Que l’on s’intéresse aux Idées ou à la marche d l’Histoire, lequel est plus important ? », « Faut-il concevoir l’Histoire comme Idée, ou comme Processus ? », « Il faut faire le ménage, distinguant ‘Idée’ d’‘Idéologie’ », «  sujet Temporel : Société, Politique, Relations Humaines », « souvenir d’une émission sur Laure Adler et ‘La notion de Progrès’, remplacé par ‘Innovation », « les Idées stables sont produites par des grands Hommes, comme le Général De Gaule », etc. … Puis, quelqu’un, ‘prétendant jeter un pavé dans la mare’, fit, tout simplement , une distinction entre le ‘Temps linéaire’, et le ‘Temps circulaire’ ! C’est ‘moi’ qui passe’, et le Temps me paralyse… de peur ! »,  quelqu’un d’autre, se basant sur le Coran, présuma « qu’il s’agirait de ‘Volonté Universelle’ », des tas d’idées foisonnant de partout…

Pour mettre fin à cette Histoire, Gilles a déclamé ses Vers et, après quelques balbutiements encore, tout le monde se trouva, un instant, dans la rue, avant de regagner, chacun son foyer, car le chaud « climat » politique l’y invitait !

Un gars, en pantoufles, soudain s’écria à l’endroit de sa femme :

- Encore une  émission sur la Cuisine !

- Mais, arrête de râler, tu es devant le Micro Ondes !!!

Carlos

Débat du 6 Décembre 2015: « Les Valeurs sont-elles Universelles? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 8th décembre 2015 by Carlos in Uncategorized

Le monde se trouve en effervescence ! Les Hommes se battent comme des chiens galeux,partout, sur la Planète, juste, peut-être, afin de justifier l’Adage qui proclame : « Homo Lupus Hominem » (l’Homme est le Loup de l’Homme), cherchant, avidement, dès lors, de quoi se chercher noise. Des Sages, de leur côté, essayent de se créer des Limites à ne pas dépasser, ou des pierres de Touche qui serviraient, à Tous, de Phare Constant, orientant leur randonnée dans l’Existence. C’est le but de quelques uns, qui se trouvent, chaque Dimanche au Café des Phares®, afin de, comme ce fut le cas, le 6 Décembre 2015, prendre part au Débat philosophique qui, animé ce jour là, par Daniel Ramirez, se sont penchés sur la question de savoir « Les Valeurs sont-elles Universelles ? »… ceci sous forme de « disputatio » et, question réponse, des petits bouts de papier, bleus, pouroui’, rouges, pour lenon’ et jaunes, pour le ‘neutre’, ou ouverts à ‘toute éventualité’, furent mis à disposition des intéressés…

Le fait est que, TOUTE « valeur » est objet de Désir ! Du grec «aretê»= courage, en latin « valere »= être bien portant, puissant ou vigoureux, le terme « VALEUR » est devenu une forme de salutation, « VALE », dans le Monde Latin, et a acquis, au cours du Temps une pluralité de significations, aussi bien en ce qui concerne l’espace moral, que économique ou esthétique, s’attachant, par ailleurs, le Surnaturel, et des Valeurs faisant couple avec la « Vérité », «  La Vertu », « Le Sens » (acte de langage), ayant même des rapports d’affinité avec le « Logos », lui, étant de maille liée avec Dieu, par l’intermède du Verbe… Incarné. L’ensemble des Valeurs serait-il Universel ? Je dirais pour certaines OUI, pour  d’autres NON !

En fait, si l’on se demande ce qui est « UNIVERSEL », on se trouve devant un même « pataquès », Alain  Schwartz s’exprimant dans des nuances plus délicates à ce sujet, et l’assimilant au « GENERAL » qui appartient, à la nature des choses, comme Proust l’entend dans ses écrits sur « Le Temps retrouvé », et Descartes, à propos de notre tendance à formuler des définitions plus extensives lorsqu’il s’agit de connaissances particulières.

Beaucoup de réflexions furent exprimées, alternativement, ou contrées, comme : « Ce qui est universel pour les uns, ne l’est pas pour d’autres », (jaune) « Vieux comme le monde, ‘Valeur’, c’est ce qui nous aspire » (bleue), « on est heureux à certains moments, à d’autres pas », (jaune) : « Ca dépend du but de l’action », (rouge) « … du type de Société », (rouge) …

Au bout d’un moment, Toutes les Couleurs se confondaient, comme disent les allemands, « du moment que c’est du gris »… et, par manque de ce ton-là, nous avons avancé, « d’aventure, en aventure, de train en train… de port en port !!! », tel que le chante Serge Lama…

Gilles nous a gratifiés de son traditionnel poème : « … Valeurs ? Quelles valeurs ? Ose ! Aspire !… Morale ! Ethique ! Essence !! »

Puis, étant une Valeur Universelle incontournable, l’Heure arriva, vêtue de noir, sonnant le Terme de la Rêverie,  et la salle se désemplit de ses occupants d’un dimanche…

(De Bernard Shaw):

-Madame, votre mari a besoin de repos ! J’ai porté, sur l’ordonnance, un tranquillisant ! Vous en prendrez quatre comprimés par jour !

Carlos

Débat du 13 Décembre 2015: « Si l’on n’existe que pour soi, on n’existe pas! », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 17th décembre 2015 by Carlos in Uncategorized

A part, les efforts accomplis par la Coop 21, afin de réduire les effets néfastes du Réchauffement de la Planète, des ambitions politiques d’aucuns pour se donner un Profil convenant, au moment des Elections Régionales, et d’autres pour ne pas disparaître impitoyablement de la scène Politique, comme chaque Dimanche, au Café des Phares®, le 13 Décembre 2015, avait lieu le bien attendu Débat philosophique qui, animé alors, par Georges Sefinal, portait sur le Thème : « Si l’on existe que pour soi, on n’existe pas ! »

Et alors ? Est-ce bien certain, d’ailleurs, que l’on cesse d’exister si l’on est « égoïste » ? C’est vite dit !

En tous cas, nous voilà, ENCORE, face à une AFFIRMATION, qui pouvait, au demeurant, être tenue dans la rue, dans un marché, un bistro ou quelque part ailleurs, laissant l’interlocuteur, ou petit groupe de bons vivants, complètement indifférents à la bravade, continuer à s’occuper de leur spécifique point d’intérêt !

Mais, voyons, voir !!! Voir de plus près !!! Qu’ est-ce que « ON » ? Qu’est-ce que « SOI » ? Qu’est-ce qu’ « EXISTER » ?

« ON », est un pronom indéfini de la 3me personne, faisant fonction de sujet et, familièrement a le sens de « Nous » !

« SOI », est un PRONOM personnel, neutre et masculin, se rapportant à un sujet indéterminé !!!

« EXISTER », est un VERBE intransitif, ayant le sens d’être… avoir une réalité !

Le fait est que : « Si l’on existe que pour soi, on n’existe pas ! », « on n’existe pas » est une conclusion, hâtive, certainement, car, « avoir une matérialité », n’aurait aucun intérêt… sauf si chacun partageait son propre « être » avec un autre « être », voire plusieurs « autres »… sachant que L’INDIVIDU est un Être Humain, pourvu d’une existence propre. Pour résumer : « Si nous n’existons que pour nous-mêmes, nous n’existons pas ». C’est vite dit, parce que, ne serait-ce que l’Autiste, il existe, bel et bien ! De même que l’Anachorète, ou l’Amoureux transi !

Mais, puis qu’il y avait assez de Tissu, pourquoi ne pas se faire un Costume ?  C’est ainsi que « à hue et à dia », chacun s’y prit, le plus intelligemment possible, l’Un affirmant que, « au départ, on n’existe que pour soi », « que l’on vit sa vie entre ‘solitaire’ et ‘solitude’ », avant d’établir un rapport avec les autres », « que les ‘autres’ c’est n’importe qui »,

On a cité, comme souvent, Alain Badiou, « pour s’intéresser aux étrangers », et quelqu’un confessa « s’intéresser aux Sujets qui se contredisent tels que « on existe parce que l’on existe pas », « ‘JE’, est par soi-même, un Sujet, l’homme étant un générique, et l’autre n’existe pas » « Le récit de Robinson Crusoé équivaudrait à une Présence/Absence, comme l’a vu Jankélevitch », « Quelqu’un, ayant disparu, fut retrouvé dans une île, ayant transformé sa cabane, en Synagogue », « Il y a un « Mal-Entendu (ou mal-entendant ?), dans le fait de TOUT ramener à soi », « ‘exister’ est fondamental ! Celui qui ne se sépare pas de lui-même est, soit un ‘Autiste’, un ‘commis de Guerre’, ou, comme disait Hanna Arendt, un cas ‘moral’ ! En 2015, nous avons changé de Cosmos », « Ici, l’individu est écrasé par le Groupe »…

Le Temps de « rêverie » étant arrivé à son terme, la parole fut donnée au poète, Gilles, qui résuma, en rimes, « …. »

Gaspar rencontre Balthazar à la Poste :

- Tiens, te voilà ! On m’avait dit que Tu étais mort !

- Tu vois, je suis bien vivant !

- Pas possible ! Celui qui me l’a dit, est plus crédible que toi !!!

Carlos

Débat du 20 Décembre 2015: « Le Chemin de la Création », animé par Eric Zernick

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Posted on 20th décembre 2015 by Carlos in Uncategorized

Les semaines se suivent mais se ressemblent peu, de nouveaux événements se créant sans cesse, et c’est ainsi que les Elections Régionales ont été défavorables aux Partis de Gauche, au Profit de la Droite, malgré la défaite du FN, et que, au sein de la FIFA, certains hauts responsables se trouvent en délicatesse, vis-à-vis des Instances Dirigeantes du Football International. Rien de très brillant du point de vue Moral, si l’on y ajoute les affaires crapuleuses de Bernard Tapis, condamné à propos de ses embrouilles avec le Crédit Lyonnais. Au Café des Phares® comme chaque dimanche, le 20 Décembre 2015, eut lieu le traditionnel Débat, dont le sujet, animé par Eric Zernick, portait encore sur une Affirmation: « Le Chemin de la Création. »

« Le Chemin de la Création. » POINT !!! Point final. Rien que ça ! Va savoir de quoi il s’agit!!! Malgré le manque de mots mais, justement en raison de cela, c’était un peu ‘trop de sable pour notre camionnette’ ! Pourtant,… Débrouillez-vous ! Si l’on met de côté les Sept Jours de la Création Biblique, qu’est-ce qu’il a, le Chemin de la Création, de différent, du point de vue Philosophique, du Chemin de Fer, de celui de la Perdition, du Vagabondage, de la Prière, de Traverse, de l’Endettement, de la Lecture, de l’Aller, du Retour, à part le fait qu’il s’agit, tout simplement, d’une VOIE, permettant d’aller d’un lieu à un autre, et qui, selon son importance, peut être désigné par « Piste », « Sentier », « Rue », « Avenue », « Allée », « Voie », « Route », « Autoroute » ? … En tous cas, il s’agit d’un Parcours… un Itinéraire … à but, soit-il Spirituel, de Dévergondage, d’Ironie, de Perdition, de Création ou de Rédemption, etc. … !!!

Puisque, d’après l’Adage, « Tous les Chemins mènent à Rome », approchons nous du Vatican, afin d’admirer, dans la Chapelle Sixtine, l’étonnante  « Création du MONDE », réalisée par Léonard da VINCI. Sublime !

Mais, parce que la Langue n’est pas à garder dans poche, elles se sont déployées, pour embellir l’affirmation, et y ajoutèrent des éléments plus ou moins pertinents, tels que le conseil de Louis Jouvet : « Mettez un peu d’Art dans votre Vie, et un peu de Vie dans votre Art », les gens présents poursuivant : « le mot ‘parcours’ serait plus approprié », «absorbé par son œuvre, le créateur se laisse inspirer », « dans des moments d’inspiration, il se laisse absorber par son œuvre », « il faut Création, Dévoilement, Evolution », « Chemin d’Absence, Force et Création », « Deux Voies : Dévoilement et Don », « Pour Platon, l’œuvre d’Art étant la plus importante », dit l’un, « on ne comprend Rien d’Heidegger », dit l’autre, « Tout coule », ajoute un troisième encore, citant Héraclite !!! Quelqu’un protesta, clamant que « l’on n’entend que les hommes et point les femmes » et, les langues sortant, d’elles mêmes de toutes les poches ou sacs à main, nous nous approchâmes de la fin !

Pour terminer, en beauté, Gilles composa quelques vers : « … la création, progrès ! Produit de l’Art… MozART… »

… et la Messe fût dite !

Un joueur invétéré annonce à sa femme qu’il a décidé d’arrêter de jouer :

- Plus de Tiercé, plus de Quarté, plus de Loto, plus de Poker ! C’est bien fini !

- Mais, Tu ne tiendras jamais le coup, lui dit-elle.

- Combien Tu paries ???

Carlos

Le débat du 27 décembre 2015 : « Peut-on tolérer l’intolerance ? », animé par Jo Strich.

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Posted on 23rd décembre 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 13 novembre 2016: « Pourquoi cherche-t-on des solutions dans le passé, pour les problèmes actuels? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 4th janvier 2016 by Carlos in Uncategorized

Après les Fêtes de Fin d’Année, bien modestes, et privées de Feux d’artifice, remplacés par des Jeux de Son et Lumière, en raison des menaces d’attentats de la part des classiques Rabat-Joie, aussi bien que par respect pour les victimes du 13 novembre, au Café des Phares®, les amateurs de Philosophie, se sont trouvés, autour de l’animateur Daniel Ramirez, désigné pour en assurer la tâche, le 3 Janvier de 2016, afin de participer au Débat, dont le thème choisi par lui, fut ainsi formulé : « Pourquoi cherche-t-on des solutions, dans le passé, pour les problèmes actuels ? »

Il ne s’agissait pas de faire appel à son « expérience acquise » dans un jeu quelconque, fut-il « Echecs », ou « Belotte » ! Non ! Vous avez bien lu, quoique l’anachronisme soit flagrant !!! On s’étonnait, en somme, dans la pire des hypothèses, que ce fut autrefois que l’on a cherché à résoudre des problèmes qui n’existaient pas encore! Puisqu’ils seraient d’aujourd’hui !!! Ou alors, que l’on prétendait employer, de nos jours, des solutions qui se sont avérées vaines auparavant !!!  Prévoyance ? Chirographie ? Devinette ? Cartomancie ? Epure ? Palinodie Socratique ? Peut-être !!! Ce qui est certain, c’est que dans notre Cénacle on fait Feu de Tout Bois, bien que la journée s’annonçait amène, malgré la pluie, toutefois. Comment en est-on arrivé là ? Comment s’est-on penché, sur un tel anachronisme ?

Il est vrai que c’était le Dimanche d’Epiphanie… la visite des 3 rois Mages, fêtée par la consommation d’une Galette où se trouve dissimulée une fève, est passée comme une lettre à la poste …

Le fait est que ça fait du bien de dégoiser de temps en temps ! Alors, on a fait diversion !!!… Illusion !!!  Comme si l’on voulait savoir « Pourquoi met-on la charrue avant les boeufs » ?

Les uns prétendaient « que le passé n’a pas toujours été bien folichon », que « parfois, on voudrait voir d’autres ‘têtes’, à la ‘Tête’  du Pays », « qu’il ne faut pas voir par là, des références à la politique », « mais qu’il y a nécessité de retourner aux ‘fondamentaux’ », de « refaire la Révolution dans la Rue… ‘à la française !’ », alors que « l’on se contente de parler de Descartes, et des ‘tâcherons de la Pensée’, comme Michel Onfray », ou « d’autres énergumènes… qui s’exercent à la Philo du ‘violon’ »… s’étonnant de ce «  que l’on voit, depuis 40 ans, à l’Education Nationale », ou abusant  « des références à l’Histoire !», voire à « La ‘DETTE’ qui serait le plus grand problème d’aujourd’hui », ajoutant que l’« on a la ‘nostalgie de ‘solutions précises’ remplaçant un passé qui semble négatif !!! », « 80% des ressources de la Planète sont privatisées », et « 50% des Richesses  seraient détenues par 1% de la population »… « Pourquoi adviendrait-il aux philosophes de s’en charger ? »,  etc.… etc…

Gilles a mis terme à la Divagation,  rimant sur « … la Dette/ Sellette/ Hamlet ! Présent, en Avant ! Source/ Embouchure !  Au Présent, Solution !!! »

Histoire de ne pas laisser au poète le dernier mot, on a fait, encore, diversion quelques instants… Mais l’esprit était déjà, ailleurs !!!

- Je propose, dit le Président de la Ligue des Contribuables, d’ériger dans chaque Commune de France, une statue du Ministre de l’Economie. Elle aurait une triple utilité : donner de l’ombre en été, constituer un abri contre le vent en hiver, et permettrait aux pigeons de s’exprimer, en notre nom, en toutes saisons !!!

Carlos

Débat du 10 janvier 2016: « Puis-je être responsable de ce que je n’ai pas voulu? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 12th janvier 2016 by Carlos in Uncategorized

La Semaine s’est présentée noire de Deuil, en raison des Evénements  Tragiques qui se sont déroulés à Paris, et la Commémoration des mêmes, tels les Assassinats perpétrés aussi bien dans les locaux de l’hebdomadaire « Charlie Hebdo », que dans le Marché Hyper Cacher de la capitale. Contre vents et marées, le 10 Janvier 2016, au Café des Phares®, avait lieu, néanmoins, le traditionnel Débat hebdomadaire, portant, certainement, en raison de ces tragédies, sur le souci de savoir « Puis-je être responsable de ce que je n’ai pas voulu ?», animé, à l’occasion, par Claude Grognet.

On ne méconnaît point, l’étendue et sens des termes :

« RESPONSABLE », a au moins deux sens, l’un Subjectif, l’autre Objectif.

SUBJECTIF, c’est-à-dire, le fait qu’un adulte agisse « en toute connaissance de cause », ce qui n’est pas le cas pour un enfant, par exemple, en raison de l’ignorance qu’il a, de l’importance sociale de ses actes.

OBJECTIF, d’autre part, car un Être humain, ADULTE, doit assurer un certain résultat, par rapport à ce qui lui est demandé, dans la mesure où il milite ou est chargé d’une TÂCHE qui lui est attribuée, en tant que co-responsable dans l’ensemble de la communauté des Hommes ou de ses Compatriotes, s’intégrant, entre autres, dans des mouvements politiques, religieux ou militants.

Être « HOMME » est justement ça : « être responsable », affirme A. de Saint Exupéry ; nous sommes Tous, responsables de Tous, et pas seulement de nos propres enfants ou familiers, ayant donc, le devoir d’assumer nos actes, alors que le Bacille de Koch est la bactérie que l’on peut dire, aussi, par extension, responsable de la Tuberculose, et celle de Hansen pour les cas de Lèpre, par exemple.

« VOULOIR », de son côté, peut avoir le sens de « SOUHAITER », ou même « DESIRER », voire, « AIMER » connaître quelqu’un, par exemple, comme disait un certain cycliste, à propos de dopage, « Si je l’ai fait, c’est à l’insu de mon plein gré ! »

La salle ayant été, théoriquement divisée en « Terrasse », « Centre », et « Fond », c’est dans cet ordre que beaucoup d’Avis furent exprimés, des grands Textes cités ou Théories avancées, dont celles de Michel Onfray, les Fichiers « S » de la Police, pour ceux qui auraient voté à gauche, ainsi que les actes barbares, lors des récents attentats dus à Mohammed Merah, sous le Mandat de Sarkozy, alors Premier Ministre, quelqu’un ayant ajouté « qu’une avalanche est un phénomène naturel », un autre, accoudé au comptoir, clamait « je ne veux pas mourir, quoi ! Je suis responsable de moi, quoi ! Je cherche à vivre, quoi ! », une autre, encore, cite Bourdieu (comme d’habitude), affirmant « que les moyens et les résultats doivent être compatibles, alors que chez le médecin ou le chirurgien, non »… le sentencieux de ‘service’ prenant « le Soleil et la Pluie comme responsables de Tout ! », suivi par quelqu’un de plus sage, qui affirma « l’Acte que je pose m’engage », d’autres s’en prenant évoquant « l’amalgame au sujet de la Persécution des Juifs, pour des questions biologiques, alors qu’ils étaient autrichiens, espagnols ou hollandais, etc… précisant que ce n’étaient pas les Allemands qui le faisaient… mais des NAZIS ! ». « La France, c’est Jean Ferrat », « Si j’ai une Identité, je suis responsable », « or, en ‘68’, c’est la CULTURE que l’on a voulu détruire, sous prétexte de ‘transformer le Monde’»

Finalement, Gilles mit fin à la Divagation, avec sa Poésie et, puisqu’il faisait beau dehors, la salle désemplit vite, et en bon ordre !!!

Moralité :

Un travail devait être accompli, et on a demandé à Chacun de faire un effort. Chacun était assuré que Quelqu’un allait le faire ! Quiconque aurait pu s’en occuper, mais Personne ne l’a fait, car il considérait qu’il était de la responsabilité de Chacun et que Quiconque le ferait, mais Personne ne s’est rendu compte qu’Aucun ne le faisait. A la fin, Chacun blâmait Quelqu’un du fait que Personne n’avait fait ce que Quiconque aurait dû faire !!!

Carlos

Débat du 17 Janvier 2016: »‘Métaphore’est-elle ‘Vérité’ »? Quel lien? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 18th janvier 2016 by Carlos in Uncategorized

Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas… C’est ainsi que les USA ont établi, enfin, un Accord sur le Nucléaire avec l’Iran, ayant comme effet l’arrêt de l’Embargo économique pesant sur lui, alors qu’une attaque Djihadiste, au Burkina Fasso faisait 29 morts, dont 3 français qu’y travaillaient et, en Syrie 135 tués, au cours d’une attaque de Daesh, en plus des 400 civils enlevés ! « Homo lupus hominem » ! Pendant ce temps, en France, un professeur Juif, portant la Kippa était attaqué à la machette par un gamin turc de 15 ans, qui regretta, par la suite, ne pas avoir réussi à le tuer.  Comme habituellement, chaque Dimanche, les fans de Philosophie se sont trouvés réunis au Café des Phares®, le 17 Janvier 2016, afin de participer au Débat du jour, animé, pour la circonstance, par Claudine Enjalbert, qui choisît, pour nos cogitations intellectuelles, le sujet : « ‘Métaphore’ est-elle ‘Vérité’ ? Quel lien ? »

Sachons que « Métaphore » est un mot issu du grec « metaphora », signifiant au sens propre, « transport », et, au sens figuré, « déplacement de l’un à l’autre ». Pour ce qui est de la « Vérité », le terme provient du latin, « verus » s’opposant au ‘faux’, alors qu’une proposition qui n’est pas vraie, n’est pas nécessairement fausse, appartenant donc à la catégorie des indécidables, et laissant, ainsi, place au « doute », attitude philosophique par excellence. Côté grec, celle-ci est désignée par la formule « aliteia », à la lettre, ‘non mensonge’, en raison de l’ « a », privatif!

Circulant dans Tous les Sens, la parole se déplaça vers là où elle était requise, et c’est ainsi que l’on a entendu… de TOUT !!! Que « Bergson y voyait une rivière formée de gouttes d’eau », « que cela faisait partie du langage métaphorique habituel », « un rapport avec la polémique », « l’Homme métaphore de lui-même, d’après Octàvio Paz »,  « un beau Navire », quelqu’un ayant proposé, sans le faire, d’établir la Différence entre Métaphore et Symbole !, quelqu’un d’autre suggérant une analogie de ‘la Balance et la Justice’! ou encore « Métonimie, en tant que relation avec la Mère (Mer ?) »

Usant d’Audace, l’un donne deux exemples, le premier étant celui de l’abandon des ‘Colonies’, l’autre du choc des civilisations à ‘Cologne’ ! ou même du Caire !!!, offrant ainsi l’occasion à un troisième de se référer, bêtement, à ‘Miss Vatican’! Puis, arrive la question fatale :« Y a-t-il, là, dans cette question, un vrai enjeu, si dans le langage Tout est Métaphore… Un ‘arbre’ n’est pas le mot ‘arbre’ ; le mot nous renvoie à autre chose. En poésie, c’est différent : dans ‘un sac de crabes’, il n’y a pas de crabes ! Platon parlait de ‘Mythes’, mais les Mythes ne sont pas la Vérité ! On synthétise ! », ce à quoi, il fut opposé l’argument de « l’‘Enjeu’ que chacun est à même de trouver, se déterminant, entre ‘métaphore’ et ‘concept’ !!!

Des participants ont fini par admettre « qu’il s’agissait-là, d’un « sujet compliqué , car dans la Vie il y a répétition », et parfois « abus de Métaphore », « Tautologie », « Violence Symbolique, si l’on suit Lacan », ou même fut évoqué « l’Homme comme métaphore de lui-même, selon Pascal », voire,  « l’Eglise au centre du Village » …

Parfois, on se demande ce TOUT ça a un Sens ! Si cet alignement d’Avis ou de Sentences, ne dépendent plus d’une nécessité de « donner de la voix », que d’une Réflexion, trop immédiate, qui n’a pas eu le temps de mûrir, mais qui trouve être, LA’, le moment ou jamais, pour satisfaire son ‘EGO’ !

Le fait est que l’on ne sort pas de l’endroit, avant l’heure allouée à ça, et sans que Gilles ne rende compte de sa cogitation poétique, qui fut, à l’occasion, traduite par : « Métaphore ! Transport ! Identité !… Le facteur qui sonne toujours deux fois ! Procédé d’apprenti… sage… si bien nommé !!! »

« La vitesse de la Lumière étant supérieure à la vitesse du Son, bien de Gens ont l’air brillant, jusqu’à ce qu’ils ouvrent la bouche. » (Lao Tseu)

Carlos

Débat du 24 janvier 2016: « Expliquer, c’est justifier », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 26th janvier 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 18 au 24 du mois de janvier, pas mal d’événements ont eu lieu, aussi bien dans le monde, qu’en France, les plus notoires étant le « Forum Economique Mondial » de Davos, en Suisse, où se sont réunis 2.500 leaders internationaux, entre lesquels, le Premier Ministre français Emmanuel Valls qui s’y déplaça ainsi que le ministre de l’économie E. Macron, le Président Hollande allant manifester également sa présence en Inde, afin de commémorer la Révolution d’Indépendance de cette vieille possession anglaise, et tenter de vendre nos Rafales. Pendant ce temps-là, au Café des Phares®, avait lieu, comme chaque dimanche, un Débat Philosophique qui fut animé par Gérard Tissier, lequel a choisi pour notre réflexion, parmi une dizaine d’autres propositions: « Expliquer c’est justifier ». Point ! Encore une Affirmation ! « Ca, c’est cela ! »… et voilà !!! Nous pouvions rentrer à la maison ! La « Messe » était dite !!! Et pourtant, personne ne s’est retiré, levant le Siège, mais a suivi respectueusement l’Office que chaque dimanche, à genoux, les fidèles de l’Evénement viennent suivre, recueillis à l’intérieur de la Place Forte constituée par la Bastille.

Mais, voyons ! Expliquer c’est quoi, au juste ? Du latin « explicare », cela désigne l’action de « désembrouiller », « exposer clairement »…, ce qui est le propre de l’Homme, inquiet de son « Dasein »  !!!

Et Justifier ? Egalement du latin « justum facere », c’est-à-dire, établir une certaine « façon de faire », conforme à la morale ou au droit, le terme cherchant à ne laisser aucune des ses actions sujette à l’arbitraire, source de malentendus!

Et c’est parti, comme en 40 !

« Il faut distinguer la Pensée de l’Action », « Les historiens ne sont jamais d’accord entre eux, envisageant tous les scénarios pour ne pas le faire », « rappelons-nous l’attentat, en Iran, contre le Shah Reza Pahlavi d’Iran (colonie anglaise depuis le XVIII siècle), perpétré par l’Ayatollah Khomeiny, désireux d’y installer une théocratie Chiite », « et celui qui s’attaqua à l’« Hedomadaire Charlie », « la Parole est un Acte, comme le rappelle Heidegger », « expliquer est impossible… on interprète, et on ne pense qu’à ‘bouffer’, ‘boire’, ‘baiser’ », « Nul ne peut faire le Mal, volontairement », « ‘Comprendre’, c’est commencer à désobéir », « C’est difficile d’assumer les fonctions d’autrui », « l’Homme, c’est ‘œil pour œil, dent pour dent ; la Loi du Talion », en général, ce sont les innocents qui trinquent », «  Hegel dit, que le coupable a le Droit d’être puni ! », « Le Peuple demande à ce que sa sécurité soit assumée, etc., etc. ….

Pour terminer la mêlée, Gilles fit part de son condensé poétique, « … Pour qui ?… Pourquoi ?… Expliquer ! Expliquer encore… » et, après quelques balbutiements supplémentaires, la séance fût levée !!!

Enfin !

Deux canards nagent dans une mare, et l’un fait : « Coin ! Coin ! »

-Merde !, fait l’autre ! C’est justement ce que je voulais dire !!!

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Comme Dessert, nous avons eu, à « L’Entrepôt » une séance de « Ciné-Philo », animée par Daniel Ramirez, suite à la projection du film « El Club » : Histoire d’une communauté de Prêtres qui, mis à l’écart par le Vatican, à la suite des scandales de pédophilie, ainsi que de collaboration avec la Dictature, se trouvent rattrapés par ce Passé !

Carlos

Débat du 31 Janvier 2016: « Qu’est-ce que l’Identité Révolutionnaire? », animé par Gunter Gohran.

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Posted on 1st février 2016 by Carlos in Uncategorized

« Et pourtant elle tourne ! »… Paris a reçu la visite du Président Iranien, Hassan Rohany, question de faire quelques courses, comme 118 Airbus, et accepter l’installation du constructeur automobile, PSA, dans son pays, tandis qu’aux USA, à l’approche des Echéances Electorales, les américains se souciaient de savoir qui devront-ils amener au Pouvoir, Donald Trump ou Hillary Clinton ? En France, François Hollande, Alain Jupé ou une des représentantes du FN, se posant, de leur côté, la même question… alors que, des Négociations de Paix, en ce qui concerne la Syrie faisaient de légers progrès, malgré la pression constante de DAESH qui y poursuit ses odieux massacres… Enfin ! Imperturbablement, le 31 janvier2016, le Peuple Philosophe, poursuivait au Café des Phares®, ses introspections philosophiques hebdomadaires qui, animées par Gunter Gohran, ce jour là, portaient sur une pressante question…, à savoir, « Qu’est-ce que l’Identité Révolutionnaire ? »

Ahhh ! Ahhh ! Il serait important de savoir, déjà, ce qu’est une Révolution, à laquelle l’on s’identifierait avec une telle passion, que l’on viendrait à s’en en identifier de façon si entière, avant de se lancer dans le tourbillon des paroles difficiles à contenir, et dont le but serait d’en verbaliser, des sentiments tout à fait personnels !!!

IDENTITE’ (de « idem »), est un mot qui désigne deux choses identiques, c’est-à-dire, semblables mais distinctes.

REVOLUTION, (du latin, « revolvere »), signifie un retour en arrière, désignant, ainsi, un cycle par lequel un astre, par exemple, retourne au point de départ sur son orbite, d’après les ‘temps cycliques’ de Platon, où « l’éternel retour » Nietzschéen, par rapport au temps linéaire ! En politique, sous influence de l’anglais « Revolution », le mot désigne un changement brutal (« Umwälzung », en allemand), c’est-à-dire, un bouleversement, sans retour, au point de départ, alors que l’on a confondu, souvent, « révolution » et « évolution » pour traduire un tel changement, notamment chez Machiavel.

En effet, l’esprit révolutionnaire fait partie du caractère frondeur de chacun des individus qui désirent se débarrasser du joug imposé par ceux qui voudraient les dominer. C’est ce qui arriva au XVIII siècle, lorsque Tocqueville, orphelin à 13 ans a, influencé par la lecture de Karl Marx et Engels, voulu instaurer, la transformation de son Pays, action connue, depuis, par « La Révolution Française », première Vague d’une Tempête Emancipatrice qui a déferlé sur Toute l’Europe, jusqu’aux Amériques.

Indifférents au fait, mais diligents et pointilleux, les participants ont fait part de leurs sentiments à ce propos, les uns disant que : « identité et révolution sont antinomiques », d’autres affirmant que, « selon Régis Debré, les idéaux révolutionnaires deviennent désir de consommation », d’autres encore, qu’elles suivent des cycles prédéterminés, Révolution des Lumières, Révolution Française, … d’Identité Nationale, Rouge, …Verte, …Spirituelle, …en Soi, … et des diverses envolées lyriques, tant que l’heure permettait de le faire , telles que « la chanson de Jean Ferrat, ‘Ma France’!

Quelqu’un a répété les propos de Galilée ‘et pourtant elle tourne’, quelqu’un d’autre a évoqué la Révolution astronomique, et d’autres encore, la Révolution des Lumières, ou de l’Ouganda tandis que des pessimistes maintenaient qu’«aucun Peuple n’est révolutionnaire », d’autres « divisaient l’Identité ‘en deux’ », d’autres encore « y voyaient une ‘spirale’ », « la créativité qui bouge », ou  « un retour au point de départ », et même que, « évoquant Badiou, la Révolution fait appel au désir » , sans oublier « l’appel à la force de l’âme, propre à la Révolution Bouddhiste !

Le fait est que l’on n’a pas épargné des efforts d’imagination, jusqu’à ce que l’heure arriva de fermer les volets, non sans que Gilles ne donne son interprétation poétique du Moment Intellectuel qui nous a occupé pendant 105 minutes : « Identité/ Subjectivité ; Singularité/ Différence ; Belle/ Rebelle ; Jeunesse / Toujours Sagesse » !!!

J’ai su, par la suite, qu’une fois dégagée la Salle, un Type est rentré dans le Café, s’exclamant : « Coucou ! C’est moi ! » Or, vérification faite, il ne s’agissait pas de lui !!!

Carlos

Débat du 7 Février 2016: »Au nom de mon Idéal, un crime est commis; suis-je responsable? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 9th février 2016 by Carlos in Uncategorized

Les Jours se suivent, mais ne se ressemblent pas, et les Semaines se chargent d’événements socio-politiques, parfois inquiétants, comme la crue de l’immigration, observée au Moyen Orient, et accompagnée parfois de problèmes de proxénétisme, ainsi que des vols de voitures, aux conséquences tragiques, tel que l’on a pu l’observer à Villeurbane (Rhône) où, en raison de cela, deux hommes furent abattus par la Police. D’autres occurrences se chargent de cocasserie, tel le cas d’une maman dont on a retrouvé l’alliance, dans le ventre de son bébé, ou celui du détournement d’argent repéré par la Cour des Comptes… Enfin. L’âme portée à l’introspection, d’aucuns se préoccupent plutôt de métaphysique, et vont se trouver au Café des Phares®, comme ce fut le cas le 7 Février 2016, afin de participer au Débat philosophique dont le thème, choisi par l’animateur du jour, Michel Turrini, parmi une douzaine de sujets proposés, porta sur: « Au nom de mon idéal, un crime est commis ; suis-je responsable ? »

Il est notoire, que Le Crime est un thème idéal pour chaque romancier, et il y en a qui s’en sont exprimés de façon magistrale à ce propos, comme Fiodor Dostoïevski, qui a commis des romans philosofico-psychologiques, tels que : « Crime et châtiment », « Les Frères Karamazov », et « L’Idiot », ou Léon Tolstoi, auteur de « Guerre et Paix ».

Mais, qu’est-ce qu’un « Crime », un «Idéal » , la « Responsabilité », d’abord ?

Le Crime, (du latin, crimen), est un mot du vocabulaire juridique, créé en 1929, signifiant une Infraction punie par la Loi d’une peine afflictive, ou infamante, et s’opposant au simple délit.

L’Idéal (du grec, idea), à son tour, se référerait à quelque chose d’accomplie, parfaite, exemplaire, et que l’on s’impose, en général, comme un but à atteindre.

La Responsabilité (du Latin, respondere), exprime, finalement, le fait de s’acquitter d’un engagement pris, ou de se porter garant de quelqu’un, voire, quelque chose, vis à vis de ses propres compromis.

Et voilà, pour la Sémantique ! Mais… quid du point de vue Pénal ? Hannah Arendt s’en est magistralement expliquée, là-dessus, dans « La Banalité du Mal », à propos du procès d’Eichmann… Le fait est que, n’étant pas omniscient, ‘Je suis’, néanmoins, responsable de toutes les conséquences de Mes Actes, l’Humain se logeant, donc, dans chacun d’entre eux!

Qu’en avons-nous tiré ?

A’ Hue et à Dia, Pêle-mêle, nous voilà partis sur « la chanson de Jean Ferrat, ‘Ma France’ », « les mystifications des pays laïques », ou « quelque chose qui aurait à voir avec l’Idéal, disons, l’Idéologie », le « Tout le monde est responsable », « Soit-il chrétien ou musulman », « Thora, Evangile ou Coran », même combat, « Le silence de Pie XII, au sujet de la Shoa», « Le besoin qu’a l’Individu de se justifier », « Le Calcul étant plus important que l’Idéal », « L’Impératif de Kant exprimé dans ‘Crime et Châtiment », « L’explication du Marxisme», « Les actes terroristes comme résultat de la concurrence entre groupes rivaux», « ‘La Bande à Baader’ ayant porté un coup à la laïcité », « L’Idéal lié à l’Autorité, et au refus de comprendre », « Staline et Hitler sont des criminels, agissant au nom des idéaux… », « Daladier et Chamberlain n’ont pas osé déclarer la guerre à Hitler », « Nous ne sommes pas des dieux ; l’Idéal n’est pas l’oppression », « l’Islam est une religion du désert… là-bas on n’est pas plus malheureux qu’ici ! », « René Girard s’en est bien expliqué là-dessus, à propos des religions archaïques », « Spinoza invite à ‘ne pas rire, ne pas pleurer, mais comprendre »… etc., etc.

L’heure arriva, où Gilles a mis, pratiquement, fin à l’événement, au moyen de ses vers empreints d’« ‘idéal’, idée à voir… à comprendre, … Responsabilité…actée !!! »

Il ne nous restait qu’à aller prolonger la réflexion dehors… ce qui fût fait, dans le bon ordre !

Dans un avion sur le point de s’écraser, une femme se lève en folie et crie : « Si je dois mourir, je veux mourir comme une vraie femme ! »

Elle enlève tous ses vêtements, avant de continuer ; « Y a-t-il, ici, un vrai homme qui puisse me faire sentir comm’ une vrai femme ? »

Un homme se lève, alors, enlève sa chemise et la lui tend, disant :

- Tiens ! Repasse ça !!!

Carlos

Débat du 14 Février 2016: »La souffrance peut-elle se dire? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 15th février 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du 8 au 13 février, après la démission de Christine Taubira, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, le Premier Ministre de la République Française, Manuel Valls a procédé à son deuxième remaniement ministériel : Jean-Jacques Urvoas étant nommé en remplacement de MadameTaubira, et Audrey Azoulay prit la place de Fleur Pellerin à la Culture, Jean-Marc Ayrault revenant en à la place de Laurent Fabius aux Affaires Etrangères, trois Ecologistes rentrent dans le gouvernement. Dans le domaine du Sport, le Match de rugby France-Irlande, s’est soldé par la victoire des gaulois par 10 à 9, tandis que, sur le terrain religieux, le Pape François, faisait une visite au Mexique, afin de rencontrer le Patriarche local, et qu’en Syrie, le Président, Bachar Al Assad continue de détruire son peuple et son pays tout en prétendant contrôler le ambitions de Daech, groupe terroriste local ! Le 13 février 2016, au Café des Phares®, avait lieu un débat philosophique de plus, « La souffrance peut-elle se dire ? »,  que, l’animateur du jour, Bruno Leucoris, a choisi comme sujet de réflexion pour ce moment-là.

Quelle urgence métaphysique, d’exprimer sa douleur, par la parole !!! Si cela est nécessaire, je dirais qu’elle peut, non seulement se dire, mais, être exprimée ou, du moins, se faire sentir, et doit même être verbalisée, car elle est signe ! Symptôme de quelque chose qui ne fonctionne pas bien ! Il ne s’agit pas forcément d’une pathologie ou d’un secret de famille, voire médical ! Non ! Tout le monde a ses moments, autant de souffrances que de joies et bien être ! C’est la condition des mortels, pourtant, notre devoir est de les soulager, en soi… et autour de sa personne, ou de s’en réjouir, lorsque TOUT va bien !

Du latin, « souffere », « souffrance » signifiant, « placer sous », ou « supporter », même, le terme en question, est devenu synonyme de « douleur » physique ou morale, et consiste, en l’occurrence, dans la traduction russe, « stradania », voire, une valeur morale.
Lié à « pathos », le mot a, également, le sens de « passio », c’est-à-dire, « tolérer », « se résigner », …au fond, une souffrance capable, par ailleurs, de nous rendre meilleurs que nous ne le sommes !

Quel avantage a-t-on à le « dire »… voire, « exprimer par la parole », le confesser, énoncer, annoncer, avouer, rapporter… ou, au contraire, le taire, en garder silence, cacher, museler? Cela dépend, en fait, des rapports sociaux que l’on souhaite avoir, ou de la personnalité (ouverte ou intériorisée que l’on possède).

En tous cas, l’assemblée des participants s’en est diversement exprimée, et, alors que les uns disaient « le ‘zéro’ souffrance est impossible », d’autres affirmaient que « SI », d’autres encore que, « aujourd’hui, quand on souffre, on accuse », « nn »… quelqu’un ayant même évoqué le nom de Alain Finkelkraut, pêle-mêle avec « je souffre, donc j’accuse », « la péridurale », quelqu’un d’autre « le fait qu’aujourd’hui l’on se cache, lorsque ça va mal »,  « la psychanalyse, façon Freud », « Nietzsche », « Sartre », « Claudel » et la maxime « un philosophe ça s’empêche », (détournement du verdict de Camus, ‘un Homme, ça s’empêche’), « l’enfer c’est les autres », « la transformation »,  « le rachat par le sacrifice du Christ », « sa Résurrection », plus les dires d’Alain Badiou, Saint Paul, Claudel,   etc.

Pour terminer, Gilles nous a gratifié de son résumé poétique de l’exercice intellectuel : « En souffrance, la vie… Désir, Douleur, joie… Croix… Zéro… Essence »… et voilà !

Comme dessert cultural, nous avons assisté, dans la salle de spectacles l’Entrepôt, à un Ciné-Philo qui, présenté et animé par Daniel Ramirez, avait pour titre « Demain », discours cinématographique sur les alternatives envisageables pour la société future…

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En enfant va vers sa mère en pleurant, et elle lui demande : « Mais qu’est-ce que tu as ? »

- C’est Papa qui s’est donné un coup de marteau sur les doigts !!!

- Il n’y a pas de quoi pleurer ! Au contraire, tu aurais du rire !!!

- C’est ce que j’ai fait !!!

Carlos

Débat du 21 février 2016 : « L’épanouissment personnelle, est-il source de générosité ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 17th février 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 28 Février 2016: « Peut-il y avoir des moyens sans fin?, animé par Gregory Dabadie.

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Posted on 1st mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Débat du 28 Février 2016 : « Peut-il y avoir des moyens sans fin ? », animé par Gregory Dabadie.

La semaine du 22 au 27 février 2016 fut prodigue en événements politiques. En Syrie, une trêve précaire a été signée, pour permettre l’acheminement de nourriture et secours dans les villes assiégées.  De son côté, le Président François Hollande s’est fait hué violemment au Salon de l’Agriculture alors qu’il tentait d’amener un soutien moral aux cultivateurs en détresse, tandis que les forces de l’Ordre procédaient à l’évacuation des réfugiés politiques de  la « jungle de Calais » ; en Iran les élections ont vu la victoire des Réformateurs laissant espérer un changement de régime. Au Café des Phares®, le 28 de ce mois, eu lieu l’habituel Débat Philo qui, animé par Gregory Dabadie, porta sur le sujet « Peut-il y avoir des Moyens sans Fin ? »

Projet ambitieux mais, pas clair !!!

A) Pour l’Entendement, les FINS justifient les moyens. Point !

B) Par contre, pour la Logique, les Syllogismes, sont censés obtenir une réponse conséquente à une assertion, à partir des deux Prémisses d’un Jugement (Mineur, ou Majeur), se trouvant à égale distance, de valeurs conditionnelles, entre deux extrêmes desquels on déduit une CONCLUSION, cohérente !

C)  Pour la Compréhension, ce n’était de surcroît pas très clair, non plus, « sans Fin », pouvant être entendu comme « éternellement », ou « sans but précis » !!! Bien qu’il y ait à distinguer et considérer quatre aspects, au moins,  c’est-à-dire : 1- le TEMPOREL (La Durée : Début, Milieu, et Finalité d’une Action précise). 2- le SPACIAL (Lieu d’Entrée, Permanence ou de Sortie où elle se produit)… 3- le MORAL (But d’une Action, voire Doctrine, profane, religieuse ou même, personnelle, y présidant) et, encore, 4- PSYCHOLOGIQUE (Le terrain où la FAUTE germe, et la COULPE se produit, avec toute sa charge d’Affects et « responsabilité » produite par l’« Engagement »).

D) Pour l’Esprit, ça n’allait pas mieux, l’Ambiguïté étant manifeste, du fait que       l’Existence n’a pas un SENS préalable !!! Alors ? Ambivalence ou Equivoque ?

Au Diable l’Avarice !!!

Il a été dit que : « la Technique, est sans désir », évoqué Machiavel, à propos de ‘Moral’, Klausewitz, au sujet de « La Guerre », l’Allemagne « en souvenir des Conflits provoqués », Heidegger « en raison du système de Pensée y faisant référence », et quelqu’un finit par se demander « comment peut-on sauver la Liberté », quelqu’un d’autre mettant en cause « Dieu, duquel nous nous détournons », ou « invitant à changer la quête du Sens », voire à « distinguer les ‘fins des moyens’ », « le rôle de Pablo Escobar », « la Belle Otero », « Anne Hidalgo », « l’Homo Faber », « la main et le cerveau », «  le cardiologue », « l’Homo lupus Homini », « Alain Badiou », « le but nous éclaire, mais nous empêche aussi de voir », etc., etc…

Gilles mit fin à la Divagation, au moyen de ses rimes… et, après quelques balbutiements encore, la séance fut levée…

Un type discute son copain :

- Ces jours-ci, ça va mal !  Ma femme passe ses soirées à faire le tour des Bars de la ville !

- Elle est alcoolique ?

- Non ! Elle me cherche !

PAR LA SUITE, au Cinéma l’Entrepôt, le film « Le voleur de Bicyclettes », de Vittorio de Sica, fut le sujet du Ciné-Philo du jour !!!

Carlos

Débat du 6 mars 2016: « Pourquoi ‘La Liberté guidant le Peuple’, est symbolisée par une femme, dans le tableau d’Eugène Delacroix? », animé par Alain Glorian.

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Posted on 7th mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine du 7 au 13 Mars 2016, « Semaine dédiée à la Cause Nationale du Rein », malgré l’hostilité de son Groupe Parlementaire et des Syndicats Nationaux, le Président de la République Française, Monsieur François Hollande, a remis la Légion d’Honneur au Prince héritier de l’Arabie Saoudite, une fronde populaire demandant la suppression du projet de loi réformant le Code du Travail caractérisé par une douteuse dérive libérale soutenue par le Premier Ministre Emmanuel Valls. Tandis que l’ex-gestionnaire de la charge, Nicolas Sarkozy, était reçu à l’Elysée, Bruno Le Maire, forçant le pas dans la même direction et, aux USA, le milliardaire, Donald Trump, continue sa marche vers la Présidence des USA. Le 6 mars 2016, au Café des Phares®, l’animateur, Alain Glorian, choisissait pour thème du Débat hebdomadaire, la question de savoir « Pourquoi La Liberté, guidant le Peuple’, est symbolisée par une Femme, dans le tableau d’Eugène Delacroix ? »

On aurait pu imaginer quelque chose de moins incongru, comme interrogation, puisque, quitte à représenter, par une Allégorie, cette Emancipation de l’Homme (La Liberté), synonyme de Délivrance, Audace, Hardiesse, nous nous retrouverions, forcément, à bras avec de tels noms du genre féminin. Il en irait de même, mais inversement, si l’on utilisait une Allégorie pour parler de l’Assujetti, l’Entravé, le Prisonnier, l’Esclave,  termes, du genre masculin, qui seraient alors, forcément représentés par des Hommes, comme il est le cas, d’ailleurs, avec « Le Génie » qui surplombe la Colonne de Juillet, Place de la Bastille, et est censé représenter l’esprit divin président à la naissance, ou la puissance créatrice, voire, une capacité particulière que Schopenhauer désignait ‘Volonté’, perpétuant nos ‘Représentations’, le génie de l’espèce étant une sorte de ruse de la raison, et le ‘malin génie’, imaginé par Descartes, afin de prouver que rien ne pourra anéantir la certitude du « Cogito ».

Mais, enfin… Peut-être qu’il s’agit-il là, d’une Messe, dont le but est, tout simplement, de communier des mains de Sophie sous les deux espèces, la « Parole et l’Ouïe », et ainsi fut !

Nous avons, donc, entendu dire qu’il « s’agissait d’un rêve », « d’une attitude romantique », que « le féminin est sexy, et en rapport avec la ‘libido’ », « la sœur étant ‘la Violence’ », que « les ‘trafiquants d’armes’ sont des Femmes », que « dans la tradition allemande, les Femmes nous tirent vers le haut, un idéal différent des français, férus de Politique », que « Mozart clamait : ‘la Donna est ‘mobile’ », « le poète Chénier chantait : ‘L’art d’aimer’, ‘Anémone’, ‘Charlotte Corday’, ‘Fanny’ », et tout à l’avenant, tel « ‘la femme’ transformée en ‘homme’, et vice-versa… », « 80% des chansons font hommage à la gente féminine… à commencer par Rimbaud, car elles sont inspiratrices ! », « Badiou et ses allégories » n’étant pas oublié, bien sur, « Quoiqu’il y ait des femmes avec des tempéraments d’hommes et vice-versa », « la mémoire de Joaquim Gauck, appelant à ‘faire table rase, du passé !’, afin de bâtir une nouvelle nation allemande », « de … »,  « de … » … !

Enfin… Arrivée l’heure d’en terminer, Gilles déclama sa lyrique finale… et tout termina en beauté !!!

- Quelle est la différence entre la Statue de la Liberté, et ta chemise ?

- ???? Pas d’idée…

- La Statue de la Liberté est colossale… et ta chemise est sale au col !!!

Carlos

Débat du 13 mars 2016: »L’énigme est-elle la pertinence de nos croyances? », animé par Christoph Baudet.

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Posted on 15th mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 6 au 13 Mars 2016, le public a appris que le patron du Medef, Pierre Gattaz, s’est déplacé au Maroc en visite à son homologue, que le Projet de Loi sur le Code du Travail qui, tiraillant patrons et classes laborieuses, patientait sur la table du Ministre de Tutelle, Manuel Valls, malgré ses efforts pour trouver un compromis dynamique à leurs problèmes est toujours impopulaire et l’objet de fortes manifestations car considéré défavorable aux intérêts des Travailleurs… tandis qu’aux USA, qui risquent l’effondrement économique, des mesures d’assainissement furent prises, en Europe, le VIN a la Cote, les stations de ski, ne chôment pas, la Corse charme les touristes et, à Paris, le Festival du Film CON fait succès ! Le Moral parait donc Bon et, au Café des Phares®, de son côté, le 13 Mars eu lieu l’habituel Débat philosophique hebdomadaire qui, animé par Christophe Baudet, porta sur le sujet : « L’énigme est-elle la pertinence de nos croyances ? »

Pour y répondre, il faut comprendre, déjà, que L’Enigme est mystère à déchiffrer, tandis que La Croyance implique l’adhésion, spontanée, à une Idée, ou Fait ! Beaucoup d’Artistes et Intellectuels s’y sont intéressés, tels que Salvador Dali composant l’« Œuvre d’Hitler », Gustav Doré « L’Enigme », et « L’Enigme d’Einstein », problème de Logique que 98% des Mathématiciens n’arrivent pas à résoudre.

Quoiqu’il en soit, les langues se sont décousues, et gonflé d’Idées le discours collectif, les uns affirmant que « sans croyance on ne peut rien créer », que « la croyance est une posture sociale, une certitude sans preuves, et on risque de partir sur des exemples d’erreurs, car l’on est croyant, et pas …

(Ici, j’ai abandonné volontairement la salle, tellement j’étais dérangé par le mode ciblé de distribution de la parole.)

Finalement, Gilles pointa, certainement, ses propres considérations poétiques (….) et, les amateurs de Cinéma se sont déplacés jusqu’à l’Entrepôt, afin d’assister, dans le cadre du CINE-PHILO, à la projection du film « Lobster », (Heleno-Britanique), suivie d’un débat, très enrichissant, animé par Daniel Ramirez.

- Que dit un aveugle auquel on donne une feuille de papier de verre ?

- Je ne comprends rien ! C’est écrit trop serré !!!

Carlos

Débat du 20 Mars 2016: « L’image? De quel droit? », animé par Pierre-Yves.

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Posted on 22nd mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine allant du 14 au 20 mars, la Police Belge a procédé à Bruxelles  à l’arrestation de Salah Abdeslam, principal responsable des attentats du 13 Novembre à Paris. Le Parlement Européen s’est vu dans la nécessité de mettre un peu d’Ordre dans la dérive des Intérêts Financiers, d’aménager la Politique concernant les mouvements migratoires à l’intérieur de l’espace Schengen, qui compte 26 états Européens, et de réformer le critère des « Visas » à accorder aux candidats à immigration, en même temps qu’il est demandé aux entreprises internationales de communication, telles que Apple, Google, Ikea et McDonald, dont l’Administration est basée dans des Paradis Fiscaux, de se mettre en accord avec la Loi des pays où elles exercent leurs activités, évitant ainsi le risque d’être assignées en Justice…. Au Café des Phares®, le 20 Mars 2016, eu lieu le dominical Débat Philosophique qui, animé par Pierre-Yves Delpon, porta sur le sujet suivant :« L’Image ? De quel Droit ? »,

Etrange question… que vient faire le ‘droit’ dans cette galère… mais, enfin ! Il faut de Tout pour faire un monde ! Pour revenir à l’«Image », du grec,ikov’ (icône) il s’agit, bien entendu, de la reproduction visuelle d’un objet réel ou imaginaire, et la doctrine catholique dans son livre phare, La BIBLE (Ancien et Nouveau Testament) les admet telles que ces Êtres seraient apparus à des ‘Visionnaires’, comme un Dieu barbu, de la même façon qu’il est arrivé, autrefois à Daniel, Isaïe, Jérémie, ou Abraham… préconisant l’arrivée d’un Messie… ou, plus récemment la Vierge, à Lourdes (France)… ou Fatima (Portugal), à des ‘Voyants’, accrédités comme tels, souvent des jeunes Bergers, « Idolâtres », désignant les adorateurs d’Idoles, c’est-à-dire, des faux dieux. Le « Droit », de son côté, consiste en une Matière Législative (Privée ou Publique), selon les situations qu’il faut régir et que, dans les civilisations modernes s’étend à la Consommation, à la Concurrence, voire, à l’Environnement, quoique adossées au Droit général, dans les Dictatures. En tous cas, il oriente la conduite des gens chez les peuples civilisés, d’après la nécessité de réglementer la vie en commun, suivant un Epithète exprimant, normalement, la franchise, l’honnêteté, la loyauté, bref, la sincérité!

Il y avait, donc, de quoi faire et, une fois que, selon le souhait de l’animateur, « la parole fut divisée en ‘première et deuxième prise’ » ainsi fût, les uns commençant par dire « que la source de toute information est ‘face book’», d’autres soutenant que « l’inspiration vient da la ‘Colombe’, dite ‘Saint Esprit’ », ou arguant que « le ‘Concile de Trente’ (1217) a proclamé la liberté de le faire, le seul critère étant la ‘beauté’ ». D’autres continuèrent donnant à savoir que « l’Image, elle-même est une métaphore», que « Platon en faisait », que « le ‘voyeur’se cache pour ‘mater’ (reluquer) », qu’il « s’agit d’un langage juridique », « Robert Doisneau plaçant les ‘amoureux’ devant la ‘tour Eiffel’ », « Si cette image n’est pas moi, que puis-je en faire ? », « Filme ou Photo, un certain rapport apparaît, l’artistique, et celui de l’intime », « deux choses à distinguer, l’‘utilisation’ de la cigarette, et l’‘utilisation’ de l’image, comme, par exemple, lors d’un attentat », « il y a toujours des excès possibles », « si vous photographiez la Vénus de Milo, et en faites des cartes postales, la législation européenne vous tombe dessus »…

Visiblement on était à bout de souffle… et, heureusement, l’heure d’en terminer, arrivant, Gilles fit part de sa pertinente interprétation lyrique et, le publique évacua la salle, satisfait de ce temps dédié à l’AMOUR de la SAGESSE !

Un individu, complètement saoul, sort du Bar, fait 5 mètres, se cogne contre un poteau, et tombe par terre. Il se relève, se retape le poteau, plusieurs fois de suite, et finit par rester sur le sol, clamant : « Bon ! Je vais attendre que tout le monde soit parti !!! »

Carlos

PS:

Comme Dessert, ceux qui l’ont bien voulu, sont partis à l’Entrepôt, pour assister, dans le cadre d’un Ciné-Philo, au  film « Bad Boy », dont l’intéressant Débat qui l’a suivi, fut animé par Daniel Ramirez.

C…..

Débat du 27 mars 2016: « Peut-on se libérer de l’Etat? », animé par Gregory Dabadie.

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Posted on 29th mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Exceptionnellement, nous avons deux compte-rendus, celui habituel de Carlos et celui d’Emmanuel Mousset, ex-animateur aux Phares et à St. Quentin dans l’Aisne, qui nous a rendu visite.

Chaque instant est un renouvellement de l’Univers, raison pour laquelle il n’y a pas de jour sans ses peines et, au cours de la semaine allant du 21 au 27 Mars, pas mal d’eau a coulé sous les Ponts de Paris, tandis que dans ses Rues, et dans le Monde, bien de drames ou tragédies se déroulaient, telles celles des ignobles attentats à Bruxelles (revendiqués par Daech) causant la mort d’une trentaine de personnes et provocant au moins deux cents de blessés, deux des Kamikazes étant morts, un troisième, toujours recherché, les réseaux terroristes montrant de nombreuses ramifications en Belgique, Allemagne,  Italie, Pays-Bas et France, où l’une de leurs actions a été déjouée. Ailleurs, l’armée Syrienne a repris Palmyre, et Radovan Karadzic a été condamné à 40 ans de détention par TPIY, en raison des génocides et autres crimes de guerre contre l’Humanité, pratiqués au cours du Conflit en Bosnie.

Attentifs, pourtant, à Tout ce qui concerne l’Humain, les amateurs des Débats qui ont lieux au Café des Phares®, s’y sont réunis le dimanche 27, pour s’entretenir d’un sujet spécifique, en l’occurrence, politique, formulé par la question fatale : « Peut-on se libérer de l’Etat ? », au cours d’un Débat animé par Gregory Dabadie.

Voyons ! L’ETAT serait-ce un MALHEUR, … une HORREUR, de laquelle nous aurions à nous débarrasser, comme de la Peste ? La « Liberté », on sait ce que c’est ! C’est la situation de celui qui n’est sous la contrainte ou la dépendance de personne… et, étymologiquement, se « Libérer », provient du latin ‘liberare’ (‘liber’=LIBRE), Victor Hugo entendant « qu’elle commence là où l’ignorance finit. En tous cas, les Humains en jouissent en vertu d’un triple Droit : 1) Naturel, 2) Civil, 3) Politique, voire Moral.

L’« Etat », lui, a une double signification : a) Organisation politique et juridique d’un Territoire, Historiquement légitime ou, b) En vertu d’une Conquête, la coordination des actions à entreprendre afin de maintenir l’Ordre, des Sujets étant soumis à la Gouvernance d’un Roi, d’un Prince, d’un ou d’un Chef d’Etat, historiquement légitime, ou c), par un « Coup d’Etat ».

« Peut-on s’en libérer ? » La réponse est NON, à moins de vivre en ANARCHIE, un noble idéal de transformation de la société, assez ardu à mettre en pratique, sur lequel beaucoup d’intellectuels se sont interrogés, tels Georges Woodcock, Proudhon, Stirner, Jean Jacques Rousseau, Bakounine, ou Tolstoï, qui répandirent largement leurs idées, aussi bien en Russie, qu’en France, en Espagne et en Italie.

Qu’en avons-nous fait ?

Les uns dirent que « ça fait penser aux Lois sur le Travail », d’autres « aux Entreprises qui en font le commerce », « qu’il y a des Etats dictatoriaux », que « nous vivons dans un royaume de morts », « que la Commune de Paris a avorté », « que l’Etat c’est à chacun de le ‘faire tous les jours’», que « l’Etat, c’est nous, mais nous sommes passifs », un autre « que nous partons d’un préjugé négatif, alors que les Etats ne sont pas tous les mêmes », ou que « ce sont les ‘énarques’ qui se trouvent au pouvoir, au bout du compte » …

Enfin ! Dans l’ensemble, on partait d’un préjugé plutôt négatif, jusqu’à ce que l’heure romantique arrive et que Tout devienne Poésie, dont Gilles prit le soin.

- Quelle est la différence entre une mini-jupe et un bon discours ?

- Il y en a pas ! Ca doit être assez court pour maintenir l’attention… et assez long pour couvrir l’essentiel !!!

Carlos

Et voici le compte-rendu d’Emmanuel Mousset :
Hier matin, au café philo des Phares, place de la Bastille à Paris, l’animateur était un jeune prof de philo, Grégory Darbadie, enseignant à Aulnay-sous-Bois et auteur de l’ouvrage « Paris Philo », paru l’an dernier (vignette 1). Surprise : il m’apprend qu’il a vécu à Saint-Quentin, de 6 mois jusqu’à l’âge de 5 ans et demi place de l’Hôtel de Ville ! Autre coïncidence : il habite à Pantin, où j’ai vécu de nombreuses années. Il a mis en place, dans la bibliothèque municipale de cette ville, un café philo. Le monde est petit, plein de chassés-croisés inattendus.

J’étais en bonne compagnie (vignette 2) : à mes côtés, mon ami Gunter Gorhan, l’un des fondateurs historiques de ce premier café philo, au début des années 90. Nous avons eu le plaisir de l’accueillir plusieurs fois à Saint-Quentin. A notre table, Jean-Jacques Rousseau s’était invité (à droite, en costume d’époque). Sujet de la séance : Peut-on se libérer de l’Etat ? Plusieurs courants de pensée, souvent opposés, répondent pourtant positivement à cette question : les anarchistes révolutionnaires, les libertariens ultralibéraux, les décentralisateurs girondins. Paradoxe pour paradoxe : Karl Marx, qui a inspiré malgré lui des régimes totalitaires, espérait, dans sa société communiste, un « dépérissement de l’Etat ».

N’y aurait-il que Louis XIV qui s’en fasse le défendeur ? « L’Etat, c’est moi ! » fait-on dire au monarque absolu. C’est une boutade : un Etat, ce n’est jamais une seule personne, ni même quelques-unes, mais un ensemble vaste et indéterminé d’institutions, d’administrations, de lois, de territoires et de fonctionnaires. C’est une machine ou un appareil, qui pose le problème de son utilité, de son utilisation et de ses dysfonctionnements. Nietzsche qualifie l’Etat de « monstre froid » : c’est un nouveau paradoxe, car un monstre a le sang chaud, et c’est ce qui le rend dangereux. Hobbes file aussi la métaphore monstrueuse, en parlant de Léviathan.

Il a été aussi question de Montesquieu, Engels (son ouvrage « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat », association intéressante), Platon (le « noble mensonge », l’appelle-t-il dans son livre « La République »), jusqu’à La Fontaine, sa fable « Le loup et le chien », où il est montré qu’il vaut mieux être un loup famélique et libre qu’un chien gras avec collier. Mais de quel Etat parle-t-on ? Entre Etat de droit, Etat providence ou Etat autoritaire, les variantes sont nombreuses. Milos Forman, laissant le communisme pour le capitalisme, a eu cette formule : « J’ai quitté un zoo pour la jungle ». Le choix est-il entre le fouet du dompteur ou les mâchoires du fauve ?

Aujourd’hui, nous avons l’impression ambivalente qu’il y a de moins en moins d’Etat (nous déplorons son retrait, son impuissance, son inefficacité) alors qu’il y a, de fait, de plus en plus d’Etat (subventions, réglementations, aides de toute sorte). Ne faisons-nous pas l’Etat à notre image ? Il est la projection de nos rêves, de nos fantasmes, de nos angoisses. L’Etat, c’est moi ? Contre le souverain de droit divin, le café philo des Phares s’est institué en Commune de libres citoyens, proclamant plutôt : L’Etat, c’est nous !l’investissant, à petite échelle, de la souveraineté populaire.

Selon la tradition, c’est notre ami poète (vignette 3) qui a conclu nos discussions, pour nous montrer, en bonne poésie, qu’il y a une ivresse des mots, dont il faut à la fois se réjouir et se défier. La philosophie a aussi ses limites.
Pour voir les photos et commentaires, son blog : http://jaitantdechosesavousdire.blogspot.fr/2016/03/letat-cest-nous.html

Débat du 3 avril 2016: « La violence peut-elle avoir raison? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 6th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du 28 mars au 3 avril 2016, le Monde a vécu des moments bouleversants, et la France n’en fut pas épargnée, Paris se trouvant toujours sur le devant de la  Scène lors des événements les plus spectaculaires, qu’il s’agisse d’Attentats, de Journées Créatives, ou de Congrès, telles que « La journée des innovations », organisée par le Ministère de l’Education Nationale, « La Mobilisation générale contre les Lois du Travail », engageant des centaines de Lycéens, ou de Congrès : « Le Congrès de la IDRRIM », le Congrès des Syndicats UNSAF, le Congrès des Audio-prothésistes, le Congrès de la Fédération Européenne des Syndicats, Congrès de la Prestation Intellectuelle, auxquels il convient d’ajouter, évidemment, les Manifs, comme celle de « Courir pour la Vie », à Chalons en Champagne. Pourtant, tout  cela, n’a pas empêché les amateurs de Philosophie, de se réunir comme habituellement, chaque dimanche, au Café des Phares®, le 3 avril se faisant autour de l’animateur auquel revenait la tâche de célébrer notre messe, en l’occurrence, Claude Grognet, qui nous a invité a disserter sur le sujet « La violence peut-elle avoir raison ? », choisi, par lui, parmi une quinzaine d’autres !

Ce qu’est la Violence, ne constitue un secret pour personne ! Dérivé du latin ‘vis’, voire ‘violentas’ (issu du verbe ‘volere’, ‘vouloir’), le terme signifie, ‘étymologiquement’, le fait d’agir, contre quelqu’un, ou le faire réagir, en dépit de sa volonté, en employant la force, la provocation, ou l’intimidation, afin d’y arriver !!! Pareil, pour « se faire violence », autrement dit, s’imposer, à soi-même, une attitude contraire à celle que l’on aurait normalement à vivre dans une situation paisible, et on peut ajouter, encore, qu’un tel événement peut être constitutif d’un bouleversement naturel, soit-il une Tempête climatique, un Volcan, ou la furie d’un Cyclone.  La Raison, de son côté, dérivant de « ratio », consiste dans la qualité, propre à l’esprit humain, lui permettant de fixer les critères de « conformité à une Loi, naturelle ou réfléchie », en tous cas, capables de l’aider à faire la distinction entre la « Vérité » et « l’Erreur », ainsi que le « Bien » et le « Mal ». Le verbe, Pouvoir, lui, exprime, tout simplement, l’hypothèse d’un possible, ou la capacité de le créer. Pour sa part, Avoir, a le multiple sens de : 1, posséder, 2, acquérir 3, disposer de… 4, éprouver !

Alors ? Revenons à nos moutons, dans l’interrogation, La Violence peut-elle avoir raison ?, il  paraît être question du souci d’évaluer la capacité d’agir d’un type d’ETAT d’ESPRIT, dépourvu de « Vouloir », donc, causé par des circonstances particulières, et dépourvu de vouloir, donc, face à des expérience aléatoires, elle ne peut RIEN ! Elle n’a pas de Vouloir, ni des capacités pour formuler un Jugement, et encore moins … des qualités intrinsèques ou critères moraux pour le faire. C’est un état constitutif des choses qui, de surcroît, est à même de TOUT bouleverser, lorsque, pour ce-là, les conditions nécessaires se conjuguent. Ce sont les animaux, et même les êtres inanimés, comme les Conditions atmosphériques, qui exercent leur violence instinctive, physique, ou naturelle, au point de bouleverser l’Habitat, et même, le Travail constructif et patient, élaboré par ses congénères, pourvus d’Intelligence et de Logique ! Qu’a-t-on fait ?

Inspirés de Max Weber, les uns se demandaient, « s’il ne s’agissait pas, là, d’un état de nature », d’autres,  « de Folie ! », d’autres encore « se référaient à Lacan », « à l’Ignorance ! », « à la Signifiance ! », d’aucuns évoquant même, « la Nature », « les Instincts », « les années 70 », «  la Consommation »,  «  la difficulté à porter un Jugement », que « son père était Pallas, sa mère Styx, le fleuve des enfers, et sa sœur Niké », voire, établissant la différence entre «généalogie et morale », « la force et la suprématie militaire », tout en se demandant si « un Etat peut réagir par la violence, au cas où un Martin Luther King se lève, démontrant que la violence est relative », et « le cas d’’Exodus’, un pays, le Danemark s’étant abstenu de toute persécution sur les Peuples ciblés » ! « Badiou, naturellement, fut aussi évoqué, pour son analyse des processus de violence », et l’on fait remarquer que « si l’on avait stoppé Hitler, toute cette hécatombe n’aurait pas eu lieu »…

Bref ! Comme toutes choses ont une fin, le Débat est arrivé à son terme, une fois que Gilles l’a transformé en Poésie !!!

:-) L’expérience est cette chose merveilleuse, qui vous permet de reconnaître une erreur, quand vous la faites à nouveau…

Carlos

Débat du 10 Avril 2016: »Que dévoile notre combat contre le Dogmatisme? », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 11th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

« Crazy-Love » (Amour Fou), tel était l’inscription affichée sur le Tee-shirt d’une des clientes de l’établissement duquel je sortais, et cet « Amour Fou », nous concernait, Tous, le peuple philosophe s’y entretenant du cheminement des Idées dans la Cité, cette fois-ci, au terme d’une semaine chargée d’événements assez singuliers, comme les difficultés des agriculteurs Hollandais face aux parasites, les révélations de journalistes européens qui, travaillant de concert, sur le monde des d’affaires, ont réuni plus de onze millions de documents, « Panama Papers », mettant en cause 214.000 sociétés offshore, ce qui sème la panique dans l’Univers de la finance. En France, un mouvement de contestation citoyenne, « Nuit Debout » se répand en occupant les places publiques dans une soixantaine de villes, s’inspirant du mouvement espagnol « Podémos ». Le peuple philosophe, lui, allait se consacrer au Débat hebdomadaire du Café des Phares® en l’occurrence: « Que dévoile notre combat contre le Dogmatisme ? », dont l’animation était laissée, ce dimanche 10 avril 2016, à la charge de Georges Sefinal.

Il y avait là, la certitude d’un COMBAT, et qu’il était porté contre le DOGMATISME. Mais encore ?

Voyons, donc ! « Dévoiler » est la définition même de Vérité, (a-litheia=enlever le voile) recherchée par Tout philosophe qui s’estime. De son côté, DOGMATISME, du grec « DOGMA », évoque une constance de l’esprit, tel que l’opiniâtreté, consistant à, sans la mettre en cause, tenir pour vraie une doctrine, s’opposant donc, au scepticisme, doute raisonné, ou au sophisme, argument douteux, sous l’apparence de vérité, auquel  KANT fait face, avec le « questionnement critique ».

Finalement, COMBAT, est un terme qui exprime l’action d’un, ou plusieurs adversaires qui s’affrontent, loyalement, sans évoquer l’âpre lutte des polyglottes, car il y en a qui disent qu’il faut parler, au moins, 3 langues pour se comprendre (celle de sa naissance, l’anglais, pour s’entretenir d’affaires, et l’italien, pour parler d’amour). Or, la langue n’est pas un trois pièces, (veste, gilet, pantalon, voire, blouse, jupe, et collant !) Elle est un outil… et un obstacle, voulu, par la force des choses, la transparence étant nuisible à l’évaluation des distances et ce n’est que rationnellement et pragmatiquement que l’on peut arriver à embrasser l’ensemble des phénomènes qui tentent de nous échapper.

Comment expliquer une telle réalité ? C’est le problème auquel se sont coltinés les participants présents, les uns arguant que « toute idée peu devenir incohérente », « la Vérité finit par se transformer en Dogme », d’autres maintenant que « les gens confondent croyance et religion, alors que sans elle, on est toujours tranquille », ou encore que « le Dogme est rigide comme 2 et 2, qui font 4 », que « la Vérité nous pète à la gueule », « certains sujets sont absurdes, tel celui de la croyance »… etc. !

Au terme du temps qui nous était alloué, Gilles mit, pratiquement fin à l’opération intellectuelle, au moyen de ses vers : « Dogmatisme/ Opinion/ Attitude intellectuelle/ Raison… », l’esprit de Marc Sautet revenant, encore, envoûter la Salle, un instant, par l’évocation que l’on en a fait !!!

La forme des Pyramides le prouve, … l’Homme a toujours tendance à en faire de moins en moins !!!

Carlos

Débat du 17 Avril 2016: « Se moquer de la philosophie, est-ce, philosopher? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 19th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 11 au 17 Avril, le Monde a vécu bien des péripéties, telles que des sérieuses secousses sismiques au Japon et en Equateur (le plus grave depuis 40 ans), tandis qu’au Brésil, la Présidente, Dilma Rousseff se trouvait menacée de destitution, pour avoir falsifié les Comptes Publiques, afin de faciliter sa réélection de 2014, alors que de gros scandales de corruption secouent le pays, bien qu’elle y soit pas associée. De son côté, avant de partir en voyage diplomatique en Jordanie et en Egypte, le Président, François Hollande, ayant été interrogé, à la TV, par 4 français, pendant près de 2 heures, a soutenu que « la France va mieux… », ce qui a encouragé les aventuriers de la Pensée, à se déplacer jusqu’au Café des Phares®, où le débat, hebdomadaire, animé par Eric Zernik, portait, le 17 Avril 2016, sur le sujet « Se moquer de la philosophie, est-ce, vraiment, philosopher ? »

En somme, « Peut-on rire de Tout ? » La Sagesse, la plus basique, dira « Oui !!!… Mais pas avec n’importe Qui ! »

Alors ? Il est clair, donc, que l’on peut se moquer, également, de la philosophie, et je dirais même, tout en philosophant!!! Les philosophes grecs, les « stoïciens » (disciples de Zénon), et particulièrement, les « cyniques », tels Antisthène et Diogène de Sinope, (dont l’attitude publique consistait à adopter des postures scandaleuses, comme aller pieds nus, se masturber en public, cracher au visage des gens, et administrer leur enseignement à coups de bâton), nous l’ont appris ! La Vie, aussi bien que le Bonheur, sont de courte durée, la Foule faisant son propre Malheur, car nous vivons en Esclaves, prétendant, néanmoins, à la Gloire, aux Richesses, au Ciel, au lieu d’accepter notre Vie, telle qu’elle est. C’est ce qu’a prétendu Descartes, ou du moins, le pratiquant, au cours de son enseignement…

Quoique, Le « rire »… ça s’apprend ! Ou ça s’exprime ?

La MORALE nous donne, pourtant, des règles de Conduite prétendant être universellement valables, voire, celles qui concernent le Bien, l’Intérêt, le Devoir ! Est-ce être philosophe ?

En somme, dans l’acte de philosopher, il s’agit d’une élévation de la pensée, transformée en ‘contemplation’, faits auxquels Platon se réfère dans l’allégorie de la caverne, le philosophe ne quittant le monde sensible que pour y redescendre, afin de gouverner la Cité Idéale, dont le développement, affiné par Hegel, permet d’en saisir toute la rationalité !

Le public n’a pas manqué d’imagination, les uns se conformant au fait que « l’apprentissage de la philosophie n’est pas facile »,  d’autres que « l’Eglise a condamné le rire », quelqu’un ayant  fait mention de l’opus dû à Humberto Ecco, ‘Le nom de la Rose’, alors que « le rire est le propre de l’Homme », tels, qu’inspiré d’Aristote, l’a perçu Rabelais, dans « Gargantua » !

La Salle, néanmoins, s’est largement exprimée, les uns faisant valoir que « philosopher est apprendre à le faire, ce qui n’est pas facile », d’autres que « l’Eglise a condamné le rire », ou que « c’est quelque proche  de ‘Le nom de la Rose’ dû à Humbert Ecco », à quoi fut ajouté que « Le Catholicisme se pétrifie », « qu’il nous faut des actes et point de paroles », que « l’humour est spirituel, l’ironie sarcastique », etc., etc. !

Le Temps réglementaire étant arrivée à son terme, Gilles siffla la fin de la partie au moyen de son lyrisme poétique, et le Jeu était joué !!!

Question : « Faut-il réévaluer la spéculation Astro-Mythologique de Freud, dans son approche Structuraliste de la Psychomatique Fliessienne ? »

Réponse : Ca dépend !!!

Carlos

Le 24 avril 2016, le débat sera animé par André Stamberger.

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Posted on 20th avril 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 24 Avril 2016: « Qu’est-ce qu’être riche ? », animé par André Stamberger.

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Posted on 25th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

« Et pourtant elle tourne ! » Soupira, avec 70 ans, Galileo Galilei qui, condamné à la mort par l’Inquisition, devait se dédire de son allégeance au système héliocentrique de Copernic, entendant que la Terre tourne autour du soleil. Non seulement elle tourne, mais les Hommes réfléchissent, et y créent des tas de théories, entre autres, économiques, comme celles de « croissance » dues à Adam Smith et David Ricardo, ou de Solow qui, lui, conçoit, à sa base, le ‘travail’, la ‘productivité’, et le « progrès technique », voire des événements scientifico-politico-sociaux, que Karl Marx a finement analysés, en compilant son Œuvre mondialement connue, et génératrice de résistances sociales « Le Capital ». Se considérant, généralement  en mesure de faire face, les amants de Sophie, se sont réunis à la Bastille, le dimanche, 24 Avril 2016, au Café des Phares®, pour rendre hommage à la Sagesse, donc, se souciant de savoir, « Qu’est-ce qu’être riche ? », aidés, dans leur quête, par André Stamberger.

Bonne question !!! On se le demande qu’est-ce qu’un tel phénomène qui, à part l’Héritage, ou tous systèmes de Roulettes, Loteries, Actions d’Entreprises,…ou le Vol, rarement se produit, d’un claquement de doigts !

Il se peut que ceux, qui ne le sont pas, le sachent, sans en être envieux, mieux que les chanceux qui le sont, et recourent à tous les moyens, pour en assurer la possession, tels que le dessous de matelas, soupières, chaussettes… à portée de main de fins cambrioleurs !!! ou d’astucieux voleurs, tels Mandrin, Billy le Kid, Robin des Bois, Arsène Lupin, et toutes les Mafia, comme la ‘Camorra’, la ‘Cosa Nostra’ qui se sont imposées, par la violence la corruption, un Pouvoir occulte, incontournable, surtout en Sicile, au Japon, en Russie et en Chine, Pouvoir symbolisé, bien à propos, par une Pieuvre !

Des doigts, avares de parole, se sont levés, pour dire, « Etre riche, ce sont des patrons, qui gagnent des mille fois le SMIC », « la richesse, est celle du cœur », « on est toujours ‘le pauvre’ de quelqu’un », « Riche, c’est être libre de dire ‘zut’ aux autres », « être libre de pouvoir… pouvoir faire », « le riche est un esclave qui n’a pas l’occasion d’être pauvre », « il y a des gens qui ont des Coffres-forts, pleins de Van Gogh », « aller dans les Biennales » « avoir des ‘couverts en argent’ », « j’ai été fasciné par  la famille Rothschild », « je pense à McArthur et la guerre de Corée », « les riches méconnaissent leur richesse, les pauvres leur pauvreté », « la richesse est résultat d’un effort, et les ‘Châteaux sont achetés par des riches…  », « dans Proust, on savait placer les favoris, et il est, lui-même, tombé dans le piège des glorioles du pouvoir», etc.

Usant de ‘vertu’, j’ai cédé mon droit à la parole, au gars qui se trouvait au Comptoir… et il a dit « Mon père était Styliste et, en Iran, il a fondé 2 écoles de mode ; mais, j’ai perdu mon père, et ma mère a commencé à philosopher… ».

Puis, ce fût le moment de donner la parole, à ceux qui la prenaient pour la première fois… et les échanges se sont poursuivis, quelques instants… jusqu’à ce que  Gilles s’en empare, pour traduire le polilogue  en vers, le débat haletant, encore, quelques instants, par la suite…

« Et pourtant elle tourne ! » Soupira, avec 70 ans, Galileo Galilei qui, condamné à la mort par l’Inquisition, devait se dédire de son allégeance au système héliocentrique de Copernic, entendant que la Terre tourne autour du soleil. Non seulement elle tourne, mais les Hommes réfléchissent, et y créent des tas de théories, entre autres, économiques, comme celles de « croissance » dues à Adam Smith et David Ricardo, ou de Solow qui, lui, conçoit, à sa base, le ‘travail’, la ‘productivité’, et le « progrès technique », voire des événements scientifico-politico-sociaux, que Karl Marx a finement analysés, en compilant son Œuvre mondialement connue, et génératrice de résistances sociales « Le Capital ». Se considérant, généralement  en mesure de faire face, les amants de Sophie, se sont réunis à la Bastille, le dimanche, 24 Avril 2016, au Café des Phares®, pour rendre hommage à la Sagesse, donc, se souciant de savoir, « Qu’est-ce qu’être riche ? », aidés, dans leur quête, par André Stamberger.

Bonne question !!! On se le demande qu’est-ce qu’un tel phénomène qui, à part l’Héritage, ou tous systèmes de Roulettes, Loteries, Actions d’Entreprises,…ou le Vol, rarement se produit, d’un claquement de doigts !

Il se peut que ceux, qui ne le sont pas, le sachent, sans en être envieux, mieux que les chanceux qui le sont, et recourent à tous les moyens, pour en assurer la possession, tels que le dessous de matelas, soupières, chaussettes… à portée de main de fins cambrioleurs !!! ou d’astucieux voleurs, tels Mandrin, Billy le Kid, Robin des Bois, Arsène Lupin, et toutes les Mafia, comme la ‘Camorra’, la ‘Cosa Nostra’ qui se sont imposées, par la violence la corruption, un Pouvoir occulte, incontournable, surtout en Sicile, au Japon, en Russie et en Chine, Pouvoir symbolisé, bien à propos, par une Pieuvre !

Des doigts, avares de parole, se sont levés, pour dire, « Etre riche, ce sont des patrons, qui gagnent des mille fois le SMIC », « la richesse, est celle du cœur », « on est toujours ‘le pauvre’ de quelqu’un », « Riche, c’est être libre de dire ‘zut’ aux autres », « être libre de pouvoir… pouvoir faire », « le riche est un esclave qui n’a pas l’occasion d’être pauvre », « il y a des gens qui ont des Coffres-forts, pleins de Van Gogh », « aller dans les Biennales » « avoir des ‘couverts en argent’ », « j’ai été fasciné par  la famille Rothschild », « je pense à McArthur et la guerre de Corée », « les riches méconnaissent leur richesse, les pauvres leur pauvreté », « la richesse est résultat d’un effort, et les ‘Châteaux sont achetés par des riches…  », « dans Proust, on savait placer les favoris, et il est, lui-même, tombé dans le piège des glorioles du pouvoir», etc.

Usant de ‘vertu’, j’ai cédé mon droit à la parole, au gars qui se trouvait au Comptoir… et il a dit « Mon père était Styliste et, en Iran, il a fondé 2 écoles de mode ; mais, j’ai perdu mon père, et ma mère a commencé à philosopher… ».

Puis, ce fût le moment de donner la parole, à ceux qui la prenaient pour la première fois… et les échanges se sont poursuivis, quelques instants… jusqu’à ce que  Gilles s’en empare, pour traduire le polilogue  en vers, le débat haletant, encore, quelques instants, par la suite…

Deux amis se partagent un gâteau. Celui qui coupe fait 2 parts très inégales et, ayant prit la plus grosse, son copain le lui reproche, disant que c’est ‘très impoli’…

- Qu’aurais-tu fait à ma place ? lui demande l’autre.

- J’aurais pris la plus petite !

- Alors, de quoi tu te plains ? Tu l’as !!!

Carlos

Puis, afin de terminer la journée, en beauté, ceux qu’ainsi le désiraient, se sont déplacés, à l’Entrepôt, et ainsi poursuivre leur cavalcade, assistant à un Ciné-Philo, qui avait, comme propos, le film « Les Chevaliers blancs », Daniel Ramirez ayant animé le riche Débat qui s’en est suivi. C…..

Débat du Premier Mai 2016: « Peut-on vivre sans travailler? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 3rd mai 2016 by Carlos in Uncategorized

Si l’on se penche sur les événements de la semaine, allant du lundi 25 avril, au Premier Mai 2016, on verra que, dans une action protestataire , les ‘Intermittents du Spectacle’ ont occupé le Théâtre de l’Odéon, ainsi que la Comédie Française afin de peser sur les négociations, en cours, sur leur Assurance Chômage et ont obtenu gain de cause. Par ailleurs,  de nombreuses autres manifestations sociales ont été réprimées de plus en plus brutalement par les Forces de l’Ordre, le tout culminant, parallèlement, avec le proverbial Débat hebdomadaire qui a lieu au Café des Phares®, ce jour-là, les participants s’étant intéressés  à la question «Peut-on vivre sans travailler ?», ce boulot étant confié à l’animation de Bruno Leucoris.

Quand on fête,… on fête…, et il y avait de quoi !!! Le Premier Mai ! La Fête du Travail ! Le Muguet !!!

On pourrait commencer par le plus pénible !

Le TRAVAIL, dont le terme, dérivé du latin populaire, tripaliare, (tourmenter) s’est retourné vers l’instrument de torture « Tripalium », à l’origine façon de ferrer les bœufs. Ainsi, le sens de souffrance subsiste, désignant, entre autres, les travaux serviles, comme ceux des champs, le service militaire ou même, douloureux, à l’exemple de ceux de l’enfantement des femmes. Au fond, toutes les activités pénibles, endurées par l’homme, afin de faire face à la réalité, ont été prises en considération depuis Aristote, qui différenciait « poïêsis et praxis », et mises en théorie par Ricardo (XVIII/XIX siècle), puis Marx (1818/1883), qui la qualifiait de « quantité de travail, socialement nécessaire, pour déterminer la valeur économique des marchandises », jusqu’à Hannah Arendt qui différencie, Travail-Oeuvre et Travail-Activité, à partir des réflexions d’Aristote.

Puis, il y avait Le PREMIER MAI, « Labor Day », célébrant les luttes des ouvriers qui, en 1886, à Chicago, un ‘œillet à la boutonnière’, s’efforçaient d’obtenir les huit heures de travail, mouvement réprimé violemment. Il fut reproduit par Saint Juste, qui, commandait les « sans Culottes » ; des Anarchistes, ont été condamnés à mort et pendus  le 11 octobre 1887, vendredi noir qui déboucha sur la Révolution Française de 1889, Jules Guesde créant, alors, la Fête du Travail en 1890, une de telles manifestations, menée par Fabre d’Eglantine, ayant tourné au drame, lors qu’une sévère Fusillade, du Pouvoir, provoqua 9 morts…

Enfin, Le MUGUET, («convalaria megalis », de la famille des Liliacés), est une plante liée à la magie, la légende voulant qu’elle ait été créée par Apollon, afin de tapisser le sol du mont Parnasse , pour que les 9 Muses ne souffrent point en marchant sur le sol ! Les Romains ont continué la tradition, et des Bals étaient, alors, organisées pour les jeunes filles, en dehors de la présence de leurs parents.

Enfin ! Les Participants au Débat, n’ont pas esquivé la question, faisant valoir que « si l’on travaille on souffre », « qu’une vie, sans travail, n’existe que dans l’Eden », « qu’il y a 14 millions de retraités en situation dramatique », que « qu’on le veille ou pas, on joue sur la morale », « que Jérôme Bosch représente l’Eden  comme un jeu », « que la vie moderne fait des Hommes des prolétaires », « que la vie des gens ressemble à celle d’un ‘Club Med’ », « ou à la ‘Grande bouffe’ », « qu’Hanna Arendt, reprend le thème de la société horizontale »,  « qu’il faudrait revaloriser le Travail », « qu’il y a un âge pour philosopher », un autre affirmant qu’il est « retraité depuis 24 ans », « que le Travail signifie responsabilité », « que Max Weber s’est référé au désenchantement du Monde », « qu’il y a un âge pour ‘vivre’, un autre pour ‘philosopher’ », le Tout étant, comme habituellement, clos par la veine poétique de Gilles !!!

Définition : « Paresse  : habitude de se reposer avant la fatigue ». Jules Renard.

Carlos

Le débat du 8 mai 2016, animé par Daniel Ramirez : « La nuit debout, permet-elle de rester eveillé ? »

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Posted on 4th mai 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 15 Mai, 2016: « L’Amour est-il un Art ou une Vertu? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 17th mai 2016 by Carlos in Uncategorized

Le lendemain d’une « Nuit Debout », mouvement social, inspiré d’autres mouvements européens qui, ayant pour but d’imaginer d’autres façons de faire de la Politique, en France des milliers de gens ont occupé les artères des grandes Villes, afin d’entraver le recours à l’article 49, qui permettrait au Gouvernement de poursuivre sa réforme du Code du Travail, alors que d’autres projets portaient, ailleurs, dans l’Espace Culturel français, sur la Littérature francophone, à propos de Colloques sur l’écriture théâtrale, ainsi que d’un regain d’intérêt pour l’œuvre d’Albert Camus, le 15 Mai 2016, au Café des Phares® eut lieux l’habituel débat philosophique hebdomadaire qui, choisi et animé par Michel Turrini, portait tout bonnement sur la question : « L’Amour est-il un Art, ou une Vertu ? »

Va savoir !!! En tous cas, il a été chanté par des Poètes, pratiqué par Tous les Humains, dont quelques uns ont excellé, au point que les Mémoires de leurs Faits, soient devenues des Romans célèbres dans le monde entier. Serait-ce l’un ou l’autre ? Art ou Vertu ? Au regard de l’Amour, nous avions déjà à considérer cinq cas d’espèce, c’est-à-dire, Sophia, ou Amour de la Sagesse, Eros, autrement dit, la Relation charnelle, intime…, et Agapé, le Rapport désintéressé, divin, qui s’oppose à la haine… Puis, on pourrait y ajouter Himeros (désir platement amoureux), et, enfin, Philo, ou philein (plus concrètement, l’amour social) ! Est-ce, donc, un Art ? Ou serait-ce une Vertu ? Bien malin celui qui en distinguerait la nuance !!!

Si on le considère comme Art, où arrivera-t-on à le classer, sinon dans le chapitre « Esthétique », discipline ayant vocation à réfléchir sur le Beau, soit en tant que valeur propre, ou, alors, dans ses manifestations, prêtant, dans ce cas, le flanc à la Psychologie, voire à la Sociologie… en tous cas, à ce qui a un rapport avec les Sens ! Peut-on en faire une Synthèse ? Chaque Relation, eue, ou a avoir, est quelque chose de surprenant, pas banale, mais plutôt hasardeuse, concernant quelqu’un, et comportant un risque, le risque de la nouveauté et, par conséquence, un certain danger. Il s’agit du Récit d’une Aventure humaine qui s’étend, parfois, sur plusieurs Générations, entre grands Parents et Petits Enfants, les étalant, sur plusieurs siècles, témoignage dont les Cimetières gardent le Registre !

Avides de se manifester, les participants à l’événement, ont évoqué « Ovide, et ‘l’Art d’aimer’ », « ‘Agapé’ (amour divin, audible, mystérieux et immatériel), en interaction avec ‘Eros’(attraction sexuelle) », et même « la figure de Hitler », ou l’opinion que « l’Amour est une construction, complexe »,  « qu’aimer’ et ‘être amoureux’, ce n’est pas pareil », poursuivant… ou encore, que… « nous sommes des êtres naturels », « notre société est basée sur des Concepts… », etc., etc…..

…jusqu’à ce que, comme d’habitude, Gilles ne résume tout en rimes libres et, après quelques balbutiements de plus, les Lumières dont Sophie, qui ont rayonné de tous ses Feux et de tous ses Charmes, s’éteignirent, l’arbitre de la Partie mettant un terme à la Controverse…

- Oh ! T’as vu ? « Un mouche !!! »

- C’est pas « Un mouche ! » C’est une mouche !!!

- Dis, donc ! T’as d’bons yeux, Toi !!!

Carlos

Débat du 22 Mai 2016: « La rivalité est-elle féconde ou nocive? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 23rd mai 2016 by Carlos in Uncategorized

La semaine du Lundi 16 Mai, au Dimanche 22, fut assez rude, à tous les points de vue, l’incompréhensible  Crash d’un avion d’Egyptair, dont les causes (accident ou attentat) restent à déterminer, ayant provoqué 66 morts, tandis que la pénurie de Carburant se fait sentir, surtout dans le Nord et dans l’Ouest de la France, suite à des mouvements sociaux qui bloquent les raffineries, afin de protester contre la nouvelle « Loi Travail », les Partis Populistes se trouvant en très forte augmentation partout, dans le monde démocratique, notamment, en Amérique, en Pologne, et en Autriche… C’est, peut-être la raison pour laquelle, le peuple philosophe, réuni au Café des Phares®, le 22 Mai 2016, s’intéressa à la question « La rivalité est-elle féconde ou nocive ? », au cours du Débat, animé, en l’occurrence, par Gunter Gorhan.

C’était le jour de sainte Emilie, dans le monde chrétien, Aemilius. Or, ce mot propre, dérive étymologiquement du mot latin, RIVUS, qui a le sens commun de ‘Rival’, c’est-à-dire, relation malaisée entre les personnes qui puisent l’eau de la même RIVIERE en somme, RIVALITE’, terme, qualifiant, par la suite, la concurrence sportive, industrielle, intellectuelle ou amoureuse entre deux personnes, en général dénommée, dans ce cas, de « Jalousie ».

Alors ? Fécond ou Nocif ?

Les participants au Débat se sont exprimés selon leurs avis, fondés certainement sur leurs propres expériences, (ou savoirs), les uns disant que « la vie se compose essentiellement de tristesse et de douleur, parfois même de paranoïa ou refoulement », d’autres « qu’il s’agissait d’un rythme », ou encore, que « ça dépend des enjeux ou des situations ». Le cas de « Caïn et Abel » fut aussi évoqué et, dans la foulée, celui de « John McEnroe et Jimmy Connors, en compétition », « la Chine face aux USA, dans une compétition sans vainqueur ni vaincu », et le fait que « la rivalité est aussi bien féconde que nocive », un autre opinant que « si l’on vient ici, c’est par ‘rivalité’ et point « ‘adversité’ », « j’ai travaillé pour IBM, apprenant que la ‘rivalité’ cherche ‘l’excellence », fit remarquer encore quelqu’un, et que « l’idée initiale se trouvait déjà dans l’Eden avec le Serpent », un autre le voyant « dans la Lute de Classes de Marx », un autre encore « dans les Salons de Mode », ou « chez les milliardaires » .

Gilles mit fin à l’exercice intellectuel, au moyen de sa verve et, après quelques sursauts, la séance toucha à sa fin !!!

Un fermier remplace par un jeune, son vieux coq qui dit à l’autre: « Toutes les poules sont à toi si tu me bats à la course, m’accordant, en raison de mon âge, 5m d’avance ! » « OK ! », fait le premier, et ils s’élancent. Le fermier sort et, voyant ça, abat le jeune coq, se plaignant : « On m’a encore vendu un coq, homo !!! »

Ceux qui ont bien voulu prolonger le Débat, se sont déplacés jusqu’au Cinéma l’Entrepôt, afin d’assister au film « Le Château de l’Araignée », œuvre du japonais Akira Kurosawa, d’après Macbeth de Shakespeare, une histoire donc de Rivalité, retraçant la dérive de généraux qui, rentrant de la Guerre, traversent la forêt, où ils rencontrent des esprits rôdeurs, leur annonçant la destinée qui les attend !

Carlos

Le débat du 29 mai 2016 : « L’expérience », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 25th mai 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 5 Juin 2016: « Si rien ne nous sauve, la Poésie nous sauvera », animé par Christophe Baudet.

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Posted on 7th juin 2016 by Carlos in Uncategorized

Alors que, en raison d’une exceptionnelle crue de la Seine, due aux fortes pluies tombées, au cours de la semaine sur la Capitale, Paris se trouvait envahie d’eau et traversée par des tas de camions des Pompiers, chargés de prêter main forte à la population, en toute sérénité, au Café des Phares®, en présence des habitués du lieu, se déroula, le 5 Juin 2016, le traditionnel Débat philosophique, hebdomadaire qui, animé ce jour-là, par Christophe Baudet, portait sur l’affirmation de Jean Pierre Siméon, fondateur du Festival ‘Le Printemps des Poètes’, et empreinte d’une extrême confiance : « Si rien ne nous sauve, la Poésie nous sauvera ».

C’était vite dit, d’autant plus que, tranquillement assis devant sa boisson, aucun participant ne se sentait en péril, même s’il n’y avait pas dans la Salle, adonnée à l’exercice intellectuel hebdomadaire de haut vol, un seul gilet de sauvetage, ou l’ombre d’un canot !

Pourtant, vu le calme qui régnait sur place, certainement il était question d’un Danger auquel nous étions, sereinement sûrs de pouvoir  faire face !!! De quel Danger pourrait-il bien s’agir, duquel il était question de se sauver, la dernière issue étant la Poésie ?

Quelle Poésie ? La versification s’oppose à la prose, et évoque tout ce qui ne relève pas de la simple conversation, des grands théoriciens s’y étant exercés depuis l’antiquité et des traités de philo écrits en vers furent commis, un travail minutieux dû au fait que l’unité d’écriture est la syllabe, ce qui donne origine à des textes hexasyllabes, octosyllabes, décasyllabes… jusqu’à l’alexandrin (12 syllabes), Verlaine employant des vers impairs, en raison de sa préférence pour les sonorités, au détriment de la rime.

Il ne nous restait, donc, que le loisir d’en inventer un… ou plusieurs moyens de s’infliger des frayeurs, d’imaginer un Danger !!! De se faire Peur…, en attendant le Sauveur, en l’occurrence la Poésie !!! Et c’est ainsi que l’on a fantasmé,  les uns « sur le réel, dont le langage aurait du mal à estimer la portée », sans se référer à un quelconque effroi, auparavant ! Puis, on a cherché de l’aide, du côté du « signifiant et du signifié » des formules à même de repousser l’épouvante d’une soudaine Babel, ou la « stupéfaction », et même « l’imagination », dans la « poésie », par exemple, ou « Nietzsche, qui aurait une dent contre Kant », « arrivant tranquillement jusqu’à Hegel », « l’Histoire étant le lieu où Tout se passe », sans oublier le fait que « Jésus a expulsé les marchands du Temple », ou le génie d’ « Arthur Rimbaud, Descartes et Pascal », jusqu’aux « moments d’écriture aussi bien dans l’invention, la découverte, voire dans la réceptivité », et « le plaisir de la lecture, une éthique de l’être », « la beauté d’une fleur étant irremplaçable », comme « l’invisible de l’Infini, une Universalité qui nous réunit Tous ». Ouff !!!

Mais, il y avait là, aussi, un caractère prophétique ou eschatologique qui semblait fonder l’effroi. Il faut dire, en effet, que, « Devoir » est un nom masculin dérivé du latin « debere », pris substantivement, et que, en tous cas, il s’agit de ce à quoi la Loi, morale et sociale, oblige d’une manière générale chaque citoyen, qu’il s’agisse de Justice ou de Charité, Kant faisant la distinction entre le Devoir inconditionnel d’essence la Morale, et le Devoir conditionnel, relatif à la Conduite la plus convenable par rapport à un « péché », soit-il originel ou pas. En tous cas, il y a, là, une appartenance au Monde Intelligible, exprimé par le simple Concept, celui qui dans l’Action naturelle, désigne un phénomène, qui est la cause finale de nos actions, en dehors des « Devoirs de Mémoire », comme celui que l’on a, à l’égard des Victimes de la Guerre, alors que les Bourreaux sont humainement indignes, « Etre » se distinguant de « Devoir être » , c’est bien clair!

La Salle a réagit, faisant noter que déjà « Nietzsche se plaignait de Kant », « que l’Histoire est le lieu où les choses se passent », « que Jésus a expulsé les Marchands du Temple » ! On a, aussi, « fait référence à Baudelaire, Verlaine et Rimbaud », ainsi qu’à « Pascal ou Descartes et leur religiosité », voire « ‘La démarche poétique’ de Jacques Sojcher ! » D’autres se demandaient « si les gens qui parlent de poésie savent ce que c’est », ou si ceux qui se réfèrent « à la ‘réceptivité’, saisissent qu’il s’agit-là, d’un moment sublime entre le poète et le philosophe », « de l’invisible », « de l’infini », « de l’émotion » !!!, etc…

Enfin ! Gilles, le poète, a eu raison de TOUT… et, le soleil nous ayant accueilli, dehors, plein de caresses, au bout de ses rayons,… chacun s’est senti satisfait de ses câlins !!!

Un alpiniste glisse, au cours de son escalade et, pris d’effroi, crie : « Au secours ! Il y a quelqu’un ? » Une voix se fit entendre : « Je suis ton Ange gardien ! Rattrape toi à l’une des racines ». Celle-ci commençant à céder, il s’exclame, alors : «  Il y a quelqu’un d’autre ??? »

Carlos

Le 12 juin 2016, le débat sera animé par Claude Grognet.

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Posted on 8th juin 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 12 Juin 2016: « Est-ce qu’un Robot peut apprendre la moralité? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 14th juin 2016 by Carlos in Uncategorized

Au-delà l’Ouverture de l’Euro de Football, organisé par la France et mobilisant aussi bien des centaines de Policiers que des Hooligans, ce qui cause l’énervement de tout le monde, du point de vue politico-social, on registrait, dans le Pays, le Congrès de la CGT, le fait que Mme Rama Yade brigue l’élection Présidentielle, pendant que les responsables de la CGT font pression sur le Gouvernement  à propos de la Loi du Travail et que, malgré les Manifestations qui se multiplient, la Direction d’Air France résiste aux grévistes, assurant 80% des Vols prévus, alors que la RATP se trouve paralysée par la pénurie de carburant, les Raffineries travaillant au ralenti, ainsi que les Centrales Nucléaires qui accusent, elles, une baisse considérable de leur Production… Rien n’a empêché que, le Dimanche 12 Juin 2016, sans sourciller, les habitués du Café des Phares® se soient vu confier la tâche de résoudre la question : « Est-ce qu’un Robot peut apprendre la Moralité ? », au cours d’un Débat animé par Claude Grognet.

D’après les Ephémérides, on fêtait la Saint Guy, né en Sicile et martyrisé d’abord à 12 ans sous le règne de l’Empereur Valérien, pour refuser d’adorer les idoles, et ensuite par Dioclétien qui lui a fait infliger des violentes tortures aboutissant à son décès. Immoral ! C’est au IX siècle, lors du transfert de ses dépouilles vers Saint Denis, que son nom fut lié à la guérison d’une maladie nerveuse dégénérative, la Chorée de Sydenham, ou danse de Saint Guy, consistant dans le fait que la victime produisait des mouvements aussi brusques qu’incontrôlables, considérés, au Moyen-Âge comme une Possession démoniaque, raison pour laquelle on finissait, en général, par brûler vives ces victimes. Immoral !

Cherchant des solutions mécaniques, sans état d’âme, les Hommes se sont tournés, alors, vers les machines, la Robotique ! Mais, « Qu’est-ce qu’un Robot ? », en fin de compte ?

Issu du terme tchèque analogue, et signifiant « travail », le mot fut introduit dans la littérature par Karel Kapek (1890-1938) dans un de ses romans, dont le contenu serait l’« automatisme », qui pourrait remplacer ou prolonger les fonctions humaines, et même des Jeux ou Joutes comme au Brésil la « Capoeira », au Japon « Happy Danse », au Chili « Danse Chuva ». Pourtant, la question persiste ! Est-ce qu’un Robot peut apprendre la Moralité ?

A quoi cela lui servirait ? En sent-il la nécessité ? Sait-il lire, écrire, ouïr ? Communiquer ? A-t-il des soucis éthiques ? Fut-il programmé pour cela ? Quelle est sa durée de vie ? Qui sert-il ? A-t-il une famille ? Vit-il en Société ? Prend-il des transports en commun ? Est-il affilié à la Sécu ou a la CGT ? Paie-t-il des Impôts ? On s’en fout !

Les Participants présents ont fait de leur mieux pour s’en sortir de la façon la plus aisée, les uns disant que « le Robot n’est pas concerné par la morale », ou « jugeant que l’enjeu est un problème encadré par l’éthique », ou qui « concerne la morale ancienne », voire « le marché de Google », se demandant « de quoi parle-t-on, des Machines ou des Hommes ? », « transformer l’Homme en ‘programme artificiel’ », « les 10 Commandements se trouvent dans l’ordinateur… », « évoqué le mythe de Golem (la mystique et mythologie juive d’un Être artificiel humanoïde, fait d’argile, dépourvu de parole et de libre arbitre, façonné pour assister et défendre son créateur) », « le fait qu’il n’a pas ‘ses règles’, pas de morale, ni de crises de foi », « qu’à la SNCF, il n’a pas de place réservée,  etc., etc… On voit le genre… et la motivation !!!

Finalement, la Partie arrivant à son terme, Gilles conclut l’exercice au moyen de ses rimes et, après quelques sursauts, supplémentaires, chacun désemplit la Salle, soucieux d’aller, au marché, en face, faire ses emplettes pour le week-end !

- Quel est le point différenciant un ‘Robot’ des ‘Spaghettis’?

- Il n’y en a pas !!! Tous les deux sont aux tomates  !!!

Carlos

Débat du 19 Juin 2016: »Notre Monde est clos, mais notre Désir est infini », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 21st juin 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine allant du Lundi 13, au Dimanche 19 Juin, pas mal d’événements sociaux-politiques, chargés parfois de tensions tragiques, eurent lieux à Paris, tels que des Grèves empreintes d’un caractère violent, d’autres plutôt joyeuses, comme la poursuite du Championnat Mondial de Football, parsemé, néanmoins, se résultats moyens mais suffisants, en ce qui concerne l’équipe nationale française, quoique avec des fâcheux problèmes avec l’hooliganisme. Indifférent à Tout ça, soucieux de trouver des réponses éclairées à ses questions métaphysiques, le peuple philosophe s’y est diligemment employé le Samedi 18, au Forum 104, puis le lendemain, dimanche, 19, au Café des Phares®, afin de cogiter, là, sur une problématique quasi transcendantale, au cours d’un débat qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur l’affirmation : « Notre Monde est clos, mais notre Désir est infini ! ».

Comme par hasard, c’était la fête de Saint Romuald, (Ier siècle) dont les « visions » comportaient une échelle qui l’amènerait jusqu’au ciel… Pourtant, restant « les pieds sur Terre », voyons, déjà !!! Qu’entend-on, par Monde, Clos, Désir ou Infini?

1) Le Monde est…  (de «Mundus ») :

a) ensemble de ce qui existe… OK !

b) ce qui est bien fait, exceptant Dieu, lui même ! Pourquoi pas !

2) Clos, fermé, achevé… voire, un Terrain cultivé et clôturé par des haies. Très bien !

3) Désir, l’envie d’obtenir quelque chose, pour son plaisir ! Parfait !

4) Infini, ce pour quoi on ne peut concevoir aucune limite ! Sans doute !

Pourtant, que faire avec un « oui… mais… » ?

On a commencé remarquant « que l’on cherche ce qui nous manque ». C’est naturel ! Que « l’on cherche le sens ». Il vaut mieux ! Evoqué « la ‘flèche du Temps’ ». Tant qu’à faire ! Puis, ‘à hue et à diable’, on a trouvé qu’ « en matière scientifique on cherche la relation entre la ‘cause’ et ‘l’effet’ », et que « Tout a un sens ! », que « l’Effet est ‘l’assassiné’ la Cause étant ‘l’assassin’ », que « l’on passe, là, d’Aristote à la Métaphysique Quantique », que « le Monde se fait et se défait, sans que l’on sache pourquoi », que « les scientifiques sont plus modestes que les philosophes », « qu’un sens, fait appel à un autre sens… », « l’Idée de ‘Patriotisme’ », par exemple, etc., etc…

En somme ! Débat assez riche, en ordre dispersé…

Pour en finir, Gilles nous a gratifié de ses Vers inspirés et, après quelques balbutiements, encore, la session fût terminée, suivie du convivial échange d’idées, devant un verre, dehors  !

Les Statistiques sont aux Chefs, ce que  le Réverbère est à l’Ivrogne! Elles les soutiennent, plus qu’elles ne les éclairent!

Carlos

Le débat du 26 juin 2016 : « Le sacré et le savoir. », animé par Pascal De Oliveira.

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Posted on 22nd juin 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 3 juillet 2016 : « Peut-on briser les rêves du peuple en lui disant la vérité ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 3rd juillet 2016 by Gunter in Uncategorized

« Quel est le plus gros mensonge de notre époque », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 11th juillet 2016 by Carlos in Uncategorized

L’actualité de la Semaine, allant du 4 au 10 Juillet 2016, se réduisait à l’engouement du Globe Entier, vers un autre sphérique, le Ballon Rond, qui enflammait les Populations de pratiquement tous les pays de la Planète, au cours du Championnat Européen de la Modalité, une fois le « Brexit » mis entre parenthèses, attendant des jours meilleurs. Et pourtant, quelque chose inquiétait le peuple philosophe qui, réuni au Café des Phares®, prit à cœur le souci de tirer au clair « Quel est le plus gros Mensonge de notre époque ? », au cours d’un débat choisi et animé par Gérard Tissier. Vaste Programme, pour un Pari assez banal et futile, en réalité, le fait de connaître la taille du plus grand des « Bobards », de nos jours, le siècle XXI de notre ère, comme s’il s’agissait d’un Diamant, d’un Désert, d’une Forêt, d’une Pyramide, ou d’un Championnat de Foot, qui attirent des foules bien plus impressionnants, au demeurant !

Mais, puisque le Philosophe ne recule devant rien, et s’intéresse aux causes, même les plus futiles, comme celle de savoir où va l’eau de la Mer à marée basse, ou se cachent les Nuages par ciel bleu, voire les Etoiles pendant le jour, par exemple, l’illustre Assemblée a pris à cœur le Pari !

Qu’est-ce qu’un Mensonge ? Il semble que c’est le contraire de la Vérité ! Or, par définition, celle-ci s’enracine dans le mot « ALITHEIA », c’est-à-dire, à la lettre, « le non-mensonge », en raison de l’ « a », privatif ! Ca se « mordait la queue », telle celle du Serpent qui se la ronge, et est devenu symbole de l’Infini !!! La question restait donc entière, puisqu’il s’agissait de savoir, quelle est la plus grande entourloupe de nos jours, thème dépourvu de fin !!!

De quoi pourrait-il bien s’agir, bon sang, ce Mensonge si gigantesque ?

Vue l’absurdité, et hors propos du SOUCI, plusieurs idées furent exprimées, tournant, comme souvent, à côté de la plaque, telles : « La Religion est l’opium du Peuple », ou « La Démocratie, est un but à atteindre par la Société Libérale », voire, « Plus un Mensonge est grand, plus il est crédible », « quoique, pour qu’il y ait Mensonge,  il faut quelqu’un pour y croire »,  « l’exemple de l’Ironie Socratique » nous approchant de notre raison d’être là !

Jusqu’à ce que l’heure, raison de toutes les cogitations, mette enfin un terme à l’exercice,  c’est à Gilles qui fut laissé le soin d’en faire son interprétation poétique !

« Ma mère m’a dit, que le sein gauche donnait du lait, et le droit du chocolat ! J’y ai cru, jusqu’à la fin du collège… » Signé : SOPHIE !!!

Carlos

Débat du 17 Juillet 2016: « Quelles sont les limites de la remise en Question? », animé par Jo Strich.

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Posted on 18th juillet 2016 by Carlos in Uncategorized

17 Juillet !!! C’était le jour de Sainte Charlotte, dont la Culotte, va savoir pourquoi, est convoitée, au point qu’un dicton en témoigne… « Sainte Charlotte, ôte lui sa Culotte ! » D’autres événements, bien moins graveleux, mais extrêmement tragiques, avaient eu lieu, une poignée d’heures auparavant, à Nice, où, au cours des réjouissances de la Fête Nationale du 14 Juillet, eu lieu un attentat qui, attribué à l’organisation terroriste ‘Daesch’, coûta la vie à 84 citoyens de différents nationalités et fît de nombreux blessés.  Bien sage, le peuple philosophe, des simples curieux, ou des amateurs de rébus, se sont massés quelques jours après, au Café des Phares®, pour, atour de Jo Strich, l’animateur mandaté pour le faire, essayer de trouver une réponse au casse-tête qu’il avait choisi parmi une quinzaine d’autres, c’est-à-dire, une question dont l’énoncé se résumait au fait de savoir : « Quels sont les limites de la remise en question ? »

Qu’est-ce que « remettre en question », et, y a-t-il des Limites pour le faire, c’est-à-dire, des Réserves au fait de s’y employer ?

LIMITE, on sait ce que c’est que c’est ! Il s’agit d’une ligne qui sépare deux propriétés privées, deux territoires contigus de nationalités différents, ou plans d’eau les baignant, par exemple, voire même,  la profondeur des Océans, ou la durée à ne pas dépasser pour une certaine tâche.

REMETTRE EN QUESTION, consiste à reconsidérer, sur d’autres aspects, plus ou moins pertinents, les tenants et aboutissants d’un certain projet ou problème.

D’après notre Sujet, il s’agirait, donc, en ce qui nous concernait, de savoir, dans quelle mesure pouvait-on contester la question posée !!!

C’est une idée qu’en général n’afflue pas à l’esprit (contester le défit d’ordre logique qui nous est posé sur place) mais, plutôt le justifier et le réconforter à tout prix, et ainsi fût !

Les uns prétendaient que « sans limites on ne savait pas où l’on allait », et que,  « sans but il n’y a pas d’action possible », d’autres que «le port de la cravate était apanage des prédateurs », d’autres que « des gars bien élevés partaient faire le ‘Djiad’ », quelqu’un ajoutant que « l’Homme n’a pas besoin des autres pour survivre », un deuxième « qu’il est un ‘loup’ pour le ‘loup », « qu’il obéit aux lois de la Nature », et tout à l’avenant, comme le fait « qu’en Inde on souffre du sida en masse », « que pour certains, cesser de fumer est mourir, pour d’autres c’est le contraire » , « que des uns meurent le ventre vide, d’autres le bide plein », « que la paix durable n’est pas souhaitable », et tout à l’avenant !!!

Gilles nous fit part de ses observations, ponctuées de rimes et, après quelques balbutiements de plus, la séance fut terminée…

P/S : La veuille, au Studio 104, avait eu lieu le « « Débat mensuel » qui, animé par Daniel Ramirez, a porté sur la question de Hobbs, c’est-à-dire, « L’Homme est-il un Loup pour l’Homme ? » …  Le Débat fut enrichissant, quoique… il ne ‘Faut pas exagérer’… Peut-être, au cours des nuits de ‘Pleine Lune’, le hurlement des Chiens ou des Loups peut, éventuellement,  l’évoquer ! Evoquer le : « Houou… Ouououououououou…» de ces bêtes !!! Sinon, à force d’éducation, apprentissage du respect réciproque, et du travail d’Organisations Internationales chargées de veiller à la Coopération et à la Concorde entre les Nations, bien que précaire, un certain esprit de Paix règne dans le concert des Nations !!!

Carlos

Le débat du 24 juillet 2016 :  » Faut-il réenchanter le monde ? », animé par Eric Auzanneau.

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Posted on 21st juillet 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 31 juillet 2016 : « Le principe de réalité est – il autre chose qu’un principe de soumission ? », animé par André Stamberger..

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Posted on 29th juillet 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 7 août 2016 : « Le vrai pays est celui où les ancêtres sont enterrés », animé par Claude Grognet.

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Posted on 3rd août 2016 by Gunter in Uncategorized

Le debat du 14 août 2016 :  » Quelle place pour le luxe en période de crise économique ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 10th août 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 20 août 2016 : « Contrôler, est-ce nécessairement maîtriser ? », animé par Pierre – Yves.

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Posted on 17th août 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 28 août 2016 : « La philosphie face au pessimisme », animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 24th août 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 4 Septembre 2016: « Qui est l’autre? », animé par Christophe Baudet.

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Posted on 5th septembre 2016 by Carlos in Uncategorized

L’Actualité de la semaine, allant du 29 Août au 4 Septembre 2016, nous apprend que Marine le Pen inaugura la rentrée politique du FN, cherchant à devancer son rival Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy essayant, pour sa part, à les suivre dans leur course à l’Elysée, tandis que le Président en exercice, François Hollande, s’est rendu en Chine, pour participer à la réunion des pays membres du G20. Se préoccupant de l’état des idées, dans la cité, le 4 Septembre 2016, donc, les amateurs de philosophie, se sont, eux, retrouvés, comme chaque dimanche, au Café des Phares®, afin de décortiquer, ce jour-là, le contenu de la question choisie, entre la douzaine de celles qui furent posées, « Qui est l’Autre ? », au cours d’un Débat, animé par Christophe BAUDET.

L’allusion à Arthur Rimbaud est évidente, ainsi qu’à sa lettre du 15 Mai 1871 à Paul Demeny, où, dans « Le Voyant », le poète prétendait que « Je est un Autre » ! La réponse à la colle serait, donc, logiquement Toute Faite !!! « L’Autre est JE » !!! Du moins, c’est ce qu’en déduit Gilles Deleuze (Vérité et Temps), Robert Misrahi s’étant déjà posé, aussi, la question de quelque chose qui assaille la conscience humaine, dans le but de construire une éthique.

Nous aurions pu parler des phénomènes d’altération de la mémoire, des perturbations  ou déficiences cognitives, l’apraxie, le déclin vital, des affections générales, des affections induites par une substance quelconque, pouvant mener à la schizophrénie ! Point du tout !!!

C’était, certainement, trop de sable pour notre camionnette, alors, chaque tête débitant sa sentence, nous avons entendu dire que : « l’autre est différent, mais pas tout à fait », « qu’il fait partie de notre identité », « faisons partie d’un ensemble où se trouvent : Platon, Héraclite, Sartre, ‘l’autre’, étant l’un d’entre nous !!!

D’aucuns, mettaient en avant que « l’autre ne pourrait pas faire partie de l’identité de quiconque », « que c’est un concept vide », « que ce serait inquiétant », « les autres, ce le serait moins », certains, « qu’il s’agissait d’un concept vide », « se regarder soi-même », « l’échange du regard », « éviter de parler de soi », « aliénation ». La citation ‘l’Enfer c’est les autres’, de Jean Paul Sartre, fut, évidemment évoquée, « l’‘aliénus’de Freud », « l’effet de miroir », « maintes fois, Lacan, et ‘l’autre’, comme limite du moi’», « le ‘désir’ comme essence de la conscience, « la possibilité d’une construction du bonheur » !!!

Etc. , etc. !

Pour finir, Gilles prit, comme habituellement, les commandes, pour de tout ça, tirer une synthèse poétique et, après quelques balbutiements, encore, la salle se vida de ses philosophes du dimanche !!!

Dehors, un type dit à l’autre :

- J’aimerais être le Premier Homme à marcher sur le Soleil !

- Impossible, Tu brûlerais !!!

- Mais, c’est que j’y irais la Nuit !!!

Carlos   

Le débat du 11 sept. 2016 : « Faut-il avoir du courage ? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 8th septembre 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 18 septembre 2016 :  » Tout ce que l’on aime devient une fiction » (Amélie Nothomb), animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 14th septembre 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 25 septembre 2016 : « Les Nouvelles Pratiques Philosophiques (autre nom : « philosophie dans la cité », dont, parmi nombreux autres lieux, les cafés philo) ? Est-il possible de les mettre en œuvre, de les faire vivre réellement, ou bien est-ce une illusion ? Animé par Jean-Pierre Bianchi.

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Posted on 21st septembre 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 2 Octobre 2016: « Etre libre, est-ce ne pas obéir aux Lois? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 2nd octobre 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine, allant du 26 Septembre au 2 Octobre 2016, peu de choses paraissent avoir eu lieu, sur la surface de la Terre, et pourtant, bien d’événements s’y sont produits, tels que la proverbiale « Nuit Blanche », balade romantique qui charme parisiens et touristes, ainsi que des représentations théâtrales, nommément l’Opéra Rock « Le Rouge et le Noir », de Stendhal, mis en scène au Casino de Paris, adapté même à la danse, exhibée sur le Pont de Invalides, ainsi que l’Expo en hommage à Oscar Wild, visible au Petit Palais. Le dimanche qui la terminait, et débutait la suivante, le 2 Octobre, donc, avait lieu au Café des Phares®, le proverbial Débat philosophique qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur le sujet : « Être libre, est-ce ne pas obéir aux Lois ? »

Etrange question !!! Ne pas obéir aux Lois, c’est enfreindre la Loi… Ce qui est punissable, aux termes du CODE PENAL!!! et fini avec des Menottes aux poignés !!! Ce serait ça être LIBRE ? Il paraît qu’il s’agissait du Sujet du BAC de 2012… Ainsi soit-il ! Mais, de  quelles Lois voulait-on s’en enquérir, dès lors ? La Loi du plus fort ?  La Loi du plus offrant ? La Loi de la Jungle ? … Le fait de feindre les ignorer nous rendrait-il, derechef, plus libres ? Il est vrai que le terme, « LOI », est équivoque, désignant, tantôt « ce qui doit être » ou, au sens juridique, « un ensemble de règles propres à une société déterminée, et émanant d’une Autorité Souveraine, leur violation induisant des châtiments correspondants à leur nuisance », l’extension de leur domaine allant des Lois, proprement dites, aux Ordonnances, à ratifier par un vote Parlementaire… et signées par le Premier Ministre !!! Ouf !!! Ce n’est pas rien !

Précisant l’analyse :

LIBRE, (du latin : « Liber »), est un terme qui désigne TOUTE activité n’étant dépendante d’un contrôle quelconque !!! A’ l’aise, Blaise !!!

OBEISSANCE (du latin, également : « Oboedire ») devient déjà plus contraignant et, puisque le terme se réfère, de son côté, au fait de « prêter l’oreille, être soumis aux ordres reçus,… de façon parfois inconsciente, même», il y a intérêt à ‘faire gaffe’ !!!

LOI (aussi du latin : « Lex »), est un terme équivoque, aux acceptions les plus variées, que l’on peut réunir sous la notion du « DEVOIR ÊTRE » quoique, au sens juridique, il s’agisse d’un ensemble de règles émanant d’une Autorité Souveraine, dont la violation conduit àà… à des châ ti ments L !!!

Tout le monde était, dès lors, au parfum !!! Gare au récalcitrant !!!

Mais, dès qu’il fallait ramer, rien n’a empêché la Balade des Idées, les uns faisant savoir que, à leur avis : « les Lois, soient-elles, naturelles, formelles, voire sociales, impliquent une responsabilité, toute la vie durant », quoique « l’on puisse y échapper, changeant d’ADN », d’autres évoquant « la liberté du Renard dans le poulailler où la liberté devient inégale », se demandant, « ce que sont les Lois Ethiques », ou soutenant que «  La Liberté commence où s’arrête celle des autres », voire, revenir au départ, posant la question : «  Ce que veut dire Morale » !!!

D’intervention en interversion, l’exercice intellectuel touchait à son terme temporel et, une fois que le micro se rendit au fond de la salle, cueillir les rimes de Gilles, après quelques balbutiements de pure formalité, encore, l’événement cérébral hebdomadaire, prit sa fin, non sans un brin de nostalgie…

:-) Si Tu veux que l’on parle de Toi, après ta mort… LAISSE DES DETTES !!!

Carlos

Débat du 23 octobre 2016: « Est-on ce que l’on fait? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 24th octobre 2016 by Carlos in Uncategorized

De chaque semaine nous nous attendons à ce qu’elle soit plus joyeuse que toutes les autres… En effet, les jours passent, selon les caprices du Temps, ou des Evénements qui lui donnent substance, le Tribunal de Commerce ayant tranché, par exemple, sur la poursuite de l’activité de l’« Association Regain » (aide aux victimes de violences conjugales, ou du manque de domicile), qui avait perdu la subvention qui lui était allouée par le Conseil Départemental. Parallèlement, a eu lieu la Journée Mondiale du Refus de la Misère, les protestataires se levant contre la suppression des subventions qui leur étaient concédées, ainsi que le « Festival Animaster » du jeune public, friand de ciné d’Animation, d’autres citoyens se levant contre les Autorités qui procédaient à l’inauguration d’une Centrale hydroélectrique de l’EDF, en Alsace, tandis que, autour des Usines DMC de Mulhouse le même geste avait lieu en relation à une autre, nommée ‘O l’Amour’, avec des Nenettes à paillettes dans les rues. Le Dimanche 23 octobre 2016, au Café des Phares®, avait lieu le traditionnel Débat Philosophique qui, animé par Michel Turrini, portait sur le sujet par lui choisi, parmi une vingtaine de propositions « Est-on ce que l’on fait ? »

En réalité, on ne peut pas confondre l’Oeuvre et son Auteur ! Michel Ange, ayant sculpté Moïse, de façon magistrale, étonné du fabuleux résultat de son travail, donna sur l’orteil de sa statue un dernier coup de burin, s’exclamant, « Parla ! » (Parle), le brisant, ainsi, au lieu de faire revivre le libérateur et législateur d’Israël. Enfin ! Soucieux d’être plus précis, et moins prosaïque, je dirais que personne, sortant des WC, ne se prendrait pour ce qu’il y a laissé, avant de tirer la chasse d’eau !

Finalement, écoutant les opinions de la salle, on a entendu dire que : « l’on n’est pas ce que l’on fait… mais que l’on est beaucoup plus », que : « je fais, je parle, j’écoute… », que « Céline fut emprisonné, puis libéré », « que ce que l’on est ne se déduit pas, nécessairement de ce que l’on fait »… Puis, on a évoqué le « ‘braquage’ de Kim Kardaschian », « qu’il y a une cohérence, de même qu’une incohérence dans Tout ce que l’on fait », « K’aussi bien la Musique que la Peinture ont leur Da Vinci ou Mozart », « que Tout le Monde entendra, un jour, dans le cimetière : ‘toc’, toc’, toc’ !!! », « que nous sommes identiques à la somme de nos actes ». Le temps qui nous restait, le permettant, on a ajouté : « je pense à Simone de Beauvoir, ‘on ne naît pas Femme, on le devient’ », quelqu’un d’autre renchérit : « la Femme est l’avenir de l’Homme », « on n’a que des ‘affects’ », « ‘to be or not to be’ », d’Hamlet , « ‘Je est un autre’(Rimbaud) », puis, réflexion faite, une voix a ajouté : « Je ne sais pas, toujours, ce que je fais, ça dépend des moments », … le «Homo lupus Homini » (Plaute, ‘De Cive’, 1642), ou « Le garçon de Café »  (de Jean Paul Sartre, dans ‘L’Être et le Néant’ afin d’illustrer la «mauvaise foi »), ce à quoi il fût ajouté,  encore, « le film, ‘Hôtel Rwanda’ », ou « le génocide des Tutsis ». La « ‘Guerre d’Algérie’ », n’a pas manqué de se profiler, ainsi que le « Qui est qui ? », ou le « Faire et laisser faire », le Tout, terminant par la traditionnelle vue ‘versifiée’ de Gilles.

Pour qu’une Fin, en beauté, fusse donnée à notre journée philosophique, une bonne partie des participants, ce sont réunis à « l’Entrepôt », afin d’assister à un Ciné-Philo qui, animé par Daniel Ramirez, nous a permis de discuter autour du film : « FARGO » des frères Coen, occasion, rêvée, pour faire travailler de nouveau nos méninges !!!

Un épicier engage, comme commis, un jeune homme, et lui commande, dès le premier jour, de balayer soigneusement l’établissement.

- Mais, proteste celui-ci, n’oubliez pas que je sors de la Fac, et j’ai une maîtrise de Philo !!!

- Excusez-moi, réplique l’épicier ; je n’y pensais plus ! Venez, ici, que je vous montre comment on tient le balai !!!

Carlos

Débat du 30 Octobre 2016:  » Avec un seul cul on ne peut danser à deux noces », animé par Eric Zernik.

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Posted on 30th octobre 2016 by Carlos in Uncategorized

A en juger par les nouvelles qui nous arrivent du monde entier, au cours de la semaine allant du 24 au 30 Octobre, beaucoup d’entraves bureaucratiques empêchent les citoyens de vivre tranquillement leur vie, leurs gouvernants multipliant les efforts pour mettre fin à des graves Crises Politico Sociales ; en ce qui concerne Paris, le cas de la fermeture des voies sur berge se trouve mise en cause, devant les Tribunaux, par l’Association des Maires de France, Bayrou s’insurgeant, d’autre part contre Sarkozy, tandis que François Hollande se conserve tapis dans ses retranchements, alors que de tels atermoiements constituent un jeu pervers qui ne fait que profiter au FN. Le 30 Octobre 2016, le peuple philosophe ayant d’autres chats à fouetter, se retrouva, lui, sereinement, comme chaque semaine, au Café des Phares®, afin de s’entretenir du sujet du jour « Avec un seul cul, on ne peut pas danser deux noces », un proverbe d’origine yiddish, (apparemment !!!), que Eric Zernik allait se charger d’animer !!!

Il m’est venu à l’esprit un proverbe portugais « il n’y a pas de main, si pure soit-elle, qui n’ait pas touché le cul de son propriétaire ». Mais enfin ! Un proverbe est un proverbe, et les proverbes s’enracinent, en général, dans le long vécu d’un peuple, le Yddish, en l’occurrence, étant le colporteur d’une langue errante parlée, aujourd’hui, par plus d’un million de personnes, constituant, pour le peuple Ashkénaze une langue vernaculaire ! Or, il y a dans un alphabet, une vingtaine de consonnes ! Eh bien ! Elles ne nous serviraient à rien, lorsque nous voudrions exprimer une idée, sans les parsemer de voyelles, cinq à peine… Avec cinq voyelles,  on peut faire danser toutes les Bibliothèques du monde.

Ceci dit, les participants au débat se sont manifestés, tour à tour, les uns choqués par l’évocation d’un organe subalterne, d’autres rappelant le Marquis de Sade, Salvador Dali, ou les expressions « faux-cul », « faux-derche », quelqu’un se disant intrigué par « le mot ‘danser’, incapable de fêter deux noces ». D’aucuns trouvaient « la formule assez morale, finalement », « appelant, de ce fait, Georges Bataille à la rescousse… » ou que « ‘sacré’= ‘sacrum’ », voire, encore, que « le Sujet constitue une Métaphore  », invitant, même, à « penser, les uns, avec les autres, sans partir sur des grandes envolées des philosophes les plus renommés » !!!

A’ vrai dire, on patinait… pas très sûrs d’un équilibre stable, à même de donner un peut d’élégance à nos cogitations !!!

Gilles a, comme d’habitude, donné le signal que notre exercice touchait à sa fin, y mettant un point d’orgue : « … danser dans mon cul !!! »

Pour la forme, on a tiré encore un peu la couverture, puis le peuple philosophe a poursuivi ses échanges, dehors, auprès des participants qui désemplissaient la Salle, ou autres copains qui venaient se rejoindre à eux!!!

:-) Une femme, mariée, va voir une voyante, qui lui dit :

- Je vois, Madame, que votre mari, va mourir de mort violente !!!

L’autre :

– … Et est-ce que je serai acquittée ?

Carlos

Le débat du 6 novembre 2016 : « La fragilité : force ou faiblesse ? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 2nd novembre 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 13 novembre 2016 : « Quand est-ce que c’est intéressant ? », animé par Christian Godin.

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Posted on 9th novembre 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 20 Novembre 2016: « Quelle est la valeur de l’Authenticité? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 21st novembre 2016 by Carlos in Uncategorized

Les événements socio-politiques de la semaine allant du 14 au 20 Novembre 2016, ne sont guère anodins, les élections ‘primaires’ de la droite étant assez acharnées, sept candidats de droite, à la présidence du Pays, souhaitant avoir l’aval de leur parti pour le faire, tandis que les employés du Mégabus manifestent devant Bercy, afin de, au cours d’un calme dialogue avec les Autorités, obtenir des droits sociaux, corrects, lors de leur licenciement. D’un autre côté, on vérifie que, de plus en plus d’handicapés souhaitent travailler, ce qui est assez réjouissant et, pour ce qui est de l’actualité internationale, le Vaisseau spatial Soyouz a décollé de Baïkonour, pour rejoindre la station spatiale internationale, emportant trois Astronautes, une Américaine, un Russe et le Français Thomas PESQUET, qui doivent y séjourner pendant six mois, tandis que sur la Terre ferme, Angela Merkel tente de postuler pour un nouveau mandat à la tête du pays, Manuel Valls à celle du sien. Au diable l’aVarice !!! Indifférents à tout ça, les amants de la Sagesse se sont réunis, le 20 Novembre 2016, dans leur lieu de discussion préféré, le Café des Phares®, afin de dépiauter le sujet du jour : « Quelle est la valeur de l’Authenticité ? », au cours d’un Débat animé par Claudine Enjalbert.

Sincèrement, on n’était pas sortis de l’Auberge !!! Coté « Valeur » ( du latin, « valere » = être fort, ou établir un prix), on s’en accommode. Quant à l’« Authenticité’(du grec, ‘Authentikos’, et latin, ‘Authentitia’,voire, même ‘augere’=force qui tend à augmenter), le terme désigne les documents, ou œuvres, appartenant à un certain auteur, ou à l’époque désignée. Par analogie, se dit des pensés, sentiments ou conduites personnels, dont Gide estimait rare la qualité ! On peut en déduire, donc, que notre cogitation exigeait une certaine sensibilité, non exemptée d’un certain calcul, afin de déterminer, ou démêler, finalement,  ce qui se trouve au milieu d’une singulière toile de questions. Je dois dire, que je nourris une certaine empathie vis-à-vis du mensonge, premier, vu que la Vérité, (grec, alitheia=non mensonge (a, privatif, litheia=mensonge), et, dès lors, ce serait plus cocasse un questionnement sur le FAUX, les APPARENCES, le DEGUISEMENT, l’HYPOCRISIE !!!

Mais, enfin, on n’a pas toujours le Gros Lot… Alors, contentons nous du Grelot !!!

Voyons, dès lors, qu’avons-nous fait du rébus ?

Question de ne pas caler, on a évoqué « la Fontainede Marcel Duchamp », jugé que « Valeur, c’est une question de Prix ou d’Autorité, au sens moral, et point un choix ! ». Il fût dit, également, que  « aujourd’hui, on ne vend pas l’œuvre, mais une signature ; voilà, Merci ! », que « celle-ci est objet de l’évaluation d’un Expert », et, il fût aussi, demandé, « s’il s’agit d’un sourire, comment se comporte-t-on ? Vrai ou forcé ? » Puis, au lieu d’amorcer des réponses, la curiosité se poursuivit, quelqu’un se demandant : « Suis-je objet d’un marché ? », alors que, quelqu’un d’autre voulait savoir si « …l’‘Urinoir’, était une provocation de Marcel Duchamp? ». On a constaté, ensuite, qu’« Aujourd’hui, on manque d’‘Autorité’, comme on manque de Tout ! », et, « Vu le succès des ‘grottes de Lascaux’, on en a fait d’autres »… « Pour ce qui est de Duchamp, il s’agissait, au fond, d’une question, sur ce qu’est une œuvre d’art ». Renouant avec la curiosité de ‘Sophie’, un participant voulut savoir si « La question philo n’est-ce pas : ‘Qui suis-je’ ? », « S’agit-t-il, ici, de valeurs morales ou marchandes ? » Puis, peut-être à bout de souffle, on a ajouté, à la va vite, que « Vasarely avait un atelier, et vendait les œuvres de ses élèves, signées par lui ! », que « Isaac Azimov ajoutait souvent des commentaires à ses propres œuvres, dont ‘Le Faussaire’ », « qu’il nous faudrait une religion authentique, vraie, pure, sincère ! », sans oublier que « la Femme est l’avenir de l’Homme », « NKM !!! » (Tout court), et que « Donald Trump, était fan des valeurs, authentiques, c’est-à-dire = Vouloir, Valoir, Pouvoir ! »…

Pour finir, Gilles mit fin à la Partie, au moyen de ses ‘rimes’ et, après quelques appréciations, encore, l’arbitre mit fin à la partie !

Moi, dit un voyageur de commerce, je traite mes clients comme mes cigarettes !

- C’est-à-dire ?

- Je les roule, moi-même !!!

Carlos

Débat du 20 Novembre 2016: « Quelle est la valeur de l’Authenticité? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 24th novembre 2016 by Carlos in Uncategorized

Les événements socio-politiques de la semaine allant du 14 au 20 Novembre 2016, ne sont guère anodins, les élections ‘primaires’ de la droite étant assez acharnées, sept candidats de droite, à la présidence du Pays, souhaitant avoir l’aval de leur parti pour le faire, tandis que les employés du Mégabus manifestent devant Bercy, afin de, au cours d’un calme dialogue avec les Autorités, obtenir des droits sociaux, corrects, lors de leur licenciement. D’un autre côté, on vérifie que, de plus en plus d’handicapés souhaitent travailler, ce qui est assez réjouissant et, pour ce qui est de l’actualité internationale, le Vaisseau spatial Soyouz a décollé de Baïkonour, pour rejoindre la station spatiale internationale, emportant trois Astronautes, une Américaine, un Russe et le Français Thomas PESQUET, qui doivent y séjourner pendant six mois, tandis que sur la Terre ferme, Angela Merkel tente de postuler pour un nouveau mandat à la tête du pays, Manuel Valls à celle du sien. Au diable l’aVarice !!! Indifférents à tout ça, les amants de la Sagesse se sont réunis, le 20 Novembre 2016, dans leur lieu de discussion préféré, le Café des Phares®, afin de dépiauter le sujet du jour : « Quelle est la valeur de l’Authenticité ? », au cours d’un Débat animé par Claudine Enjalbert.

Sincèrement, on n’était pas sortis de l’Auberge !!! Coté « Valeur » ( du latin, « valere » = être fort, ou établir un prix), on s’en accommode. Quant à l’« Authenticité’(du grec, ‘Authentikos’, et latin, ‘Authentitia’,voire, même ‘augere’=force qui tend à augmenter), le terme désigne les documents, ou œuvres, appartenant à un certain auteur, ou à l’époque désignée. Par analogie, se dit des pensés, sentiments ou conduites personnels, dont Gide estimait rare la qualité ! On peut en déduire, donc, que notre cogitation exigeait une certaine sensibilité, non exemptée d’un certain calcul, afin de déterminer, ou démêler, finalement,  ce qui se trouve au milieu d’une singulière toile de questions. Je dois dire, que je nourris une certaine empathie vis-à-vis du mensonge, premier, vu que la Vérité, (grec, alitheia=non mensonge (a, privatif, litheia=mensonge), et, dès lors, ce serait plus cocasse un questionnement sur le FAUX, les APPARENCES, le DEGUISEMENT, l’HYPOCRISIE !!!

Mais, enfin, on n’a pas toujours le Gros Lot… Alors, contentons nous du Grelot !!!

Voyons, dès lors, qu’avons-nous fait du rébus ?

Question de ne pas caler, on a évoqué « la Fontainede Marcel Duchamp », jugé que « Valeur, c’est une question de Prix ou d’Autorité, au sens moral, et point un choix ! ». Il fût dit, également, que  « aujourd’hui, on ne vend pas l’œuvre, mais une signature ; voilà, Merci ! », que « celle-ci est objet de l’évaluation d’un Expert », et, il fût aussi, demandé, « s’il s’agit d’un sourire, comment se comporte-t-on ? Vrai ou forcé ? » Puis, au lieu d’amorcer des réponses, la curiosité se poursuivit, quelqu’un se demandant : « Suis-je objet d’un marché ? », alors que, quelqu’un d’autre voulait savoir si « …l’‘Urinoir’, était une provocation de Marcel Duchamp? ». On a constaté, ensuite, qu’« Aujourd’hui, on manque d’‘Autorité’, comme on manque de Tout ! », et, « Vu le succès des ‘grottes de Lascaux’, on en a fait d’autres »… « Pour ce qui est de Duchamp, il s’agissait, au fond, d’une question, sur ce qu’est une œuvre d’art ». Renouant avec la curiosité de ‘Sophie’, un participant voulut savoir si « La question philo n’est-ce pas : ‘Qui suis-je’ ? », « S’agit-t-il, ici, de valeurs morales ou marchandes ? » Puis, peut-être à bout de souffle, on a ajouté, à la va vite, que « Vasarely avait un atelier, et vendait les œuvres de ses élèves, signées par lui ! », que « Isaac Azimov ajoutait souvent des commentaires à ses propres œuvres, dont ‘Le Faussaire’ », « qu’il nous faudrait une religion authentique, vraie, pure, sincère ! », sans oublier que « la Femme est l’avenir de l’Homme », « NKM !!! » (Tout court), et que « Donald Trump, était fan des valeurs, authentiques, c’est-à-dire = Vouloir, Valoir, Pouvoir ! »…

Pour finir, Gilles mit fin à la Partie, au moyen de ses ‘rimes’ et, après quelques appréciations, encore, l’arbitre mit fin à la partie !

Moi, dit un voyageur de commerce, je traite mes clients comme mes cigarettes !

- C’est-à-dire ?

- Je les roule, moi-même !!!

Carlos

Débat du 27 novembre 2016: « La Réalité, c’est ce qui m’arrange et, la Vérité est ce que tu crois », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 29th novembre 2016 by Carlos in Uncategorized

Les actualités  de la Semaine allant du 21 au 27 Novembre 2016, montrent que les femmes sont à l’honneur dans le Sport, dans les Concerts, dans l’Art, dans la Littérature, ainsi que sur d’autres terrains de culture… Côté politique, au niveau des ‘primaires’, eu lieu la dispute Fillon-Juppé, au détriment du deuxième et, sur le terrain de la Solidarité, beaucoup de Marchés de Noël ont ouvert leurs portes. Alors, peut-être, afin de d’ajouter un peu d’ardeur à un tel élan socio-culturel, le peuple philosophe s’est retrouvé au Café des Phares®, dans le but de réfléchir sur le thème qu’il a, lui-même choisi, entre une dizaine d’autres, c’est-à-dire, « La Réalité, c’est ce qui m’arrange et, la Vérité est ce que tu crois ! », selon une trouvaille d’un chroniqueur de Libération, camille Laurens, à propos de la politique, que Georges Sefinal, se chargea d’animer. Une affirmation, donc, ce qui, personnellement me déplait toujours, puisque nous sommes là, pour nous questionner !!! Mais, enfin… Puis, au fait, je ne vois pas en quoi la Réalité m’arrange, ni pour quelle raison serait l’Autre à croire à la Vérité !!! ?

Si l’on cherche, néanmoins, à définir les termes, nous avons à nous confronter à REALITE, VERITE, CROIRE, sans bouder ARRANGER, mettre en ordre, ou régler de façon satisfaisante, voire, adapter quelque chose à une nouvelle fin. Alors ? Qu’est-ce que c’est que la REALITE, sinon ce qui existe réellement ?

La VERITE’ est, par définition, un ‘non-mensonge’, qui serait premier, c’est-à-dire, « alitheia » a, privatif, et litheia, mensonge.

CROIRE (latin, credere), tenir pour vrai, admettre comme réel, …certain !!!

Enfin !!! Je me demande pour quelle raison « la réalité m’arrange », si elle s’impose à moi, moi qui n’y suis pour rien et, depuis ma naissance, on m’a fait croire au Père Noël.

Le fait est que l’on trouve, toujours, des façons de retourner le réel à l’envers, comme des enfants qui meurent d’envie de savoir ce qu’il y a dedans et, c’est comme ça que l’on a appris que « les femmes réinventent le monde », « sont sur tous les terrains d’action, par goût, ou afin de se protéger », « faisant carrière, et découvrant de nouvelles issues pour leurs ambitions », « la lutte contre la violence à leur égard », « présentes dans le marché de l’Art », « s’adonnant au Sport, Volley, Handball, Tennis, ou Football !!!

Comme point d’orgue, Gilles déclama, tel un point final, son point vue poétique, et nous nous retrouvâmes dehors, remâchant la nourriture de l’âme !!!

« Vous me dites que Mlle. X, réclame des dommages et intérêts pour préjudices esthétiques, suite à l’accident dont je suis légèrement responsable. Sans être mauvaise langue, il faut bien avouer que, même avant, cette demoiselle n’était pas une beauté ». (Courrier à un Assureur).

Carlos

Débat du 4 décembre 2016: « Que peut la culture contre la barbarie ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 5th décembre 2016 by Carlos in Uncategorized

La semaine allant Du 28 Novembre au 4 Décembre 2016, fût parsemée d’événements socio-politiques assez singuliers, tels que le renoncement du Président Hollande à briguer un deuxième mandat, ou tragiques comme le fût l’accident d’aviation en Colombie, décimant toute la prometteuse équipe de football de Chapecoense (Brésil), incroyablement qualifiée pour la finale de la ‘Copa sudaméricana’ durant leur voyage pour disputer cette finale ; ou réjouissantes, comme l’anniversaire d’un artiste, mondialement renommé, Tomi Ungerer, qui fêtait ses 85 ans, signalé avec une Exposition à son Hommage, organisée par d’autres artistes, à Strasbourg. En quelque sorte, le peuple philosophe s’est associé, lui aussi, à ces brillants talents, s’assemblant, comme chaque semaine, au Café des Phares®, cette fois-ci, le dimanche 4 décembre, afin de discuter à propos d’un thème qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur un sujet, en somme assez décourageant, d’un côté, ou euphorisant, de l’autre, c’est-à-dire, se demander « Que peut la Culture contre la Barbarie ? »

Que nomme-t-on la BARBARIE ? Qui sont les BARBARES ? Barbarie, correspond à un manque de civilisation, une déshumanisation, faite souvent de cruauté, voire, férocité…Dérivant, étymologiquement, du grec « barbaros », le terme signifie, tout simplement, un étranger, c’est-à-dire n’appartenant pas à l’empire romain. Le Barbarisme, étant un mot dont l’utilisation désigne l’emploi d’une parole, de façon inappropriéesans oublier, pourtant, que le mixage est plutôt fécond !!! Qu’entend-t-on par La CULTURE ?-(du latin, cultura), sinon l’action de cultiver ? Il est vrai, qu’en raison de structures sociales particulières, et d’activités spécifiques étalées dans le Temps, certains groupes sociaux se sont distingués par un singulier niveau de connaissances dans les domaines les plus encyclopédiques, la Parole (de parabola), étant la faculté de parler(parabolare), articuler des paroles, manifester la pensé.

Ceci dit, la culture, c’est la bonne à tout faire, au niveau des âges historiques, ou la conduite des masses, des entreprises, des organes d’information, des élites sociales. Accessoirement, cela désigne, aussi,un ensemble de connaissances acquises dans un certain domaine spécifique, et même dans le soin à dédier à son physique, c’est-à-dire, la gymnastique, sans parler de la culture microbienne, ou des tissus, consistant à développer des micro-organismes sur des milieux nutritifs à cette fin préparés, le culturisme, lui, préparant le corps à une esthétique corporelle qui rejoint l’hédonisme, sans oublier celui qui déclare « lorsque j’entends le mot ‘culture’, je sors mon révolver ».

Il a été dit, va savoir pourquoi, que « la mixité donne occasion à des viols et crimes qui me choquent !!! » sic !!! « en a marre des ‘moïstes’ et leurs ‘livres rouges’ », cité « Costas Axelos, ainsi que son ‘Capitalisme et Barbarie’ », et, tout à l’avenant, « les Aztèques, Montesquieu,… « je remarque qu’on parle de la culture comme étant la conséquence des interactions de différents groupes d’humains », donc un constat, alors que si on prétend que cela permet de lutter contre la barbarie, cela devient un moyen, un outil. Daniel fit une synthèse du Tout et, une fois que Gilles nous a gratifié de ses rimes, après quelques frémissements de pure forme, encore, la salle se désemplit, des uns restant encore à égrener des idées, dehors, tandis que d’autres partirent faire leurs emplettes sur le Marché attenant. Le fait est que, quelques instants après, il n’y avait plus une seule idée planant, devant le café des Phares, ni de parole tombée dans les oreilles d’un sourd qui, d’aventure vint à passer par là, les esprits étaient déjà ailleurs, tournés vers le Marché attenant, où, les corps ayant aussi leurs besoins, ils se sont déplacés afin de faire leurs emplettes.

- Comment distingue-t-on une fourchette d’un écureuil ?

- On met les deux, en bas d’un arbre ; celui qui monte c’est l’écureuil !!!

Carlos

Débat du 11 Décembre 2016: « Qu’est-ce qu’un Père? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 13th décembre 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine que vient de passer, beaucoup d’eau a coulé le long des berges qui la contiennent, contourné les points accidentés de sont lit, ou passé sous les ponts qui la surmontent. En effet, les députés ont légiféré sur l’Assurance chômage, la grève des travailleurs au sol y a cloué 4.400 avions en Allemagne depuis une semaine. Politiquement, le Brexit apparaît comme un renard dans le poulailler, les auteurs de bandes dessinées se sentent mal croqués, de nouvelles matières sont employées dans l’alimentation. Le processus cognitif procède de même, en quête de nourriture spirituelle et, dès qu’une question impertinente se pose à lui, le philosophe étant friand de tels exercices, se réunit chaque dimanche au Café des Phares®, où le 11 Décembre, Nadia a pris à bras le corps, l’animation du débat dominical qui, par elle choisi, se traduisait par : « Qu’est-ce qu’un Père ? »

Je craignais un débat sur les ébats au lit, quoique, avec un Fils et un Saint Esprit, suivi du « ora pro nobis », nous nous trouverions, à partir de là, dans le domaine du religieux, pouvant sérieusement, ou pieusement, prier pour les pauvres pêcheurs, sauvant ainsi, non seulement notre âme, mais beaucoup d’autres, de l’enfer, où parait-il, on brûle… de douleur, et point de désir.

Alors ? Qu’est-ce qu’un Père ? Naturel, ou Adoptif ? Marié ou Concubin ?

L’Impair, ne pouvant pas être divisé par deux, car il ne produirait jamais des nombres entiers, autrement, il s’agirait d’une maladresse choquante… Choquante, certes, mais qui pourrait éviter, par ailleurs, des commérages désobligeants sur les mœurs de l’un ou de l’autre.

Enfin !!!

Toute la maisonnée, empreinte d’une impressionnante piété filiale, s’est dévouée, afin de contribuer, d’une façon ou une autre, à l’essor de la structure familiale, les uns déclarant, bien inspirés que « c’est le Monsieur auquel je dis ‘Papa’ !!! », d’autres, « que c’est un modèle, que l’on peu suivre, à bon ou mauvais escient » !!! Sans oublier le « ‘Big Brother’, remplacé chez nous par l’Etat », « point d’extrême convoitise, à en juger par l’affrontement électoral Sarkozy/Ségolène », quelqu’un d’autre « au sein de sa propre structure familiale : le père, souriant, lorsque tout va bien, la mère, assurant quant tout va mal », «  Patrick Sébastien, adopté par une famille », et « un gars qui, ayant un fils, devenu fasciste, se demanda pour quoi il l’avait créé ».

La balle, revenant au centre, le premier arrivé au micro, y cracha que « le modèle du Père n’est pas le même tout le Temps, depuis 1905 »,

Quoi qu’il en fut, la parole a très bien circulé, car le vent était favorable, et l’on a entendu

L’arbitre ayant sifflé la fin de la Partie, Gilles y a mis son point d’orgue, et la salle s’est tranquillement désemplie…

Sentence chinoise ; « Frapper la tête contre un mur, ne consomme que 150 calories par heure… En plus ça occupe !!!

Carlos

Débat du 18 Décembre 2016: « Sauver la Planète!!! Sommes-nous, vraiment prêts à changer nos habitudes? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 20th décembre 2016 by Carlos in Uncategorized

Un gigantesque ‘Big-Bang’ présidant à l’expansion de l’Univers, il y a 14 milliards d’années, d’après la théorie de Chuck Lorre et Bill Prady, l’expression, elle-même, étant créée par le physicien anglais Fred Hoyle, puis ironiquement colportée par l’américain Edwin Hubble, il semblerait clair, que ce gigantesque chamboulement bouleverse les consciences, soucieuses de garder l’Ordre Initial, attribué à un Dieu Créateur, qui aurait accomplit la Besogne, en sept jours, l’Homme (philosophe) compris. Sentant l’œuvre, Gigantesque, en danger, il s’en soucie comme de la prunelle de ses yeux, ou d’un Monument National en péril. Voilà pourquoi, peut-être, le  Débat du Café des Phares®, daté du 18-XII-016, portait sur le sujet : « ‘Sauver la Planète’ !!! Sommes-nous, vraiment prêts à changer nos habitudes ? », animé par Claude Grognet.

« Sauvons la Planète ! », à n’importe quel prix !!! Il s’agit, tous comptes faits, d’un cri d’alarme, suivi d’une interpellation culpabilisante, notre mode de vie roulant la Planète jusqu’au bord de l’abîme et, l’y laissant, sens dessus dessous, abandonnée, au gré du vent, et des girouettes déboussolées… au cas où nous ne changions d’Attitude, c’est-à-dire, Maintien du corps, Allure, Manières… conservant une attitude digne, enfin. Cela suffirait-il pour Tout remettre à l’endroit ? C’est ‘bien peu de choses, comme m’a dit, mon amie la rose, encore ce matin’-…là !!!

Plus de peur que de mal !!! La science s’amuse, ce qui n’est pour me déplaire, car j’aime bien m’amuser aussi !!!

Quoiqu’il en soit, l’Amant de la Sagesse, en a profité pour en faire un thème de discussion,  car c’est parlant que nous pouvons nous entendre !!! Il fut donc fait appel au « devoir de faire un effort », « d’éviter le gaspillage », évoqué « le devoir de lucidité », « de sauver le monde, ensemble », « remplacer le désir par le bonheur et la joie, comme nous y invite Spinoza », « évitant le raz-de-marée », « est-ce que l’on court, vraiment, à tout ça ? », « la Conférence de Barcelone, sur le climat, a eu lieu dans une salle climatisée », « Je pense qu’il n’y a rien à changer, j’ai arrêté de manger de la viande », « le Monde irradie depuis 200.000 ans, on a eu le charbon et, dernièrement, deux guerres »… « on est devant deux situations, la Guerre, c’est-à-dire, la Souffrance, ou le Rêve ».

C’est ainsi, donc, que, coup de machette par ci, jets d’eau, par là, l’incendie fut maîtrisé et, au bout d’une heure, il n’y avait plus de flamme, pas même dans les brûleurs de la cuisinière à gaz.

Gilles pût, tranquillement, nous faire part de ses considérations poétiques, et le public abandonna, finalement, les lieux, souriant, comme habituellement…

D’un air préoccupé, quelqu’un m’a dit :

- Je me demande si, à moyen terme, le changement climatique n’aura pas des conséquences sur les Pizza Quatre Saisons…

Carlos

Le débat du 25 décembre 2016 : « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » (Max Frisch), animé par Alain Gorian.

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Posted on 22nd décembre 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 1er janvier 2017 : « Pourquoi la bêtise est-elle indéfinissable ? », animé par Pascal De Oliveira.

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Posted on 28th décembre 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 8 Janvier 2016: « Le vrai Mystère est dans le Visible, bien plus que dans l’Invisible », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 10th janvier 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du Lundi, 2, au 8 Janvier, pas mal d’eau a coulé sous les Ponts, en raison des fortes pluies tombées dernièrement. Dans le domaine Politique, il y en allait, de même, les Candidats à la Présidence de la République Française, s’affairant à se montrer sous leur meilleur jour, face aux électeurs, ainsi qu’au Calendrier inclément, les propositions enchanteresses faisant le reste, au demeurant. Portant sur le Monde un regard plutôt analytique, persévérant, le peuple amant de Sophie, se déplaça jusqu’au Café des Phares®, le dimanche, 8, afin de répondre à une affirmation, encore, ce qui, au demeurant, rendait absurde la raison pour laquelle nous nous y étions déplacés, notre ministère consistant à répliquer à une assertion donnée, de la façon la plus logique possible. Le thème du Débat, qui était animé par Claudine Enjalbert, nous assenait, donc, que : « Le vrai mystère est dans le visible, bien plus que dans l’invisible ! » Voilà !!!

Or, il ne s’agissait, là, que d’une citation masquée d’Oscar Wilde, et point de religiosité, autant le dire !!! Pourtant, puisque nous y étions, nous y sommes restés, le temps de dérouiller les méninges, peut importe avec quoi.

Voyons, donc, ce que c’est qu’un Mystère ! Il paraît qu’il s’agit de quelque chose qui, inaccessible à la raison humaine, constituerait, par conséquence, un Secret… une Enigme, voire, une Cachotterie, en somme Sibylline. Visible et Invisible, cela va de soit, se réfère à tout ce que notre regard peut, ou ne peut point identifier. Dans une telle situation, la seule réaction, logique, vis-à-vis de la proposition, serait de répondre : « Et alors ? »

Cependant, afin de ne pas s’être déplacé… pour des prunes, inidentifiables, au demeurant,  les uns éventèrent que « Dieu a créé l’Homme à son image », d’autres, « qu’il n’y a pas de mystères », d’autres encore  « doutant de leur propre existence »,  que  « cela concerne x ou y », « que cela se réfère à la mode de s’emparer du Corps », Bachelard étant évoqué, de même que Oscar Wilde, en désespoir de cause, ainsi que l’incontournable Badiou, et même « la ‘Mélodie’, qui n’est pas l’ensemble des notes réunies » !

Pour finir, Gilles nous a gratifié de son interprétation poétique et, quelques instants après, Tout notre Verbiage s’est trouvé dilué dans l’éphémère du Temps, l’Espace s’étant vidé, derechef, de Toute Pensée Active !!! Qu’est-il arrivé au ‘Visible’ ? Mystère et Boule de Gomme !!!

Au Téléphone :

- On me dit que l’on va me passer quelqu’un, et puis je n’entends que de la Musique !!! Alors, je raccroche !!! Je ne cause pas avec la Musique !!!

Carlos

Débat du 15 Janvier 2017: « Nommer les Choses », animé par Pascal de Oliveira.

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Posted on 16th janvier 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du Lundi 9, au samedi14 janvier, eut lieux le Premier débat des primaires de la gauche  à la Présidence de la République,7 candidats ont présenté leur programme, en France, eurent lieu, aussi, le début des soldes d’Hiver, les Grandes Assises de l’Agriculture, organisées par la Confédération paysanne d’Alsace, le Championnat Mondial de Handball, ainsi que les élections professionnelles pour les TPE, les Rencontres de Strasbourg, à propos de nos rapports avec le Temps, diverses rencontres sportives de Volley, Football, Basket, de Hockey sur glace, ou encore la mise en place de Vigilance accrue, dans plusieurs régions, par rapport au Verglas. Le 15 du même mois, au Café des Phares ®, prit place le traditionnel Débat philosophique du Dimanche qui, animé par, Pascal de Oliveira, portait sur le Sujet : « Nommer les Choses ! »… tout court !!! Nommer ! Il ne s’agissait point d’une inquiétude philosophique, ni d’un titre de Roman de Gare, mais d’une affirmation, dont on se demandait quel serait l’‘à-propos’ !!! Cela pourrait être : ‘Le film à aller voir, au Cinéma !’, ‘Désigner celui qui se promène nu, en Hiver !’, voire, même, ‘Ce que l’on n’ose pas dire !’.  NON !!! « Nommer les Choses », tout prosaïquement, tel Adam, auquel Dieu les présentait, au fur et à mesure, lors du sixième jour de la Création ! Comme des Bébés, qui ne marchent pas encore, et balbutient, à peine, l’indicateur pointant dans le vague… ‘dà… dà…’, les parents, intrigués, se demandant si l’enfant, a faim, ou essaie-t-il de marcher !!!

Qu’à cela ne tienne ! En ce Lieu, on Fait Feu de Tout Bois, telle est l’envie de se sentir exister dans la Foule et, n’osant pas dire que ‘le Roi va nu’, le Public philosophe, donc, s’est attelé au Sujet, afin de bien l’encadrer, le petit doigt le long de la couture du pantalon!!!

Nous avions, donc, deux mots ! Or, « avec un seul mot frais, on peut traverser le désert, d’une journée », tel que l’affirme Aimé Césaire !!! C’était Byzance !!!

NOMMER, terme qui veut dire distinguer par un nom ; dénommer !!! CHOSE, vocable qui, en général, désigne ce qui est concevable comme objet unique.

Le tour était joué… et pourtant, bien que, si l’on était pour la tâche préparés, nous aurions pu évoquer « Les mots et les choses », œuvre de Michel Foucault, ou « La Chose », du langage voluptueusement crypté, désignant l’acte sexuel. Au lieu de cela, on a jugé, tel était le Jeux, « que l’on a des efforts à faire », et nous sommes demandés « de ‘qui’ est-il le nom, étant donnée la double acception : ‘matérialisée’, et ‘idéalisée’ », tout en évoquant ‘Orwell 1884’, ‘les mystères de la Guerre’, ‘Abondance’ », quelque chose « de ‘Polysémique’ planant dans l’air », de même que « la différence entre Homme et Objet », « ‘Nommer’ les choses, revenant à les posséder (?)» (Alors que ce fut le Travail d’Adam, au sixième jour de la Création).

Finalement, Gilles expédia LA CHOSE au moyen de ses rimes et, après quelques balbutiements de pure forme, encore, la fête fut terminée.

J En avançant, j’ai cassé le feu arrière de la voiture qui me précédait. J’ai donc, reculé ! Mais, en reculant, j’ai cabossé le pare-choc du véhicule qui me suivais ! Je suis sortis, pour remplir le Constat. Malencontreusement, en sortant, j’ai renversé un Cycliste, avec ma portière ! C’est tout ce que j’ai à déclarer aujourd’hui !!!

Carlos

Débat du 22 janvier 2017:  » Faut’il laisser le Temps au Temps? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 24th janvier 2017 by Carlos in Uncategorized

La semaine, allant du lundi 16 au dimanche 22 janvier, fut illustrée par des élections (à scrutin  secret), à mi-mandat, du Président du Parlement Européen, pour les deux prochaines années, ainsi que par la chasse au blanchiment de l’argent, placé dans des Paradis Fiscaux, et que par l’Aide au Réfugiés ou Immigrants, châtiés par la rude vague de froid qui fustige l’Europe. Etrangers à tout ça, droits dans leurs bottes, les amants de Sophie se sont trouvés au Café des Phares®, afin de tirer au clair la question : « Faut-il laisser du Temps au Temps ? », au cours d’un Débat animé par Bruno Leucoris.

Cela serai-t-il une bonne idée ? Qu’en ferait-il (lui, le temps) de ce plus de Temps ? Ou le consommerait-il ? Si, disposant de plus de Temps, le Temps arriverait-il à la lassitude, ou en profiterait-il ? S’il s’agissait de moins de Temps, comment finir ses Journées ? « Le Temps, le Temps ! Le Temps n’est rien d’autre, le Tiens le miens, celui que l’on voit naître… », s’en fichait Charles Aznavour !!! Mais, qu’est-ce que le Temps, finalement ? Du latin, ‘Tempus’, il s’agit d’une dimension du réel qui rend possibles et intelligibles les transformations, et qui, à la différence de l’Espace, est irréversible, dans ses strictes dimensions de Passé, Présent et Futur, Bergson l’opposant à la Durée, saisie, elle, par l’Intuition, ayant comme borne inférieure l’instant, et supérieur l’infini, Thomas d’Aquin en distinguant le Temps mondain, le Temps spirituel, puis l’Eternité, alors qu’ Aristote le considérait comme faisant partie du mouvement, antérieur et postérieur, des moments, instants, temps durs, temps où ‘les poules avaient des dents’ mesuré par des horloges, années, et fractions d’années, que l’on peut ‘perdre’, ou gagner, utile en musique, dans les moteurs, dans la Vie en général, le perdant ou le gagnant, le perdre à le gagner, moments, instants, temps durs, temps de la marine à voile, de la machine à vapeur, temps grammaticaux, (absolu, relatif, présent, passé futur), universel, relatif, du Big-bang, de Planck, de Poincaré, local, immémorial, Laps de Temps, Flèche du Temps…

Qu’en avons-nous fait ? Les intervenants sont, comme habituellement, partis en éventail, tirant à ‘hue et à dia’, chacun y allant de sa petite marotte, du genre : « ‘il faut donner, aux survivants, le Temps de faire leur ‘Deuil’ », « Le ‘Marxisme’ est différent de la ‘Commune’ !!! (???) », « On est dans la réaction, alors que ça se passe tout seul!, quoi !!! », « Les manifestants contre Donald Trump se sont ridiculisés !… », « On peut le faire, si, l’on est une femme… »,

Parfois, on se demande… L, mais enfin, … le jeu, librement accepté, peut amener sur les sentiers les plus incroyables, puisque, collectivement consentis…

Gilles nous a exprimé, en rimes, le résumé de la séance et, pour terminer la journée en beauté, nous nous transportâmes à l’Entrepôt, afin de nous interroger sur une autre thématique, assistant, dans le cadre du Ciné-Philo, à la projection du film « Réparer les Vivants » (sur le don d’organes post-mortem), suivi d’un nouveau Débat, animé, alors par Gérard Tissier.

J Un homme s’adresse à Dieu l’interpellant :

- Seigneur, qu’est-ce, pour Toi, un Million d’€ ?

Une voix lui répond :

-Un million d’Euros, n’est pour moi, qu’un centime d’€ !

L’autre insiste :

-Seigneur, qu’est-ce que pour Toi, l’Eternité ?

La réponse lui parvient :

- L’Eternité, pour moi, n’est qu’une seconde !!!

- Peux-Tu, fait l’autre, me donner, alors, un Centime d’€

- Oui, dans une Seconde !!!

Carlos

Débat du 29 janvier 2017: « Peut-on être vertueux, sans nécessairement être heureux? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 30th janvier 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du Lundi 23 au 29 Janvier 2017, pas mal d’événements socio-politiques ont eu lieu dans le monde, toujours secoué par la VIE dont il est animé. C’est ainsi que l’éclairage public fut coupé à plusieurs reprises en raison de fortes intempéries, que le Parlement Européen procéda à une Enquête sur la Fiscalité et Capacité Budgétaire dans la zone Euro, ainsi que sur l’usage des Armes à feu, tandis que l’Agence du Commerce International, se prononça sur l’Accord économique global AECE/CETA-CANADA, négocia la prise en charge des déchets municipaux et les émissions de Gaz dans le secteur Automobile, les Politiciens se sont préoccupés de la dette publique, et du blanchiment de l’argent ‘sale’, alors qu’en France éclatait le scandale politique ‘Fillon’ au cours de la Course à l’Elysée. Au Café des Phares®, le 29 Janvier, le Peuple philosophe s’intéressa à la question « Peut-on être vertueux, sans nécessairement être heureux ?» (qui, parait-il vient de Kant), au cours d’un Débat que Nadia Guemidi a choisi pour sujet de discussion du jour.

Pas besoin d’être grand clerc, pour savoir que la Vertu (du latin, ‘virtus’), consiste dans une Constante_Disposition de l’âme à faire (actif) le Bien et éviter le Mal, tandis que ‘Être heureux’, (également du latin ‘augurium’), désigne  l’Etat d’esprit dans lequel se trouve quelqu’un qui est satisfait de son Sort, (passif), du fait qu’il lui est favorable, et le rend aussi gai qu’optimiste. L’un est, donc, ACTIF (latin ‘activus’= qui manifeste de l’énergie)… l’autre PASSIF (également du latin ‘passivus’= susceptible de souffrir, pâtir, supporter patiemment les contrariétés).

Qu’en avons-nous fait ?  Les uns se sont référé à Spinoza, à Kant, à Socrate, au ‘Courage’, aux efforts à fournir, afin d’atteindre la perfection, ainsi qu’à l’Extase, au ‘désir de faire le bien’, d’Être en accord avec soi-même… D’autres se sont demandé « où l’on en est, en ce qui concerne le ‘terrorisme, aujourd’hui’ ? ». Il y en a qui ont ajouté qu’« il nous faut faire des sacrifices », « toute vertu est un événement plus ou moins heureux » « Il faut des efforts pour s’éloigner du mal »

Pour terminer Gilles transforma en rimes le contenu de notre Débat, et nous sortîmes prendre le soleil qui brillait, dehors, de tous ses feux !!!

N/B

La veille, 28, a eu également lieu, au Studio 104, un Débat Philo qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur le thème : « Peut-on dire que l’Opinion transforme le Réel ? », et qui a donné lieu à une discussion, fort intéressante, au cours de laquelle furent évoqués, le caractère équivoque de la « DOXA », et autres aspects que prend la vie de chaque jour, interprétée par la presse ou les outils audiovisuels de diffusion, d’après  le niveau collectif ou privé, voire les Sondages politiques ou économiques, influencés par les différents types d’Intérêt, ‘Tolérant’ ou ‘Intolérant’.

Enfin :

- Avec une chemise de nuit, aussi courte et transparente, dit la vendeuse, vous ne pourrez pas vous défendre…

- En fait, dit la Dame, je n’ai pas du tout envie de jouer à la défense, mais à l’attaque !!!

Carlos

Le débat du 5 février 2017 : « L’utopie, une nécessité aujourd’hui ? », animé par Adrien Syed.

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Posted on 1st février 2017 by Gunter in Uncategorized

L’utopie, une nécessité, Aujourd’hui ? Adrien Syed’, Aux Phares,
« L’imagination Au pouvoir ! » « Mai 68’- de L’insurrection À La résurrection »,
Jean Cardonnel, J C, j’y sais … « L’utopie, ce n’est pas L’irréalisable …
c’est L’irréalisé », Théodore Monod, mon’ Air, ma terre, mon’ eau … Thomas’ More’,
De optimo reipublicae statu deque nova insula Utopia, Utopie, projection, créAction …
inconcevable’… un – concevable … horizon, imaginable’…
À – venir, futur … opposé Au passé … délavé … Vieux sépia, La – vie … qui s’efface, mort …
L’utopie, de contingence … nécessité, contingence … naît – cécité, Utopie naît … Vision,
du monde … L’Autre … soi, naît … co – naît – sens’… Affleure’… une’ éclosion,
ma foi, « dehors Les gestionnaires ! »,
Georges Casalis’, « La périphérie, c’est Le centre », debout Les Visionnaires !,
« L’homme’ qui songe’ est’ un dieu ; celui qui raisonne’, un mendiant », Hölderlin’,
L’utopie … Aux mille’- yeux … L’utopie … du Voyant, Ailes … de nos racines,
contingences’… innées, nécessité … Acquis … À – qui ? À nous, humanité,
qui naît … co – naît, contingences … moyens, nécessité … La fin, finalité,
Aussi, Le fondement, de L’homme’- humanité,
projet, L’humain, en devenir, impossible … L’ effet,
un – possible … Les – faits, Les – fées …
penchées … sur nos berceaux … jusques’… À nos tombeaux … suscités’… et … res’- suscités, c’est La philosophie … de notre, humain, défi, maintenant’ et ici …
mais non, mais non … mais si !,
de La réalité … de personnes’- alitées … jours couchés …
Aux radicales’… Ailes … de La Nuit debout … « comme’- un … bruissement d’Ailes », Aragon, En Vol … Vers Le réel …
Lumière … Vérité … de L’ À – venir … réel … bout’à bout … débouché …
« soyez réalistes !, demandez L’impossible ! », Mai 68’… un – possible,
hors du Lieu, hors de L’espace – temps, hors du temps … L’ Homme … Le monde’- Humanité – Femme … haletant, Ailleurs et Nulle part, un possible … de notre part, où dynamique’…
est notre’ esquisse, Homme’ utopique’,
utopie … respiration, d’où … nécessité … Aujourd’hui, comme toujours, Actualité …
je respire … j’Aspire … j’inspire … m’inspire’,
et, Au bout de L’utopie, cher’ William’… J’expire,
découverte’, invention … est … notre création,
L’utopie, c’est Le peuple’… « À – venir en commun » *, intuition, perception,
rêve’- Ailé … révélé, L’homme – projet, Ami, L’homme’, À naître’, insoumis * … Acté,
contre … L’Affront national … Le front international … Le front de L’humanité,
intime’, universelle … convivialité, et … d’ Hamon … en’ Aval … pas si Benoît … que ça … notre … « Dormeur du Val » … A R … doxa … paradoxa …
« La possibilité d’une’ île »,
M H, La possibilité d’un Gilles, serviteur … Avocat,
____Gilles Roca, /_

Débat du 12 février 2017: « Le travail est-il source ou entrave à la liberté ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 13th février 2017 by Carlos in Uncategorized

Justifiant, peut-être, l’adage de Plaute, ‘l’Homme est le Loup de l’Homme’, repris par Hobbs, sous la formule, on peut entendre que la « ‘Guerre’ est une constante dans les relations entre les Humains », et c’est exact. Elle se répand partout, comme des draps tendus au soleil, bien que les humains aient d’autres ‘chats’ à fouetter. Ainsi, le 12 Février a eu lieu la réunion des divers groupes participant aux commissions parlementaires de Bruxelles… Là, des nouvelles règles, visant à optimiser le contrôle des voitures à sortir, furent examinées, dans la confusion, hélas, des diverses langues propres à les formuler…En France, le « Pénélope ‘gate’ » continua à remuer les foules, et, par ailleurs, un sérieux dérapage des forces de l’ordre enflamma les banlieues. De son côté, le Peuple philosophe se réunit, le dimanche, 12 Février 2017, au Café des Phares®, afin de s’adonner à l’habituel Débat Philosophique, dont le thème fut : « Le Travail est-il source ou entrave à la Liberté ? » choisi, parmi une dizaine d’autres propositions, par Gunter Gohran, qui allait l’animer.

Il faudrait, dès le début, se mettre en mémoire, l’étymologie du mot « Travail » qui, enraciné, dans le terme latin, « TRIPALIUM », signifie, tout bonnement, un instrument de TORTURE !!!, …et point le ‘mérite d’un Salaire’. Tout serait dit !!! La « Liberté » n’y étant pour que dalle, dès qu’elle brandit le drapeau tricolore, et porte un « Bonnet phrygien » !!!

Mais, rien de tel ne s’est passé, bien au contraire. La Générosité de quelqu’un a, d’emblée, fait savoir que l’on « peut se sentir Bien, dans son Travail », quoiqu’un autre, voulut mitiger ces propos, « établissant la distinction, entre ‘Produit brut’, et le ‘Processus de production’ », quelqu’un d’autre encore, songeant « au But !!! ». Puis, furent évoquées les « ‘Lois du Travail’ », la « ‘Nécessité’ de gagner de l’argent! »,  « Les Lois qui l’encadrent », quelqu’un finissant par lancer, « faudra bien que l’on en cesse, un jour, avec ces  ‘corvées’ qui sont autant d’atteintes à la Liberté ; je suis homme, et fou. J’assemble, et dissemble… », « le Travail évolue, mais pas vers le Bien ». « On n’a pas la Liberté de travailler ou ne pas travailler », disait l’un, « Moi, je suis à la Retraite, et ça m’est insupportable », disait l’autre.

« Il faut en finir avec l’Esclavagisme », sortait de la « bouche de quelqu’un, « Je me sens mieux à glander qu’à bosser », venait de celle de son voisin ! Chaque Tête sa Sentence, au bout du compte !!!

Enfin !!! Comme Henry Salvador, nous pourrions entonner ‘Le Travail c’est la Santé, Rien faire c’est la conserver »… Ou alors, au contraire, telle la ‘Fourmi qui s’adresse à la Cigale’ : « Vous chantiez, j’en suis fort aise…, Eh bien… dansez, maintenant !!!

Au Ciné-Philo, nous avons assisté à la projection du film : « La fille de Brest », basé sur « le scandale du Médiator », médicament qui s’avérait facteur de maladies cardiaques mortelles, et de la lutte d’un intègre médecin, contre le Laboratoire qui le produisait.

J Un ouvrier se présente au directeur d’une usine, pour un entretien d’embauche !

- Mille Euros par mois, et une machine qui fait la moitié de votre travail, ça vous va ?

- Ca colle !!!, répond l’autre. Mais il faudra ajouter une machine de plus !

Carlos

Le débat du 19 février 2107 : »L’adoration du passé, ne ferme-t-elle pas la porte de l’avenir « , animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 15th février 2017 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 26 février 2017 : « Quel degré de corruption pouvons-nous accepter ? « , animé par Claude Grogniet.

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Posted on 22nd février 2017 by Gunter in Uncategorized

Débat du 5 Mars 2016: « De quel Droit pouvons-nous juger la Morale d’Autrui ? », animé par Alain Glorian.

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Posted on 6th mars 2017 by Carlos in Uncategorized

Puisque, apparemment, on a rien fait pour baisser le taux de chômage, l’économiste, Gilbert Cotte, de l’Université de Marseille, plaide pour une refonte du SMIC, et de la Formation Professionnelle, ainsi que des Normes Contractuelles car, il serait possible, alors, de faire baisser le ‘chômage’, de manière significative, cela faisant partie des propositions des Candidats à la Présidence de la République, entre lesquels on compte, d’ors et déjà, Benoît Hamon, Emmanuel Macon, Jean Luc Mélenchon, Marine Le Pen… et le retentissant Pénélope Gate, dans lequel se sont embourbés François Fillon et son épouse Pénélope !!! De l’autre côté, les Syndicats se mettent d’accord, à Air France, pour un Appel à la Grève, afin de s’opposer au futur Accord Collectif du Personnel Navigant, et afin de faire reconnaître « l’Epuisement au Travail », en tant que ‘Maladie Professionnelle.

Le Dimanche, 5 mars, au Café des Phares@, le souci des Participants au Débat dominical, s’est porté, lui, sur la question de savoir,  » De quel Droit pouvons-nous juger la Morale d’Autrui ? »

Va savoir pourquoi, ainsi comme à ce qui arrive à certaines autres Valeurs, en usage dans une Société. Elle implique Tout le Monde et, à moins de « voir la ‘Paille’ dans l’œil de son voisin, et point la ‘Poutre’ que l’on a dans le sien », (parole de Jésus, rapportée par Saint Luc dans les Evangiles), il s’agit d’un Devoir, selon la théorie des ‘fins’ et des ‘actions’ de l’Homme. Mais, peut-être, que nous n’avions rien d’autre de plus intéressant à nous mettre en bouche, et, dès lors,… « en avant, marche !!! »

« Chaque tête sa sentence », et ce fut, ainsi, que l’on a entendu parler « d’Alzheimer », de « Raymond Barre », de « République souveraine », « Tu ne tueras point », et que « ‘relativiser’ c’est une chose, ‘légitimer’ c’est une autre ».  Oui dire que : « le sujet est grave, ayant mobilisé la Pensée de Kant »…, tout en se demandant « au nom de quoi est attribuée une légitimité », entendu le récit relatif à « une femme, violée par son fils, sans que personne le dénonce, pour question de ‘culture’ », alors que « n’importe quel enfant sait quand il commet une faute »… Le Tout s’est mêlé à « l’expérience de ‘Sumer Hill’ », « de Georges Clooney », (va savoir pourquoi)… que « ‘rebeu’, s’enracine dans terme arabe ‘beur’ », que « la vie vaut, ce qu’elle vaut ! », « Antigone défendit les Lois, pas les Ecrits sur le ‘devoir moral’ », « que c’est bientôt le ‘jour de la femme’, et je salue toutes les femmes », « que Socrate fut appelé devant les juges, car il les incitait à ne pas obéir », « Kant faisait remarquer que l’on n’est pas des anges », « qu’il faut distinguer, entre ‘dogme’ (doctrine incontestable) et ‘morale’ (règles de conduite) ; « qu’il y a des règles sacralisées, comme les ‘Tables de la Loi’, et le ‘Tu ne tueras point’ !!! ETC…

Pour terminer, Gilles a fait état de ses considérations poétiques, et l’exercice finit par arriver à son terme, ce qui nous a laissé profiter de la vision de l’effort physique employé, par les participants au « Semi Marathon de Paris », en vue de monter au Podium, au terme de beaucoup d’efforts et de sueur, pour cela dispensés !!!

______

Le juge :

- Expliquez moi, comment vous avez fait pour dérober tous ces lingots, et les transporter sur votre dos !

Le prévenu :

Ce n’est pas la peine ! Vous n’y arriverez jamais !!

Carlos

Débat du 12 Mars 2017 : « Quel rapport entretient la Politique avec la Morale ? « , animé par Michel Turrini.

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Posted on 13th mars 2017 by Carlos in Uncategorized

Il parait que l’« On trouve Tout, à la Samaritaine ». Pas étonnant, puisque le jour le jour est fécond en événements et, au cours de la semaine allant du lundi 6, au dimanche 12 Mars, les Médias se sont trouvés sur les dents, en ce qui concerne la prochaine Election Présidentielle, François Fillon se trouve en délicatesse avec la Justice, Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon se confrontent aux Journalistes, afin de faire bonne figure, dans la problématique de la Dette Publique, Benoît Hamon s’accroche à la figure de François Mitterrand y cherchant de quoi faire bonne figure, Emmanuel Macron, étend son influence aussi bien vers la gauche que vers la droite, les Electeurs se sentent lassés de la Politique. Aux USA, le climat moral ne va pas mieux, les Marines se trouvant embarrassés par la publication de photos intimes de leurs recrues féminines. Tenant bon compte de tout ça, les amateurs de la Philo, se sont trouvés, le 12 Mars 2017, au Café des Phares@, afin de dépiauter le sujet du jour, c’est-à-dire : « Quel rapport entretient la Politique avec la Morale ? », au cours d’un Débat, animé par Michel Turrini.

Qu’est-ce que la POLITIQUE ? Du grecque ‘politicos’, enraciné dans le terme « Polis », signifie ‘la ville’et l’organisation politique en son sein. Machiavel en a fait son beurre, Aristote une discipline, et le Peuple jugeant que ‘celui qui dit la Vérité doit être exécuté’.

Qu’est-ce que la MORALE ? Du latin ‘mores’ (mœurs), il semble qu’il s’agit des règles de conduite dans une Société donnée !!!

Quel rapport entretiennent-elles ?

Qu’est-ce qu’un RAPPORT ? 1) Produit d’une exploitation !!! 2) Action de laquelle on a reçu une somme. 3) Compte rendu de certains faits. 4) Relation entre plusieurs personnes ou choses. 5) Rapport d’une quantité à une autre 6) Union sexuelle, Coït.

Qu’en a-t-on fait ?

Les uns dirent que « ‘Morale’ ne veut pas dire Vérité’ », « que cela sert certains intérêts, dont le Capital international », « que l’on change de ‘morale’, comme de chemise », « qu’il s’agit de Stratégies, « François Fillon étant rappelé, également », que « la Politique est l’affaire du Peuple ».

Enfin… Chaque Tête sa Sentence… Alors, ceux qui l’ont bien voulu, sont partis au CINEMA L’ENTRPOT, afin d’assister, dans le cadre du Ciné-Philo, à la Projection, suivie d’un enrichissant Débat, du film « PATERSON »… ou l’Histoire d’un conducteur de Bus, poète !!! CHARMANT,…NON ?

Dans un Restaurant, une jeune femme s’approche du serveur, et lui demande discrètement à l’oreille :

- Où sont les toilettes ?

- De l’autre côté, lui répond-il !

Alors, elle se déplace, et lui répète à l’autre oreille :

- Où sont les toilettes ?

Carlos

Débat du 19 mars 2017: « L’absolu est-il humain? », animé par Claudine Enjalbert

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Posted on 21st mars 2017 by Carlos in Uncategorized

Le Temps (atmosphérique) est variable, et a du mal à se mettre au « beau fixe ». Le Temps (politique) est versatile, et son inconstance semble déconcertante. C’est ainsi, que ses représentants, politiques, syndicaux et patronaux se soucient sérieusement, sur la voie à suivre, dans le futur proche, s’insurgeant, également, au moyen de multiples ‘meetings’, dont la teneur tient de la vieille idée de « faire du Passé ‘Table rase’ », pour le crier, au cours de ‘défilés’ géants, de plus 100.000 personnes. Chuck Berry, légende du Rock’n’roll, finit ses jours à 90 ans… ‘Le Brexit’ tient bon la barre…, le Pape appelle à manifester contre les ‘violences policières’, ainsi qu’envers l’indifférence des forces de l’Ordre face au racisme,… et le ‘Feuilleton ‘Fillon’, poursuit son bonhomme de chemin, dans les ‘chaumières’… Essayant de remettre tout en question, le 19 Mars, 2017, au Café des Phares@, eut lieu l’habituel Débat philosophique qui, animé par Claudine Enjalbert, avait pour souci de tirer au clair, « L’absolu est-il humain ? »

La question m’a semblé absurde, l’ABSOLU (absolvere= séparer de/ ou achever= terminer)/ étant un CONCEPT, double opération intellectuelle d’abstraction (seuls quelques objets de pensée étant concernés), et de généralisation (les caractères retenus sont étendus à tous les objets semblables les possédant), désignant, ainsi, tout ce qui existe, indépendamment de toute condition. Le Concept s’opposant, ainsi, au relatif, ne peut donc être conçu que par des êtres doués de raison !!! Du latin, «absolutus»(absolvere)=séparer deachever, le mot désigne, en effet, uneTotalité’, sans réserve aucune, et contient, donc, sa propre justification, même en mathématiques, c’est-à-dire, une quantité au-de-là de laquelle, nul ne saurait aller. Il est, naturellement. Enfin, l’HUMAIN (du latin, humanus car il fait partie des rapports entre les HOMMES (Êtres doués de raison), toute relativité étant liée à un ‘doute’, ‘scepticisme’ ou ‘incrédulité’, nuisant, dès lors à un tel commerce.

En somme, l’ABSOLU est : a) Ce qui existe, en soi/b) Ce qui existe, par soi/c) Ce qui est parfait, complet, achevé !!! d) CONCLUSION : Il semble, donc, que l’Humain n’est pas nécessaire à un Processus, global, qui le dépasse. Point !!!

En tous cas, quoiqu’il en soit, les participants ont opiné, les uns qu’il s’agit d’une « quête de perfection », d’autres qu’il y est question « d’une recherche d’absolu », ou encore qu’il s’agit « d’une ‘quête’ extérieure à soi », « indéfinissable », que « l’on ne désire que ce que l’on n’a pas », que « la Pyramide de Maslow » (élaborée dans les années 1940), en tenait compte », que « l’Univers résultait d’un ‘Big-Bang’ », que « l’‘l’absolu’ n’existe pas. Il est une création de la raison humaine, l’Infini étant objet de la Métaphysique, afin d’expliquer le monde », que «Tout est relatif », que « c’est de la Physique, … dont la vitesse de la Lumière constitue la limite », que « la problématique existait déjà du temps de Louis XIV, et Colbert », « que le ‘désir d’absolu’, la ‘femme’ en a aussi », que « Léonard da Vinci ne finissait pas ses tableaux », que « Picasso disait ‘je ne cherche pas, je trouve’ », que, pour Balzac « l’Absolu est une ‘peau de chagrin’ », qu’il y a « 5 niveaux de besoins, selon les interactions sociales du groupe »… et ‘tutti quanti’…

Puis, l’exercice touchant à sa fin, comme habituellement, Gilles résuma le contenu de la Séance, déclamant ses Vers, dont je laisse, ici, quelques bribes… « Désir d’absolu, c’est joindre l’utile à l’agréable … réalisation du Tout humain, tout humain… »

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- Qu’est-ce qui fait : « Nioc ! Nioc ! » ?

- Un Canard qui essaie  de parler en Verlan

Débat du 26 mars 2017: « Comment aller Bien, dans un monde qui va mal? », animé par Pascal d’Oliveira.

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Posted on 28th mars 2017 by Carlos in Uncategorized

Le long de la semaine allant du 20 au 26 mars 2017, à l’Hôtel Djoloff, de Dakar, eut lieu une réunion de responsables Politiques, au sujet de l’épineuse question du Logement, aussi bien qu’un débat sur l’engagement des Jeunes, dans les Milieux politiques, ainsi que de l’Egalité hommes-femmes. Pendant ce temps-là, les cinq candidat mieux placés, entre onze, pour briguer la Présidence du Pays (Madame Le Pen, Monsieurs Macron, Mélenchon, Fillon, et Hamon), ont été réunis pour un Débat commun, afin de confronter leurs idées à ce sujet. Au Goethe Institut, de la même ville, a été présenté un recueil de poèmes de Frank Kmit, à propos des relations France-Afrique,…Par ailleurs, au Musée de l’Homme, la Musique fut à l’honneur et, de son côté, la Banque Mondiale clôturait son Rapport Annuel sur l’état du développement du Monde, en 2015. Au Café des Phares@, les habitués du lieu, de concert avec des nouveaux visiteurs, se donnèrent, comme thème de réflexion philosophique, la question suivante : « Comment aller Bien, dans un Monde qui va Mal ? », au cours d’un Débat, animé par Pascal d’Oliveira…

Je dirais, comme on le dit dans mon pays, « le Cul n’a rien a voir avec le Pantalon » !!! Mais, enfin !!! ‘Bien’ et ‘Mal’, ce sont autant des Noms que des Adverbes, ayant un Sens, tout aussi Moral que Physique, selon leur place dans une phrase, donc. ‘Comment allez-vous ?’, par exemple, revenait, autrefois, à se préoccuper de la santé de son vis-à-vis, comme si on lui demandait, « comment allez-vous à la selle ‘turcique’ », c’est-à-dire, les toilettes. D’autre part, pour quelle raison n’irais-je pas ‘Bien’… même si mon voisin souffre l’enfer (moral ou physique) ? « Si un aveugle suit un autre aveugle, ne risquent-ils pas de tomber tous le deux dans l’abîme » ???

Mais, enfin !!! Un coup dans le clou, le suivant dans l’enclume, la Barque avança, les uns opinant « que l’Abbé Pierre et Mère Térésa, ont pu aller ‘bien’ dans un monde qui va mal », « Six millions d’individus, ça devient alarmant », « il n’y a jamais eu autant de faim, dans le monde, qu’aujourd’hui », « Winston Churchill disait qu’il aimait la ‘siesta’ », « Il y a des approches optimistes de Solidarité », « Nous ne sommes pas distanciés du Monde », « Il est difficile d’aller Bien ; la Société ayant beaucoup changé, elle a perdu sa générosité. », « Faut-il ne pas bien aller, pour que Tout aille mieux ? », « Brassens chantait ‘Comment le Monde peut-il mieux aller, pendant que Rome brûle », « Si je suis en haîne, « Il faut assembler ce qui se ressemble », « Le Monde marche, le Monde bouge », « Je vais bien, dans un monde qui va bien », «  je pense que cette phrase, m’inculque de la culpabilité », « qu’est-ce que je fais, sachant que des gens souffrent ? Je me sens impuissant », «  les gens satisfaits, sont ceux qui regardent la Télé, parce que là, ils sont au courant de Tout », « L’ ‘Info, c’est du Spectacle, et c’est ce qui nous rend impuissants ». « La Mer ne peut plus dissoudre tous les plastiques qui l’envahissent !!! », … etc., etc.

L’heure venue, la verve de Gilles clôt la séance, et tout le monde est allé profiter du généreux soleil qui brillait dehors.

Puis, finalement, ceux qui l’ont désiré, se sont déplacés jusqu’au cinéma « L’Entrepôt », afin de, dans le cadre du Ciné-Philo, assister à un Film sur les Extra-Terrestres, « PREMIER CONTACT », suivi d’un Débat, animé par Daniel Ramirez.

« Attend d’avoir traversé la rivière, avant de dire que le Crocodile a une sale gueule !!! » (Proverbe africain)

Carlos

Débat du 2 Avril 2017: »Est-ce que les émotions sont abstraites ou concrètes? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 3rd avril 2017 by Carlos in Uncategorized

La semaine allant du Premier au 7 Avril 2017, fut plutôt ensoleillée, invitant à des escapades dans la nature le week-end. D’un autre côté, les français étant assez attachés au ‘développement durable’, ils sont incités à adopter des comportements responsables et éclairés, afin de changer leurs attitudes, tournant, dès lors, leur attention vers des spectacles, concerts et, pourquoi pas vers la réflexion philosophique. C’est ainsi que s’adressant au Café Philo des Phares@, les amants de Sophie, se sont trouvés aux prises avec le Sujet : «Est-ce que les émotions sont abstraites ou concrètes ? », pour ainsi en découdre, au cours d’un Débat animé par Gérard Tissier.

Qu’est-ce que l’EMOTION, déjà? C’est un nom, féminin, dérivé du latin, « emotus », mot enchâssé, lui-même, dans le verbe « emovere », signifiant ‘remuer’, ‘ébranler’, d’où « émeute », également, et lié aux états affectifs ou esthétiques, voire, sentimentaux, de courte durée. Disons qu’il s’agit d’un contraste entre la réalité, objective, et la représentation qu’en fait le Sujet. ABSTRAITES ou CONCRETES, alors ? ABSTRAITES, également du latin ‘abstrahere’, est un terme introduit par Boèce, afin de traduire l’‘aphairésis’d’Aristote, et cela voudrait dire, ‘enlever’, ‘arracher’… CONCRETES, du latin, aussi, ‘concrescere’, son sens est ‘se solidifier’ !!! Il faudrait ajouter, à la liste des Emotions, la Tristesse, Vraie ou Feinte, la Joie, contenue ou explosive, ainsi que la Placidité, et le Recueillement… mais, peut-être que l’on ne vient pas… là, exactement pour ça, c’est- à dire, explorer la substantifique moelle des choses !!!

Alors !!! Qu’est-ce que l’on en a tiré ? Les uns parlèrent « de ‘désordre psychanalytique’ », d’autres, « de la Théorie des Emotions’ », et d’autres encore, « ‘que l’un ne va pas sans l’autre’ !!! » Un peu à la dérive, on a cité Sartre, affirmé que « ça va de la Religion jusqu’à la Matière », que « c’est ça qui nous fait bouger », que « la Vie est concrète ou abstraite », évoqué « la Véracité de l’âme », se demandant, aussi, « qu’est-ce qui nous agite », donnant à savoir que « nous sommes des êtres de chair,… humains », appelant à « la valorisation de Soi », « la Nature étant un élément de rupture, qui donne sens aux émotions, de colère ou de joie », citant aussi « la ‘Concrétitude’, objet d’une conférence au CNRS, ainsi que la question de savoir « si l’Amour est une émotion ou pas ». On a entendu, aussi qu’en anglais ‘emotion’ veut dire ‘mouvement ‘, que « l’‘Emotion’ fait partie de nous », tout en ajoutant un douteux, « on s’émeut ou pas », etc., etc….

Gilles a fait la version poétique de l’événement et, après quelques soubresauts, de pure forme encore, la séance a pris fin !!!, tout le monde se trouvant dehors, jouissant d’un soleil si radieux et généreux, que l’on aurait dit qu’il nous aimait, quoique l’on fasse !!!

Un client dit au serveur: « Attention, vous mettez votre doigt dans ma soupe! »Le serveur: « Ne vous inquiétez pas, elle n’est pas chaude!!! »

Carlos

Débat du 9 Avril 2017: »Pourquoi coure-t-on? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 10th avril 2017 by Carlos in Uncategorized

Bien qu’en Avril l’on ‘ne doive point se découvrir d’un fil’, il y en eu à retordre, au cours de la semaine allant du lundi 3, au dimanche 9 de ce mois, les Parisiens étant invités, par la clémence du Temps, à faire les plus joyeuses balades printanières, sur les berges de la Seine… De son côté, la Mairie invitait à un Tournois d’Hockey en Patins, sur les berges de Seine, tandis que le Stade Charlety se transformait en Chapiteau géant, afin que les jeunes s’initient à l’Art du Cirque. Puis, le soir, les téléspectateurs ont pu assister à un Débat contradictoire entre les 11 candidats à la Présidence de la République, alors que, par ailleurs,  le Centre Commercial de Bercy s’offrait à la ‘Peinture Murale’ de tout le monde, la Gare St. Lazare accueillait le ‘Pavillon ‘BIC’, une œuvre gigantesque, composée de 12.843 de ces stylos, et au Jardin du Luxembourg, on  pouvait admirer un ensemble de Photographies, intitulé ‘Jardins et Traditions’. Couronnant le  Tout, le Musée de l’Homme ouvrait ses portes, afin d’accueillir du 18/1 au 23/4, une Exposition sur la Culture Mapuche.

Les trains passent, mais la Gare demeure. C’est ce qui arrive aux amants de Sophie. Le dimanche 9 Avril, ils s’approchèrent à pas de loup, du Café des Phares®, pour, auprès d’elle, se frotter aux joies de la cogitation, au cours d’un Débat animé par Claude Grognet qui, parmi une dizaine de sujets proposés, choisit « Après quoi, court-on ? », pour en décortiquer la substantifique moelle.

Cela nous pendait au nez puisque, ce jour-là, certainement en raison du Marathon, il y avait au, au programme des activités de la Ville, « Le Marathon » de Paris ». Pourtant, ça a démarré dans la grivoiserie, avec  la remarque « L’homme court, toujours, après la femme qui l’attrape » !!!, tandis que, le suivant, faisait savoir qu’il s’agissait d’un reptile gigantesque, alors qu’en vérité, « le mot ‘chimère’ s’enracine dans le Latin ‘chimaaera’, lui-même venant du grec ‘ximaira », qui désigne, une jeune chèvre passée, dans la légende, pour un gigantesque reptile…

Le fait est que Tout le Monde s’est régalé à improviser des propos, plus ou moins cohérents, l’important étant que le silence ne s’installe point. C’est ainsi que l’on a évoqué, « la ‘carotte et le bâton’ », « l’absence de but dans la vie, creusant comme des ‘taupes’ », « la quête qui forme les jeunes », « la distance à parcourir étant de 42 km, x est mort en arrivant. Faisant allusion au ‘désir’, un autre a évoqué ‘la Caverne de Platon’ (où rien ne bougeait, au demeurant), puis, vint à la surface l’‘Utopie’, qui nous ferait progresser, puis le ‘Vertige’ et la ‘Gloire’. Quelqu’un fit remarquer qu’une telle mode vient des USA, recommandée par les cardiologues, tandis qu’un autre ajoutait que « rien ne sert de courir, mais d’arriver à temps… lentement ! », « Le coureur de Salamine, Philipides qui, afin d’annoncer la victoire grecque, courut de 42km, est mort, exténué, lors de son arrivé, à Marathon ! » « On court, après quoi ? », se demandai-t-on, encore. Parfois, on a une telle envie de parler, que l’on dit n’importe quoi… Est-ce, là, le lieu le plus approprié ? A Londres, il y a un « Speeker’s corner » !!! C’est pas une mauvaise idée !!!  Gilles, nous a gratifié de sa vision poétique de l’événement cérébral, et tout le monde a évacué la salle pour se doucher à de grandes averses de soleil !!!!

Dans un bar, buvant une bière, mais ayant eu besoin de s’absenter, un homme a laissé un message, disant : « Attention, ce verre appartient au Champion du Monde de Karaté !!! » Lorsqu’il revient, il trouve le verre vide, orné d’un écriteau : « Ce verre a été bu, par le Champion du Monde de Course à pied !!! » J

Carlos

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N/B Au Cinéma de l’Entrepôt, ceux qui l’ont bien voulu, ont pu assister à la projection du film « Persona », d’Ingmar Bergman, suivi d’un vif Débat, animé par Gérard Tissier.

Le débat du 16 avril 2017, animé par Jo Strich : « Pouvons-nous avoir un intérêt à être généreux ? ».

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Posted on 20th avril 2017 by Gunter in Uncategorized

Débat du 23 avril 2017 : « Ce qui est difficile, ce n’est pas de faire son devoir mais de le connaître. » Animé par Gunter Gorhan

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Posted on 25th avril 2017 by Carlos in Uncategorized

A trois jours de la Lune Noire (la Lune des voleurs), les heures furent marquées par des tragédies dues au Loup que l’Homme représente, vis-à-vis de ses semblables. Ainsi, les Champs Elysées, furent le lieu d’une fusillade, au cours de laquelle un individu à tiré sur une patrouille de policiers, tuant l’un d’entre eux, et blessant deux autres, avant d’être abattu lui-même, l’attentat étant revendiqué par l’Etat islamique. Le jeudi, précédant dernier Débat politique, onze des prétendants aux élections Présidentielles étaient interviewés par des journalistes. Par ailleurs, en attente du résultat du premier Tour des Elections Présidentielles, afin d’en entamer la suite, le Peuple français s’est trouvé, au cours de la semaine allant du 17 au 23 Avril 2017, à bras avec des problèmes de divers ordres.

C’est à la suite de ces circonstances que, sereinement, comme d’habitude, a eu lieu, le 23 Avril, au Café des Phares@, le Débat Philosophique, dont l’animateur du jour, Gunter Gohran a, parmi une dizaine d’autres, choisi le thème : « Ce qui est difficile, ce n’est pas de faire son devoir, mais de le connaître ».

Même si, comme il paraît, d’après des recherches sur Internet, le jugement vient de Jean Mallard, comte de La Varende, il s’agit encore d’une affirmation, tout simplement, ce qui est contrarie la raison pour laquelle nous nous y sommes déplacés, c’est-à-dire, répondre à un doute, un questionnement nommé ‘Philosophique’. En sus, c’est la charrue avant les boeufs !!! S’il est, effectivement, difficile de connaître son devoir, comment me viendrait à l’esprit de l’accomplir ? Peut-être qu’« il faut de Tout, pour faire un monde » ! Le problème est que nous nous trouvons devant un jugement paradoxal, dans la mesure où l’on juge que ‘ce qui convient de faire n’est pas difficile, quoique le connaître le soit !!!’

Le fait est que, puisque l’on est là, pour ça, les langues se délièrent, les uns disant « trouver la phrase intéressante, mais pas simple », d’autres se demandant « pourquoi ‘faire’ serait plus facile que d’y ‘consentir’ » ! Un peu à côté de la plaque, on avança lentement, entendant les différentes opinions, du genre « on ne peut pas faire son devoir, sans le connaître », ou « que la vraie question suggère que l’on fait son devoir, alors que la connaissance n’y est pour rien ». Il fût affirmé qu’« Hannah Arendt disait qu’Eichmann a obéi , sans juger de sa propre action », que « le Pathos arrête la pensée », que « Kant a créé l’‘Impératif Catégorique’ », « Descartes, la ‘Méthode’ », « qu’au-delà du ‘Devoir’, il y a l’‘Obligation’, la ‘Légitimité’, la ‘Société’ »… et même que « aux USA, celui qui naît avec un ‘bec de lièvre’, peut accuser ses parents de ce fait ». Puisque l’attribution de la Parole était partagée entre ‘Salle’, ‘Fond de la salle’, et ‘Terrasse’, quelqu’un y a « encouragé d’aller voter, conseillant, même, de ‘bien voter’ (?) », « ou de ne pas voter, si l’on écoute la ‘voix Socratique’», même « la ‘doctrine Nazi’ » étant évoquée, « ainsi que « La Banalité du Mal », bien entendu ! Le plus étonnant c’est que l’on est allé jusqu’à parler« de Woody Allen », de la « Gaye Pride » et, je vous jure, des « Blue Jeans », aussi.

Au moyen de ses rimes, Gilles a pratiquement mit fin à la séance et, après quelques balbutiements encore, Tout le Monde se trouva dehors !!!

- Thomas, dit la maîtresse, ta rédaction sur ton chien, ressemble, mot pour mot, à celle de Pierre !!!

- C’est normal, Madame !!! On a le même chien !!!

Carlos

Débat du 30 Avril 2017: « Etre soi », animé par Jean-Pierre Bianchi.

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Posted on 1st mai 2017 by Carlos in Uncategorized

Les jours passent, indifférents aux cours des événements qui leur substance, et c’est ainsi que, en France, les péripéties de l’élection présidentielle ont continué, amenant le ralliement de M. Dupont-Aignan à Marine Le Pen qui promet de le nommer 1er Ministre ! En Amérique, Donald Trump dresse le bilan de ses 100 premiers jours à la Maison Blanche. Tandis qu’en Turquie, fort des pleins pouvoirs que lui ont accordé les urnes, le président Erdogan muselle la presse et même Internet ; L’Angleterre se confronte à la dure réalité des négociations sur le Brexit, plus compliquées qu’envisagées. Mais tout ceci n’a pas empêché, le dimanche, 30 avril, le Peuple Philosophique, de se rendre au Café des Phares@, pour s’interroger sur l’ affirmation : « ETRE SOI » , dans un Débat animé par Jean Pierre Bianchi.

Et bien ! Honni soit qui mal y pense !!! SOYONS !!!

« Je est un autre ! », jugea Rimbaud, qui n’était pas plus bête que nous ! « To be or not to be ? », douta Shakespeare, intériorisant parfaitement son soupçon intérieur !, ainsi que la perplexité de Nietzsche, exprimée par son « Deviens ce que Tu és ! », ou le « Nosce Te ipsum… », c’est-à-dire, ‘Connais Toi, Toi-même, et Tu connaîtras l’Univers !’ Nous n’avions, donc, qu’à corroborer, ou infirmer la proclamation de foi « Etre soi!!! », donc !!! Nous étions là, pour nous soulager!!! Donner un peu de hauteur à nos vies. Aller là, plutôt qu’à la Messe.

Sachant que ETRE, dérivé du latin « esse », désigne le fait d’avoir une réalité,  une existence propre, une Vie qui fait de chacun un individu, auquel est dû un Culte, imaginé par Robespierre en 1794, la Voie était, dés lors, ouverte au Soulagement intellectuel du Dimanche, pour laïques.

N’ignorant point que SOI est un pronom personnel réfléchi, à la troisième personne, et  valable pour les deux genres, le champs était libre, et il ne nous restait qu’à le labourer.

C’est ainsi, qu’une fois la salle arbitrairement divisée en trois lots, afin d’endiguer l’intervention des participants, on a entendu, dans le

Premier tiers, (au Fond) la charrue crisser : « Peut-on être vraiment soi, ou est-ce une illusion de l’environnement social ? », « Répondre aux ‘injustices’ de la société de consommation ! », « Le Président, faisant le Chef, un certain Temps ! », « Moi, j’ai du mal à être moi ! obéissant à l’ordre : ‘Tu dois être’ », « … par rapport à Dieu, qui n’existe pas », « Etre soi est le propre de l’Homme, comme un chat est un chat ! », « Mouna parle d’authenticité ! », « Pour moi, ça dépend de l’Education, de la Peur, etc. », « Entamer une action, afin d’être ‘Autre’ que ‘Moi’, menant une vie ‘égotique’ », « Rimbaud mena une vie de doute,  en se faisant de la poésie ».

Puis, au Milieu, « le Monde nous comprend… je comprends le Monde, mais je ne sais pas s’il me comprend ». Dans la foulée, furent cités Karl Jaspers, Husserl, et établi la différence entre ‘compréhension’, ‘extension’ et ‘inflexion’ !!! L’Homme physique et l’Homme économique,… les ‘Biens’ et les ‘Services’, l’Horizon de la visibilité », « dois-je essayer une Fusion, unissant ‘empathie’ et ‘sympathie’, ‘la peau de l’Ours ou l’Ours ? », « une de nos difficultés, c’est de dire ‘non’ à l’écran »…

Sur la Terrasse, enfin, on arguait que « Pour les Bouddhistes, le ‘détachement est le ‘Carma’ », et l’on se demandait « ‘pourquoi voulons-nous Tout comprendre ?’Pour nous rassurer ? » « Il faut accepter qu’il il n’y a pas de ‘Vérité absolue’ ! Et accepter l’Instant ! » Revenant à la question, quelqu’un rappela « ‘qu’il y avait là, un certain ‘Y a-t-il’, se moquant du ‘être’ »…

Puis, due la nécessité de libérer le ‘Cogito’, après l’intervention rimée de Gilles, nous nous trouvâmes dehors touchant, presque, le Soleil de nos doigts !!!

J Il pleut ! Mes enfants regardent désespérément vers la fenêtre ! Je crois que je vais les laisser rentrer !!!

Carlos

Débat du 14 Mai, 2017: « La Fraternité pourrait-elle être la caution de l’Egalité et de la Liberté ? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 17th mai 2017 by Carlos in Uncategorized

Chaque jour amène ses peines, avec soi et, au cours de la semaine écoulée, du lundi 8 Mai au dimanche 14, 2017, bien d’événements ont eu lieu à Paris, tels que la Semaine Internationale de l’UNESCO, ainsi que le Défilé des manifestants s’opposant à la rigoriste Politique anti-sociale promise par le nouveau Président, Emmanuel Macron, aussi bien à la République, que sur la place du Châtelet, causant des perturbations du Trafic, en raison de la fermeture nocturne de quelques stations de Métro dans la Capitale, et RER, ainsi que SNCF, pour ce qui concerne l’Île de France, ainsi que dans les Aéroports, provoquées, elles, par les ‘pics’ extrêmes de pollution… une autre, défendant l’Identité de ceux qui se disent ’Je suis Charlie’!!!, et une autre, encore, Place de la République, de la part des Syndicats de la Fonction Publique, exigeant que soit appliquée la Loi du Droit au Logement.

….

Arrivé, donc, le l4 Mai 2017, les mordus de Philosophie se sont trouvés au Café des Phares@, afin de gloser sur la question qui leur était posée, c’est-à-dire : « La Fraternité pourrait-elle être la caution de l’Egalité et de la Liberté ? », au cours d’un Débat, animé par Bruno Leucoris.

La question tourne, donc, autour d’un terme ‘Fraternité’, qui déterminerait la légitimité des deux autres !!!Voyons, déjà, en quoi consistent, alors, l’Egalité et la Liberté, ainsi que la Fraternité !!!

Basée sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, de 1789, la devise constitue les fondements de La Révolution Française :

Egalité ? (du latin ‘aequalitas’), équivaut à ce qui est Egal mathématiquement !

Liberté ? (du latin, aussi : ‘libertas’), signifie « absence d’entrave ».

Fraternité ? (encore du latin ‘frater’), indique le lien de parenté entre membres d’une même famille, ou d’une société…

Caution, de son côté (toujours du latin ‘cautio’= Précaution), se réfère à l’« engagement, pris par quelqu’un, afin de s’acquitter des compromis d’un tiers.

Qu’en avons-nous tiré ? Chacun a donné de la voix, les uns prétendant que « l’un ne va pas sans l’autre », d’autres que « la ‘Liberté’ est l’aspiration la plus célébrée », d’autres encore que « sans Solidarité nous ne pourrions pas survivre »… Puis, comme, s’enrayant, mon crayon-bille, ne donnait plus signe de vie… je me suis soumis au destin qui, mieux que personne, sait trouver une fin, à ce qu’en vain, je m’efforçais de poursuivre…

Pour finir, de ses Rimes, Gilles nous a fait un beau résumé de ce qui s’est passé :

« L’Homme n’est pas né libre, il est né pour se libérer (Hegel). La Liberté est une finalité, et l’Egalité est une Fraternité ».

:-) Le matin, confie un homme à son voisin, je prie pour la Paix dans le Monde, et la Fraternité entre les Hommes. L’après-midi, je prie, afin de trouver une solution à ce problème !!!

Carlos

Débat du 21 Mai 2017: « L’Homme cherche un sens, mais le Monde n’en propose pas », animé par Pascal de Oliveira.

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Posted on 23rd mai 2017 by Carlos in Uncategorized

‘En Mai, fais ce qui te plaît’, concède l’adage ! Alors, pourquoi se gêner ? Le Peuple français a, le 17 Mai, élu son Premier Ministre, Edouard PHILIPPE, qui a fait connaître la composition de son Gouvernement, tandis qu’en Iran on prépare les élections présidentielles. Dans le reste du monde, des troubles persistent au Venezuela, au Brésil, on découvre, et on dénonce la corruption de son Gouvernement, tandis qu’en Tchetchénie, on pratique une mortelle répression contre les homosexuels. Puis, par un beau matin, bien ensoleillé, les passionnés des Idées se sont trouvés au Café des Phares@, le 21 Mai 2017, afin de débattre autour, et à propos de la déclaration : « L’Homme cherche un Sens, mais le Monde n’en propose pas ! », dont l’épluchage était à la charge de Pascal de Oliveira! Voilà une proposition de Débat dont j’abhorre la forme… une Affirmation, alors que notre ministère consiste dans le Questionnement !!! En fait, TOUT est dit : En vain, l’Homme s’attend à ce que le MONDE lui propose un Sens, et l’on se demande, dès lors, pourquoi sommes-nous là ?! PLAFF !!! C’est à prendre ou à laisser !!! Cause perdue. On pourrait, certes, répondre : ‘c’est dommage’, ‘peut-être est-il (le monde) à court d’idées’, ‘insistons !’, ‘n’en désistons pas’, ‘ça va s’arranger !’,‘en quoi puis-je vous être utile ?’ « … et pourtant Il tourne »… s’en est aperçu Galilée, depuis le XVIème siècle déjà, bien qu’il ait dû se rétracter, devant le Tribunal de l’Inquisition en 1663 !!!, sinon, ‘Quick’ !!! ‘Cogito, ergo sum’, a constaté Descartes, dès le XVIII siècle, et tous les efforts des Sophistes furent vains pour ébranler une telle certitude.

Mais, patience et longueur de Temps sont des qualités morales dont tout bon philosophe se pare. Il reste, donc !!! Il est là pour ça… pour exercer la maîtrise de Soi !

L’Homme et le Monde, on sait donc ce que c’est ! Le Sens, lui, demande un peu plus de soins, quoique l’on y arrive…Du latin, ‘sensus ’, le terme désigne une fonction psychophysiologique par laquelle un organisme reçoit certaines informations du milieu extérieur, par la vue, l’audition, le toucher… l’odorat, faisant cinq au total.

Mais, le publique n’en désarme pas et, du moins, les bras se lèvent. Ainsi, il fut opiné que « l’on se sert des organes des bêtes », « …qu’il y a l’exigence de trouver un responsable », « Pourquoi l’Homme, est-il le seul être conscient, parmi les animaux ? », que « l’on peut réfléchir, avec Lewis Carol, sur ‘l’Etre et l’Avoir ! », « Comment est-il possible de distinguer entre ce qui est ‘sensé’ et ‘insensé’ ? », « …entre ‘Logos’ et ‘Cosmos’ », « entre un religieux, l’autre scientifique », « …l’Homme cherche un sens, le Monde n’en propose pas, et Dieu, donnez moi son numéro de téléphone, je l’appellerai », « s’il n’y a pas de ‘sens’, 1) c’est un Univers qui s’effondre, la dépression ! 2) Le Monde ne nous en propose point de solution ! », que « nous-mêmes cherchons à peine des sensations », que « les autres animaux ne se posent pas ces questions ! », « Qu’est-ce qui fait Sens ? », « Le Monde en a absolument besoin, aujourd’hui », « Le ‘sens’ change tout le temps ! », « ‘To be or not to be’ est la seule question », « il y a le ‘sur rire des émotions des icônes (la ‘banane’/ la ‘grimace’) », « il s’agit de technologie, comment faire pousser ce qui est déjà là !»,  « comment transformer les ‘métastases’ dans un bouton qui va éclore ! », « par abnégation », « Homme et nature ne peuvent être qu’un ! », « Auguste Rodin s’en est bien aperçu, l’Homme ‘Cogite’ », « Qu’est-ce qui fait sens ? », « Fernandel s’en explique dans le filme ‘Topaze’, Sadique, Enjôleur !!! », « Le regard de Monna Lisa en dit tout ».

Gilles nous a fait part de sa version rimée et, après quelques sursauts de pure forme, la salle se désemplit, pour que l’on aille poursuivre la discussion sous le soleil dehors.

J Indiana Jones arrive près d’un pont de lianes et quelques planches pourries, devant lequel une pancarte informait : « Attention, ce pont ne supporte que le poids d’un seul homme ! » Etant seul, il s’avance, et le pont craque !!!

Moralité : Un Homme avertit en vaut deux !!!

Carlos

Débat du 28 Mai, 2017: « Faut-il préférer le Bonheur à la Vérité? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 29th mai 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du lundi 22 au 28 mai 2017, nous y découvrons « côté qui pleure, et côté qui rit ».  Ainsi, en ce qui concerne l’activité politique internationale, le Président américain Donald Trump se trouve en visite en Arabie Saoudite, se déplaçant ensuite à Jérusalem… afin de régler certaines affaires de politique internationnale et, côté Sport, le Réal Madrid a été sacré Champion De Football de son pays. Par ailleurs, les Iraniens ont reconduit leur Président à la tête de la nation, tandis qu’en France, François Baroin rencontre Laurent Wauquiez, en vue d’une approche fructueuse, éventuellement, au sujet de l’action la plus intelligente à entreprendre, étant donnée la nécessité de nominer les Candidats les plus idoines pour conduire le Pays lors des proches élections Législatives…

Pendant ce Temps, soutenue par la CFDT, eut lieu une manifestation des Employés de chez Tati, à Lyon, proposant des actions concrètes non seulement pour le Présent, mais aussi le Futur des Réformes à entreprendre… et, pour ce qui est du Gouvernement, le Président, Emmanuel Macron, reçoit les Représentants des Travailleurs, ainsi que Patronaux, afin d’envisager un Calendrier de Transformations du Code du Travail, et établir les priorités du Quinquennat. En même temps, une ‘Alerte’ est lancée, afin d’obtenir une information concrète, sur les inégalités du Patrimoine, et exercer une pression dans ce sens, auprès des entités responsables.

Intéressé par les problèmes de la Cité, devant une telle situation, comme chaque dimanche, le Peuple Philosophique s’est trouvé, au Café des Phares@, afin de tirer au clair, le fin fond de la question qui leur était posée, c’est-à-dire, « Faut-il préférer le Bonheur à la Vérité ? », au cours d’un Débat animé par Michel Turrini.

Etymologiquement, la ‘Vérite’, ‘Alitheia’ est un ‘non-Mensonge’, (a privatif+Litheia, du grecque, mensonge), et Bonheur’, (la bonne Heure) le moment favorable !!! Préférer, du latin « praeferre », considérer une chose plus estimable qu’une autre !!!

Alors !!! Qu’en a-t-on tiré ? « Être heureux, comme un Pape, ou s’accommoder avec des petites ambiguïtés ? », dit l’un ! « Être SOI, c’est un vrai bonheur », dit l’autre. « ‘Le sujet est énorme’, soupire une intervenante, « l’Alternative n’est pas évidente », se résigne la suivante !…« Pour Nietzsche, l’Un, c’est la Vérité », « Je suis heureux », avoue l’un, « à chacun sa vérité », proclame l’autre ! Et ainsi pour devant : « Je préfère le mensonge ! », « Qu’elle image a-t-on d’un monde qui va mal », poursuit une voix !!! « Peut-on être heureux dans un Monde qui va mal ? », opine le suivant !!! « L’un est dans l’‘illusion’ du mensonge, tragique ! L’autre s’ accommode de ce qui est dit, jusqu’à ce que Gilles ne mette Tout en poésie…

Fin d’Après-Midi, ceux qui ont bien voulu se déplacer jusqu’au Cinéma l’Entrepot (M° Pernety), ont eu le plaisir d’assister, au cours du ‘Ciné-Philo’, à la projection du filme d’Eric Rohmer, « Ma nuit chez Maud », tourné en 1969, et ont pu prendre part au riche débat qui l’a suivi.

:-) Un enfant arrive à l’Ecole en larmes, et la Maîtresse lui demande, « Qu’est-ce qui se passe, mon enfant ? »

- Ma maman a noyé les 6 petits chats qui venaient de naître !!!

- Ce n’est pas une raison pour pleurer de la sorte !!!

- Si !!!! Elle m’avait promis que ce serait moi à le faire !!!

Carlos

Débat du 4 Juin 2017: « Les voyages nous conduisent-ils vers nous-mêmes? », animé par Christophe Baudet

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Posted on 5th juin 2017 by Carlos in Uncategorized

Chaque jour traîne, avec lui, une suite d’événements qui, accrochés les uns aux autres, forment le Convoi de l’Histoire. C’est ainsi que, au cours de la semaine allant du lundi 29 Mai, au dimanche 4 juin, les parisiens ont enduré des grèves d’approvisionnement de carburant dans la Capitale, provoquant de gigantesques embouteillage devant les Stations Service. A part ça, ils ont pu vérifier l’engagement du Peuple syrien, dans sa Lutte contre la dictature sévissant dans leur pays et, Place de la République, la révolte qui subsiste, depuis quatre ans, à propos de la mort de Clément Méric. Donald Trump, faisant bande à part, s’est retiré de l’accord de Paris sur le climat, provoquant une onde de choc mondiale. Cependant, le peuple philosophe, venant tout juste d’apprendre le grave attentat de Londres, s’est rendu malgré tout, ce 4 Juin 2017, au Café des Phares@, afin de répondre à la question qui lui était posée, c’est-à-dire : « Les Voyages, nous conduisent-ils vers nous-mêmes ? », une réflexion d’Albert Camus, paraît-il !!! au cours d’un débat conduit par Christophe BAUDET.

On sait que les Peuples ont toujours été passionnés par le fait d’aller voir ce qui se passe ailleurs, poussés par la curiosité de l’Etrange, et de se déplacer même jusqu’à la Lune, ou autres Planètes, afin d’y trouver l’Etrange, le Différent, le Bizarre, le Singulier et, effectivement, ce n’est pas le ‘Singe’, évolué fût-il, qu’ils on débusqué, mais de nouveaux et passionnants Points d’Intérêt !!!

Il s’agit, là, dans notre cas, d’une introspection, un voyage sur Soi-même, et les lieux d’affection qui nous entourent, c’est-à-dire, ‘chercher sa voie’ intérieure, dont Descartes a donné le départ avec sa déduction : « Cogito, ergo sum ! »

Les langues se délièrent, avides d’exprimer des pensées, des sentiments, des présomptions, des jugements, car nous ne pouvons pas celer ce qui, constamment nous remue l’esprit.

C’est ainsi que l’on a entendu ‘des vertes et des pas mûres’, tels que « Je me voyage ! », « aller de ‘Soi’ à ‘Soi’, en passant par ‘Nous’ ! », « Sortir de Soi, pour y revenir ! », « Je m’excite, en voyageant ! », «  Voyager jusqu’au bout du monde, sans escale, ça n’intéresse plus personne ! », « C’est un café Philo, pas religieux », « La Liberté consiste à sortir de Soi (aliénation), s’incarner dans l’Autre, et revenir à Soi (le pour soi)» ! « ‘Trois choses’, réplique un autre ! 1)‘Voyager’= sortir de soi-même ; 2) Quantification de Liberté ; 3) Aliénation », puis, quelqu’un l’accuse : « Vous êtes misogyne » !!!… et ainsi de suite !!!

Puis, Gilles a eu raison de Tout, au moyen de ses rimes : « Voyage intérieur/extérieur ! Ascension/ Descente, de l’esprit…. ».

J Deux hommes sont poursuivis, dans la brousse, par un lion affamé, et l’un  d’eux a mis ses baskets…

-T’es fou, dit son copain ; tu crois courir plus vite que lui ?

- Non ! Mais j’espère courir plus vite que toi !!!!

Carlos

Le débat du 11 juin 2017 : « Comment sélectionne-t-on le chef ? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 8th juin 2017 by Gunter in Uncategorized

Débat du 18 juin 2017 : « Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 20th juin 2017 by Carlos in Uncategorized

La semaine écoulée entre le 12 et le 18 Juin, fut prodigue en événements socio-politiques assez signifiants et, parfois, avec des graves conséquences pour les jours qui vont suivre, tels que des vastes incendies dans les forêts au Portugal, ainsi qu’à Londres, dont une Tour de Grand Ensemble d’un quartier populaire prit feu, provocant 79 victimes dans la population de la capitale, d’autre part, en France, cette semaine était celle de l’entre-deux tours des élections législatives qui fait craindre une très forte abstention des électeurs.
Ce dimanche, 18 Mai 2017, donc, comme chaque dimanche, le peuple philosophe s’est réuni au Café des Phares, à la Bastille, afin de, au cours d’un Café Philo@, prendre part au coutumier Débat philosophique qui, animé par Daniel Ramirez, tournait autour d’un doute existentiel, c’est-à-dire : « Tout ce que j’ai le droit de faire, est-il juste ? »
J’ai toujours été surpris, par la façon dont le Peuple français est attaché au Droit !!! Arrivé en France, j’entendais dire, tout le temps, à tout propos, les enfants : « c’est pas juste ! », les adultes : « j’ai bien le droit de… non ? », « De quel droit m’empêcherait-on de… », « ‘On a volé une orange au marchand’ », tel que si joyeusement l’entonna Gilbert Bécaud !!!
Qu’est-ce qu’un tel ‘Droit’ ? En quoi consiste le ‘Faire’? Qu’est-ce qui est ‘Juste’, ou pas ?
Du bas latin, ‘directum’, « Droit » est la faculté d’accomplir un acte, ou l’exiger d’autrui, en vertu de règles reconnues par tous.
« Faire », également du latin ‘facere’, veut dire, réaliser quelque chose, par son action, son travail.
« Juste », du latin, également, ‘justus’, signifiant, ‘agir’ selon une certaine équité !
Nous voilà informés, et il ne nous restait qu’à brasser les cartes, tirer les cartes, distribuer les cartes, se trouvant avec autre chose de plus intéressant qu’« une paire !!! », tel que le chantait Aznavour.
C’est ainsi que, comme nous en avons l’habitude, l’on en a entendu des ‘vertes’ et des ‘pas mûres’, quelqu’un relevant que « lorsque le juge, juge, il sanctionne, mais ne peut pas embrasser toute la situation dans laquelle se trouve l’intéressé ; il juge les faits », « ‘Droit’ et ‘Morale’ sont deux choses bien différentes » ; « même démocratiques, les Lois peuvent être scélérates » ; « il est juste de donner à chacun ce qui lui revient », « ‘Juste’, c’est la part congrue », « il faut considérer l’égalité symétrique, géométrique, et juridique », ainsi que « la dimension éthique », le « classique débat du XIX siècle : ‘légalité’, droit positif, ‘légitimité’, justice », « les enfants en ayant, une certaine appétence, s’écriant volontiers, ‘c’est injuste !!!’, lorsqu’ils s’estiment lésés ». Quelqu’un ajouta que « c’est immoral de gagner de l’argent sans travailler », quelqu’un d’autre que « c’est le B, A, BA de la philo », puis, l’intervenant suivant, que « la Loi est un bouquin, faisant plus de mille pages », … et ainsi de suite !
Personnellement, j’ai songé à la Sentence de Salomon. Devant deux femmes, qui réclamaient la maternité du même enfant, prenant son épée, le Sage se prépara à le partager en deux. L’une était d’accord, l’autre préférait plutôt le perdre, mais qu’il vive… Ainsi, Salomon le confia à celle qui optait pour la vie du garçonnet, estimant être, celle-la, sa vraie maman.
Voilà ! L’heure de ranger sa langue, arrivant, Gilles nous a fait part de ses considérations poétiques, et tout le monde s’est retrouvé dehors, au soleil, essayant de démêler, encore, les notions de ‘Droit’, et de ‘Justice’, ou ‘Equité’… Vaste Sujet !!!!

Un philosophe, reconnu comme mécréant, retira son chapeau, lorsqu’il passa devant un Calvaire. Quelqu’un le lui faisant remarquer une telle attitude, venant de lui, il répond :
- « Oh, vous savez, ça n’engage à rien ! Nous nous saluons, certes, mais nous ne nous parlons point !!! »

Carlos

Débat du 25 juin 2017 « La nuit des temps est-elle étoilée ? » Animé par Gunter Gorhan

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Posted on 28th juin 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du lundi 19 au 25 Juillet, on constate que le Monde a vieilli autant que nous, mais cela se remarque moins, car il a une espérance de vie sans comparaison avec la nôtre, car la nôtre est partagée par chacun de nous, bien que d’une façon qui laisse à désirer, ou dont le partage est pour le moins, douteux. Mais, enfin ! On fait avec… et on passe à autre chose. C’est ainsi qu’il y a eu une Conférence Internationale de Techno en Russie, à propos des Start-up à NWX, le Festival d’été sur l’Eco Système et la Technologie Numérique, ainsi que, en Allemagne, où l’on s’en intéressa à l’économie digitale, à Marseille, étant prévus les rendez-vous des chercheurs de EDP (Paris Saclay), ‘Look’, et ‘Forwards Faschion’, afin d’imaginer la Mode de demain, ‘Tec BOSS’ s’occupant de la Musique.
Maître de Soi, le Peuple Philosophe se trouva, lui, au Café des Phares@
la Bastille, afin d’éclaircir la question qui lui fut adressée, c’est-à-dire, « La nuit des Temps est-elle étoilée ? », au cours d’un débat, animé par Gunter Gohran.
Avec une telle question, nous frôlions l’Apocalypse, qui est, tout autant, ‘Catastrophe’, que ‘Révélation’, mais enfin, il nous faut aller de l’avant ! Etymologiquement, « Etoile » s’énonce par le terme latin, ‘Sideris’(sidération), et par l’expression, ‘nuit des temps’, on entend d’ordinaire, une période très reculée dans la Préhistoire, allant jusqu’au-delà du paléolithique, voire de la Création du Monde… Et pour cause. En réalité, il s’agit d’une période sidérale, très reculée dans l’échelle de l’Univers, dont nous ne connaissons rien, vraiment, quoique les Savants s’en occupent passionnément, essayant de la mesurer exactement. Des Historiens se forcent d’en faire des hypothèses, des Alchimistes (XII-XVIII s.) s’intéressent à son côté occulte.
Pourtant, c’est l’érotisme qui a pris l’attention des participants, dont le « Désir inatteignable », l’un d’entre eux en déduisant « ‘le plaisir de la nuit’ », un autre « ‘la nuit de l’humain’ », ou « ‘un côté positif de l’Histoire’, pour les uns, « une explosion céleste, pour les autres », et même « un lien a été établi avec Mao Zédong », « quelque chose qui nous dépasse », voire « ‘La Nuit Debout’, un ‘sujet’ qui inspire et qui éveille » ou, « pour les ‘scientifiques’, quelque chose qui les oriente dans la vie, vue la définition du terme’, en somme : « faites en sorte que vos rêves deviennent réalité » !
S’en suivirent « les années Lumière », « La ‘Poussière d’histoire’ », que nous serions ! et, une voix habituelle suggéra que le mot évoquait « l’origine du Temps, quoi ! Le Monde, quoi ! Pas de début, ni de fin, quoi ! », « … Temps de détente, de stabilité, vertical, le jour, allongé, la nuit », « Le cri des étoiles », en somme.
Or, le problème semble assez simple, et même très humain, trop humain, étant donnée étymologie du terme, lié au ‘Désir’, le désir d’en voir une, ce qui, dans nos campagnes, constitue un jeu, un peu érotique, facilitant le rapprochement de ceux dont la sympathie a fait un premier choix !!! Démembrant Nuit, Jour, Etoile et Guide, nous arrivâmes à « donner un sens au Tout », « à lui trouver une fonction Positive », même à « la Nuit des Temps », ou, du point de vue eschatologique « tendre la main au Cosmos », ou « aux étoiles éteintes ». Quelqu’un, dans son style propre, clamait « pour moi, ça évoque l’origine du Temps, quoi ! le Monde, quoi ! Pas Début, pas de Fin, quoi !!! », puis, quelqu’un d’autre, que « l’entomologie donne à percevoir que le Ciel est bleu/nuit/et/jour » !!!
C’est étonnant que l’on considéra le Temps, en tant que ‘nuit’, c’est-à-dire, un moment abandonné aux rêves, l’oubli de ‘vivre’ d’autres ‘événements’, alors que le Temps passé, recèle Toute l’Histoire, et est riche de bouleversements créatifs, nourris d’une Lumière absente bien que Procédant de nous-mêmes !!!

Gilles nous présenta sa vision poétique de l’événement, et ce fut, dehors, sous un ciel bleu que l’on a fait éclore d’autres considérations, encore !!!
:-) Deux fous sont dans leur chambre. L’un d’eux regarde par la fenêtre, et dit :
-Tiens, la nuit tombe !!!
L’autre lui répond :
-Tant pis pour elle !!!

Carlos

Débat du 2 juillet 2017 : « Pourquoi mentons-nous ? » animé par Claude-Pol Grogniet.

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Posted on 2nd juillet 2017 by Carlos in Uncategorized

Le Temps passe, tel est son ministère et, au cours de la semaine allant du 26 Juin au 2 Juillet 2017, nous avions à déplorer la disparition de Madame Simone Veil, ancienne ministre du Président Jacques Chirac qui, s’avérant libérale, pour ce qui était des problèmes économiques, ne l’était point sur les questions de société, la Mémoire de la Shoa, aussi bien que de son Combat pour la légalisation de l’Avortement, accrue d’une proposition de Loi, en faveur de la Liberté des Femmes, et les soins à prodiguer, dans le cas d’Handicap, à ceux qui en ont le besoin. Arrivé le dimanche 2 Juillet, le peuple mordu de Philosophie, s’est trouvé au Café des Phares@, afin de tirer au clair l’épineuse, autant qu’étrange question : « Pourquoi mentons-nous ? »
C’est vite dit, à moins que ce soit essentiel ! Du latin ‘Mendax’, et fondé, en grec, par « Litheia », la Vérité, est représentée par sa négation, ‘alitheia’. Le Mensonge constitue, disons, notre deuxième peau…, donc !!! Faisant partie de notre histoire, de nos histoires, drôles, bibliques, quotidiennes, le Témoin, dans un Tribunal de Justice, est, lui-même, sollicité de dire « la Vérité,… toute la Vérité », ce qui donnerait à penser qu’il y en a des morceaux !!! Cela aurait, au demeurant, à voir avec l’Appendice Nasal, puisque, devant un enfant, que l’on interroge, et dont on doute de la véracité de sa réponse, il se tient le nez, craignant que son mouvement ne le dénonce !
Le ‘Mensonge’ nous constitue, et les participants au débat se sont assez exprimés là-dessus, qui entendant, que « ça va contre la raison d’Etat », que « c’est un ‘moteur sexuel’ », que « c’est un problème culturel », qu’il « y a ‘mensonge’, et ‘mensonge’ », suivi de la question, « est-ce que je mens, pour ‘Moi’, ou pour l’‘Autre’ ? », « Je préfère le ‘Mensonge’, à la ‘Vérité’ ! », voire : « ‘Vérité’ est de l’ordre de ‘la subjectivisation !!! », ou « j’ai peur que la ‘Vérité’, et ‘Mensonge’ est une question de ‘culture’ », ou, encore, « Je pense que le Mensonge est de la ‘manipulation’ ; tout le monde ment !!! », « il est commun de dire : ‘mentir comme un enfant ! »

Gilles nous gratifia d’une de ses conclusion poétiques, et la salle fut désemplie, des bribes de d’Arguments persistant, encore, dans l’esprit des débatteurs !!!

Arrivant de son travail, un homme revient à la maison, avec un robot « Détecteur de Mensonges » ! Son fils, de 12 ans, rentrant de l’école avec 3 heures de retard, le père lui demande :
- Où as Tu été, tout ce temps ?
- J’étais à la Bibliothèque, faisant mes devoirs !!!
Le Robot s’apprête à lui rendre une claque.
La mère se marre, disant :
- C’est bien, ton fils !!! Ce Robot est un détecteur de mensonges !!! Tu ferais mieux de dire TOUJOURS la Vérité !!!
Et Paf !!! Le Robot fout une claque à la mère !!!

Carlos

Débat du 9 Juillet 2017 ; « Parlons-nous la même langue? », animé par Alain Gorian.

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Posted on 11th juillet 2017 by Carlos in Uncategorized

Il n’y a pas un jour, qui passe, sans nous abreuver d’événements plus ou moins heureux et, au cours de la semaine écoulée, du 3 au 8 Juillet, nous en avons vécu, tels que l’Exposition de Photos des Premiers Jeux Olympiques, à la Fondation EDF, la ‘Chasse aux Trésors’ de Paris, événement incontournable de la Saison, puis l’Expo à ‘Sportmania’, une tente sous les Etoiles au Château de Vincennes, Coucher des Animaux, au Park Zoologique, des Soldes d’Eté dans les Magasins, des Balades par les ‘Restos’ le long de Paris Plages, rive gauche et, Street Art (représentation géante de 50m2 de la Joconde), puis, au Bassin de la Villette, une étendue de 3000 tonnes de sable J, vraie aubaine pour les Petits !!! Puis, le 9 du mois, les mordus de la Philo, ce sont retrouvés au Café des Phares@, afin de décortiquer le sujet du jour ; « Parlons-nous la même Langue», au cours du Débat, que Alain Gorian s’est chargé d’animer.

Une chose est sûre, ‘nous parlons, TOUS, une Langue’, va savoir s’il s’agit de la même !!! Là, tout se complique !!! En effet, afin que les Hommes ne se comprennent point, dès que les enfants de Noé ont mûri l’idée de construire, à Babel, nom hébreu de Babylone, (dans les proximités de Bagdad), une Tour qui atteindrait le Ciel, leur Dieux (Yahvé) y a flairé un orgueilleux défi, sinon une menace contre son propre Pouvoir. Dès lors, il fit en sorte, qu’ils ne se comprennent plus, empêchant, par là, qu’ils s’entendent, au moment de demander à l’autre ‘passe-moi’ le ‘parpaing’, je te donne la ‘truelle’ !!! Les conséquences furent plutôt enrichissantes, finalement, puisque le génie humain a créé des langues qui sont, entre temps, considérées ‘mortes’ (comme le latin, et le grec, mais qui enrichissent notre langage actuel), et que d’autres langues, bien vivantes, se sont développées, dans tous les continents, incorporant les conditions de vie locales, l’anglais étant devenu le langage, internationalisé, des commerçants. Elles forment un florilège de poésie, de rêves, de projets communs, qui donne un Monument au Génie Humain, soucieux de ‘Progresser dans le bon Ordre’, mots clés du drapeau brésilien !!!

Pourtant, le peuple philosophe ne se déplace point pour rien, et s’est exprimé de la façon la plus pertinente et structurante, selon le style propre de chacun, jusqu’à ce que sonne l’heure, de mettre fin à l’enrichissante lutte d’idées, Gilles nous gratifiant, alors, des ses rimes les plus appropriées à la situation !

J Un touriste, en quête de chemin, s’adresse à deux paysans, afin de leur demander la bonne Voie :

- Do you speak englisch ?

Ils haussent les épaules, se regardant…

- Schprechen Sie deutch ?

Même réaction !

-Habla espagnol ?

Ils dodelinent de la tête et, furieux, le conducteur démarre à toute vitesse !!!

Son copain lui dit :

- On ferait bien d’apprendre une autre langue !!!

L’autre lui répond :

- A quoi bon ? Il en parle trois, et ça ne lui sert à rien !!!

Carlos

Le débat du 16 juillet 2017 : « L’image est – elle nécessairement trompeuse ? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 12th juillet 2017 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 23 juillet 2017 : « L’habitude est-elle une force ou une faiblesse ? », animé par Pascal De Oliveira.

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Posted on 18th juillet 2017 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 30 juillet 2017 : »Le bouc émissaire de René Girard, pourquoi (ou pour-quoi) ?, animé par Idriss Sankhon.

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Posted on 26th juillet 2017 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 6 août 2017 : « L’homme propose un sens, le monde n’en propose pas », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 2nd août 2017 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 13 août, « Quelle utopie pourrait-on réaliser aujourd’hui ? », animé par Michel Turrini

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Posted on 8th août 2017 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 20 août : « Choisissons-nous nos croyances ? », animé par Daniel Philippe De Sudre

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Posted on 14th août 2017 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 27 août 2017 : « ‘Ce que cherche la poésie, c’est à déconstruire les idéologies’, Yves Bonnefoy », animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 21st août 2017 by Gunter in Uncategorized

Débat du 3 septembre 2017 :  »Pourquoi s’intéresse-t-on au futur ? », animé par Bruno Lecoris

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Posted on 4th septembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du 28 Août au dimanche 3 Septembre, bien d’inquiétants événements ont essaimé le Monde, tels les missiles, envoyés par la Corée du Nord, d’où les fortes tensions existant entre Kim Jong Un et Donald Trump, tandis qu’en France, les réformes du Code du Travail furent, enfin, rendues publiques, par le Gouvernement, quoique quelques conflits sociaux subsistent, notamment celui des Livreurs de repas, à Vélo, aux domiciles, du fait de se sentir exploités par leur employeur, voulant, donc, maintenir leur paiement à l’heure et non à la course. Pourtant, rien n’a empêché le Peuple Philosophe de se réunir, le 3 Septembre, au Café des Phares@ pour s’entretenir du Sujet « Pourquoi s’intéresse-t-on au Futur ? », choisi, parmi une dizaine d’autres, par Bruno Lecoris, qui animait, dès lors, le Débat.
Lié au Présent et au Passé, le Futur, personne n’ignore ce que c’est !!! S’y intéresser, du domaine de l’intérêt, implique, néanmoins, une certaine importance ou utilité, voire attention, bénéfices ou usufruit, ceci appartenant au domaine du Droit !
Comment démêler l’écheveau ?
Des uns opinèrent que « ‘richesse’ et ‘pauvreté’ se font face et, dès lors, comment doit-on vivre demain ? », d’autres, ont estimé que « l’animal nous voisine, et nous devons, donc, avoir une certaine solidarité avec lui ! » D’autres, encore, que « l’écologie, c’est le Futur et, de ce fait, il faudrait se préparer à affronter l’‘Imprévisible’», «… ainsi que l’Autorité, à l’instar d’Hannah Arendt ». D’autres ont ajouté que « les Jours de demain étant eschatologiques, comme le préconisa Heidegger, nous pouvons, aujourd’hui, agir plus, qu’autrefois », bien que, « comme l’aurait dit Badiou, ‘prévenir’ soit lié au Pouvoir ! ». Nous vivrions, donc, dans l’incertitude, une « lutte contre la mort » (‘la montre’ ?) », qui « semble enjamber le Futur, ‘spatialisé’ » !!!, bien différent « de l’Avenir » ! « On parcourt l’Espace (en avion), estima encore quelqu’un, et l’on oublie le Temps (humain), peut-être en raison de la difficulté à le maîtriser, parce que ‘gros d’avenir’ !!! », « Bien que ‘Le Capital’ constitue une perspective intéressante », « ainsi que le ‘trans-humanisme », « les coûteux problèmes de santé », « ressemblant à une ‘Illusion’… (on n’y peut rien), le Tout va finir par nous tomber dessus, un jour ou l’autre !!! »
Les participants poursuivirent avec des réactions, telles que : « Il y a ‘des choses qui édifient le poète’, phrase attribuée à René Char », « ‘Le Temps perdu’, de Proust », venant aussi à la surface, ainsi que « les ‘Aspects métaphysiques’, ou les ‘jeux de mots, tels que l’AVENIR … à venir !!! », voire, « la ‘Catastrophe’, faisant partie de la réalité du Temps !
Pour en finir, Gilles vit que « le futur n’a pas de sens, qu’à la pointe du destin… » puis, après quelques balbutiements de pure forme, le Concile s’est déplacé vers le dehors, pour quelques retouches, improvisées, à l’ombre apaisante des platanes.

Au cours d’une randonnée, au Kenya, deux touristes tombent sur un lion !!!
L’un d’entre eux ouvre son sac et sort ses basquets !!!
-T’es fou, s’exclame l’autre, tu ne vas pas croire que tu cours plus vite que le lion !!!
-Non !!! rétorque le premier. J’espère, seulement, courir plus vite que toi !!!

Carlos

Débat du 10 Septembre 2017: « A-t-on tort de se faire des illusions ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 12th septembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine, allant du 4 au 10 Septembre 2017, nous avons vécu la ‘Rentrée des classes’, intéressant des centaines d’Ecoliers, les Politiciens se préoccupant, eux, de la manière de riposter aux ‘provocations’ de la Corée du Nord, alors que, après avoir frappé les Antilles, dévastant, au passage, les îles de St. Martin et St. Barthélemy, l’ouragan Irma s’est attaqué à Cuba et se dirige vers la Floride, et un deuxième Ouragan (‘José’) est attendu ce week-end, de pied ferme, sur ces mêmes côtes, faisant craindre le pire.

Cependant, à la ‘fin de semaine’, le 10 Septembre, donc, les entichés de la philo s’adressèrent, eux, au Café des Phares@, afin de tirer la substantifique moelle du sujet : « A-t-on tort de se faire des Illusions ? », au cours d’un débat, dont Michel Turrini se chargea de l’animation !

Un peu tiré par les cheveux, non ? Pourquoi tort, s’il ne s’agit point d’une attitude morale, mais d’une simple rêverie ? En effet, étymologiquement, du latin, ‘illudere’, le mot ‘Illusion’ veut dire ‘se jouer de…’, ‘masquer’ et, à tort ou à raison, ‘tromper’, ‘abuser de la confiance’, voire, faire un usage excessif de la complaisance de l’autre… de sa ‘naïveté…, allant jusqu’à le rendre ridicule. Si on l’applique, à sa propre personne, le même principe est adaptable, le but étant d’y voir  où en tirer un ‘avantage’, se voilant la face, si nécessaire !!!

L’Utopie (non Lieu), serait-ce quelque chose d’irréalisable ? La ‘Commune’ prouve le contraire, même lorsque éphémère !!!

Est-ce un « tort », enfin ? Chacun voit midi à sa porte. Certains souhaitent oublier un moment difficile, d’autres s’attendre à des inespérés instants heureux !!! Sachant qu’un ‘tort’ (du latin, ‘tortus’ équivaut à tordu (contraire de droit), il s’agit, là, d’une opinion s’opposant, radicalement à une autre, voire, d’une action contraire à la vérité, à la raison !!!

Alors, dans la salle, à partir des ‘premières prises de parole’, les éventualités les plus disparates et fantaisistes se firent jour, telles : « l’illusion, ça marche, et tout le monde  y croit ! », « les scientifiques se partagent à propos de l’existence du réel… », « je me demande s’il s’agit d’illusion… guerre, souffrance », « quoi qu’il en soit, ça vaut la peine d’essayer ! » Puis, « En mathématique, on parle de ‘propositions indécidables’ ; a-t-on tort ou raison ? », « Le sujet est par delà du ‘vrai’ et du ‘faux’ », « Ca dépend de ce que l’on nomme ‘illusion’ !!! Croyances particulières, parfois inconscientes ? », « Tort par rapport à quoi ? », « Marx et Bakounine préconisaient l’Anarchie, et point d’Etat ! », « Personne n’a d’illusions, mais besoin de ‘spiritualisme’, ‘individualisme’ ; je vois, dans le noir, avec une lampe électrique ! », « Pourquoi pas faire de la  Réalité, à partir des Illusions ? »

Pour finir, Gilles mit un terme à la Séance, au moyen de ses vers bien inspirés !!!

J Tant que mon chef donnera l’illusion de beaucoup me payer, je lui donnerai l’illusion de beaucoup travailler !!!

Carlos

Débat du 17 Septembre 2017:  » Quelle est la question fondamentale de la Philosophie? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 19th septembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du lundi 11, au dimanche 17 Septembre 2017, l’Ouragan, ‘Irma’ ayant dévasté l’île de St. Martin, l’aide internationale s’est mobilisée, dès lors, pour tout rétablir. A Paris, bien que joyeuse, en raison de la désignation de la capitale comme organisatrice des Jeux Olympiques, et de leur déroulement, en 2024, c’est la Population qui se met sur le pied de guerre, manifestant contre le Code du Travail, le Président, Mr. Macron, accourant, auprès des sinistrés de l’île de St. Martin. Un Attentat fut perpétré, à Londres, le nombre de victimes étant limité, du fait que l’engin ait mal fonctionné. Paris fête la Rentré, avec une grande Vente de Plantes, et une ambiance ‘woodstockienne’, où les ‘Journées du Patrimoine’ présentent aux citoyens un éventail de festivités et visites ayant toujours autant de succés.
Conscient de tout ça, donc, le Peuple philosophe s’est trouvé au Café des Phares@, afin de décortiquer le sujet philosophique du jour, c’est-à-dire : « Quelle est la Question fondamentale de la Philosophie ? Est-ce Pourquoi, ou Comment ? », que Daniel Ramirez a choisi pour le Débat qu’il était chargé d’animer aussi.
Quelle est-elle, la Question ? Faut-il y répondre ? Ne serait-ce pas trop de sable pour notre Camionnette ?
Tout le monde sait que “To be or not to be” (être ou ne pas être), constitue le soliloque du Prince Hamlet, mis en scène par William Shakespeare, parce que Ophélie prétendait lire en attendant Hamlet, afin de lui confier le nom de l’auteur du crime qui mit un terme à la vie de son père !

1) Vivre !!! Vaut-il la peine ? C’est la pertinente question de Camus !!!
2) Faut-il y répondre ?
La question du Sens fut retournée dans toutes les directions, considérant celui qui interroge… Que l’on réponde ‘oui’ ou ‘non’, il faut continuer à interroger d’avantage, le ‘comment’ et le ‘pourquoi’ !!!, alors qu’il y va du ‘sens’ de la vie… « l’eau libère de l’Oxygène, et l’on connaît la cause, ou le Principe ». Dès lors, on revient à la question qui en contient les termes 1) Comment ?/ 2) Pourquoi ? 3) La réponse étant ‘Je n’en sais rien’ ! La philo consiste en un permanent « Qu’est-ce que c’est ? », d’où émerge l’éclaircissement: « Je n’en sais rien !!! », qui enferme l’esprit dans des Concepts… un rapport entre le dit et le ressenti ! Quel en est le Sens ? Réduire le Tout à l’examen, voire comment les choses se passent !!!
L’animateur dit son espoir que cela ait un sens… mais, quel intérêt a la Philo par rapport à l’engagement ? Y a-t-il, finalement, une Question ? Celle-ci la traverse Toute !!! Comment s’interroger sur le ‘Comment’, sans le faire sur le ‘Sens’ ? Quelqu’un dit que « ‘tout écrivant l’étonne, et que la philo est accaparée par la Nature, échangeant avec les Arts’ », que « ‘chacun a sa philo, Marxistes ou Religieux, Habermas rappelant la maxime : ‘connais-toi, toi-même, et Tu connaîtras l’Univers’ », que « le Café Philo concerne Tout le Monde ! », « Comment penser, en tenant compte de l’impensable ? », fut soulevé, aussi ! Et, encore un autre, ajouta : « ‘la Vérité’, l’Être, la Mort, etc. » Du déjà vu… entendu !!!
L’animateur revint au fait que l’on ne parle pas de l’Objet, mais de ‘vrai’ et de ‘faux’, ce qui tient compte de la diversité des Objets !!! L’Etat, la Démocratie, le Populisme et la Légitimité, la question d’aujourd’hui étant assez pertinente… ». Il était temps ! Temps de s’interroger sur Ce que c’est que vivre ! Ce que nous sommes !!! D’où venons-nous!!! La philo, étant une question particulière, sur l’utilité, le discours s’inscrit dans le questionnement, dans les bruits de vaisselle et machine à café !!!/ « dans le proche avenir… ». « Il faut s’interroger sur l’utilité, sur l’humain, et ce qui est légitime, le Comment et le Pourquoi de l’Egalité, plus le Fatalisme… » / « La bonne question est le ‘Comment’ ? Pourquoi ça a basculé ? C’est essentiel ! » « Dans les sociétés modernes il y a des gens qui se suicident… et il y des suicides presque tous les jours !!! » Alors, la question philosophique serait « quel est le sens de la vie ? Penser ? Une singularité ? Générale ou Personnelle ? ». « Ma vie ? Acte de Langage ? Pourquoi ? La Compréhension ? Pourquoi incarnée ? ».
Gilles mit un terme à la partie, après quoi, quelques balbutiements se poursuivirent encore, répondant à la question : « Qui n’a pas encore parlé ? »
Puis, la séance fut enfin levée, avec la taraudante question : « A quoi ça sert, Tout ça ? »
Deleuze aurait répondu : « A être moins bête !!! »

L’esprit c’est comme un parachute : il n’est utile que s’il est ouvert !!!

Carlos

Débat du 25 septembre 2017 : « Notre féminin est-il l’avenir de l’Homme ? », animé par Nadia Guemidi

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Posted on 22nd septembre 2017 by Gunter in Uncategorized

Alors qu’au Mexique, un séisme fait des ravages, en France, un étrange flou règne autour de la PMA, les femmes lesbiennes descendent dans la rue, lasses des promesses du Président de la République, à propos de la ‘procréation médicale assistée’. En raison de sa nécessaire rénovation, la Tour Eiffel éteint ses feux, tandis qu’à Bagneux on célèbre les Vendanges durant deux jours, enjouées par des éblouissants feux d’artifice. Dans le domaine politique, on constate la fracture du Front National, Florian Philippot quittant subitement son parti ; A l’appel de J. Luc Mélenchon, l’Opposition manifeste dans la rue, contre les décisions du gouvernement, alors qu’en Allemagne, malgré le fait que Mme Merkel soit sûre de sa  réélection, l’extrême droite va rentrer, certainement, au Parlement.

Attentif à tous ces chamboulements du quotidien, le peuple philosophe accourut, néanmoins au Café des Phares@, afin de déconstruire le rébus du jour, c’est-à-dire, la question qui lui était proposée : « Notre féminin est-il l’Avenir de l’Homme ? » animé par Nadia Guemidi.

Serait-ce pour vérifier si les propos de Louis Aragon, mis en musique par Jean Ferrat (« La femme est l’avenir de l’Homme »), tenaient debout ? En tous cas, ce n’était pas très original !!! ‘Féminin’, ainsi qu’ ‘Homme’, on sait ce que c’est ! Du latin, ‘feminus’, féminin signifie ce qui est propre, ou évoque la ‘FEMME’, et ‘AVENIR, du latin, aussi ‘advenire’, veut bel et bien dire, ‘arriver’ !!! De son côté, ‘HOMME’, également du latin ‘homo’, est un mammifère, de l’ordre des primates, doué d’intelligence, et d’un langage articulé. Au-delà de ça, le terme désigne l’espèce humaine, en général !!!

Question de passer le temps, on en a, néanmoins, entendu des vertes et des pas mûres, telles que « ‘la Société se féminise, de plus en plus’, d’après Woody Allen », alors que d’autres prétendaient « qu’il y a des gens qui pensent qu’un homme se baladant, songeant à ‘ça’, serait ‘efféminé’ ! », ou « il faut faire la différence entre l’un et l’autre des termes car, entre un homme et une femme, elle est minimale », voire, encore, que, « pour Badiou, il y aurait, là, un esprit ‘guerrier’ » !!!, ainsi que dans « l’Egalité des Droits ». Puis, avant d’en finir, « le Doute », sans oublier « la Nostalgie », ont eu lieu d’être invoqués également !!!

On a omit « l’Entrechat », figure chorégraphique, au cours de laquelle le danseur fait passer, une devant l’autre les pointes des pieds, dans un seul saut !!!

L’heure de mettre un terme à la cogitation étant arrivée, Gilles a agrémenté, de ses vers, l’insolite discussion, puis, question de faire diversion, pendant quelques instants, encore, d’autres propos de plus minces ont été tenus, et tout le monde s’est finalement trouvé dehors, sous un soleil bienveillant, question d’affiner quelques concepts, mal travaillés !!!

J Si haut que l’on monte, on finit toujours par descendre !!!

Carlos

Débat du 01 octobre 2017: « Peut-on vivre, sans mentir ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 3rd octobre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine, allant du lundi 25 Septembre, au premier Octobre 2017, bien d’événements ont atteint le monde et, en ce qui concerne la France pas mal d’appréhensions et inquiétudes, se sont fait jour, comme, par exemple, à propos des rigides mesures fiscales annoncées par  le gouvernement, au sujet desquelles le Peuple se demande qui y gagne ? Encore les plus ‘riches’, paraît être la réponse logique et, dès lors, les Retraités, qui semblent perdre, particulièrement, descendent dans la rue afin de le manifester !!!

De leur côté, bien que leur ‘Grève’ ne semble pas avoir le succès escompté, les ‘Routiers’ persistent dans leurs demandes et, en Allemagne, l’extrême droite est entrée en force au Parlement, tandis qu’une nouvelle Polémique voit le jour, concernant la ‘fusion’ Alstom/ Siemens, à propos da construction des TGV. Comme si ce n’en était pas assez, de vives Tensions sont ressenties, en Catalogne, avant le Référendum, au sujet de l’Indépendance de la Région. Pour ‘note’ réjouissante, le fait que Line Renaud inaugure une rue à son Nom, à Las Vegas, ville de Jeux, et d’Attractions frivoles,

Arrivé, donc, le dimanche, 1er. Octobre, les amateurs de gymnastique mentale, se sont adressés au Café des Phares @, afin de participer à un Débat philosophique, animé par Claudine Enjalbert, qui, parmi la dizaine proposée a choisi pour Thème : « Peut-on vivre sans mentir ? » …

Drôle d’idée ! Il nous est assené un Doute, comme s’il s’agissait de l’air que l’on respire !!! En effet, on peut vivre aisément mentant, à la manière d’un ‘arracheur de dents’, ou en disant toute la Vérité. Bien que le terme ‘mentir’ provienne du latin, « mendax », il est, étymologiquement, traduit par un autre mot ‘litheia’ qui, précédé du suffixe ablatif ‘a’ signifie ‘Vérité’ ! Cocasse, non ? Nous nagions, donc, dans un marécage, où d’ordinaire les grenouilles croassent : ‘koi ? koi ?’ Mais, il nous reste le petit ‘peton’… ‘Peut-on’ ? (du latin : posse, ‘pouvoir’) signifie : 1) « Être capable de… », 2) « Avoir la capacité de… »

Alors, « peut-on vivre sans mentir », ou sommes-nous portés à le faire, devant une troublante nécessité? En Tribunal, le Juge somme l’Accusé de dire la ‘Vérité’, rien que la ‘Vérité’, caractère de ce qui est en adéquation entre la réalité et ce que l’on en pense !!!

Que fut-il répondu ?

Les uns dirent « ne pas être obligés de vivre sans contrariété », que « parfois on se ment à soi-même », « qu’il s’agit d’un dévoilement, par rapport à l’autre », que « si l’on ne mentait jamais, le monde serait bien triste », « pourquoi dirait-on la vérité !!! », « à chacun la sienne ! », « les enfants aiment bien mentir, et inventer des histoires », « je voudrais faire remarquer que la ‘neuroscience’ ne distingue pas le rêve de la réalité », « le ‘whith Lye’, ou mariage blanc », « la Société fraternise », «  le ‘Misanthrope parle d’une stratégie », « Machiavel faisait aussi bien de la politique que de la philosophie », « Il y a du ‘songe’ dans le ‘mensonge », « par jalousie, Caïn, a tué Abel, son frère », « Le Message dépasse la fracture », « Ecouter l’appel de la Littérature », « La stratégie de la Faim et de la Fin », « Voir la différence entre ‘Authentique, Authenticité, et Nazisme » ( ??????), etc…

A l’heure de ranger le Verbe dans ses bajoues, Gilles nous a gracié de son interprétation poétique, et la salle fut, finalement, vidée de sa substance cogitante !!!

J Petite Annonce : « ‘Occasion’ !!! Parachute, servi une fois, … jamais ouvert ! »

Carlos

Débat du 8 Octobre 2017: « La Vérité existe-t-elle, encore? », animé par Pascal de Oliveira.

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Posted on 9th octobre 2017 by Carlos in Uncategorized

Chaque jour est une nouvelle création et, au cours de la semaine allant du lundi 2, au dimanche 8 Octobre, bien des surprises nous ont pris à l’improviste, telles la fusillade à Las Vegas, soldé par 59 morts… plus 400 blessés, le problème du libre accès aux armes se posant, dès lors, inéluctablement, au peuple américain. De vives inquiétudes se présentent, également, au peuple catalan, le référendum sur leur indépendance, s’étant déroulé d’une façon assez violente, engageant les forces policières, surtout à Barcelone. Le gouvernement espagnol refusant de négocier sur quoi que ce soit, les entreprises locales, envisagent de se déplacer vers Madrid. Par ailleurs, un grave attentat fut déjoué à Paris, la ‘mise à feu’ n’ayant pas fonctionné, un habitant a prévenu la police. Note joyeuse, …ou deux !!! Un patron, français, offre un million et six mille Euros à ses salariés, afin de fêter les 25 ans de l’entreprise. Puis, la ‘Nuit Blanche’ de 2017, à Paris, a duré de 19 à 7 heures du matin, force multiples fêtards, chorégraphies ou concerts, ainsi que des créations nouvelles et sonores !!!

Au Café des Phares@, les dévots de Sophie se sont retrouvés, par dizaines, afin de cogiter autour du thème qui, choisi parmi une dizaine d’autres, c’est à dire, « La Vérité existe-t’elle, encore ? », animé par Pascal de Oliveira.

Personnellement, c’est le encore, qui m’interpelle !!! Aurait-elle disparu un jour ? Lequel ? En effet, La Vérité est un concept, basé sur une représentation intellectuelle fondée, elle-même sur une négation, c’est-à-dire, le VRAI, serait un NON-MENSONGE, énoncé par ‘ALITHEIA’ (A privatif, LITHEIA, mensonge) !!!

Mais, nous étions là pour faire, ensemble, travailler nos neurones, et c’est ainsi, que, une fois que Gunter rappela  aux participants à l’exercice dominical, qu’il y a quatre ou cinq réponses possibles à donner, à la ‘colle’,  dans la voie de la ‘réalité’, ils se demandèrent, tour à tour, basés, qui sur Castoriadis, qui sur  Badiou, et d’autres ‘Pontes’ encore : que « la ‘Vérité’ est à faire » !!!

Où serait-elle installée ?

Les uns dirent que « parfois, il manque un élément essentiel…, un sujet, et qu’il faudrait le trouver’ », d’autres évoquèrent « ‘leurs voyages aux USA, où chacun a son idée bien exacte’ de quoi faire », d’autres, encore, « que le nombre des Manifestants varient, selon la ‘Police’, ou des ‘Organisateurs’ !!!, ou « questionner la Question ! », carrément !!! « quelque chose de ‘paranoïaque’ paraissant s’y suspendre » !!!

« Ana Arendt fût appelée aussi à la sus course, paraissant évident que rien ne vient de la ‘dernière pluie’ », « que rien ne nous est aussi cher que la Liberté », et quelqu’un d’autre, qu’ « il s’agit, là d’une réaction d’homme, attaché à l’Institution ! » ou, encore « qu’il y a toujours des ‘moments’ de Vérité, comme Picasso avec Guernica », Marcel Duchamps, avec…. », « Mai 68/1789 !!!, moments de Vérité !», « Platon défend la République » !!!, « A chacun sa Vérité !!! Pirandello, demande à sa femme de ‘dire la Vérité !’ Ressentie ?, réplique-t-elle… ‘Je ne sais pas ! ». « Marcel du Champ fut aussi évoqué »… « Je crois qu’il faut toujours dire la Vérité », ramena quelqu’un d’autre et, puisque la fin de l’exercice arriva, Gilles mit, de sa verve, un terme à la séance.

Dehors, il faisait beau !!! Pourquoi se gêner ?

J Un type croise un autre et lui dit :

- On ne se serait pas croisé, à Belgrade, par hasard ?

- Ca m’étonnerais ! Je ne suis jamais allé !!!

L’autre lui répond :

- Moi, non plus ! Ca devait être deux autres types, alors !!!

Carlos

Débat du 15 octobre 2017 « La Révolution », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 15th octobre 2017 by Carlos in Uncategorized

« A chaque jour suffit sa peine !!! », grogne le dicton…, quoiqu’il puisse y avoir des jouissances, aussi !!! En effet, au cours de ceux s’allongeant du lundi 9, au dimanche 15 Octobre, 2017, eut lieu la Semaine dédiée à la Culture Scientifique, à travers plus de trois mille événements dans l’ensemble du Territoire. Malgré les grèves, le retour de la ‘Fête des Vendanges’ eut lieux à Montmartre, et le ‘Marathon de Paris, à Rollers, s’essaima dans toute la Capitale. En effet, il n’y a pas de jour, au cours duquel rien ne se passe, et au Café des Phares@, chaque dimanche, les pensées entrent en ébullition, dès qu’une intrigante Question, est choisie, afin d’exciter les méninges de ceux qui, pour cela s’y déplacent !!!

Ce jour-là, il s’agissait d’une Affirmation mais, ‘au diable l’avarice’ !!! Sans plus, elle proclamait, purement et simplement, « LA REVOLUTION » !!! , afin de la dépiauter, au cours du débat, animé par Gunter Gohran !!!

Quid de Tout ça ?

Comme on le sait, le mot « Révolution », dérive du terme latin, ‘revolutio’ (de « revolvere » = retourner), ‘mouvement orbital’, ou ‘périodique’, autour d’un axe, c’est-à-dire, brusque et violent, dans une structure Politique, donnée, voire, de Palais… Il peut s’agir, également, du changement brusque de l’Ordre économique, moral, ou culturel, produit dans une Société donnée, et, aussi, d’une agitation soudaine et passagère provoquée par un fait inhabituel.

Rarement nous trouvons, là, pour répondre à une affirmation mais, ça se mit à tirer de toutes parts, « faisant appel à Hegel et à la Spirale », ainsi qu’aux « les révolutions silencieuses » (qui s’abstiennent, donc’ de tout bruit), voire, comme toujours, à Badiou « ou à des procédures dynamiques, et émancipatrices », comme « celle des ‘Œillets’, au Portugal », ou bien « Silencieuse », « Violente et extrémiste », du genre Révolution Française !!!, basée sur le paradigme Marxiste !!!

Il a été fait mention du fait de « changer, soi-même… et Tout pourrait changer »,  ainsi que du « Mouvement étudiant de Mai 68 », ou des idées, comme la ‘Nuit debout’, porteuse d’idées », à quoi il fut ajouté le ‘truisme’, « pas de Révolution sans révolutionnaires » !!! plus « Le changement de Modèle de référence », auquel Karl Marx c’est intéressé !!! La question : « Peut-on avoir un Etat révolutionnaire, séparatiste, comme la Catalogne », fut de mise… et « si la ‘la Révolution est mauvaise’, on pense que ‘ça pète !’, ou ‘ça ne pète pas !!!’

« Chacun doit voir… , fut-il également dit, Moi, je ne suis pas dans le présent !!! » :-/ « Si la Révolution s’arrête, nous soignerons nos intérêts par Internet… », « … la Révolution avec des ‘et’, se trouve déstabilisée, alors qu’il faut qu’elle soit stable…, Mai68 ayant débuté ce travail… qui tarde à arriver», fut-il répété !!!!

Gilles franchit « le Rubicon… assurant la Révolution… », puis, par question de pure forme, le débat s’attarda, quelques instants, analysant les temps verbaux ‘Futur’ et ‘Avenir’… à venirtel, MAI 68 !!! ?

J La Révolution Informatique fait gagner un Temps fou, aux Hommes,… mais ils le passent devant leur Ordinateur !!!

Carlos

La triste nouvelle du décès de Gérard Tissier…

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Posted on 24th octobre 2017 by Gunter in Uncategorized

Bonjour,

J’ai le regret de vous annoncer le décès de notre ami et compagnon de route, Gérard Tissier, le 21/10/2017, suite à une maladie gastrique.
Gérard est l’un des plus anciens animateurs des cafés-philo de France, il est resté dans la mouvance depuis le début, ayant créé des cafés-philo, le Bullier (1995) et le Sélect Montparnasse 1996/1998. Il a animé le Café des Phares depuis les années 90. Gérard a beaucoup participé à l’association Philos, fondée par Marc Sautet, et en général à la mouvance des cafés-philo ; nous avons mis en place avec lui différents formes d’expérimentation de méthodes d’animation différents. Il a animé aussi des cafés-philo en banlieue parisienne et des nombreuses fois le ciné-philo à l’Entrepôt à Paris.
Gérard a travaillé dans le monde du marketing, de la publicité, de la finance et des assurances. Il s’est investi dans le développement personnel et le coaching, les sciences humaines, la psychologie, la sociologie. Il se définissait lui-même comme un autodidacte en philosophie, mais il avait une vaste culture incluant les « classiques , l’histoire politique (il était passionné de la Révolution française), les pensées religieuses, l’ethnologie, l’éthique et toute sorte d’études sur la société contemporaine, la condition humaine et la subjectivité dans le monde actuel.

Il se définissait aussi comme un « « ex-soixantehuitard » ; il écrivait de la poésie ; il s’est intéressée et pratiqué la méthode des histoires de vie et le coaching senior. Il chantait comme ténor dans une chorale ; dernièrement il s’est investi comme responsable d’un club d’échecs pour les enfants dans la commune de Charenton.
Une cérémonie de crémation sera célébré ce jeudi 26 octobre à 15h au Crématorium De La Fontaine Saint-Martin (cimetière de Villeneuve Saint-Georges), 7 avenue de La Fontaine Saint Martin, 94460 Valenton.

Daniel Ramirez

Débat du 22 Octobre 2017 : « La philosophie a-t-elle des vertus thérapeutiques ? », animé par Christophe Baudet et Bruno Leucoris.

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Posted on 24th octobre 2017 by Carlos in Uncategorized

La vie socio-politique de la semaine du lundi 16, au dimanche 22 Octobre 2017, ne fût guère réjouissante, mais un autre événement dramatique a secoué les habitués des Débats philosophiques du dimanche matin. En effet, notre ami, Gérard Tissier, qui devait animer ce 22 octobre est décédé, chez lui, de mort naturelle, dans la nuit du 20 au 21.

Dès lors, la séance s’est déroulée un peu différemment : Daniel Ramirez, qui était un compagnon de route de Gérard a rappelé son implication dans l’histoire des débats philosophiques du Café des Phares, puisque dès le début, il fut un proche du fondateur Marc Sautet, avec qui il avait contribué à fonder la revue « PHILOS », autour d’une association de soutien à Marc. Il participait aussi à l’activité du Ciné-Philo, animé par Daniel Ramirez, à l’Entrepôt, et remplaçait celui-ci, lorsqu’il avait un empêchement.

Cependant, la séance a repris le cours habituel, puisque Bruno Leucris et Christophe Baudet ont assuré l’animation, autour d’un sujet choisi par eux, une fois n’est pas coutume, « La philosophie a-t-elle des vertus thérapeutiques ? » et, selon une méthode particulière : Trois minutes de Silence furent donc observées, pour que les participants réfléchissent au sujet avant de s’exprimer. Puis, avides de parole, les langues se délièrent, les uns comparant « la Philo à la psychanalyse, même si l’onse connaît, soi-même, dans la pratique », d’autres prétendant que, « c’est le ressenti qui compte », que « l’on est en déconnexion avec nos vies, alors que nous avons besoin de nous y inscrire… Or, il y a bien de suicides, liés à des problèmes philosophiques ».   … ou que…, et que… !!!

« Aristote, système conceptuel de la ‘Vérité’ », ou « ‘Sophie’ est l’égal de ‘savoir’ et ‘sagesse’, alors qu’aujourd’hui on a tendance à les séparer » !!! Or, « on devait se rencontrer avec des gens comme Spinoza ou Aristote !!! (rien de moins) », et « qu’il faudrait approfondir les liens, de ‘Méditation’, ‘Sagesse’, ‘Psychanalyse’, ‘opérant des ‘Transfers’ », voire, « pratiquer ‘la réflexion Bouddhiste », ou que « l’on se sent impuissant devant la maladie ». Pourquoi ne pas faire appel à Nietzsche, ajoutant que « la Pensée naît du soucis » ? On a abordé « ‘le Travail en Bibliothèque’, car la Philo consiste aussi à s’attaquer à des ‘questions métaphysiques’, alors que, dans nos discussions, souvent, nous ne savons point ‘de quoi parle-t-on’ ! ». Puis, quelqu’un d’autre, ajouta « qu’‘existentiel’ lie à l’existence », un autre encore, que « Le ‘choix’ repose sur la ‘Liberté’, agissant au moment où l’on le fait ». BREF ! Nous nous sommes préoccupés plus de ‘ce que c’est la Philosophie’, que sur ses éventuelles ‘Vertus thérapeutiques’.

Arrivé le moment de rendre la parole à nos intimes réflexions, Gilles fit état de ses pensées poétiques et, après quelques balbutiements, tout s’effilocha vers le dehors, où le soleil brillait, pour toute vérité !!!

L

Sans nous dire un mot,

Et sans même crier ‘Gare’,

Tu nous as quitté, bien tôt!!!

Alors, à bientôt… cher Gérard !!!!

Carlos

Débat du 29 octobre 2017 : « L’acte de création est-il inéluctable ? » animé par Claude-Pol Grogniet.

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Posted on 29th octobre 2017 by Carlos in Uncategorized

Les jours passent et, afin de casser leur monotonie, ils se chargent des événements les plus étonnants, allant de l’ennuyant au sensationnel, et passant par le morbide, l’épouvantable ou l’horrible. C’est ainsi que nous avons à déplorer des incendies dus à la sécheresse, au Portugal, en Espagne et en Corse, tandis que l’on constatait une heureuse baisse du chômage, en Septembre, de -1,8%. Par ailleurs, le ‘bras de fer’ se poursuit, entre Madrid et la Catalogne, qui déclare son indépendance, l’Etat Espagnol répondant aux catalans, par le Retrait de son statut d’Autonomie, et prévoit des élections régionales, en Décembre, tandis que l’Union Européenne accorde tout son soutien au Gouvernement de la nation hispanique.

Conscients de tout ça, les passionnés de Sophie, se sont trouvés au Café des Phares@, afin de dépiauter la question philosophique qui leur était posée, c’est-à-dire : « L’Acte créateur est-il inéluctable ? », au cours d’un Débat, animé par Claude-Paul Grogniet

‘Créateur’ ou pas, issu du latin, Actum = fait/action, disons que l’Acte est, comme tous les actes, l’expression d’une force virtuellement consciente, visant un résultat satisfaisant.

De son côté, Inéluctable, encore du latin, Ineluctabilis=surmonter en luttant, signifie que si l’on veut, ‘on peut déplacer même des montagnes’.

C’est-à-dire, notre existence, le fait d’être, qui s’applique, aussi bien aux choses, qu’aux abstractions, se distingue de l’‘Essence’, terme créé par Cicéron, afin de traduire l’‘Ousia’ grecque !!! L’acte créateur est, en effet, constamment à l’œuvre, car tout se transforme sans cesse, de façon ininterrompue et inévitable, maintenant, en vie tous les êtres d’elle doués, tant que la mort ne survient pas, naturellement, ou par ‘accident’ qui, étymologiquement, voudrait dire, arrivée par hasard.

Voyant midi à sa porte, chacun a essayé de trouver remède à la ‘colle’, les uns disant que « l’être ne peut exister sans ça,… et que l’on a besoin d’un dieu », d’aucuns prétendant que « c’est le chaos, et là, nous essayons de faire obstacle au rien ! », d’autres, encore, « qu’à la rigueur ainsi serait », ou arguant « qu’il y a là du fatalisme », et déclarant « qu’il s’agit de la nature de l’acte », d’autres encore, « que pour créer, il faut avoir de l’imagination et de l’inspiration », « qu’en latin, ‘créer’ veut dire ‘croître’, et que par respect pour l’humain, il va de notre devoir de le faire », tandis que quelqu’un ajoutait que : « Pas toutes les ‘œuvres’ sont des chefs-d’œuvre », d’aucuns prétendirent que « Einstein, était inspiré, dans tous les domaines,  sans création aucune », ou que « chaque œuvre n’est pas, forcément, création ! », et ainsi de suite….

Comme habituellement, Gilles a parfumé le tout de sa verve poétique, concluant que « Dieu est mort, en Jésus Christ, crucifié/ Innocent/Transcendant… »

… et nous nous sommes retrouvés dehors, sous un soleil bienveillant, créateur de joie et bien être.

J Sur une petite île, perdue au milieux de l’Océan, un homme barbu agite désespérément les bras, en direction d’un bateau. Sur le pont, un passager demande au capitaine :

- Qui est-ce ?

- Aucune idée. On passe tous les ans devant lui, et à chaque fois, ça le rend fou !!!

Carlos

Le débat du 5 novembre 2017 : « Faut-il prendre ou éviter le risque ? », co-animé par Christophe Baudet et Bruno Leucoris.

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Posted on 1st novembre 2017 by Gunter in Uncategorized

Débat du 12 Novembre 2017: « La pensée est-elle soluble dans le cerveau ? », animé par Daniel-Philippe de Sudres.

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Posted on 13th novembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du lundi 6, au dimanche 12 novembre 2017, la Terre tournait toujours, et les occupants de la planète s’exprimaient avec la violence qui caractérise l’humain. C’est ainsi, qu’une acerbe fusillade eut lieu au Texas, Etats-Unis, (pas du fait de DAESCH), mais qui a, pourtant, causé 26 morts. Côté positif, le Prix Goncourt fut attribué à Eric Vuillard, dont l’œuvre, décrit la montée du Nazisme, et fut publiée chez Actes Sud. Face négative, Nicolas Hulot annonce un préoccupant retard, pour ce qui concerne la suppression du nucléaire, en France (pas avant 2030, dans la meilleure des hypothèses). A part ça, chez nos voisins Catalans, on assiste à une forte mobilisation populaire, demandant la libération de leurs 10 dirigeants, incarcérés en raison de leurs revendications indépendantistes.

Ainsi va le Monde… puis, arrivé le dimanche, 12 Novembre, donc, les amoureux de Sophie, se sont dirigés vers le Café des Phares@, afin d’éplucher l’étrange question qui leur était soumise par Gunter Gohran, c’est-à-dire, « La pensé est-elle soluble dans le cerveau ? », que Daniel-Philippe de Sudres, choisit, parmi une dizaine d’autres, pour la dissoudre, au cours de l’heure qui allait s’en suivre.

Le Cerveau étant considéré comme centre de commandement des fonctions tant du corps que de l’esprit, et Penser , dérivé étymologiquement du latin, ‘pensare’, qui signifie « PESER », une évaluation établie, en fait, par le Corps entier, (du bout des cheveux, à la fin des ongles des pieds), en rapport avec le monde environnant, il nous restait à savoir si l’un était soluble dans l’autre. Le mot diffère donc de « sensation », liée aux conditions extérieures et à la passivité du corps, s’éloignant, par conséquence, du vocable dérivé du latin ‘solubilis’ (délivrance). Puis, en termes formalistes, Kierkegaard le place hors de la temporalité et de la finitude, donc de la portée du philosophe !!!

Que faire ? En arrêter là ? Nous ne sommes pas venus pour ça !!! Alors, en avant !!!

Se référant à des prestigieux auteurs, comme Bergson, les uns ont dit que « le Préambule de la Révolution française donne la ‘Parole au Peuple’ », d’autres que Platon « préférait subir une injustice, plutôt que perdre la Liberté de parler »… d’autres encore ont prétendu que « le cerveau incorpore l’Autonomie, la ‘Liberté de parler’ »… ou se sont orientés vers Spinoza, qui « se sentait être un animal, dans la peau duquel il se réveillait chaque matin ! » Il y en avait qui affirmaient que « leurs émotions sont relatives », ou que « la Vie est un rêve absurde »… et que « trop penser, trop se poser de questions… krrrr !!! », voire, « je suis une machine… et, dès lors, ai-je un quelconque intérêt à avoir des meilleurs pensées qu’une machine ? » Se recommandant de Badiou, quelqu’un a ajouté, encore, que « mémoire et volonté sont les mamelles du collectif » puis, le ‘philosophe indépendant’ affirma, catégoriquement, que « la conscience n’a pas de ‘parti pris’ relationnel, mais est quelque chose de palpable », alors que, pour Woody Allen, « l’Expérience est une notion bizarre », et pour la Femme au Foyer « ça fait partie du quotidien… » Au fait, « science et philosophie, c’est s’interroger sur deux matières complètement différentes… Tyrannie et Barbarie sont des propositions semblables dans leur religiosité !!! Quand je pense !!! D’où parle-Je ? Comment connaître mon ressenti ? » Et il fut ajouté : « Chaque hémisphère du cerveau est partagé en quatre zones, ou lobes qui gèrent des différentes fonctions du ‘milieu’ où l’on vit, et envoie des  messages »… Comment se fait le lien entre tous ces lieux d’information ? Mystère et Boule de Gomme !!!!

Pour finir, Gilles mit un terme à la séance, au moyen de ses rimes et, après quelques balbutiements de pure forme, encore, la séance fut levée, tout le monde se trouvant dehors, dans la plénitude d’un soleil généreux !!!

:-) L’avantage d’être intelligent, c’est que l’on peut, toujours, faire l’imbécile… alors que l’inverse est impossible !!!

Carlos

Débat du 19 Novembre 2017:  » La force d’une croyance, ne prouve-t-elle que sa force? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 21st novembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine, découlant du 13 au 19 Novembre 2017, bien des souvenirs meurtrissaient la conscience des citoyens du monde, notamment ceux des attentats du 13 Novembre 2015 à Paris, tandis qu’à présent, un violent Séisme eu lieu à la frontière Irak-Iran, causant 450 morts. Par ailleurs, un cri d’alarme fut lancé par 15.000 scientifiques du monde entier, soucieux de la protection de la Planète, en danger. Arrivé le dimanche, comme habituellement, et en toute sérénité, le 19, donc, eut lieu au Café des Phares@, le traditionnel Débat philosophique, que, parmi une dizaine d’autres propositions de sujet de discussion, malgré la redondance, Daniel Ramirez a choisi d’animer : « La force d’une croyance, ne prouve-t-elle que sa force ? », issu d’une affirmation Nietzschéenne.

Force, (du bas latin, ‘fortia’),= Courageux, énergique, vigueur physique.

Croyance, (du latin, ‘credere’)= Fait de croire, tenir pour vrai, et admettre comme réel, voire, certain. Prouver, (latin, ‘probare’, approuver).

Alors ? La Croyance pourrait-elle prouver autre chose, au-delà de sa force ? Ne s’agirait-il pas de Persévérance ? Qu’a-t-elle à prouver, sinon une certaine ‘constance’ ?

Embringués dans la brèche, les participants ont avancé, les uns, l’opinion que « l’on ne dit pas ‘Je crois’en…’, mais ‘je crois que…’ », d’autres que « L’on s’en lasse »,  ou que « l’on s’enlise », d’autres encore que « Nécessité fait Loi », voire « que les croyances s’opposent au néant », « qu’il y  a aussi ‘le  savoir’ », « le Discours de la Méthode », ou « le sentiment de ‘Néant’, d’où l’œuvre de Sartre, ‘Le Néant’, discours de croyant ». Puis, quelqu’un a ajouté que « Prouver sa ‘force’, équivaut à ‘diminuer son égal », et quelqu’un d’autre avertit que l’« On ne parle que de ‘Force‘, alors qu’il s’agit de chercher », ou « La Démocratie n’est pas croyante », voire l’attitude de « Molière, mettant en scène Don Juan et son servant Sganarelle, à l’Opéra », ainsi que « la Philo met tout en doute, donc on ne peut pas avancer », « que l’Homme de science n’est pas un illusionniste  et, pour qu’il y ait ‘dévoilement’, c’est que quelque chose nous dépasse », Sartre revenant sur scène, en raison de son « Être est plein… », et point « l’Être d’un côté, et le Néant de l’autre… ». « ‘Je suis un autre’…pas, ‘quelqu’un d’autre », ou évoquant Nietzsche, ainsi que le Pari de Pascal « la meilleure façon d’avancer est de suivre une ‘Idée fixe’ », tel que le préconisait Prévert. La différence fut établie entre ‘la Doxa et Epistémologie,  puis

Pour finir, Gilles a eu raison de ‘Tout ça’, au moyen de ses rimes : « Croyance/ Confiance/ Puissance de la force/ Incroyable Besoin de croire/ Faiblesse de l’esprit… ».

Et bien !!!

- Pour qu’un enfant soit sage, on lui donne un ballon !

- Et s’il n’est pas sage ?

- On le crève !

- Le ballon ?

- Aussi, si tu veux !!!

Carlos

Débat du 26 Novembre 2017: « La Démocratie est-elle une évidence? », animé par Eric Zernik

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Posted on 28th novembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Sans se ressembler, ou à peine, les jours se suivent, charriant les événements les plus incongrus, joyeux, cocasses, ou tristes… et c’est ainsi que l’on a appris la disparition d’un sous-marin, argentin, probablement en raison d’une explosion à son bord, 44 marins s’en trouvant victimes. Par ailleurs, la chancelière allemande, Madame Angela Merkel trouve de sérieuses difficultés pour former un gouvernement, tandis que Ratko Mladic fut condamné à la perpétuité par le Tribunal Pénal International, pour les massacres commis contre les musulmans en Bosnie Herzégovie. D’un autre côté, le Président de la République Française, Emmanuel Macron, éprouve du mal à s’adresser aux Maires réunis en Congrès car, ceux-ci se disent très inquiets pour leurs Budgets respectifs. Pour finir, nous nous trouvons face à l’horreur, un terrible attentat Jihadiste ayant causé, en Egypte, 305 morts et, cocasserie du destin, la France a, certes, remporté la Coupe Davis, mais au bout de matches bien difficiles.

Droits dans leurs bottes, les philosophes du dimanche, se sont trouvés au Café des Phares @, afin de décortiquer le Débat que, parmi une dizaine d’autres propositions, l’animateur Eric Zernik a choisi pour sujet du jour, c’est-à-dire : La Démocratie est-elle une évidence ?

La Démocratie, on le sait, consiste dans une forme de souveraineté populaire…  L’évidence, dérivé du latin ‘evidentia’, ou ‘videre’(voir), se résumant à ce qui est incontestable, et peut être vérifié, il nous restait peu de marge pour argumenter sur le thème en question!!!!

Pourtant, faisant preuve de ténacité, le public présent s’attela à la tâche, les uns opinant que… « la Souveraineté du Peuple est une évidence » et, si la Souveraineté n’est pas parfaite, elle peut l’être », voire, aussi, que « le gouvernement du Peuple peut s’avérer une catastrophe ».

D’autres déviaient vers la Politique au Présent, se référant à celle du Président Macron, ‘proche de la dictature’, contre laquelle on faisait appel à manifester !!!… D’autres encore, la considéraient comme une fusée à 3 étages : ‘Concertation’, ‘Information’, ‘Vote’… qui fait Tout tomber par terre !!!

Pour finir, comme habituellement, c’est Gilles qui résuma le Tout en rimes libres puis, après quelques commentaires, de pure forme, la séance prit fin, et tout le monde s’est trouvé au soleil du dehors, remâchant quelques concepts, plus ou moins pertinents !!!

J Qui détient le symbole de la Démocratie ? Le String, bien sûr ! Il sépare la Gauche de la Droite, il protège le Centre, il fait rebondir le point de vue de chacun, unifie le regard du Peuple… Seul inconvénient : Il est comme  la négociation ! Il ne faut pas trop tirer sur la ficelle, car on finit toujours par l’avoir dans le cul…

Carlos

Débat 3 Décembre 2017: « Qu’est-ce que le besoin de reconnaissance? », animé par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

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Posted on 3rd décembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du lundi 27 Novembre, au dimanche 3 Décembre 2017, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Paris, et des événements, plus ou moins heureux, ont eu lieu partout dans le monde, tels que le déplacement du Président Emmanuel Macron en Afrique, afin de s’adresser aux étudiants, les invitant à tourner la page du Colonialisme. Par ailleurs, un nouveau tir de Missile a été effectué par la Corée du Nord, et le général croate, Slohdan Praljak, jugé pour crimes de guerre, s’est suicidé pendant l’audience, qui le condamnait à 20 ans de prison… Note optimiste, la neige arrive sur Paris, et les joyeux Marchés de Noël de la capitale, réjouissent les Parisiens, ainsi que le tirage au sort de la Coupe du Monde de Foot, favorable aux Bleus ce qui enchante tous les français.

Arrivé le dimanche, donc, au Café des Phares@ eut lieu le traditionnel débat philosophique que, parmi une poignée de propositions, en tandem, Bruno Leucoris et Christophe Baudet ont choisi d’animer… en somme, la question de savoir: « Qu’est-ce que le besoin de reconnaissance ? »

Nom, féminin, le vocable dérive du latin ‘recognoscere’, ce qui veut dire, ‘retrouver’, puis ‘connaître’. De là, cette nécessité : 1) d’identifier, à partir d’une connaissance préalable, comme celle d’un criminel en fuite, par exemple, zigzague entre une image et la réalité, le passé et le présent, etc., c’est un constat de coïncidence. Le paradoxe du ‘stade du miroir’ tenant au fait qu’il met en évidence une reconnaissance originaire (de soi), sans connaissance préalable (on ne se voit pas, d’abord, par exemple, puis son propre visage en suite). 2) Action d’avouer quelque chose, face à autrui. 3) Fait de considérer, comme légitime (un Etat), par exemple. 4) Action de considérer une chose, comme sienne, la paternité, entre autres. 5) Sentiment qui pousse à se souvenir d’un bienfait, suivi de gratitude. 6) Acte, par lequel on assume l’existence d’une obligation, une reconnaissance de dette, par exemple. 7) Chez Hegel, moment décisif de la conscience, … reconnaissance. A) Souvenirs ! B) Expression essentielle de la dignité humaine.

Il a été dit : « que Philosophie et Psychologie se touchent », « que pour reconnaître l’objectivité, en soi, il nous faut le regard d’autrui, tel ce qui se passe avec un bébé »,  « Philosophie, et Psychanalyse s’attellent à la reconstruction de soi… », « Le ‘Désir’ passe par le langage de l’Homme animal », « On cherche à départager les idées, revenant au besoin de Révolution», « la maman reconnaît son bébé », « Si l’on a quelque chose à dire, c’est important de le faire », « il me semble crucial, de faire savoir que quelque chose est fondamental, par rapport à soi (objet) », « chaque personne est une fin en soi et n’a pas besoin d’être reconnue pour exister », « que la relation au père implique détachement », « ‘Je’ est construit par l‘‘Autre’, qui va refuser mon ‘objectivation, et c’est comme ça que l’on se forme », « Dutronc chantant, ‘et moi, et moi, et moi » !!! Il fut fait référence à Paul Ricoeur, à Lacan : « Le désir s’ébauche dans la marge où se déchire du besoin »

L’heure d’en terminer arriva, et un terme fut mis à la dominicale cogitation collective.

Finalement, comme habituellement, de ses rimes, Gilles a sonné le ‘tocsin’ du moment intellectuel, et tout le monde s’est trouvé dans la nécessité de choisir, entre les retouches à faire à propos des instants vécus, ou bien s’occuper de ses emplettes, sur le Marché attenant !!!

J – Comment vous est venue l’idée de dresser des éléphants ?

- C’est simple !!! J’étais dresseur de puces, mais ma vue a beaucoup baissé !!!

Carlos

Débat du 10 Décembre 2017: « Avons-nous besoin de héros? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 7th décembre 2017 by Gunter in Uncategorized

La semaine du 4 au 10 Décembre fut riche en exceptionnels, ainsi que dramatiques événements, tels que le saisissant décès de l’idole du ‘rock’, Johnny Halliday. Pourtant, il faisait beau, ce dimanche, 10 Décembre, ce qui invitait tout épicurien à jouir des délices du temps, qui se présentait favorable a toute déambulation à la campagne ou le long des rivières, divagant sur les problématiques les plus étranges ou persistantes qui préoccupent le MONDE, toujours en quête d’un équilibre qui souvent lui fait défaut. C’est ainsi que les amants de Sophie se sont retrouvés dans ce haut lieu de la pensée, c’est-à-dire, le Café des Phares @, afin de répondre à la taraudante question, posée par un des participants, et qui travailla, dès lors, notre esprit : Avons-nous besoin de héros ? », au cours d’un débat, que Gunter Gohran se chargea d’animer.

Du grecque « hérôs », et dans leur mythologie, le terme se réfère à des demi-dieux… ou grand Homme, divinisé, au quel on prête des exploits extraordinaires, voire, le personnage principal d’une œuvre de fiction, ainsi que, celui qui s’y distingue.

En avons-nous besoin ? Peut-être !!! Nos sociétés se laissent bercer par les chants de Sirènes envoûtantes, tels que la consommation, la vie facile, ou des mœurs douteux, que l’exemple d’Hommes (femmes incluses, évidemment), peut nous encourager à faire des efforts, manifester une détermination, surmonter des sérieuses difficultés, afin de donner du brio à nos jours, sortis, dès lors, d’une effarante morosité !!!

La salle étant, virtuellement, divisée en trois, fond, milieux et terrasse, les nombreux participants, présents, mobilisèrent leur cogitation, afin d’avancer leurs réflexions, dans le but d’exprimer leur assentiment, ou rejet de la proposition, les uns affirmant que « le héros fut Johnny Hallyday » (qui venait de décéder), « l’on n’a pas besoin de héros, figure de l’antiquité », ou « le héros c’est moi », voire, « mes les héros sont ‘Père et Mère’ », «… Obama et Mère Teresa », « Il apparaît dans l’‘Origine de la Morale’, de Bergson », « dans la figure du Christ et du Buddha », que « le type du héros furent les grands Hommes guerriers »… ou encore que « l’on a besoin de connaître le Père, afin de se construire », « Rabelais invitant à décongeler les mots… », « chaque société humaine a su créer ses grands Hommes », « Moi, je pense que l’on a besoin de ‘héros’ comme le Père, tel Churchill, par exemple, qui a fait des bonnes choses !!! », « chaque génération a le culte du héros ‘grands Hommes’ »

Puis, comme habituellement, la parole a été donnée à Gilles, qui résuma le Tout en rimes, et, après quelques sursauts, de pure forme, la séance prit sa fin, tout le monde se trouvant sous le radieux soleil du dehors !!!

J Dans un Asile de Fous, un Inspecteur est avec le Directeur de l’établissement, lorsqu’un patient traverse le couloir, faisant la locomotive : « Tchou… Tchou… » !!!, et avec un sifflet à la main !!!

L’Inspecteur s’excuse, disant, « C’est bien triste de voir ça !!! »

Le Directeur, répond : « Oh, oui, hélas !!! Surtout que je ne supporte pas la fumée !!! »

Carlos

Débat du 17 Décembre 2017: « Ce livre merveilleux de l’Univers, encore faut-il le lire!!! », animé de concert, par Michel Turrini et Daniel Ramirez!

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Posted on 18th décembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Le Monde est sublime et, malgré les fortes chutes de neige dans le Nord de la France, ainsi que le malheureux accident d’un bus scolaire, près de Perpignan, duquel résultèrent cinq enfants tués et une vingtaine de blessés, dont huit en état d’urgence absolue, l’élection de Miss France, (pour la troisième fois, la couronne revenant à Miss Nord-Pas-de-Calais, Maëva Coucke) réjouit tout le monde. Dès le Lundi 6 Décembre, les Marchés de Noël ont fait leur apparition partout et, à Paris, comme ailleurs, les enfants laissent briller leurs yeux de contentement, surtout que la Grande Roue de la Place de la Concorde est revenue dans la Capitale, et le Manège y a repris ses pleins droits, dès le 17 Novembre jusqu’au mois de Mai 2018, la Municipalité offrant, à Tous, l’éblouissante illumination de la « Ville Lumière ». Par ailleurs, sur la Terrasse de la Tour Montparnasse fut monté un équipement, permettant à Tout un chacun, de faire des sauts de tremplin, si tel était son plaisir. Pour ses 40 ans, Renault-Sport offre des monoplace RS17 en Lego destinés aux amateurs de la modalité.

Arrivé le dimanche 27, eut lieu au Café des Phares@, le traditionnel Débat philosophique qui, animé de concert par Daniel Ramirez et Michel Turrini, eut pour sujet « Ce livre merveilleux de l’Univers, encore faut-il l’ouvrir et le lire ! »

A nouveau une affirmation mais, pourquoi hésiter ? Pourquoi douter, si Tout est tellement harmonieux, bien patent et manifeste, entre les Corps Célestes disséminés dans la Totalité de Tout ce qui existe, en somme ? Pourquoi ne pas observer le monde entier, à partir de nos sièges posés sur le sol, et le lire comme dans un livre ouvert, à condition de savoir le faire ? Reconnaître  la position, les mouvements, la structure et l’évolution des corps célestes, étant entendu que l’Univers représente l’ensemble de ce qui existe. Mais, n’est-ce pas trop de sable pour notre camionnette ? Un astronome fait, en moyenne onze années d’études, allant de la mathématique à la physique, afin de saisir la structure de l’Univers… alors que, vu de nos chaises de Café, ce n’est rien, et on peut même exulter, ou imaginer un voyage ultra sidéral, sans souffrir de troubles psychologiques ?

C’est ainsi que l’on a plané, les uns laissant « entendre qu’un astrologue passe par desGrandesEcoles, faisant, en moyenne onze années d’étude, allant de la mathématique à la physique », d’autres s’empressant de faire savoir « qu’il y a là, de la « Métaphore », « l’Univers de Bachelard », « de la ‘Spongiosité’ »… et aussi, que « l’Univers est du domaine de la Science », « qu’il y a là moins de ‘Merveilleux’ que de ‘Scientifique’, mais du ‘Paradoxal’, vue la collision de phénomènes antinomiques », voire, encore, « que c’est bizarre, étant donnée la position de Kant, en la matière, lorsqu’il affirme que « le ‘beau’ nous rassure, en raison du ‘merveilleux’, capté par nos ‘perceptions’ !!! », ou que « la Science est une connaissance cérébrale qui nous aide, mais n’en dit pas le ‘sens’ », que « le Monde existe, depuis des millénaires », « que l’Homme est déterminé par son époque, numérique », d’autres étant partis sur  « ‘Google’, ‘Appel’, ‘Amazone’, des Serveurs qui ne nous offrent pas autant de bonheur que l’‘Art’ », et d’autres encore, se résignant au : « Je pense que nous ne pouvons pas tout savoir… », ou se demandant, tout simplement, « qu’est-ce que le sens ? »

Il fut ajouté que « l’Homme existe depuis des millénaires, aidé par son outil ‘numérique’ », que, … que…, puis, une fois que Gilles traduisit le Tout en rimes, l’exercice fut encore prolongé quelques instants de pure forme, et nous nous sommes trouvés dehors, baignés par un généreux soleil d’Hiver, qui s’entêtait à ne pas nous laisser seuls !!!

J - Allô, Police ? Je viens de renverser un Poulet !!! Que dois-je faire ?

- Et bien, plumez-le, et faites le cuire, thermostat 6 !!!

-Ah bon ? Et qu’est-ce que je fais de la moto ?

Carlos

Débat du 24 Décembre 2017: »Le Monde en quatre Catégories », animé par Pierre Yves.

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Posted on 26th décembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Débat du 31 Décembre 2017: » Ce Monde en face » , animé par Pierre-Yves Delpon.

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Posted on 2nd janvier 2018 by Carlos in Comptes-Rendus

Afin de fêter le terme de l’année 2017, un magnifique spectacle ‘Son et Lumière’ attend les parisiens au pied de l’Arc du Triomphe, alors qu’au ‘MOMA’ s’expose la ‘Fondation Louis Vuitton’. De son côté, le peuple parisien prévoit des sorties vers la campagne, afin de respirer  un superbe ’Bol d’air’, bien qu’il s’annonce plutôt sombre et venteux. En raison de cela, la population s’est tournée du côté des Juan Horde Family, le Badaboum, ou Chris Schwarzwälder, tandis que au Théâtre des Champs Elysées s’exhibait Gaspar Proust et, autour de la Fontaine des Innocents, sont prévues des massives Visites Touristiques.

Pendant ce temps-là, les Amants de Sophie, se sont réunis au Café des Phares@, afin d’éplucher la ‘colle’ qui leur était proposée, c’est-à-dire : « Le Monde en face !!! » en lien avec le thème du dimanche précédent : « Le Monde en quatre catégories ! », ces deux débats étant animés par Pierre-Yves Delpon.

Personnellement, je m’étonne que les Sujets, proposés à réflexion, soient prévus d’avance, au lieux d’être choisis parmi d’autres suggestions, exprimées le jour même, par les participants au Débat, et qu’ils prennent, en sus, le mode affirmatif, fuyant donc le Questionnement Philosophique !!!

Mais, enfin !!!‘Au diable la Varice’ !!! Sachant que le ‘Monde’(du latin ‘Mundus’) est l’ensemble de Tout ce qui existe, c’est-à-dire, l’Univers, et que les Catégories Philosophiques soient ce qui, d’après Aristote, n’admet que ‘chacun des genres les plus généreux de l’être, et irréductibles les uns aux autres (substance, quantité, qualité, relation, lieu, temps, position, avoir, agir, subir). De son côté, Kant les considérait, lui, comme les douze Concepts fondamentaux de l’Entendement pur, servant, à priori, de forme de la Connaissance.

Mais, le fait est que, comme d’un seul l’Homme, les réponses fusèrent, qui évoquant ‘des Conflits de Voisinage’, ou ‘des Divisions partisanes’, ‘des Mondes imaginaires qui se font face’, ou ‘des Internautes s’intéressant aux fautes orthographiques’… (à qui cela gênerait, au fait ?).

On a évoqué le ‘Big-Bang’, le ‘Fric’, ‘le désir de Possession’, ‘de Puissance’, etc. !!!

L’animateur a confessé que, « quand il est rentré là, il y avait ‘un monde’ !!! En sortant, il y en avait trois, ce qu’il a attribué à son destin !!!… L». Quelqu’un d’autre ajouta « qu’ils sont créés par l’Homme, lequel projette sa vision vers les voisins ». Le « Regard fut aussi mis en cause… faux, ou pas ? », et même «…les yeux des pommes de terre, lorsqu’elles germent !!! », ???? , voire, le fait « que nous sommes des complexes qui peuvent se trouver dans leur jardin, s’abandonnant à des rêves éveillés », ou encore, « qu’il ne faut pas prendre ses rêves pour des réalités ! », ce à quoi fut ajouté que «le monde étant vieux, que puis-je en espérer ? », et en sus : « Suis-je si libre que ça ? », l’animateur s’interrogeant, également, « sur le terme ‘comme’, assez dérangeant, au fait !!! ».

De ses rimes, Gilles a eu raison de ce moment cogitation et, après quelques balbutiements encore, de pure forme, la salle se désemplit, qui restant dehors à préciser l’angle d’approche de la thématique, qui à fignoler ses lignes de fuite !!!

- Je ne ronfle pas !

- Qu’est-ce qui me réveille, alors ?

- Je rêve que je suis une moto !!!

Carlos

Le 7 janvier 2018, le débat sera animé par Claude Grogniet.

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Posted on 4th janvier 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 7 janvier 2018: »Je préfère subir une injustice, plutôt que de la commettre! », animé par Claude Grogniet.

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Posted on 8th janvier 2018 by Carlos in Uncategorized

L’Homme est un Animal Politique et, de ce fait, il n’y a pas de jour où son action ne manque de produire ses effets. C’est ainsi que, dès le 31 décembre, le Président de la République, Emmanuel Macron, a adressé ses vœux à tout le Peuple français. Par ailleurs, la tempête ‘Carmen’ faisait rage, suivie juste après par ‘Eléanore’ privant de courant électrique, une partie de la Vendée causant de vastes inondations, faisant plusieurs morts et disparus, tandis qu’en Corse ce sont des exceptionnels incendies qui ravagent le pays. Devant les difficultés économiques, auxquelles les Iraniens font face, la Jeunesse de ce pays manifeste sa révolte, comme les ‘Eléments’ le font, avec un froid polaire battant tous les records aux USA, , tandis qu’une sérieuse menace informatique pèse sur les téléphones et ordinateurs… De plus, nous avons appris, juste avant l’heure de notre débat hebdomadaire , la disparition de la chanteuse France Gall, icône des années Yéyé.

Dès que au Café des Phares@, le sujet du jour fut choisi par l’animateur Claude Grogniet, c’est-à-dire, « Je préfère subir une injustice, plutôt que de la commettre », comme un seul Homme (et femme J), vas-y que je te pousse, l’un disant que ‘c’est la loi du plus fort’, l’autre que ‘Socrate parle d’or’, ou encore que ‘ce n’est plus de notre époque, voire ‘de toutes les époques’, ou même, que ‘souffrance’ et ‘douleur’, ce sont des ‘sentiments de culpabilité, qui ne sont point sans conséquences’.

Personnellement, j’opine pour que le sujet du jour soit choisi de préférence sous la forme interrogative… le propre du ‘doute’ philosophique… Mais, enfin… Peut-être que l’on a plus de certitudes que ce que l’on peut penser, et que l’on croit toucher la cible du premier coup de flèche !!!

Qu’est-ce qu’une Injustice, au fait ? Un acte Injuste, certainement. Qu’est-ce Injuste ? Ce qui n’est pas conforme à la Justice, à l’Equité, et est donc ‘Partial’, c’est-à-dire, qui fait preuve d’un parti pris qui manque d’équité !!! Qu’est-ce que l’Equité ? Du latin Aequitas=égalité, vertu de celui qui a un sens naturel de la Justice, et respecte les droits de chacun, avec impartialité. Alors, Subir ou Commettre ?

Chacun, donc, a pu s’exprimer à ce sujet, disant, que ‘le doute révèle un sentiment de culpabilité’, que ‘1+1=2’, que ‘comme un voleur, je sors de mon ‘for intérieur’, que ‘commettre une injustice, c’est faire du mal à quelqu’un’, que le ‘Commandement est de tendre l’autre joue’, que ‘tout ça, c’est psychanalytique’, ‘mon grand-père était résistant’, ou se demandant ‘qu’est-ce que le respect de l’autre ?’, ou encore, ‘que c’est politique’, que ‘c’est une question de la conscience, par rapport à soi’, ‘les bourreaux gardent bonne conscience’, ‘Caliclès a été un des rares philosophes à défendre la loi du plus fort’, que ‘c’est grave de commettre une injustice en connaissance de cause, telle que l’exploitation des chinois’, que « le ‘bouc émissaire’ était commode pour laisser commettre toute injustice… », « en période de crise tous les moyens sont bons, pour parvenir à ses fins », etc…

Finalement, comme il est traditionnel, Gilles a tout résumé en rimes et, après quelques pensées encore, purement formelles, tout le monde s’est trouvé dehors sous un soleil souriant, d’une radieuse affection !!!

J Un homme passa en tribunal, pour chèque sans provision. Pour se défendre il dit ne pas avoir acheté qu’un apéritif sans alcool, un fromage sans graisse, et un chocolat sans sucre, avec un chèque sans provision !!!

Le Juge :

- Bon, Alors ce sera un mois, sans sursis !!!

Carlos

Débat du 14 janvier 2018:Est-il raisonnable d’aimer?, animé par Adrien Syed.

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Posted on 11th janvier 2018 by Gunter in Uncategorized

Faisant, constamment passer, notre demeure, la Terre, de la nuit au jour, la planète, flirte avec le Soleil, et partage le Temps en heures, hachées, elles, en minutes et même en secondes, se souciant peu des chutes de neige en Savoie, ou même dans le Sahara. Or, accompagnées de sérieux risques d’avalanches, elles sont les plus importantes depuis 30 ans, et il faut ajouter à ces déconvenues, d’autres troubles, tel que le scandale concernant l’Entreprise « Lactalis », à propos de la vente de lait pour bébés, contaminé par des salmonelles. Pendant ce temps, on attendait le départ des ‘Soldes d’Hiver’ pour le 10 janvier, on peut noter aussi dans les événements de cette semaine, la violente protestation, en Tunisie, contre la hausse des prix, brutalement réprimée par les autorités. Il faut y ajouter, la limitation à 80 km/heure de la vitesse automobile, en France, et le durable disfonctionnement, dû aux pannes et retards de la SNCF, au point que son dirigeant, Monsieur Guillaume Pépy, fut appelé à s’en expliquer, devant le Premier Ministre, le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron, se trouvant, lui, en Chine, afin de développer les échanges économiques et politiques avec ce Pays. A petite échelle, de son côté, le jeune Panda du Zoo de Beauvais, mobilise les foules qui peuvent venir l’admirer, puisqu’il a, à présent, 5 mois. Tout ceci n’a pas empêché qu’à 10,30 heures, heure convenue, le Peuple Philosophe s’est trouvé autour de Adrien Syed, au Café des Phares@, afin de résoudre la problématique soulevée par l’épineuse, autant que naïve question : « Est-il raisonnable d’aimer ? »

Du latin ‘Ratio’, la Raison est la faculté propre à l’Homme, qui lui permet de penser et porter des jugements sur le Monde environnant. Aimer (également du latin,amare’), étant le moyen pour l’Homme de transmettre à ses semblables les sentiments d’affection ressentis, un tel  attachement, traduisant une attirance physique ou sentimentale. C’est-à-dire, exprimer, par la voix, des sentiments étonnants, tels que la passion, la tendresse, l’attachement, l’attirance ou la dévotion, envers un dieu, un humain, un idéal ou même un objet, voire un liquide !!!

Alors ? Est-ce raisonnable, ou naturel, d’aimer ? Il me semble que la RAISON n’a rien à faire dans une telle affaire. Il me parait, au demeurant, que les Bardes, les Poètes, les Chanteurs chantent l’Amour jusqu’à la déraison et à la déchirure, même !!! Edite Piaf, Jacques Brel, Mouloudji, Marlène Dietrich, Francis Lalane, Josephine Baker, Georges Moustaki, Danièle Darrieux, Julien Clerc, et bien d’autres, n’ont cessé d’enthousiasmer les foules par l’exaltation des sentiments tendres, doux, délicats, affectionnés, aussi bien que déraisonnables ou insensés !!!

Qu’en a pensée notre assemblée ?

Les avis divergèrent, allant de la réplique « que savons-nous da la souffrance du peintre », ou de « l’amertume des ‘amours’ qui mettent du Temps avant d’éclore », voire le naïf « Nous devons aimer les amis de notre pays », « Passion déraisonnable », ou « de Socrate par rapport à Platon ! », « Jésus conseillant l’Amour des Uns envers les Autres ! ». « Il faut aimer son enfant, car il est le plus beau », fût-il encore affirmé ! et l’on a aussi vanté « l’Empathie, la Raison, la Morale, ainsi que le Contrôle de Soi », « Phèdre, la Passion, le Théâtre », et, au XVIII, « la Science, les Artistes », « ‘Sentir’ équivalant à ‘Aimer’ »…

Avec ses rimes, Gilles a mis fin à l’exercice intellectuel et, après quelques interventions semblables à un coucher de soleil, nous nous sommes trouvés dehors, sous ses rayons, qui brillaient encore…

« Aimer, à perdre la raison ! Aimer jusqu’à la déchirure !! Aimer à n’en savoir que dire !! A n’avoir que Toi, comme horizon… », chanta Aragon.

Carlos

Le 21 janvier 2018, le débat sera animé par Bruno Lecoris et Christophe Baudet sur le thème : « Qu’est-ce que le don ? »

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Posted on 17th janvier 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 21 Janvier 2018: »Qu’est-ce que le Don ? », animé par Christophe Baudet et Bruno Leucoris

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Posted on 23rd janvier 2018 by Carlos in Uncategorized

Débat du 21 janvier, 2018 : « Qu’est-ce que Donner ? », animé par Bruno Leucoris, et Christophe Baudet.

Les jours s’entassent les uns sur les autres, chargés des événements les plus divers, et c’est ainsi que, au cours de la semaine allant du lundi 15, au dimanche 21 Janvier, les personnels pénitentiaires se sont révoltés contre leur condition de travail, bloquant plusieurs de ces établissements. Côté Gouvernemental, les dirigeants du pays renoncent au projet concernant l’aéroport de Notre Dame-des-Landes et, de ce fait, les ‘Zadistes’ sont, d’un côté, satisfaits, de l’autre, sans savoir ce qu’ils vont devenir. Ailleurs, la Hollande, la Belgique et l’Allemagne sont fustigées par des violentes tempêtes, provocant des gros dégâts dans leur pays.

Côté Transatlantique, Donald Trump fête la première année de son Investiture, fête gâchée par le ‘shutdown’, provoqué par le désaccord, à propos du ‘Budjet fédéral’, le blocage des institutions met au chômage, sans salaire, 800.000 fonctionnaires.

Enfin, entre nous, on apprend une triste nouvelle, celle du décès de Paul Bocuse, le ‘Chef du siècle’ , de la Cuisine Française qui, à 91 ans nous a quitté.

Malgré tout, le dimanche 21 janvier venant prendre sa place dans le Temps, le peuple philosophe s’est retrouvé au Café des Phares@, afin de tirer au clair la question posée par Bruno Leucoris, de concert avec Christophe Baudet : ‘Qu’est-ce que le ‘don’ ?’, la tradition du choix du Sujet, parmi ceux proposés sur place, restant donc toujours en panne.

Voyons, néanmoins !!!

Du latin, ‘Donum’, le terme ‘Don’, polysémantique, signifie : 1) le fait d’être maître de quelque chose que l’on a. 2) Un ‘Bienfait’, ‘Faveur’,’Offrande de Soi’. 3) Qualité naturelle, Disposition, Talent (pour la Musique, lesMaths, etc.), 4) Réussir tout, en général, même si cela énerve les autres, à la rigueur. 5) Titre de courtoisie, réservé aux Rois, et aux Femmes, dans les pays tropicaux, tel que ‘Dona Sofia’, ou ‘Dona Flor,  par exemple.

Qu’en avons-nous fait ?

La salle ayant été, cette fois-ci, théoriquement, partagée en trois, le public répliqua :

Dans la première,  ‘Qui est-ce qui donne ?, Qui reçoit, … et pourquoi ?’ ; Il‘faut‘être heureux, avec ce que l’on a’…, ‘ L’argent, le temps, ayant eut plaisir à le faire, afin d’être récompensé, ensuite ?’ ; ‘S’agit-il des Associations caritatives ?’ ; ‘ Donner pour améliorer l’image de soi-même ?’… ; ‘Le ‘Don’, Oui ! Mais, quel ‘Contre-don’ ?’

Dans la deuxième, ‘Pas de ‘Charité’, mais ‘Justice sociale’ ; ‘Nous sommes dans le terrain de l’anonymat’ ; ‘le Don maintient le rapport entre les gens’ ; ‘Economie 1) du Don. 2) du Marché : ‘je Te donne 2 Euros, Tu me donnes un Croissant… (donnant/donnant)’. Ce à quoi il faut ajouter le ‘Don’, comme provocation, ainsi que le Don, dans le sens de ‘doué’… et point donné, voire rétribué.

Puis, dans le troisième tiers du Lieu, affleura : le ‘Don d’Organes’, ou ‘la Vente de ceux que l’on a en double’, ainsi que la ‘Capacité de ‘donner’ et ’recevoir’, ayant comme exemple Saint Martin, qui donna la moitié de son manteau’. ‘La question affleure à tout esprit, du fait que la place de l’Autre, représente et atteste du Désir’, ou ‘l’analyse du Verbe : 1) la grâce du Don, accordé. 2) la Parole, donnée 3) le Pardon octroyé’.

(Dehors, un chien se mit à aboyer), et, dès lors, la parole fut accordée à l’interlocuteur suivant….

Enfin !!! Les ‘dernières Prises de Parole’ furent également prises en compte, et s’est ainsi que l’on a entendu parler de Bataille, lequel rappellerait que « nous héritons d’un monde déjà construit ».

Pour terminer, Gilles fit son résumé poétique de la question et, après de légers sursauts de pure forme, la séance termina, à l’heure prévue, la Salle s’étant vite désemplie, malgré la pluie quelques échanges continuèrent à l’extérieur.

J Un mendiant interpelle un jeune homme, qui vient de lui donner 1 Euro, lui disant :

- Il y a deux ans, vous m’avez donné 10 Euros, et l’année dernière 5 euros !

- Il y a 2 ans, mon ami, lui répond le jeune, j’étais célibataire mais, l’an dernier je me suis marié, et cette année j’ai eu un enfant !

- Quoi ?, réplique le mendiant, vous vous servez de mon argent, pour faire vivre votre famille ?

Carlos

Débat du 28 Janvier 2018: « Y a-t-il des guerres justes? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 29th janvier 2018 by Carlos in Uncategorized

Un jour ajouté à un autre, puis à un autre encore, finit par en faire une Semaine, … une semaine, souvent pleine d’événements singuliers, qui font la richesse de nos vies, privées ou collectives !!! Et bien. Au cours de celle écoulée entre le 22 et le 28 Janvier 2018, les parisiens vérifiaient, avec stupeur la présence des rats, en raison des fortes inondations et des grands travaux entrepris un peu partout dans Paris, alors que les ‘boules Quiès’ fêtaient leurs centenaire, que la Seine, ainsi que ses affluents, a monté de six mètres, les  prisons se trouvèrent en effervescence, aussi bien du côté des gardiens que des incarcérés, des émeutes ont eu lieux dans un Supermarché, en raison de la braderie des pots de Nutella, tandis que de très gros attentats ont lieu, à Kaboul, provocant 100 victimes ! Comme habituellement, chaque dimanche, le 28 Janvier, il y a eu, au Café des Phares@ le traditionnel débat Philo, animé, alors, par Daniel Ramirez qui, parmi une dizaine d’autres sujets a choisi, comme problématique à développer la question : « Y-a-t-il des guerres justes ? »

Qu’est-ce que la ‘Guerre’ ? Du francique ‘werra’, il s’agit d’une lutte armée entre Etats souverains !!!

Qu’est-ce que ‘Juste’ ? Du latin ‘Justus’, ce qui respecte l’équité, c’est-à-dire, les règles de la morale, ou de la religion.

Sachant que ’’L’Homme est le loup de l’Homme’’, et que le fusil de guerre le plus répandu dans le monde se nomme ‘Parabelum’(prépare la guerre), qu’est-ce que l’on en a tiré ?

On a parlé de « la lutte de classes, ainsi que du marxisme »,  aussi bien que de « la défense de l’Autorité de l’Etat… », et « qu’il fallait bien démarrer, se demandant qui a dit ‘ça’ ?, c’est-à-dire, qui a parlé de ‘guerres justes’, dans l’Histoire » ?

Saint Augustin, fut alors évoqué, « à propos des ‘pentecôtistes’, de l’Ordre dans l’Etat, ou de ‘La Cité des Hommes », ainsi que le fait que « quelque chose de légitime se trouve dans la guerre, alors que la justifier semble difficile ». On a ajouté que « La Guerre est la suspension de l’état de Paix », « pour être juste il faut se défendre, mais pas attaquer », « ‘démarrer’= ‘se marrer’, aujourd’hui, derrière l’écran, autrefois, s’engageant… », et « la guerre des chevaliers, puis de l’esprit, telle Jeanne d’Arc, d’un côté, par exemple, de l’autre, l’économique, le commerce, le scientifique ». Puis, on a rappelé le ‘Terrorisme’, ‘les guerres justes’, la ‘négativité dans le monde’, ‘sans laquelle on s’embourgeoise’, et même ‘le plaisir différé’, et ‘la guerre des sexes’, ainsi que ‘le PIB’, ‘les Croisades’, etc., ETC. !!!’

Il s’en est suivi, dans l’après-midi, un Ciné-Philo, à propos du filme ‘‘L’Aurore’’, de Murnau, décrivant la vie d’un pêcheur qui s’éprend d’une citadine, au point de vouloir noyer sa propre épouse, quoique changeant d’avis, une fois rentré dans la barque…

J Deux militaires à l’entraînement :

- Pourquoi t’es tu engagé dans l’Armée ?

- Parce que je suis célibataire, et j’aime la Guerre ! Et toi ?

- Moi, parce que je suis marié… et j’aime la Paix !!!

Carlos

Débat du 4 Février 2018: »L’Homme est-il une divine absence à lui-même? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 5th février 2018 by Carlos in Uncategorized

On savait, déjà, qu’il y a des ‘Hommes invisibles’, d’autres qui ‘murmurent à l’oreille des chevaux’, d’autres, encore, qui nous ‘arrivent de Rio’… Alors, pourquoi pas, ‘l’Homme qui s’absente de lui-même’ ? Eh bien !!!! Au cours de la semaine allant du lundi 29 janvier au samedi 3 février, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Paris…Puis, à son terme, sur le plan sportif, on a assisté à l’amère victoire de l’Irlande, sur les rugbymen français, et les plongeurs de l’extrême dans l’eau glacée de l’Arctique, s’enfoncer… Il nous fallait, donc, quelque chose de glorieux, afin de nous remettre d’aplomb !!! La citation prétendue de Paul Valéry, « l’Homme est-il une divine absence à lui-même ? », prit, alors, son plein sens, servant de sujet de discussion à la spéculation philosophique des visiteurs du Café des Phares@, le dimanche 4 février, au cours d’un Débat que Claudine Enjalbert a bien voulu animer.

Quoique, à bien y voir, l’Homme peut-il prendre congé de Soi ? Peut-il se séparer de sa nature, s’aliéner sa réalité…, épousant les libertés de l’écrivain, les allitérations poétiques, si divine soit l’opération de transformation ou embellissement?

Le fait est que, retirant la langue de leurs poches, les énamourés de Sophie, l’ont tournée dans tous les sens, de façon à embrasser la problématique et à rendre présente son intime essence !

C’est ainsi que l’on a entendu que, ‘selon Bourdieu, l’Homme accède à l’état amoureux, donc, pas absence’…, que, ‘d’après Paul Valéry, ce serait un cimetière marin, ‘une divine surprise’, pour Brassens, ‘chemin de la transcendance’, Gide, ‘Divin’ ou ‘Diva’ ! pour Socrate, plus intéressant, encore : ‘Connais-toi, Toi-même’ !!!…,  ‘l’absence à l’Autre’, aussi, ainsi que ‘Donnez à dieu ce qui est à dieu’… ou ‘la Transcendance’, voire, ‘l’Angoisse est essentielle’, ou ‘l’Omnipotence est Présence totale…’, voire, ‘du religieux!’, ‘l’Homme est absent à lui-même’, paraphrasant Rimbaud !

Quelqu’un fit noter qu’ ‘Absence est Néant, et là, il n’y a pas de limite’…, un autre, que ‘l’Angoisse est essentielle’, que ‘ l’étonnement est une affaire de tous les jours !’, un autre encore, qu’il faut lire ‘l’Ethique’, de Spinoza, une autre conseille ‘de se pencher sur Badiou !!!’, ou opine  que ‘l’Absence’ est, toujours, un étonnement », voire, encore, dans la veine de Ferré, ‘une façon d’aller ailleurs’, l’Homme se projetant toujours dans l’Espoir »…

Woody Allen fut aussi de la partie, au travers de son film ‘Oublions dieu, et ne perdons pas l’occasion de nous taire’.

Arrivée l’heure fatidique qui doit mettre un terme à la cogitation collective, Gilles fit son approche poétique de la perfection liée à la capacité de formuler des jugements, et tout le monde se régala, ensuite, de la générosité de l’Astre Roi !!!

J – Tu sais comment empêcher le chat de monter sur la table ?

- ???

- Tu lui donnes à manger dessous !!!!

Carlos

Débat du 11 février 2018 :  » Les ‘complotistes’ sont-ils rationnels ? «  , animé par Michel Turrini et Irène Herpe-Litvin.

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Posted on 12th février 2018 by Carlos in Uncategorized

Qu’il fasse beau, ou pas, la Terre ne cesse pas de tourner autour du Soleil, lui offrant les différents aspects de sa surface, dans une admirable conjugaison avec tous les autres astres, raison pour laquelle, chaque jour elle se laisse influencer, aussi bien par un tel événement, que par l’action des Hommes, comme les visites aux Musées, les Balades, les Restos, le Cinéma, ou alors, les drames sociaux tels que la suppression de Postes de travail chez ‘Carrefour’, ou la fermeture de 273 magasins ‘DIA’, voire internationaux, le territoire rebelle du Ghouta oriental étant constamment bombardé par l’aviation Russe et Syrienne, tandis que dans les nations pacifiées, Madame Merkel invite le Parti Social Démocrate Allemand, par exemple, à participer à son gouvernement, et d’autres protestations se lèvent contre le massacre des Yézidis. C’est dans un tel climat humain que, au Café des Phares@ a eu lieu l’habituel Débat philosophique lequel, le 11 Février, fut animé par Michel Turrini, qui, parmi une dizaine de propositions, a choisi pour thème : « Lescomplotistes’ sont-ils rationnels ? » !!!!

Eh bien !!! Si l’on analyse  étymologiquement les termes, un ‘Complot’ consiste dans une intention secrète, entre plusieurs individus, et dirigé contre un autre, un groupe, une institution, un parti, un gouvernement ou même un régime…

Si l’on se penche, par ailleurs, sur le sens de la Question,  la ‘Rationalité’, ou caractère de ce qui est conforme à la Raison, sans avoir rien d’empirique, il s’agit, peut-être, d’un appel à la Sagesse. De son côté, la ‘Sagesse’ est une qualité qui fait preuve d’un ‘Jugement’ droit, mûr, averti dans ses décisions, et éloigné des outrances.

La soif de parole a produit une rare satiété auprès du public, et l’on a entendu des tas d’avis… « ‘Rationnels’ ou pas, ces ingénus sont-ils dissimulateurs ? », « Le ‘Complot’ n’existe pas, Tout dérive de la ‘Paranoïa’… » « ‘Je ne suis pas paranoïaque’, clame un patient !!! ‘Si, conteste le psychiatre… il y en a des visibles et des invisibles ! »

L’«‘errare humanum est’ », fut aussi de la partie, ainsi que « l’importance de la ‘rationalité’ de la ‘Méthode’, la ‘Vérité’ étant une Fin,… une Synthèse !!! », ou « le concept de ‘Convergence’, au-delà du ‘Nombre’ », « la ‘rationalité’ fait le tour de la ‘Caverne’ », voire la question, « la Culture est-elle foutue ? », ou « Comment s’orienter là-dedans ? »… etc.

Comme Tout a une Fin, la parole fut donnée à Gilles, qui a tout traduit en poésie puis, après quelques ajouts conceptuels supplémentaires, la salle se désemplit, puisque, dehors, le Soleil se parait de tous ses charmes !!!

J Un négocient en vins a passé une commande à l’un de ses fournisseurs habituels.

Le lendemain il reçoit un fax :

-        Désolé, ne peux pas honorer la commande avant que la précédente ne soit payée.

Le négocient envoie alors à son tour un fax au fournisseur :

-     Annulez la commande. Ne peux attendre si longtemps.

Carlos

Le débat du 18 février 2018, animé par Daniel-Philippe de Sudres : « Peut-on, doit-on séparer l’oeuvre de l’artiste ? »

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Posted on 15th février 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 25 février 2018 :« Il est important de savoir ce que l’on veut, dans la vie, mais il est encore plus important de savoir ce que l’on ne veut pas ». », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 26th février 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Temps bouge, et les événements se succèdent. C’est ainsi que le Gouvernement se prépare à opérer par des ‘Ordonnances’, à propos des réformes sur la SNCF, tandis que le Président de la République se dit opposé à l’abandon de la Loi Evin, désavouant, dès lors, son ministre de la Santé, Agnès Buzin. Les jeux olympiques d’hiver se terminent par un bilan mitigé pour la France, avec 15 médailles, dont cinq en or, qui termine donc à la 9ème place.  Autre rendez-vous habituel de ce mois de février,  Le Salon de l’Agriculture, s’ouvre à Paris, alors que le froid refait un retour remarqué avec le Moscou-Paris, le bien nommé.

Afin de s’interroger sur de tels sursauts, le peuple philosophe s’est réuni, au Café des Phares@, essayant de trouver des explications, se basant sur une affirmation de plus, (comme est devenue l’habitude, c’est-à-dire : « Il est important de savoir ce que l’on veut dans la vie, mais il est encore plus important de savoir ce que l’on ne veut pas. », au cours du Débat du 25 février 2018, animé par Gunter Gorhan.

Comment déceler ce que l’on ne veut pas ? Comment parvenir à distinguer l’un de l’autre, dès que, pratiquement, on l’ignore, ou l’on en a qu’une vague connaissance ? Friands de Cogitation, les amants de Sophie, qui ne reculent devant rien, se sont donnés à cœur joie, les uns affirmant que « Renoir n’encourageait pas la ‘corrida’… » (sic), d’autres « qu’il faut savoir » (???)… et aussi que « l’Eglise accepte Dieu et refuse l’Enfer… » (En mettant de côté ce que l’on ne veut pas, obtient-on ce que l’on veut ? Savoir ce que l’on ne veut pas, est-ce le moyen de savoir ce que l’on veut ? Vouloir savoir est une mise en acte, donc plus difficile à éclaircir que le simple fait d’ignorer !!! Qu’est-ce que la Volonté de ne pas ignorer sans savoir ? Est-ce l’ignorance fondamentale ? La Volonté peut-elle se tromper ?  A-t-elle besoin de l’estime vieillotte de soi ? Faut-il partir dans la vie avec une formation du citoyen ? Pourquoi, dès lors, établir une hiérarchie des savoirs, entre ‘vouloir’ et ‘ne pas le vouloir’ ? Qu’est-ce qui gêne ? En politique, il est plus simple et fédérateur, de se dire, ce que l’on ne veut ? Le savoir serait une, Vérité, alors que des affiches proclamaient que ‘Résister’ c’est ‘créer’? Il faut savoir ce que l’on veut, afin de pouvoir décider ce que l’on veut ou l’on ne veut point… c’est-à-dire, ‘dis-moi ce que Tu désires, et je Te dirais qui Tu es, alors qu’il y a des tas de choses que je ne savais pas ne pas vouloir, l’Homme étant un être ‘mal accusé’, d’après Paul Ricoeur, car il faut qu’il dépasse l’humiliation narcissique, l’Homme ‘étant un projet’, selon les dires de Sartre.

tel quel), ainsi que « il savoir ce que l’on veut, et ce que l’on ne veut pas », « ‘dire non’, ce n’est pas français ».

On a repéré que  « peu à peu on avance vers autre chose… », se demandant « quel profit retire-t-on de ce que l’on ne veut pas », puis, enfin : « Pour qu’il y ait un ‘impératif catégorique’, c’est gênant, le problème étant que ‘ce que l’on ne veut pas’, fonde un nouveau horizon !!! »… Puis, quelqu’un a confessé, encore, « pour ce qui est du ‘transgénérationnel’, de mon enfance, il n’en restent que des souvenirs !!! », un autre se demandant « qu’elle différence il y a entre le ‘je ne veux pas d’enfants’, et ‘ je veux une vie sans enfant’ ?, voire « il y a des choses que je ne sais pas » ou, réagissant sur la ‘psychanalyse’, il a été rappelé qu’il y a « un projet tendant à se libérer de ‘papa’ et ‘maman’, remplacé par une ‘ouverture sur le Monde’ », voire, « dis-moi ce que Tu veux, et je Te dirai qui Tu es !!! »…

Au terme du temps réglementaire, Gilles nous a présenté sa version poétique du débat :

« Vouloir savoir/ Savoir vouloir/ Dire ‘Oui’, avec la tête/ ‘Non’, avec le cœur !!!…/ Rubis sur l’ongle/Je jongle !!!…»

J -Pourquoi, Dieu, la Terre est-elle ronde ?

- J’ai fait une boulette

- Pourquoi, les hommes sur la Terre ?

- Pour que mon erreur soit humaine !!!

(Tweet de Bernard Pivot, du 25 Février 2018)

Carlos

Débat du 4 mars 2018 : « Sommes-nous notre passé ? », animé par Nadia Guemidi et Michel Turrini.

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Posted on 5th mars 2018 by Carlos in Uncategorized

Au cours du Temps, les jours se succèdent, se chargeant d’événements, les uns imprévus, d’autres rebattus, ou même prévus, voire envisagés, étranges ou souhaités. Dans le lot des premiers, nous avons à signaler ceux qui se sont déroulés au cours de la semaine allant du lundi 26 Février au 4 Mars 2018, tels que, malgré le temps chagrin, les promenades, ‘les week-end’ à la campagne, ou même le désir de courir, comme le Marathon des « Emplaqués », le long de la capitale, sans oublier le Salon de l’Agriculture qui mobilise toujours de nombreuses familles.

Arrivé donc le dimanche, 4 mars, les amants de Sophie se sont rendus à l’habituel rendez-vous du Café des Phares@, Nadia Guemidi, de concert avec Michel Turrini, se sont chargés d’animer l’hebdomadaire Débat Philo, choisissant, parmi une poignée d’autres propositions, le thème : « Sommes-nous notre Passé ? »

Etrange question !!! Elle me semblait absurde dès le premier abord, tel que si des étranges Spectres nous assistaient mais, voyons ce que nous en avons fait. Suis-je la réincarnation de quelqu’un d’autre ? « To be or not to be », telle est la question, se morfondait le pauvre Hamlet !!! Le futur, insondable, est livré à des devins, ou à la chiromancie!!! En effet, le Présent ne dure, parait-il, que trois secondes !!!…Si le Passé n’éclaire pas notre Présent, l’Avenir a peu des chances de voir le jour. Dès lors, de quel ‘Passé’ parle-t-on ?

Ainsi, nous avons pu entendre : « Je ne deviens mon passé, qu’à l’instant infinitésimal de mon Trépas. Auparavant, je peux, toujours, contester ce que l’on dit ou l’on pense de moi », « l’acte que je pose, aujourd’hui, m’engageant pour demain », ou « que vaut ce que l’on songe à propos des autres ». « Le rêve, pour certains, éclaire le passé, pour d’autres, l’avenir !!! ». Au fond, pouvons-nous être assez fidèles pour restituer ce qui nous a été donné, le plus souvent sans savoir par qui, ou en raison de quel mérite ? Suis-je de trop ? Quelles idées doit-je défendre ? Mystère et boulle de Gomme !!!

Peu importe !!! En bons soldats, les présents se démenèrent pour donner une réponse adéquate au ‘busilis’, et tout y est passé !!! La Maïeutique, (quelque chose que l’on porte en nous, et de laquelle il nous faut accoucher), les uns prétendant que « l’on peut dire que ‘je suis’ mon passé, du moment que je ne suis pas mort », « nous sommes la somme d’un tas de moments vécus », « pour Mallarmé, la mort traduit ma vie en destin », l’animatrice ajoutant « que l’on peut toujours se moquer de ce que nous avons été, et se contenter de notre présent ». Le ‘cogito ergo sum’ fut aussi de la partie, « nous sommes notre passé, mais pas que ça », voire, « nous sommes la somme d’un tas de moments vécus », « je ne peux pas être le passé », « Le passé est le néant », etc., etc. !!!

Le fantôme du Futur étant en train de devenir celui du Passé, Gilles a fait état d’un reste de Présent poétique, que la pluie du dehors a vite réduit en miettes.

:-)

Lady Astor à Winston Churchill :

- Monsieur! Si vous étiez mon mari, je verserais du poison dans votre verre!!!

Winston Churchill à Lady Astor :

-        Si vous étiez ma femme, je le boirais!!!

Le débat du 11 mars 2018 : « Qu’est-ce que la transmission ? », animé par Christophe Baudet et Bruno Lecoris.

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Posted on 8th mars 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 18 mars 2018 : »Peut-on aimer deux fois de la même façon ? », animé par Daniel Philippe de Sudres

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Posted on 19th mars 2018 by Carlos in Uncategorized

Un jour se succède à l’autre, semblable à lui, dans la durée, mais assez différent, en ce qui concerne son contenu. C’est ainsi que, au cours de la semaine s’étalant du lundi 12 au 18 mars, 2018, le Monde eut vent de la rencontre en Afrique du Sud, d’Entrepreneurs, Chercheurs, et Investisseurs, tandis qu’à Paris, Porte Saint Denis (XIIème) s’étalait une Exposition sur le ‘Monde Tsigane’, c’est aussi au cours de cette semaine que nous avons appris le décès du grand physicien Stephen Hawking, cependant, le dimanche, 18 du même mois, comme il arrive chaque dimanche, des sujets friands de la confrontation d’idées, se sont trouvés au Café des Phares @, afin de, entre les différents Sujets proposés par le public, tirer la substantifique moelle de l’impertinente, autant qu’étrange question ouvertement posée…, « Peut-on aimer, deux fois, de la même façon ? » soumise au débat par Daniel Philippe de Sudres.

Curieuse façon de quantifier l’Amour !!! En effet, quelque chose échappe à la notion de ‘couple’, la Volonté étant absente de l’attraction, pas plus que l’on ne se baigne point deux fois dans le même fleuve… cloner son chien relevant aussi du même amour… Quelle est sa nature ? Le plus important ne serait-ce pas un ‘partage’ heureux ? Il n’y a pas des façons strictes d’aimer, sinon pourquoi pas trois ou quatre, dans un joyeux ‘Bordel’, voire ‘JAMAIS’ pareil, la diversité signifiant ‘Variété’, ‘Pluralité’, ‘Imagination’, ‘Invention’ !!!  Il y en a qui aiment la routine, d’autres l’intimité, d’autres encore la fantaisie la plus débridée, voire la ‘bacchanale’… Si l’on part du Principe qu’aucun jour ne ressemble à un autre, dans la qualité et durée d’ensoleillement diurne, les Nuits en différant, également, d’après la position de la Lune, en relation à la rotation de la Terre, tout est possible. Commandant, même, Semailles, Arrosages ou Récoltes, on peut en déduire que l’appréciation du Temps diffère d’une façon non négligeable, et que l’humeur des gens devient aussi tributaire d’une telle réalité.

En outre, ‘AIMER’, c’est un chose, ‘Faire l’AMOUR’, une toute autre !!! AIMER est un verbe transitif, dérivé du latin ‘Amare’, désignant le fait d’éprouver une profonde affection, ou vif attachement pour quelqu’un. ‘Faire l’AMOUR’, ou ‘COÏT’, (du latin, ‘Coire’= aller ensemble), se réfère, lui, à l’accouplement chez les humains.

Se promenant d’ Ovide à Arthur Miller, beaucoup sont restées dans l’Histoire, telles que celles de ‘Don Juan’, de Tirso de Molina, ‘L’Amour fou’, de Breton, ‘Les Confessions’ de Rousseau, ‘Sapho’, du Marquis de Sade, ‘Tropiques du Cancer… et du Capricorne’, d’Henri Miller, … et même la littérature ‘trasch’ des ‘Romans de Gare’ (Erotisme et Pornographie), a eu lieu de Cité.

Essayant d’extraire la substantifique moelle du Sujet, les uns ont ‘fait référence au chanteur Canta’, ‘à Freud’, ou à ‘l’Analyse’, d’autres aux ‘les araignées qui bouffent leurs congénères’, voire, ‘personne ne m’a jamais su dire ce que c’est l’Amour !’, et on a entendu quelqu’un se demander si ‘Aimer’, c’est ‘donner’, ou ‘prendre’ ?, évoquer ‘Platon et son Banquet’, ‘Socrate qui a voulut séduire Agathon, étant donné que c’était ‘celui qui sait’…’

Le ‘rapport avec le Beau’, fut également établi, ainsi que celui de ‘la Beauté du Monde, ou ‘l’Entente envers quelqu’un’, ‘Eros et Agapé,’ par des uns, d’autres entendant que ‘l’Autre’, étant absent, il ne nous reste que ‘la Transcendance !… ou encore, ce que ‘la singularité se construit en soi !’…, aussi bien que ‘l’amour des animaux’,

Personnellement, Je pense que ‘les histoires d’Amour finissent mal, …en général’ !!! Quoique… Il y en a des belles, aussi bien dans la littérature, les rêves, et même dans la Vie réelle !!!

Puis, le Temps alloué à la Partie touchant à sa fin, Gilles, résuma le Tout en vers, après quoi, chacun  se trouva sous le soleil du dehors, essayant de préciser sa Pensée, la confronter à celles d’autres, voire, la réfuter,… par conviction, ou plaisir de la contradiction !!!

« Même s’il n’y a pas de Coq pour chanter, à l’Aube, le Jour se lèvera !!!! » (Proverbe africain), Burundi !!!

Carlos

Débat du 25 mars 2018 : « Être, c’est dépendre !!! », animé, conjointement, par Pierre-Yves Delpon, et Pascal de Oliveira.

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Posted on 27th mars 2018 by Carlos in Uncategorized

Traversant la quiétude de la Nuit, les Jours s’introduisent les uns dans les autres, nous apportant l’Aurore, Midi, après-Midi, et finissent par retourner à la Maison des Rêves. Entre temps, les Hommes se dédient aux activités les plus diverses, créées par la Nécessité quotidienne. C’est ainsi qu’ont vu le jour, des ‘start-up’ de tout poil, aussi bien dans le monde qu’au niveau national, les ‘Ressources Humaines’ s’exposant Porte de Versailles. Le ‘Courage’, qualité morale, se trouva chez un Policier, français, qui, donna sa Vie, afin de sauver, celle d’un individu pris en ‘Otage’ par des activistes se réclamant de Dahesh !!!

Le cœur lourd, donc, le peuple amant de Sophie, se trouva le dimanche, 25 au Café des Phares @, afin d’analyser l’affirmation qui lui était adressée, comme leçon à retenir, c’est-à-dire : « Être, c’est dépendre !!! », la ‘co-animation’ restant à la charge de Pierre-Yves Delpon et Pascal de Oliveira.

Etre’, on sait ce que c’est !!! Du latin « essere », cela signifie le fait d’exister !!! ‘Dépendre’, de son côté, dérive, également du latin, ayant comme sens, le fait de se trouver sous l’emprise de quelqu’un, ou de quelque chose, va savoir de quoi !

Le fait est que le petit Homme naît inachevé, et « être » ce n’est pas, seulement être humain. Je dirais, plutôt, ‘dépendre’, c’est exister ! L’Homme a à être ! Or, sans la dépendance on ne saurait point exister, étant donné que nous sommes inachevés ! Inachevés, du simple fait que nous avons des projets, et sommes le tissu, résultant de différentes influences. Effectivement, la vraie citation est : « Exister, c’est dépendre », et elle serait de Sartre, d’après un commentaire de l’auteur du sujet. Dès lors, nous ne pourrions donc exister, sans les interactions nécessaires au fait.

Désireux de Parole, les participants s’en sont donnés à cœur joie, les uns suggérant que   ‘l’‘Autre ce n’est pas moi’,… d’autres que l’on plonge dans un abîme, … qu’il y a là quelque chose qui se veut indépendant, le ‘Temps’ (Newton), ‘lien, intérieur/extérieur’, ‘hétéronomie/autonomie’, ‘l’être est immuable’, … ou encore, qu’il ‘s’agit du verbe dépendre et, à partir de là, tout change’, voire, ‘il y a là un ton moralisateur’, une atmosphère qui doit être justifiée par quelque chose’. Il fut dit, également, que, ‘dans une société d’Interdépendance, Maître/Esclave, il y a interaction’, qu’‘il faut revenir au ré enchantement du Monde’, que ‘si je ne suis pas pour l’autre, c’est que je ne me suis point reconnu !!!’, ‘que la question n’est pas posée sur le plan juridique, car on n’en a pas les connaissances juridiques’, que ‘la devise est ‘Liberté, Fraternité, Egalité’, ‘quel prix y a-t-il à payer, si je perds ou si je gagne’, cette ‘dépendance’, est-ce bien du réel ? … etc., etc. …

L’heure d’en finir étant arrivée, Gilles transforma en vers, le Verbe dispensé et, après quelques secousses de pure forme, tout le monde se trouva dehors, remâchant, encore, une poignée d’idées, trop crues, ou indéfinies !!!
J « Si jamais, dit un homme à sa femme, regardant une émission médicale TV, un jour tu me vois comme ça, dépendant de machines, je t’en prie, coupe tout !!! Aussitôt, son épouse se lève, arrête la télé, débranche l’ordinateur, et jette toutes les cassettes !!!

Carlos

N/B Dans le cadre des ‘Ciné-Philo’, à l’Entrepôt fut projeté le film ‘L’Apparition’, de Xavier Giannoli, suivi, également, d’un enrichissant débat, sur la Réalité, la foi et la Psychologie Peut-être que chacun a sa ‘Vérité’, ou qu’il y a des Vérités qui surgissent, voire, s’enfoncent… d’où la confusion de la situation.

Débat du 1 Avril 2018 : « L’égalité est-elle une valeur, en soi ? », animé par Alain Glorian.

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Posted on 2nd avril 2018 by Carlos in Uncategorized

Même tenant compte qu’en Avril, il n’est pas prudent de ‘se découvrir d’un fil’, malgré le crachin, les gens n’ont pas hésité, néanmoins, à partir à la campagne prendre un bol d’air, se faire des farces, se dédier à la chasse aux œufs de Pâques, s’amuser dans la Foire du Trône, ouverte aussi bien aux petits qu’aux grands, faire des emplettes en ville, ou vider, tout bonnement leurs greniers des inutiles vieilleries. Cette semaine a été aussi marquée par  les obsèques, en présence de plusieurs centaines de personnes, de l’insigne savant Stephan Hawking, entravé depuis ses 20 ans, par une maladie dégénérative, ainsi que l’hommage national aux Invalides rendu au colonel Beltrame pour son courage et son abnégation.

Sur le front des affaires sociales, le ‘mot d’ordre’ est celui de ‘la grève genérale’, aussi bien dans certaines universités que chez ‘Carrefour’, ‘Air France’, ou la ‘SNCF’, arrêt de travail qui s’annonce assez dur, à partir de ce mardi 3 avril.  Conscient de tout ça, le Premier Avril, sans faire allusion au Jour des Mensonges, au Poisson d’Avril, ou à la mise en garde de ‘ne pas se découvrir d’un fil’, le peuple philosophe emplit le Café des Phares @, afin de participer au débat du jour qui, animé par Alain Glorian, prit l’allure d’une anodine question : « L’égalité est-elle une valeur en soi ? »… la Liberté et la Fraternité restant en souffrance pour des temps plus ensoleillés !

Y a-t-il des ‘valeurs’ en soi ? Afin de prétendre à une ‘égalité’ de ce qui arrive, concrètement, ne faudrait-il pas avoir une équité de droit et de fait ? Sachant que, dérivé du latin, ‘aequalitas’ l’‘Egalité’ revient à ce qui est ‘égal’, en mathématique… et que la ‘Valeur’ (également du latin, ‘valere’), signifie le prix attribué a une denrée ou marchandise, il nous serait nécessaire une référence particulière, si le but consistait à sublimer la question proposée, la passion pour l’EGALITE’ étant dangereuse, dans la pensée de Toqueville, Sartre faisant, lui, allusion à la nécessité, ‘à chacun selon ses besoins’. EN SOI, (encore du latin, ‘sei’), pronom réfléchi de la 3e. personne, indique, lui, le rapport du sujet avec lui-même, c’est-à-dire, le mode d’être de ce qui est sans conscience… et ne peut se modifier volontairement, s’opposant, donc, à ‘pour soi’.

Voilà !!! Alors ?  Ca avance, ça tourne en rond, ou ça stagne ? Y aurait-il des ‘Inégalités’ légitimes ? L’‘Inégalité’ ne serait-elle facteur de motivation, voire le ‘travailler plus pour gagner plus ?’ Comment combiner ‘Egalité’, ‘Hiérarchie’, et Autorité ‘ ?

Peu importe… il fallait remplir l’heure de cogitation et, réagissant avec intrépidité, libres de leurs paroles, les uns estimaient qu’il ‘s’agissait de la loi du plus fort’, de ‘l’Olympisme sportif’, ou de ‘la Cupidité incommensurable’, voire, d’‘après Rousseau, ‘la loi du plus fort ne devrait pas exister’, d’autres estimaient que ‘les inégalités sociales, c’est une injustice’… ou bien que…’chacun y mettait, volontiers, tout son savoir ou bonne volonté’ !

Finalement, Gilles, résuma le Tout en rimes appropriées… « Egalité ! Illusion ! Vision !!! Même leçon !!!… » et, après quelques sursauts de pure forme, encore, tout le monde retrouva ses lumières,… sous un généreux soleil de printemps !!!

Deux copines, entre elles :

-        Alors, c’était bien hier ?

-        Tu parles ; nous nous sommes assis sur un banc, et il a murmuré : « je t’aime », mettant sa main sur mon genou. Afin de l’encourager, je lui ai susurré : « plus haut !».

Alors il m’a hurlé à l’oreille : « JE T’AIME ! »

Carlos

Débat du 8 avril 2018: »Qu’est-ce qu’être normal, aujourd’hui? », animé par Claude Grogniet.

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Posted on 9th avril 2018 by Carlos in Uncategorized

Rien de plus inconstant que le Temps, aussi bien le mesurable que l’événementiel, et c’est ainsi que, au cours de la semaine s’écoulant du 2 au 7 avril 2018, afin d’éviter l’adage portugais « en Avril, ‘àguas mil’ », (mille trombes d’eau sont possibles), c’est sous un ciel, certes nuageux, mais plutôt clément, que les gens se sont consacrés à leurs devoirs quotidiens, et même à des distractions, aussi bien méritées que justifiées… telles que les Foires, des Excursions, ou de simples Ballades, même si aventureuses…, sans oublier le traditionnel Marathon de Paris qui mobilise toujours des foules enthousiastes. En effet, « en Avril l’oiseau fait son nid », « la fleur nous fait honneur », « jamais par le Printemps est passé le mauvais temps » !!! Enfin, la Poésie du Peuple, se soucie et s’applique à d’adoucir les mœurs du temps J.

Arrivé le 8 du Mois, comme chaque dimanche, les amants de Sophie, se sont trouvés au Café des Phares@, afin de tirer au clair l’étrange colle qui leur était posée, à savoir, : « Qu’est-ce qu’être normal, aujourd’hui ? », animé par Claude Grogniet.

Pourquoi ‘AUJOURD’HUI’ ? Eh bien,… le mot Aujourd’hui’, relève de l’ancien français, ‘HUI’, dérivé, lui, du latin’HODIE’,= le jour où l’on est !!! Correct !!! Le terme ‘Normal’, également du latin, ‘NORMALIS’, c’est-à-dire, l’équerre, ‘NORMA’, se référant, de son côté, à ce qui est sans dérangement, déformation ou malfaçon. Sans doute !!!

Alors qu’est ce qu’être ‘NORMAL’, ‘A PRESENT’… dans les Temps qui courent ?

La Salle étant, hypothétiquement, partagée en trois, Terrasse, Centre, et Fond, les réactions fusèrent, les uns, sur la Terrasse, jugeant que « c’est l’anormalité qui est en cause, dans l’Hôpital psychiatrique »… ainsi que « les antidépresseurs, lorsque l’on sort de la ‘norme’ », bien que le terme ‘‘  ‘Norme’’, était, lui, le problème en question !!! « ‘Mai 68’ prônait la ‘liberté individuelle’,… Aujourd’hui, Tout le Monde va dans les mêmes magasins ! », « une Société ‘normale’ accepte la Tolérance, et prône la créativité » .

D’autres, au Centre, prétendaient que « le mot ‘Autorité’ s’opposait à la ‘Norme’, la Loi étant quelque chose que l’on ne possède pas », « ‘Norme’ et ‘Normalité’, ce n’est pas la même chose, d’après Lacan », alors que l’on assiste à des ‘flux migratoires’, « la ‘Mode’, de son côté, incitant à faire des achats »…

Au Fond de l’endroit, il paraissait clair que « il y a des ‘cons’ partout »,  « Pourquoi ne pas rêver de projets audacieux, telles que ceux des Utopistes du XIXème siècle, Thomas More, Saint Simon, ou les « Phalanstères de Fourrier », si « l’Imbécillité-t-elle gagne du terrain ? », « voulant se différencier, le ‘tatoué’, fait partie de la ‘connerie’ générale » !!!

Finalement, Gilles traduit le TOUT en mélodie poétique, et ‘le Tour était joué’ !!!!!

J Un électricien demande à son apprenti :

- Prends ces deux fils, s’il te plaît !!!

- Ca y est, lui répond-il !!!

- Tu ne sens rien ?

- ?????!!!!! ###### §§§§§§§%%%%

(L’installation n’est pas aux normes !!!!)

Carlos

Débat du 15 avril 2018 : « Sommes-nous encore dans la pensée magique ? », animé par Nadia Guémidi

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Posted on 18th avril 2018 by Carlos in Uncategorized

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Le monde se trouve, de façon permanente, en pleine ébullition, d’où résultent , durant cette semaine du 9 au 15 avril 2018, des conflits de toutes sortes, dont les probables attaques chimiques à Douma, en Syrie, au point que les USA, ainsi que la France et La Grande Bretagne envisagèrent une riposte, qui a bien eu lieu dans la nuit du samedi 14, au dimanche 15 avril, juste avant notre Débat. En France, les affrontements ayant pour but l’évacuation de Notre Dame des Landes, occupée par les ‘Zadistes’ mobilisent toujours l’actualité. Par ailleurs, on observe des fortes tensions dans les Universités, où les étudiants s’opposent aux nouvelles modalités d’accès aux Etudes Supérieurs, tandis qu’une grève perlée persiste à la SNCF… Enfin !!! Arrivé  le 15 avril, pas loin des 10 h 30, au Café des Phares@ la parole a été confiée à Nadia Guémidi, afin d’animer le sujet, par elle choisi, suivi du proverbial Débat, qui s’y tient, chaque dimanche, en l’occurrence : « Sommes-nous, encore, dans laPensée Magique ? »

Pourquoi ‘encore’, et qu’est-ce que ‘la Pensée Magique’ ?

Du latin ‘hinc ad horam’ (de là, jusqu’à cette heure-ci), ‘Encore’ est un adverbe indiquant que l’action persiste au moment où l’on parle !!! Quant à la ‘Pensée Magique’, elle qualifie les effets surprenants, sortant de l’irrationnel… autrement dit, une forme de pensée puérile (entre 2 et 7 ans), caractérisée par la confusion établie entre l’Univers subjectif et l’objectif… voire ‘Totem et Tabou’ de Freud, 1912… Voilà, voilà !!!

Revenant à notre marotte, qu’est-ce qui nous fait penser que tel est le cas (être dans la pensée magique ?) Notre immaturité ? Ou nous trouverions-nous, au Café des Phares, comme s’il s’agissait du ‘Jardin d’enfance’, du quartier, ou l’‘Ecole Maternelle’ du village, voire, près du môme qui, se cognant contre le coin de la table, vitupère : ‘vilaine table !!!’ ?

Ce n’est pas très réjouissant, tout ça, mais enfin… il y a des jours où il pleut, quoique le soleil soit derrière.

C’est ainsi que les individus présents ont fait main basse sur TOUT, allant de la ‘relation du patient avec son médecin’, ‘Descartes dont la pensée, immense, fut limogée’, ‘l’Homme doit Tout élaborer, avant que le ciel ne lui tombe sur la tête’, ‘la forêt se calme, afin d’obéir aux bulletins météorologiques’, ‘dans la pensée magique, c’est la dimension de ‘durée’ qui ferait advenir le réel’, ‘il faut agir, bombardant les intérêts divergents…’, etc. Puis, le déferlement se poursuivit :

‘On attend la Parole, bien que c’est dans l’action qu’il faut se trouver’ ; ‘je croyais avoir été clair… nous sommes des êtres qui renversent le sort’…Ensuite, ‘on va de la ‘Pensée magique’, de Max Weber, au le ‘Désenchantement’, en général, voire ‘César’, de Shakespeare, ou ‘Parole ! Parole !’… Dans la continuation, l’assemblée a entendu d’autres jugements, tels que : ‘On s’attache à la Parole, alors que c’est dans l’action qu’il faudrait se trouver !!!’, sans oublier le ‘rapport entre les choses… ; ‘la magie, c’est l’esprit traînant parmi les choses’, selon Alain, et nos craintes, relatives au quotidien… Puis, ‘On ne doit pas s’affranchir complètement de la pensée magique, ce serait mettre fin à la poésie, à l’art, etc.’

‘Nous n’étions point sortis de l’Auberge’ mais, affamé de ‘Concepts’, le philosophe racle le fond de l’assiette, invitant son convive à l’accompagner, vers d’autres, ‘problèmes ferroviaires’, du moment… C’est ainsi que, avare de temps, l’amant de Sophie, le prend entièrement, jusqu’à ce que l’heure sonne, de mettre fin à l’exercice L.

Gilles assaisonna de rimes notre débat, et le soleil nous invita à conter, dehors, ses rayons brillants comme des diamants !!!

J - Docteur, j’ai mis mes ‘chaussettes porte-bonheur’, donc, je vais décrocher le Job auquel j’ai postulé !!! Selon Sigmund Freud, c’est une étape nécessaire à mon bonheur !!!!

Carlos

Le débat du 22 avril 2018 : « Toutes les valeurs sont-elles relatives ? », animé par Pascal De Oliveira et Daniel Ramirez.

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Posted on 18th avril 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 29 avril 2018 : « La connaissance des causes qui nous déterminent nous rend-elle plus libres ? », animé par Daniel-Philippe de Sudre.

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Posted on 26th avril 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 6 mai 2018 : « Le droit à la propriété est-il compatible avec le principe d’égalité ? », animé par Christian Godin

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Posted on 3rd mai 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 6 mai 2018: »Le droit à la propriété est-il compatible avec le principe d’égalité? », animé par Christian Godin.

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Posted on 7th mai 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Monde est, peut-être, une immense foire d’empoigne, où chacun cherche à tirer son épingle du jeu… C’est ainsi, donc, que, après avoir visité aux USA son homologue Mister Trump, le Président de la république française, Monsieur Macron, se trouva en Australie, puis en Nouvelle Calédonie, tandis que des grèves se poursuivaient à la SNCF, et à Air France, Arrivé le dimanche, ne songeant qu’à Sophie, ainsi qu’à la création et transmission de la Pensée, ses amants se sont réunis auprès d’elle, au Café des Phares@, afin de dépiauter la question à analyser, pour la circonstance : « Le droit à la propriété est-il compatible avec le principe d’Egalité ? », au cours d’un Débat, animé par Christian Godin, qui a choisi ce sujet, parmi une dizaine d’autres.

Pourquoi pas, puisque nous nous trouvons dans un pays libéral, dont l’Egalité constitue la devise, associée à la Liberté et à la Fraternité, conquête acquise au cours de luttes généreuses, livrées contre la Monarchie ! Droit, donc, d’user, de jouir, et de disposer de façon absolue d’un bien, les seuls restrictions se trouvant dans le domaine de la Loi.

Attirés par l’envie d’en rajouter, les participants se sont exprimés, les uns s’affirmant ‘contre l’héritage’, d’autres se disant ‘pour’, dès la naissance de leur ‘bébé’, ou ‘dès l’affaire de Notre Dame des Landes’, voire, ‘le ‘sacré’, on n’y touche pas,… c’est indicible’ !!! Certainement habitué à de telles déconvenues, l’animateur garda son sérieux, et le monologue se poursuivit, quelqu’un affirmant ‘qu’il n’y a pas d’Egalité, dès qu’il y a toujours des exploitants et des exploités, même les jumeaux n’étant pas égaux’. Puis, l’attention fut porté sur Leibnitz, ‘les ‘indispensables’ n’étant pas dans la vie réelle’. On a évoqué le ‘numérique’, et autres problèmes corollaires ou différents, à la fois, comme ‘la privatisation’, le ‘jus romanorum’, (user et abuser), …et même ‘le Billet de banque, qui s’use, si l’on s’en sert’ !!! d’autres s’accordant avec cette singularité : ‘Un animal n’a la propriété de quoique que ce soit, de l’insecte à la baleine’, tandis que quelqu’un ajoutait que ‘peu d’espèces possèdent un territoire !, bien que cela ne soit point une spécificité humaine ! ». Ensuite, il fut demandé « que l’on fasse la distinction entre ‘donner’ et ‘recevoir’, question argent, un exercice pas facile, face à la Liberté et l’Egalité », ainsi que « la ‘Propriété’ comme prolongement de nous-mêmes », voire, « la facilité de communication en Italie (?) », sans oublier « La ‘propriété c’est le vol’ ». L’animateur rappela que « au Moyen-Âge, ainsi que pour les protestants, les ‘biens’ c’était le propre de l’Homme », et « Hegel le justifiait, estimant que la ‘possession’ est une ‘subjectivité’ ».

Trois questions furent posées, comme ‘la Propriété’, au moment de la Révolution Française, un doute se levant sur l’Homme, la Liberté et l’Egalité, dès que s’en mêle quelque chose de Dialectique, c’est-à-dire, virtuel, l’Economique, voire les Biens Marchands, la Richesse, la Propriété, ou les Châteaux, auxquels Tocqueville fit référence. Il s’en suivi « l’individu accumule des Droits, centre de son existence, contrepoids à l’Esclavage et le Maître », « le ‘Moyen’ devient une ‘Fin’ », « la ‘Perversion’ dont le grec fait état », ainsi que le « violeur d’une maison’, une injustice sociale », ou « ‘Richesse’ équivaudrait à ‘Avarice’, ‘Cupidité’, aujourd’hui », … voire, « le Magazine ‘Forbes’ faisant état des plus grandes fortunes du monde !!! »

On a évoqué, encore, ‘le droit de rêver’, les ‘grèves’, ‘le Préfet’, ‘la jouissance, et le jouissif’, ‘la Déclaration des Droits de 1889, droits inviolables et sacrés, dont ‘nul n’en doit être privé !!!… Tandis qu’il devient proverbial, que ‘la propriété’ c’est le Vol !!! Puis, arrivèrent Rousseau, et les ‘Origines de l’Inégalité des Droits’, l’Appropriation de la terre, une violation de l’Homme, de son Histoire, mise en évidence avec Karl Marx, c’est-à-dire, « protéger les individus du Pouvoir, et point de leurs voisins ». D’un autre côté, « Rousseau rappelait l’origine et l’émergence des ‘Droits de l’Homme’ », et l’on est passé au fait que « la Loi nous protège, finalement’, voire, ‘l’eau, qui est naturelle, étant devenue une marchandise, venue du robinet’, naturellement ».

Beaucoup de ‘Verbe’ est passé du Côté des Phares, canalisée par Christian Godin et, finalement, chanté par Gilles : « 1789… Liberté, Egalité, Fraternité, pierre fondamentale, dont la Propriété est le viol… ». Puis, après quelques balbutiements, de pure forme, tout le monde s’est trouvé dehors, se réjouissant du généreux soleil qui donnait un ton festif à cette journée printanière !!!

J Plus il y a de Gruyère, plus il y a de trous ! Plus il y a de trous, moins il y a de Gruyère !!! Donc, plus il y a de Gruyère, moins il y a de Gruyère !!!

Carlos

Débat du 13 Mai 2018 : « Mon corps sait-il des choses que j’ignore ? », animé par EricZernic.

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Posted on 14th mai 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Temps consiste dans un milieu indéfini et homogène dans lequel se déroulent les successifs événements socio-politiques. C’est ainsi que, le Festival de Cannes battant son plein jusqu’au 19 mai, au cours de la semaine s’écoulant du lundi 7 au samedi 12 mai 2018, on constate que, du point de vue international, Vladimir Poutine se paie un quatrième mandat pour diriger la Russie, tandis que Donald Trump inquiète le monde entier, se retirant de l’accord sur le nucléaire iranien, et qu’une grosse éruption volcanique menace l’ilee Hawai… Côté agréable, les français profitent de l’opportunité d’un ‘grand pont’, grâce aux jours fériés, allant du lundi 8 au jeudi 10 mai, lamentant, néanmoins, que le petit club de Foot, les Herbiers (de Vendée), n’ait pas fait plier l’ogre (PSG), en finale de la Coupe de France, sans, néanmoins, démériter… Les gens, profitent de l’aménité du temps pour vider leurs greniers, organisant des soldes et offres spéciales, afin de se débarrasser de ce qu’ils y ont amassé, au cours du temps.

Arrivé le dimanche 13 mai, le peuple philosophe s’est trouvé au Café des Phares@, afin de dépiauter la question qui, à propos, ou pas, lui était posée : « Mon corps sait-il des choses que j’ignore ? », au cours d’un débat, animé par Eric Zernick

Qu’est-ce qu’une « chose » ? Du latin ‘causa’, aussi bien que de ‘res’, le terme provient du langage juridique, et a fini par se substituer à celui-ci. Le « corps », on le sait ; dérivé de ‘corpus’, par opposition à l’âme, il défini, en fait, tout objet matériel.

Il ne nous reste qu’à nous interroger sur le verbe « ignorer » ! Eh bien ! Egalement du latin ‘ignorare’, le mot a le sens de ‘ne pas connaître’, voire, de ne pas tenir un ‘fait’, en compte.

Qu’en a perçu le public présent ?

Quelqu’un jugea, de prime abord, que ‘l’on est toujours le dernier à savoir !’ D’autres prétendaient que cela équivalait au ‘souci de savoir comment déplacer la commode’ (sic), ou que ‘le corps nous rappelle que l’on a un sexe’ (?). Il fut évoqué le fait que ‘nous correspondons à une somme de sensations’, ‘ ‘savoir’ et ‘choses’, cela n’allant point ensemble…’, ou encore, ‘cela fait partie de moi, dès que j’ai mal à la tête’ (?),  voire, rappelant Marc Sautet, lorsqu’il disait : ‘j’ai mal au Rwanda’, évoquant la guerre féroce qui y avait lieu !

L’animateur a désiré que ‘l’on élargisse un peu plus’ et, dès lors, les vannes s’ouvrirent sur « Socrate et Diogène, voire Jean Bobillard, la ‘métaphysique du corps’, ‘la chirurgie esthétique’, ‘la statuaire’, ‘la Résistance, par rapport au corps’. Il fut ajouté que ‘le corps sait, mais notre connaissance est limitée’, voire, que ‘l’on va mourir, un jour, et ceux qui restent sont des immortels, car il n’y a que la pensée qui existe’, … ou, encore, ‘il faut s’adonner à la méditation’, plus…‘ c’est la prise de conscience du poids de mon corps, par l’exercice et la méditation, car le vieillissement nous le rappelle’. Quelqu’un dit ‘penser aux joueurs de football, dont le corps exécute, instinctivement les gestes à faire, dans une sorte d’unicité’ !!!

A ce moment, on a entendu le bruit de l’employé qui hachait le persil dans la cuisine, alors que, dans la salle, on évoquait ‘le nom d’un joueur de foot, brésilien J, suivi de ‘celle du ‘cancer du colon’, comme étant le dernier mot, bien que ce soit l’esprit qui domine le corps !’ Bref ! ‘On prend conscience de l’Amnésie, de l’Ivresse, et tous les Avatars qui vont nous arriver, alors que, de la Mort, on en a aucune perception !!!’

C’était une bonne occasion pour en rester là L !!! Eh ban,… NON !!! Il fut évoqué, encore, la Morphologie, James Joyce, …et les Communards, et les Bouddhistes, et leurs respect du corps, jusqu’à ce que, le Temps ayant raison de Tout, une fin fut mise à la partie, après que Gilles ait tout résumé, en des pertinentes rimes.

J Le chemin de la Vie, c’est de passer de l’ignorance à la connaissance, de l’obscurité à la lumière, de l’inaccompli à l’accompli, de l’inconscience, à la conscience, de la peur à l’amour ! (Frédéric Lenoir)

Carlos

Débat du 20 mai 2018: »Qu’est-ce qu’un Homme, aujourd’hui ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 22nd mai 2018 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du lundi, 14,  au samedi, 19 mai 2018, malgré la douceur du temps, le Peuple parisien a expérimenté la cruauté des Groupes ennemis du genre Humain, avec un décès et quatre blessés, attaqués, au couteau par un sujet Tchétchène. En Palestine, 60 morts sont à déplorer à Gaza, tués par les troupes israéliennes, après les troubles dus au déplacement de l’Ambassade américaine vers Jérusalem. Côté réjouissances, le peuple éprouve de la joie, due au mariage royal du prince Harry avec Meghan Markle, dont la robe est signée Givenchy, portant donc la marque de la Haute Couture française, avec une touche anglaise, sa dessinatrice étant britannique. Enfin ! Le palmarès du Festival de Cannes a été rendu, le japonais Hirokazu Kore-eda, se voyant récompensé pour son film : « Une affaire de famille ».  Dans la capitale, le Peuple se réjouissait des belles Soirées, en vue, comme les Concerts brillants, séances de Théâtre intéressantes, Expos édifiantes, Nuits Fauves envoûtantes, ainsi que d’un ‘Gaspar Proust’, bien inspiré, au Théâtre des Champs Elysées, et un concert, à la Grande Halle de la Villette, puis d’un autre, présenté par David Guetta, à l’Hippodrome de Longchamp. En y ajoutant l’habituel débat dominical, au Café des Phares@, on pourra s’en réjouir, comme le Soleil du Printemps. Animé par Daniel Ramirez, le dimanche, 20, donc, il a eu comme sujet de préoccupation, le fait de chercher à savoir : « Qu’est-ce qu’un Homme, aujourd’hui ? »

Etrange question, tel si l’on n’avait point, d’autres chats à fouetter… mais enfin L. Qu’était-ce, un Homme, l’année dernière ? Il ne devait pas être bien différent de celui d’hier, quoique les étonnantes interventions nous portent à en douter !!! Dérivé du latin, ‘HOMO’, le terme désigne un être humain, par rapport à son espèce, ou aux autres animaux, c’est-à-dire, un ‘Mammifère’ de l’ordre des primates, doué d’intelligence et d’un langage articulé, ayant évolué de l’âge de l’‘australopithèque’, au ‘pithécanthrope’, puis au ‘néandertalien’, jusqu’à, l’HOMME, tel que l’on croit le connaître, à présent…, c’est-à-dire, sensible, compréhensif, compatissant !!!

Faisant main basse sur le ‘bon sens’, les participants se sont référés à la ‘palpitante affaire ‘Weinstein’, sans se soucier de ‘ce qu’est une femme’, ni de ‘sa place dans la société’, ‘masculin équivalant à machisme, ou phallocrate’, ‘genre grammatical’, ‘l’homme sort d’une femme’, ‘l’homme est une femme avec un pénis’, ‘depuis des siècles les hommes exercent le pouvoir, ou affichent une attitude supérieur sur les femmes’… Enfin… Ca marquait le pas, alors qu’il fallait avancer !!!

On a évoqué ‘Simone de Beauvoir et Virginia Wolf, qui n’ont pas eu le Nobel’, ‘le Comité du Nobel se posant, lui-même, des questions à ce sujet !’, ainsi que Sartre, lequel aurait dit que ‘les hommes se comportent comme des bébés !!!’ Quelqu’un semblait en pleurer, mais, tout compte fait, il se mouchait, tandis que, quelqu’un d’autre donnait à savoir que ‘la comparaison ‘homme /femme’ est hasardeuse’ !!! Il ne s’agit pas de ça, notre propos !!!

On cherchait à ‘hacher’ la question, comme le suggérait, le bruit venant de la cuisine…, puis, le Temps de la partie étant arrivé à son terme, Gilles, nous en a fait une version poétique… et, quelques instants après, nous nous trouvâmes sous un soleil printanier… optimiste !!!

J Un homme entre dans une bibliothèque, et demande à la préposée :

- Madame, vous pourriez m’aider ?

- Bien sur, dites !!!

- Le titre est : « L’Homme, le sexe fort » !!!

La Bibliothécaire :

- Les livres de Science-fiction sont au sous-sol, Monsieur !!!

Carlos

Le débat du 27 mai 2018 : « Le café philo, pour qui, pour quoi ? »

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Posted on 24th mai 2018 by Gunter in Uncategorized

Un Café philo; pour qui? Pourquoi?, animé par Christophe Baudet.

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Posted on 28th mai 2018 by Carlos in Uncategorized

« Rien ne se perd, rien ne se crée, Tout se transforme !!! » C’est ainsi que, au cours de la semaine s’écoulant du lundi, 21, au samedi, 26 Mai 2018, bien des grèves et des manifestations à caractère politique, ainsi que des ‘start up’ ont eu lieu en France, alors que Porte de Versailles s’ouvrait une importante Exposition de ‘matériel agricole, et le Président de la République, Monsieur Macron, sollicitait, de la part des citoyens, un vrai engagement politique. Côté Sport, le 21 mai,  Roland Garros (Paris) offrait, aux amateurs de Tennis, sa XVIIème édition  du fameux Tournoi. Si l’on y ajoute le Ciné Concert, porte de Versailles, cela pourra enjouer la capitale, à la suite du Défilé de 60 organisations Syndicales protestant contre la politique gouvernementale.

Fermes, sur leurs appuis, le 27 mai, les ‘Amants de Sophie’, se réunissaient au Café des Phares@, afin de décortiquer la ‘colle’ : « Un Café-philo ! Pour qui ? Pour quoi ? », choisie, à l’occasion,  par l’animateur du jour, Christophe Baudet.

Mais,… afin de nous ôter le doute, voilà que les participants présents cherchèrent’ à éclairer notre lanterne !!! Avançons, donc, dans la quête !!!

Un Café, on sait ce que c’est ! Un lieu convivial, que le public recherche, afin de lire tranquillement son journal, se questionner sur les problèmes qui se posent à la Société, faire son tiercé, ses mots croisés, parloter avec son voisin, sur la politique, ou le temps qu’il fait !!!

Le Café-philo, c’est la même chose, sauf que, depuis Marc Sautet (créateur de l’événement), suivi par Pascal Hardy et les animateurs qui se sont succédés, ont inspiré d’autres  établissements de même vocation, et la pratique s’est répandue sur toute la planète !

Chaque dimanche matin, un ‘Sujet Philosophique’ y est, donc, choisi, parmi une dizaine d’autres propositions faites, afin d’y être dépiauté J, par, et devant le publique présent. Ce fut au Café des Phares@, place de la Bastille, où, autrefois, de vrais phares éclairaient la place et, depuis, la tradition veut que l’on perpétue l’événement, obéissant au même principe, comme s’il s’agissait d’une messe laïque.

Alors, les différentes pensées surgirent des divers cerveaux, avec les colorations les plus étranges !!! Y en a qui ont justifié leur présence, disant que c’était pour le ‘plaisir’, ‘échanger des idées’, ‘se décontracter’…

D’aucuns argumentaient, par ailleurs, ‘qu’il ‘s’agissait d’une entreprise à but non lucratif, et ceux qui y viennent, en ressortent plus intelligents…’ D’autres arguaient que ‘plus on discute, mieux on peut s’en sortir… mais que ce n’est pas sûr !!!’  D’autres, encore, que ‘c’était un plaisir’, ou qu’il s’agissait ‘d’un moyen pour faire avancer la société’… , voire, même, que  ‘c’est quelque chose d’utile, pour le Groupe’, etc., etc…

Sans état d’âme, l’heure d’en terminer a fini par se faire présente, avant même que Tout ne soit dit L !!!

… Puis Gilles, résuma l’Evénement en rimes, et nous revoilà, de nouveau, dehors, sous un accueillant soleil printanier !!!

J Un Bol et une Tasse sont devant l’évier !

- Je n’ai pas envie de plonger, dit le Bol. A chaque fois, je bois la tasse !!!

-T’as raison, répond la Tasse, Tu n’as jamais eu de bol !!!!

Carlos

Débat du 3 juin 2018 : « Peut-on innover sans cesse ? », animé par Irène Herpe-Litvin et Michel Turrini.

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Posted on 3rd juin 2018 by Carlos in Uncategorized

Si le temps, atmosphérique, est capricieux, l’événementiel ne l’est pas moins, car nous, le personnifions, la durée agissant, dès lors, sur la réalité des choses. C’est ainsi que la semaine, allant du lundi 28 mai, au samedi 2 juin, fut consacrée au ‘Numérique’, aux ‘Soldes’, ‘Concerts’, de Philharmonies et de Jazz, le dollar étant en hausse, par ailleurs, le trio Michel Portal, Emile Parisien et Vincent Peirani s’étant produit à la Maison des Océans (Paris 75).  Il y a eu du Jazz, aussi, à Saint Germain des Près, Tony Allen s’exhibant à Nantes, tandis qu’à Nice, avait lieu la première Nuit du Blues, les 1001 Nuit du Jazz créole, dans la Capitale, et encore Jazz en fête à Vitrioles, Laurence Santiel se manifestant, lui, à l’Institut du Monde Arabe… Puis, coté ragots, un chirurgien dément que Mozart fût alcoolique, ce qui, picoleur ou pas, ne change rien au sujet de son génie, ni de sa renommée.

Tranchant avec ces ‘cancans’, le peuple philosophe s’est trouvé au Café des Phares@, afin de répondre à taraudante question : « Peut-on innover sans cesse ? », au cours d’un débat animé par Irène Herpe-Litvin, et Michel Turrini.

Tout compte fait, ‘Innover’(du latin, ‘innovare’), signifie, introduire quelque chose de nouveau, dans un domaine particulier, précisant que ‘la nature n’innove point ». Peut-on, dès lors sans interruption, s’y exercer, ou dépend-il de l’Inspiration ? Qui, ou quoi, s’y opposerait ?

Les langues se sont déliées, les uns prétendant qu’‘il s’agit-là, de créativité’, ‘que cela dépend des dons que l’on a’, ‘au début, il y avait le vélo, puis vint l’auto’, ‘‘sans cesse’, c’est l’infini, par rapport à l’innovation’, et la réponse est ‘non’’, ‘‘Rénover’ serait plus intéressant, ‘Innover’, plus pertinent’’, ‘On est dans le paradoxe’… Puis, fut ajouté que ‘‘le progrès’ est le CD, car cela ne se raye pas’, qu’il’ ‘faut faire la différence entre ‘oui’ et ‘non’, donc, éclaircir’, ‘les Lois de la Nature sont invariables’, ‘‘Rien faire’ peut être innovant’’, ‘On se réfère à la Lune, comme ‘nouvelle’, alors qu’il s’agit toujours de la même » J…

La formulation de la question fut mise en doute… ‘‘dit-on’, ou ‘doit-on ?’, faut-il dire ? La création engage son semblable’’, ‘ La relativité, due à Einstein, n’est pas exacte !!!’ La ‘Brève Histoire du Temps’ (Stephen Hawking), est un reproche fait aux philosophes, car il y a changement de Temps ». Il fut ajouté « qu’il faut établir la différence entre ‘innovation’ et ‘mouvement’, dans la nature, dans les étoiles, l’apparition de la vie… »… « Pas de Lumière, et la Lumière fut »…

Le temps de cogitation paraissant avoir atteint son objectif, Gilles, ajouta sa note poétique à l’ensemble de l’Objet intellectuel créé puis, après quelques appoints de pure forme, tout le monde a cédé à l’appel ensoleillé du dehors, et la lumière fut !!!

J

« Le Temps, le Temps n’est rien d’autre/

Le tiens, le mien, celui que l’on veut nôtre/

Avec lui leTemps, va… Tout s’en va…/

Le Temps passé !!! Celui qui va naître…/ »

Carlos

Le débat du 10 juin 2018 : « Que faut-il penser du pouvoir de séduction ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 6th juin 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 17 juin 2018 : « Avons-nous encore besoin de maîtres à penser », animé par Claude Grognet.

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Posted on 13th juin 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 24 Juin, 2018: « Comment penser la relation médecin/malade? », animé par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

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Posted on 28th juin 2018 by Carlos in Uncategorized

La fièvre du Mondial de Football, atteignait des degrés assez inquiétants,
sur la Planète entière, tandis que d’autres lieux du vieux monde, faisaient face à d’importants problèmes, aussi bien politiques que économiques, voire climatiques, tels ceux qui préoccupent les USA (Google et Amazone), ou qui enragent la Chine, appliquée à vouloir contrôler la Mer Adriatique, tandis que Téhéran aurait l’oeil sur la Méditerrannée.
Faisant abstraction de Tout ça, arrivé le dimanche 24 Juin, 2018, les amants de Sophie, se sont trouvés au Café des Phares@, afin d’éclaircir leurs idées, à propos d’un rapport intime, c’est-à-dire: « Comment penser la relation médecin/malade?», au cours d’un débat animé, conjointement, par Bruno Leucoris et Christophe Baudet!
Faut-il en faire une Maladie? Je dois dire que, avant d’être, éventuellement jugé « Malade», celui qui consulte, est un simple ‘Patient’ qui, une fois examiné, peut être considéré en bonne santé, état précaire, ou aux abois, dans le pire des cas :-(
Mais, enfin… Qu’est-ce qu’un Médecin? Qu’est-ce qu’un Malade?
Du latin ‘Medicus’, il s’agit du titulaire du diplôme de médecine, et qui exerce un tel métier.
Malade, également du latin, ‘Male habitus’, correspond à l’état  de celui dont la santé est précaire.
La première idée qui m’a traversée l’esprit, fut le cas du « Malade Imaginaire», de Molière, dont l’intention est d’être soigné, cajolé, bichonné!!!
Pourtant, avides de s’exprimer, les participants n’ont pas mâché leurs mots, et c’est ainsi que fut de  rechef évoqué le cas du ‘Sida’ (1981), la Loi Kouchner (1950), tout citoyen ayant droit à se faire soigner, et des enfants à être protégés!!!
La devise de la France: ‘Liberté, Egalité, Fraternité’ n’a point été oubliée, ni le rapport Médecin, Malade, Médecine!!!, ainsi que l’Expert, ou le ‘Kairos’, dieu du ‘moment approprié’, opposé à ‘Chronos’, divinité du ‘temps en général’. Puis, les aspects psychologiques, de la relation ‘malade/médecin’ furent, de même, évoqués, ainsi que ‘l’esprit, lui-même, autonome’, et ‘le retour du refoulé’, voire, aussi, l’appel au ‘Docteur Knock’, de Jules Romains, ‘le déterminisme’, le cas du ‘dominant/dominé’, ou même, ‘l’usine à soigner’ (pourquoi pas).

De ses rimes, Gilles a eu raison de Tout et, après quelques balbutiements de pure forme, un terme fut mis à l’exercice.

:-) Un jeune médecin cours, réjoui, vers son père, lui annonçant:
- Papa! Papa! Ca y est!!! J’ai guéri mon patient!!!
- Et maintenant, lui répond le géniteur, de quoi vas-Tu vivre?

Carlos

Débat du 1er juillet 2018 : « La culture nous rend-elle plus humain ? », animé par Daniel Ramirez

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Posted on 3rd juillet 2018 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du lundi 25 au samedi 30 juillet, 2018, pas mal d’eau a coulé sous les ponts de Paris, charriant Tout ce qu’elle trouvait sous son passage, tandis dans le pays, au sein des stades, les avenues et ruelles, se produisaient des événements singuliers, tels que des Expositions Artistiques, Religieuses, ou Intellectuelles, définissant un groupe particulier, par rapport à tous les autres, tels que la culture hellénistique ou de ‘masse’ (Presse, TV, et autres activités, comme celles dédiées aux micro-organismes, culturalisme, ou musculation, caressant l’esthétique corporelle, dite bodybuilding). Arrivé le dimanche, le désir de cajoler Sophie, amena les amateurs de philosophie pour mijoter des réponses à la colle qui leur était proposée  au Café des Phares@, au cours d’un débat qui, animé par Daniel Ramirez, avait pour thème le sujet, un thème, apparemment du BAC, traité autour d’un ‘Babyfoot’ » : « La Culture nous rend-elle plus humains ? »

Culturerendrehumains !!!

La Culture peut être entendue comme soin de la terre (Agriculture), étendue de cultures (Plantation)… ou bien une Formation, scientifique, philosophique, encyclopédique, ou générale ; la transmission, en fait, de connaissances, dans une société donnée.

Nous rend-elle plus humain ?

Rendre, du latin, restitutio = rétablissement, réparation, faire revenir quelque chose, à son légitime propriétaire !!! Restitution !!!

Humain = élément signifiant ‘hom (ia), ce qui est propre à l’Homme, (des êtres terrestres).

C’est-à-dire, le fait d’avoir des plus ou moins grandes connaissances, ferait de nous des êtres plus ou moins aimables, affables, attentionnés… Pourquoi pas !!!

Entourant un jeu de ‘Babyfoot’, les participants ont essayé d’amener des billes pour l’élaboration d’une pensée conséquente, les uns disant que… d’autres affirmant que,… essayant d’amener des arguments logiques afin de construire un Tout rationnel !… Ainsi, il fut dit que  ‘Goebbels, et les Nazis étaient déjà de cet avis, alors que l’Allemagne était, à ce moment, un des pays les plus cultivés,  et il l’a démontré, donnant à l’Europe des génies, tels que Goethe, Schubert, ou Bach, enrichissant, ainsi, la Culture et les Beaux Arts !!!

Il fut ajouté que « la culture ne dépend pas, des études que l’on suit, mais de ceux qui lui prêtent vie », faisant remarquer que « la ‘culture’ est un concept agricole, nécessitant les actes de ‘semer’, ‘arroser’, ‘étayer’, ‘cueillir’, ‘tailler’, ‘élaguer…, et donnant à savoir que « ‘humain’, peut être considéré, aussi bien substantif que adjectif ». On a fait « appel à, Hannah Arendt, Rousseau, ainsi qu’au ‘Procès de Nuremberg’, et aux vœux que Simone Weil (la philosophe), Picasso, et le Breton rentrent, eux aussi, au Panthéon… ».

Pas pressé de m’y trouver aussi, je me suis approché du côté de la sortie, où un soleil radiant faisait du jour, une merveille, alors que, de ses rimes, Gilles mettait un terme à la Cogitation commune, confrontant les êtres aux connaissances plurielles  puis, après quelques balbutiements de pure forme, nous nous sommes mis au frais… du dehors. Là, étaient âprement données les dernières retouches à des pensées encore mal ébauchées, en lançant des regards, imprécis, vers les êtres fugitifs qui traversaient le parvis.

J Avis du gardien de maison :

« N’oubliez pas !!!! Changement de code, ce lundi !!! Si PROBLEME, composez l’ANCIEN !!! »

Carlos

Le débat du 10 juillet 2018 : « Peut-on survivre sans amour ? », co-animé par Nadia Guemidi et André Stamberger.

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Posted on 5th juillet 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 15 juillet 2018 : « Les émotions collectives sont-elles toujours les mêmes ? » co-animé par Joseph Strich et Nadia Guemidi.

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Posted on 12th juillet 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 22 juillet 2018 :  » Quelle place accorder à l’interprétation dans la recherche de la vérité ? », animé par Daniel-Philippe de Sudres.

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Posted on 16th juillet 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 29 juillet 2018 : « Pourquoi ne sommes-nous jamais satisfaits ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 26th juillet 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 5 août 2018 sera animé par Nadia Guemidi et Michel Turrini.

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Posted on 2nd août 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 12 août 2018 : « Penser le rapport Dominant/Dominé », animé par Jean Luc Berlet.

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Posted on 13th août 2018 by Carlos in Uncategorized

La Terre ne cesse pas de tourner et, au cours de la semaine écoulée entre le 6  et le 11 Août, bien d’événements ont secoué le Monde, tels la création de ‘start up’, en France et, sous le plan supra national, ainsi que ‘la Semaine Internationale des Sciences, et des Services liés aux personnes en nécessité’, ou liés au Médico-Social, et, aussi, pléthore de Concerts, Expositions, et circonstances Sportives, voire séances de Cinéma en plein air, ou La semaine européenne du ‘cerveau social’, tandis que à l’Institut Pasteur, ‘France-Alzheimer’ se proposait de briser le secret social des patients.  Le dimanche, 12 Août, le traditionnel débat-philo, au Café des Phares@, prenant sa place dans l’ordre du calendrier annuel, l’animateur du jour, Jean Luc Berlet saisit, entre une dizaine de propositions, la question à dépiauter, « Penser le rapport ‘dominant/dominé’ »,. Qui, ou quoi, nous interdirait-il de le faire ? ‘Penser’, consiste, étymologiquement, à ‘PESER’, et le rapport au POUVOIR, s’établit selon la situation sociale des individus, même dans un pays ‘Egalitaire’ !!!

Il ne nous restait qu’à écouter l’avis des participants, qui se sont exprimés de multiples façons, qui, se référant au « rapport ‘Maître-Esclave’ », ou « à Hegel, voire Karl Marx », voire, « l’empêchement », ou affirmant que « le ‘groupe s’en défend ». « Il faut définir les mots », demande quelqu’un, poursuivant : « en France, on obéit à la Loi, que l’on soit de droite ou de gauche !!! »

« Sujet intéressant, poursuivit une participante, mais, au-delà de la ‘dialectique dominant-dominé’, il n’y a que ‘l’Autoritarisme’ !!!… question d’Ego ! », « … le Patron ayant le ‘droit de cuissage’ sur les employées les plus attirantes ».

Il fut rappelé le ‘rapport Homme-Femme’, aux USA, au Brésil, ainsi que celui des animaux, voire la relation perverse mère/fils, dont celui-ci la bat, régulièrement !!!, et l’on a aussi évoqué, également, l’Homme, comme ‘seul animal’ qui donne la mort à sa femme, problème de la philo ( ?), ou même, la ‘domination symbolique’, évoqué par Hegel, valeurs masculines (guerre, héroïsme)… les féminines étant basées sur la force de l’Etat, ‘théorie de Françoise Dolto’ (?), puis, mentionné le rapport ‘dominant-dominé’, ou ‘la Servitude Ordinaire’, ‘la Servitude Volontaire’, revenant à La Boétie, ‘Pouvoir de l’Etat’… du Dominant !!!

Il a été mentionné, également, le rôle de France Gall, dans un film sur la ‘domination Nazie… Puis, le familier Alain Badiou, avec son ‘ne regardez pas la force de l’autre, mais votre faiblesse’, ainsi que ‘la Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage’… voire, Malraux qui entend ‘comme base l’harmonie des Pouvoirs Publics’, ou ‘l’homme culpabilise la femme’, et ‘établit le Droit de Cuissage’, alors qu’il faut libérer le rapport homme-femme. C’est important afin que celle-ci se gouverne-elle-même, s’exonérant de la mixité ‘dominant-dominé’, ainsi que les Musulmans, Franc’Maçons, et juifs…

On s’est inquiété de ‘savoir qui n’a pas parlé’ et, immédiatement, quelqu’un a rappelé ‘la Croix du Sud’, l’autre, ‘la guerre des Boutons’, d’autres encore, le fait que ‘l’on peut crever de la piqure d’un moustique’, ‘condamner les défaitistes’, qui manquent de générosité’, ainsi que ‘les rapports USA/ URSS’, et ‘la fureur de vivre’ !!!

Finalement, de ses vers, Gilles mit un terme à l’exercice, puis, après quelques derniers balbutiements, de pure forme, tout le monde s’est retrouvé sous le soleil du dehors.

J : Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable !!!

Carlos

Le débat du 19 août 2018 : « Il est plus difficile de briser un préjugé qu’un atome (Albert Einstein) », animé par Daniel-Philippe de Sudres.

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Posted on 14th août 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 26 août 2018 : « L’idée d’inconscient exclut-elle celle de liberté ? » animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 27th août 2018 by Carlos in Uncategorized

« A chaque jour suffit sa peine », dit la sagesse populaire… mais aussi des joies, souvenirs ou commémorations, comme les réunions des comités d’Entreprise, des Visites caritatives aux gens en situation de Handicap, ou même en Compétition Electorale, telle étant le cas aux USA, avec l’étrange intromission de la Russie dans les affaires étrangères de ce pays. Michael Cohen, ex-fidèle de Donald Trump, fait trembler la chaise de celui-ci, en raison des scandales sexuels qu’il aurait rendu publics, tandis qu’à Guadalajara, les relations sexuelles sont tolérées, même sur ces mêmes lieux.

L’Insolite, ainsi que le Sexuel, s’introduit aussi dans le cours du Temps, et c’est ainsi que la célèbre chanteuse, Aretha Franklin, laisse 80 millions de dollars, dans la Banque, mais point de Testament (?). Un entraîneur de foot fut condamné à Newcastle, pour des dizaines d’abus sexuels, et L’Inde se trouve sous le choc, après le viol d’une fillette de 8 ans…

Puis, le voile fut levé, également, sur la vie dissolue de Whitney Houston, tandis que 40 mille personnes sont attendues ce dimanche, à Paris, pour suivre le défilé de la grande fête hindoue de Ganesh, le dieu éléphant.

Enfin!!! Le dimanche 26 AOÛT, le peuple philosophe, s’est adressé au Café des Phares@, afin de, sous la direction de Sabine Miniconi, disserter sur le thème, par elle choisi, entre une dizaine d’autres proposés : « L’Idée d’Inconscient exclue-t-elle celle de Liberté ? », d’après Freud, selon ce que l’on a prétendu… Serions-nous à côté de la Plaque ? Ne serait-ce : « L’idée de Liberté permet-elle tous les crimes, même les plus odieux pour la Conscience Humaine ? »,

Vaste affaire, difficile à régler d’un revers du Cogito :-( …En effet, si l’on tient compte que l’IDEE (latin/grecque) constitue la représentation, abstraite, d’un être ou objet… l’INCONSCIENT, ne peut pas se rendre compte de ce qui nous arrive…, un psychologue étant, dès lors, appelé à secourir, éventuellement le patient, harassé par de telles questions et, la LIBERTE(latin/grecque : Libertas), enfin, constituant l’indépendance absolue du Sujet, vis-à-vis de qui, ou quoi que ce soit, on peut conclure que l’Individu se trouvant dans dans un TEL CAS, est mal parti, s’il entend changer de trottoir !!!, …ou passer de l’autre côté de la rivière !!!

De son côté, lhypothèse d’un ‘Inconscient’, exclut TOUTE hypothèse d’une Connaissance de SOI, nous empêchant d’être LIBRES, dès lors !!!! supposition

Au Diable la Varice’ !!!Les participants, présents, se sont exprimés, les uns entendant « que la différence entre conscient et inconscient est du domaine du psychanalyste »…. d’autres avertissant que « chacun sait où il va », d’autres encore, « que l’on s’engage dans des sentiers  obscurs », voire « Spinoza et le ‘libre arbitre’ », ou « Freud, appelant à l’introspection… ». Quelqu’un rappela le « Connais-toi, toi même», des grecs, « le dangereux mélange ‘Psychanalyse+Philo’ », que « face à Conscient ou Libre, les gens ne veulent pas le savoir », « Le rêve est un phénomène à part », « Quelqu’un qui veut voir sa mère, mais perd ses clés, alors elle s’en va » (????), « Je pense que le Conscient tire sa force de la Rationalité », « Le Désir amène des ‘problèmes de Pulsion’ !!! », « L’idée de ‘Conscient’ et ‘Inconscient’ est indifférent, le problème est que je sois ‘ici et maintenaint’!» (RIRES)… « A l’origine de ces états de conscience se trouve Freud, et on peut y avoir l’accès de forme directe »

Arrivé l’heure de rendre la Parole au Silence, Gilles l’a reprise, afim de faire son résumé poétique de Tout cela et, après quelques balbutiements, destinés à se départir de la Cogitation hebdomadaire, nous revoilà, dehors, refaisant le Monde, sous un généreux soleil d’été !!!

:-) - Pourquoi les requins vivent-ils dans l’eau salée ?

- Parce que, s’ils se trouvaient dans l’eau poivrée, ils ne cesseraient pas d’éternuer !!!

Carlos

Débat du 2 Septembre 2018 : « Le Désir : Emprisonnement ou Emancipation du sujet ? », animé conjointement par Christophe Baudet et Bruno Leucoris.

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Posted on 3rd septembre 2018 by Carlos in Uncategorized

L’imagination des Hommes ne cesse pas de produire des Idées, Martingales ou simples Escroqueries, et c’est ainsi qu’à Paris fut créé un lieu de Paysages contemporains, quoique éphémères, un événement Musical ayant également eu place, sous un ciel étoilé. Des visites guidées furent organisées au Jardin des Tuileries, afin de découvrir ses beautés, un Manège étant aussi accessible aux enfants, moyennant un Passe de 20€, fut aussi monté.

Arrivé le 2 Septembre, les amants de Sophie se sont réunis au Café des Phares@, afin de s’entretenir sur le Désir, au cours d’un Débat qui, animé, conjointement par Christophe Baudet et Bruno Leucoris, s’interrogeait sur leur thème : « Le Désir… : Emprisonnement, ou Émancipation du Sujet ? »

Bien que, traditionnellement, le thème de la Discussion soit choisi, sur place, parmi une dizaine de propositions, nous nous sommes, derechef, penchés sur celui-là. Dés lors, une fois la salle imaginée partagée en quatre, ce qui n’améliorait point le flux des idées, étant donnée l’étymologie du terme « Désir », dérivé de ‘Sideris’, voir un Astre, cela impliquait déjà, une certaine audace de sentiments !!! Pour ce qui est de l’Émancipation, il s’agit, par exemple, d’un acte par lequel un (une) jeune s’affranchit de la puissance hégémonique, étatique, paternelle ou de tutelle. L’Emprisonnement, lui, étant la conséquence d’une sentence, prononcé par un Tribunal compétent alors que, de son côté, le « Sujet », il peut avoir différents sens : 1) c’est n’importe quel individu, 2) quelqu’un de soumis à une autorité, 3) ce dont il s’agit dans une conversation, 4) matière à réflexion !!!

Qu’en avons-nous tiré?

Manque d’idée, peut-être, les uns ont gaiement évoqué « Michel Polnareff (affiché sur les murs de Paris, à un certain moment)» !!! « Est-ce qu’il a servi d’exemple ? », coupa quelqu’un… « Est-ce que nous allons vers ‘l’Objet désirant’… et point le ‘Moi’ décidant ? », ajouta quelqu’un d’autre. « Je ne suis pas libre de mes émotions !!! », fut-il affirmé aussi, quoique cela n’améliora point l’élaboration des idées !!! « ‘Que désirez-vous ?’ serait la formulation correcte lorsque l’on s’adresse a quelqu’un, avec l’intention de le servir »… « S’émanciper, se libérer, se diriger vers d’autres choses !!! », « On en parle, en général, pour l’homme… et il s’agirait d’appétit, d’après Spinoza ; on est entre philo et psycho » ! « C’est quoi, le ‘Désir intérieur’ ? », s’enquit quelqu’un !!! « Je pense à Spinoza et Descartes », se demanda un autre, encore !!!, « l’influence des Bouddhistes-Zen, étant assez abordable, ce que nous considérons important ».

Il fût encore ajouté que « les comédiens, sur scène, cela ne sert à rien !!! Puis, à propos de Lacan, qu’il « s’agit d’une tragédie, le mot ‘Désir’ signifiant ‘envie’, ‘besoin’, ‘coïncidence’, qui nous apporte, par ailleurs, quelque chose de formidable » ! Quelqu’un d’autre a évoqué « ‘le Besoin’, ce dont le ‘je’ manque, Pascal se référant au ‘Besoin de Désir’, et Platon à ‘Éros’, dans ‘Le Banquet’, » récupéré par Spinoza !!!, Tout cela nous amena à vers l’Ataraxie’, et autres Désirs comme stratagème !!!

Pour terminer, de ses vers, Gilles résuma le Tout, rappelant ‘Simone de Beauvoir, et le Désir, nommé « d’inaccessible étoile’ !!! »

:-) Depuis 20 ans, deux octogénaires n’ont pas fait l’Amour ! Lors d’une promenade, dans la campagne, leur Désir se réveilla !!! La Mémé se dénude et s’accroche à la clôture. Une fois, Tout consommé, son mari s’écrie : « Tu as été formidable !!! Meilleure qu’il y a 30 ans !!!

- Oui, lui répondit-elle, mais, il y a 30 ans, les clôtures n’étaient pas électrifiées !!!

Carlos

Débat du 9 septembre 2018 : « A quoi bon avoir des principes ? », animé par Claude-Pol Grogniet.

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Posted on 11th septembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Les jours s’enchaînent, les uns aux autres, entraînant les semaines !!! C’est ainsi que, au cours de celle allant du 3 au 9 septembre, on assista à la Rentrée scolaire, et à des atermoiements politiques relatifs au prélèvement des impôts à la source. Un remaniement ministériel fut entreprit, par le Président qui, en raison du retrait de Nicolas Hulot de l’ ‘Ecologie’, y nomma François de Rugy. Semblable Tempête, « Climatique », cette fois, fut enregistrée au Japon, alors que les Belges (sacrés belges), veulent simplifier les règles relatives au Participe passé, l’Absentéisme augmentant dans les Entreprises à une moyenne de 17 jours par an. Au Brésil, le candidat d’extrême droite fut poignardé, tandis que la Californie faisait face à des violents incendies.

Conscient de tout ça, le peuple philosophe s’est assemblé au Café des Phares @, afin d’émietter la question posée, c’est-à-dire, « ‘A quoi bon’, avoir des Principes ? » animé par Claude Pol Grogniet.

« A quoi bon… », c’est une interjection qui exprime un certain ‘désespoir’, ‘doute’, ou ‘détresse’… les « Principes », s’entendant comme ‘source’, ‘origine’, voire, ‘règle d’action’, s’appuyant sur un jugement de valeur !!!

Alors ? Vaut-il la peine de s’astreindre à des règles de conduite incertaines, voire, hasardeuses, si rien ne le justifie ?

Au Public d’en juger, par secteur et, friand d’énigmes, il ourdit les conjectures les plus insoupçonnables, allant de la « prise de conscience », «l’absence de finalité », « Paradigme », ce à quoi il fut ajouté : « en France, le Président est le seul à en juger », surtout qu’ « il ne faut pas mentir »… suivi de « … Tu ne tueras point !!! »…, « si l’on n’a pas de règles Tout est possible !!! », « vivre en commun, cela a un prix social !!! »… « Dire ‘j’ai des principes’, cela équivaut à affirmer ‘j’ai des Principes, les autres n’en n’ont pas ! », « La fatalité, est le principe de mon mal », « il y a un prix social, au ‘vivre en commun’, ‘ramener le ‘principe’ à son Principe », « ‘à quoi bon’, pour qui ? Est-ce que cela tient la route ? », « … il faut régler les ‘amendes’(?) », « Peut-on juger le prix social de la Société dans laquelle je m’inscris ? »

De l’autre côté du pilier central, les impatients ont eu aussi leur mot à dire, mentionnant « ‘Les Misérables’ ainsi que Jean Valjean » et la « Religieuse »… Puis, parlant de religieuse, pourquoi pas « la Mante Religieuse », puis le discrédit de « la parole humaine, en Russie », quelqu’un appelant « à ne pas tout confondre », ou rappelant « l’attitude de Kant à Koenisberg », et signalant l’intérêt à « accepter le ‘Kairos’, comme moment favorable » !!! L’heure nous pressait, et la lumière du dehors nous invitait…

Gilles fut mis à contribution, puis, quelques instants après, le Soleil nous prit par la main, nous menant à goûter ses attentions paternelles !!!

:-) – Avez-vous des ‘PRINCIPES’, mon ami ?

- C’est la ‘FIN’ qui pose ‘PROBLEME’, mon cher !!!!

Carlos

Débat du 16 septembre 2018 : »Quel est l’impact des mots sur la vie ? », animé par Pascal de Oliveira.

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Posted on 17th septembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Le chaudron des FAITS et des IDEES est en constante ébullition… et c’est ainsi que, au cours de la semaine allant du lundi 10 au samedi 15 Septembre, nous nous sommes trouvés face à ‘une journée sans voiture, à Paris… quoique, en compensation, les journées du Patrimoine ont mobilisé les foules, notamment pour visiter le palais de l’Elysée, une ‘Fête du sport’, un ‘Village International de la Gastronomie, une Expo sur l’époque bleu et rose, de Picasso, ont aussi eu lieu.

Le Carreau du Temple devient ‘Food Temple’, pendant le week-end, des Marchés Flottants dus sud-ouest ont lieux les 14, 15, et 16, mettant en vente des vins, magret de canard, foie gras et fruits, quai de Tournelle (Vème), tandis que Week-end mondial du Bien-Être était célébré au Fouquets, avec sport, Yoga, Hypnoses,… et Massages gratuits.

Tant de créativité a, certainement inspiré, le Peuple Philosophe, à se pencher, le 16 Septembre, sur le thème : « Quel est l’impact des Mots sur la VIE ? », au cours d’un débat qui, animé par Pascal de Oliveira, eut lieu au Café des Phares@.

L’impact, mot issu du latin, ‘impactus’, comme l’on sait, signifie l’effet d’un projectile sur un autre corps. Les Mots, du bas-latin, ‘muttum’ veut dire ‘grognement’ !!! la Vie (du latin également, ‘vita’), constitue le phénomène commun aux êtres organisés, concernant la nutrition, l’assimilation, la croissance, ainsi que la reproduction.

Les langues se sont déliées, les unes avouant que « l’on ne parle jamais des mots », d’autres reconnaissant « qu’il faudrait s’exprimer sur nos modes de vie », ou encore, que « ça dépend de qui dit les mots en question ! », voire, « si’ l’on ne change pas de mot, on change de parole ! », ou bien, « en Allemagne, on retourne à la haine… », ou « … débat, pour ou contre l’Islamisme !!! »

« ‘Ta gueule !!!’ fut aussi de la partie… ainsi que ‘la Porte’ !!! (ouverte ou fermée)… ou, « les enfants se vengent !!! », « il ne faut pas s’arrêter au sens, mais harmoniser le dire et le parler », et « faire attention au contexte !!! », ou « distinguer les Mots et les Choses », ainsi que « la transition énergétique », « si l’on parle de la ‘Licorne’, c’est que ça existe !!! », « le caractère performatif des mots ». Il fut rappelé que « l’on n’avancera pas, tant que chacun se réduit à sa propre pensée, et que la ‘Licorne’ pourrait être remplacée par dieu, ces deux concepts « existent » puisque nous les utilisons et qu’ils produisent des effets dans notre vie. » Camus fut cité : « On ajoute au malheur du monde en nommant mal les choses » puis, « qu’il y a une histoire des mots, avec une influence des uns sur les autres », et que « Bergson y ajoute l’Action, donc une Intention », ainsi que « …qui est marteau voit le monde comme un clou ». « Du latin au grec, les mots sont, toujours, le reflet d’un certain univers, qu’ils proviennent de grands poètes, comme Baudelaire, ou d’écrivains tel que le russe Pouchkine, ou de philosophes comme en Allemagne Heidegger voire de politiques plus ou moins psychopathes comme Erdogan ou Trump.

Le Temps imposant sa loi, un terme fut mis à la controverse, puis, Gilles ayant fait sa version poétique, nous nous sommes trouvés au soleil du dehors, retouchant quelques concepts mal définis !!!

:-) - J’ai aperçu ta copine, l’autre jour, mais elle ne m’a pas vu !!!

- Je sais, elle me l’a dit !!!

Carlos

Le 23 septembre 2018, le débat sera animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 19th septembre 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 23 Septembre 2018 : « Comment résister au conditionnement des esprits ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 27th septembre 2018 by Carlos in Uncategorized

La Vie n’est pas une ligne droite, mais brisée, chaque segment étant riche d’enseignements. C’est ainsi, qu’au cours de la semaine, allant du lundi 17, au 22 Septembre, 2018, on constate une intense activité dans Paris, avec le retour de la Techno-Parade se terminant par un concert au Grand Rex, ainsi que le Village de la Gastronomie, l’époque bleu et rose de Picasso s’exposant à la SOMADE tandis que le Festival 2018 avait lieu à Saint- Germain-en-Laye, et la Fête du Sport dans plusieurs quartiers de la capitale déclarée ville Olympique pour 2024. Par ailleurs, au cours du week-end, le Carrefour du Temple s’est transformé en ‘fast-food-Temple’, afin de sensibiliser la population aux enjeux environnementaux, et ‘Marché de Bons Produits’, tandis que le Marché Mondial du ‘Bien être’ prenait place à l’hôtel Barrière le Fouquet’s, avec Yoga, Hypnose, et Massages gratuits ! Dans le reste du monde, ce sont les bizarreries de ma météo qui inquiètent : Records de chaleur en France, tornade à Ottawa et tempêtes aux USA. Dans le domaine politique, le Brexit a du mal à se concrétiser par des accords et Thérésa May s’impatiente contre l’Europe, alors qu’en  Asie on note un net réchauffement des relations entre les deux Corées tandis que la Chine et les USA entrent dans une guerre économique…

Cependant, arrivé le week-end du 22 au 23 Septembre, le peuple philosophe s’est dirigé, comme à son habitude, vers le Café des Phares@, afin de dépiauter le sujet choisi, par l’animateur, Daniel Ramirez, c’est-à-dire : « Comment résister au conditionnement des esprits ? »

Vaste programme d’empaquetage ! Peut-on conditionner les Esprits ? Dans quel but ? Sommes-nous obligés de consommer ? Comment y résister ?

Il y en a qui se sont trouvés irrités par la question, car le conditionnement des esprits ne semble pas évident !!! Y a-t-il nécessité de s’emparer d’une telle question ? On ne peut pas entrer dans une boutique pour acheter du dentifrice, sans que l’on veuille vous fourguer autre-chose : ‘Et en dehors de ça ?’, persiste l’employé.

Moralité : tous comptes faits, nous sommes soumis a certains déterminismes! Manipulés !!! Dès lors, comment y résister ?  Idéologies marxistes (Marx et Engels), entend l’animateur. Des ‘supers structures’ qui, d’après Georges Lucas, conditionnent la société… en faveur des classes dirigeantes, comme le chien qui porte une cloche au cou, ou le réflexe conditionné du fumeur qui se prend pour le cowboy représenté sur son paquet de cigarettes.

Quelqu’un, qui tenait absolument à s’exprimer, raconta « qu’un jour, ayant cessé de fumer, il s’écria, devant sa porte, ‘il n’y a plus de CO2 !!!’ » (et alors?). On mentionna « les ‘régimes totalitaires’, et leurs idéologies », ou « le ‘eidos’ de Heidegger, comme ‘habitude’. La pensée que « les Idées nous égarent » a été également évoquée, concluant que « l’on est dans la ‘Finitude contemporaine’, l’Idéologie éparse les Idées et, de nos jours, on est ‘réaliste’, tout court !!!; on a cru au Progrès». « Plus de Dieu, ajouta quelqu’un ! Il a été suppléé par le Marché ! »

« La réplique, raffinée, du Président de la Banque Centrale, fut aussi rappelée : ‘Si vous m’avez compris, c’est que je me suis mal exprimé’, puis,après que Gilles, à son tour, nous ait fait part de son interprétation du thème suivi par quelques dernières et rapides interventions , l’exercice prit fin, tout le monde désemplissant la salle, pour se trouver sous le soleil mitigé du dehors…

Quelques heures après, ceux qu’ainsi l’ont bien voulu, se sont retrouvés à l’ ‘Entrepôt’, afin d’assister à un Ciné-Philo, dont le film était « Woman at war» (Femmes à la guerre), film islandais de Benedikt Erlingsson, puis, nous en avons fait le tour, au cours d’un nouveau Débat !!!

:-) Une copine à son amie :

- A tous mes rendez-vous il m’offre des fleurs fanées !

- Tu devrais quand même essayer d’arriver plus tôt !

Carlos

Débat du 30 septembre 2018 : « Qu’est-ce que l’hospitalité ? » animé par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

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Posted on 1st octobre 2018 by Carlos in Uncategorized

« Le temps, le temps, n’est rien d’autre, le tien, le mien, celui que l’on veut nôtre… », chantait Charles Aznavour !!! Or, l’artiste vient de décéder, à 94 ans, et le Temps, lui, continue de se charger constamment des événements les plus insolites, ou originaux, étrangers à notre ‘EGO’, comme la ‘Fashion Week’, qui a lieu à Paris, avec, notamment, le défilé de Michel Nyman, à la salle Pleyel, tandis que les rendez-vous sur les quais de la Seine, vu le temps amène, ont été, comme toujours, un succès de fraternité, faisant oublier les malheurs du monde, tel le violent Tsunami en Indonésie, dont le tragique bilan, en Vies ainsi qu’en Biens ne cesse d’augmenter.

Arrivé le dimanche, 30 septembre, les fondus de Philosophie, en l’occurrence, se sont trouvés au Café des Phares@, afin de dépiauter la question relative au débat du jour, c’est-à-dire : « Qu’est-ce que l’Hospitalité ? », posée, et animée, conjointement, par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

De quoi s’agit-il, alors ?

L’HOSPITALITE’ 1) (du latin : ‘hospitalitas’, se réfère à ce qui concerne ‘l’Hôte), l’Invité, la personne accueillie. 2) Au sens institutionnel, il s’agit du plus ancien droit, réciproque, de recevoir et loger les gens, au cours de leurs voyages, les uns chez les autres, selon les conventions établies par la Loi. Elle existait entre Athènes et Sparte, par exemple… et, à Rome, de tels organismes permettaient à des étrangers, de trouver dans la ville une protection spéciale, auprès d’un Citoyen, ou de la totalité du Peuple. De là, le sens actuel d’«Asile», qui pouvait ne pas être réciproque, alors que dans la Rome, du Bas-Empire, elle correspondait à un droit de réquisition, attribué aux militaires, sur des locaux appartenant à des civils, afin de pourvoir à leur accommodement.

3) Au sens moral, de la Charité chrétienne, le terme désigne l’Hébergement, gratuit, réservé aux Indigents, ainsi qu’aux Voyageurs, dans des Couvents et Hôpitaux, de même que l’attitude bienveillante à leur égard.

4) Au sens philosophique, introduit par Kant (1724-1804), il s’agit d’un élément central du Cosmopolitisme, en tant qu’idéal de l’Histoire Universelle.

5) L’Hospitalité est la sympathie dont, à priori, l’étranger bénéficie.

6) Libre circulation des personnes, et leurs biens, dans un espace donné.

Qu’en ont pensé les Participants à l’exercice ?

Les uns dirent y déceler « un considérable enjeu politique et sociologique, du point de vue de l’expérience » mais, entre-temps, furent demandés trois minutes de silence, afin de réfléchir sur ‘l’Hospitalité’, et plusieurs exemples ont été ensuite avancés, tels que « la demande d’Asile, en Italie’ (faisant référence à l’actualité politique du moment) », … ainsi que « un petit garçon, très éveillé, m’a apprivoisé !!!… » Il s’en suivirent plusieurs cas d’Hospitalité reçue ou accordée’,

Mais,  poursuivons!!! Il paraît que ‘chez certains ancêtres du peuple juif, on changeait de maison chaque 7 fois 7 ans, déclare quelqu’un … car ils s’estiment locataires d’un corps ’, qui le serait… ‘Hôte… Hôtel… Hôpital’…, fut aussi évoqué, que ‘La propriété, c’est le vol’… et tout à l’avenant… tel ‘le film‘Bad Woman’… ‘nous sommes Vulnérables’, ‘Ulysse débarquant sur une plage, et accueilli par un Roi’. Puis, un participant, d’origine allemande, a précisé : ‘je suis plus français que les savoyards de Paris’, Ensuite, ‘Sommes-nous hospitaliers, ou pas ?’ !!!  Un sage commentaire fut ajouté, encore, c’est-à-dire, ‘si l’on a du mal à accepter la venue de migrants, et qu’on refuse de recevoir des réfugiés, c’est en raison du mal que nous avons à concevoir le fait de nous trouver un jour, dans la même situation, alors qu’autrefois, nous étions conscients que ce que l’on fait aux autres, on peut l’avoir en retour dorénavant’. Puis, un autre se référa ‘au ‘don de sperme’, malgré les enjeux de l’âge…’.

Finalement, Gilles mit Tout en vers de son cru et, après quelques balbutiements de plus, nous nous sommes réjouis d’attraper, au vol, quelques brillants rayons de soleil !!!

:-) Une femme décida d’aller rendre visite à sa fille et son gendre, que depuis longtemps elle n’avait pas vus ! C’est le gendre qui ouvrit, et salua la belle-mère lui disant : « Bonjour, belle-maman, … il y a un Moment que je ne vous ai pas vue !!! Combien de temps restez-vous

- Jusqu’à ce que vous en ayez assez de me voir !!!

- Ah bon ? Rétorque le gendre, vous ne voulez pas rester 10 minutes, pour prendre un café ?

Carlos

Débat du 7 octobre 2018 : « L’instant présent et la mémoire », animé par Adrien Syed.

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Posted on 8th octobre 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Temps va où il veut, les Évènements sont le résultat du hasard, ainsi que de l’action de l’Homme. C’est ainsi que de nombreux hommages on été rendus à Charles Aznavour, décédé à un âge vénérable, jusqu’à une ultime cérémonie aux Invalides… De son côté, le Gouvernement cherche un successeur, afin de remplacer Gérard Collomb, démissionnaire au Ministère de L’Intérieur. Un physicien, français, Gérard Mourou, a été, avec deux de ses collègues, honoré par le prix Nobel, pour leurs recherches sur le ‘laser’, et son utilisation en médecine. Le Brésil risque de se trouver avec un extrémiste de droite au pouvoir : premier tour des élections ce 7 octobre. Le footballeur, Cristiano Ronaldo, mis en accusation à Las Vegas, dans une affaire de viol, se trouve lâché par ses sponsors. Bien conscient de tout ça, après une ‘Nuit Blanche’, vécue par les parisiens, le ‘peuple philosophe’ s’est trouvé au Café des Phares@, afin d’expliciter la thèse, affirmée, par l’assertion suivante : « L’Instant Présent, et la Mémoire  », au cours du Débat animé par Adrien Syed.

Étant donné que ‘l’Instant’ ne dure que quelques secondes, il est difficile de prévoir combien de temps il imprégnera notre Mémoire. Ce terme, dérive, lui-même (du latin, memoria) désignant une activité biologique et psychique, qui permet de retenir des expériences vécues antérieurement. Alors, comment s’y prendre pour résoudre le ‘busillis’ ? Thèse assez audacieuse, autant qu’imprécise, mais qui n’effaroucha point la trentaine de sages amis de Sophie, bien aguerris face au combat des Idées, même les plus incongrues.

C’est ainsi que l’on a évoqué « la maladie d’Alzheimer », « les ‘fleurs du Mal », « le best-seller de Stephen Hawkings », le fait que « l’on a la ‘Mémoire collective enfouie dans le cerveau », ainsi que « le ‘Présentisme’, qui est à la mode, dispensant d’être attentif ». Le fait que le sujet ne comporte aucun questionnement explicite a été critiqué, aussi, car il est, dès lors, difficile de définir l’objet exact du débat.

Qu’est-ce que le Présent ? Se trouve-t-il entre ‘Mémoire’ et ‘Souvenir’ ? « La ‘Présence’ est poreuse », dixit Paul Valéry !!! Quant à la ‘Mémoire’, l’Ordinateur, certes, en a une… Hélas, il lui manque les Souvenirs, ainsi que les Sentiments et la Nostalgie. L’Instant Présent, n’est-il, dès lors, fait que de ‘mémoire’ , et réciproquement… du ‘Passé dans le ‘Présent’ ? Proust, par exemple, lie ‘Mémoire’, et ‘Instant’… la Mémoire étant quelque chose d’assez encombrant, en raison de sa plasticité neuronale, … mais on est souvent conscient de sa perte de mémoire.

« Ana Arendt, qui se référait au ‘temporel’, fut aussi de la partie, de même que ‘l’Avenir et le Futur’, bien différents du ‘Robotisme’ !!! »  « Qu’est-ce que l’ ‘être’ ? », a-t-on insisté encore , ainsi que, « Passé et Futur nous conditionnant », le « Trou de mémoire », « l’Autisme », « les Contacts avec les autres», Or, il nous restait Tout à définir, c’est à dire, expliciter la déclaration du départ, « L’Instant, présent … et sa Mémoire », retenus dans les oubliettes, comme il arrive souvent, dans ce défouloir !!!

Gilles, chanta l’‘ensorcellement du Temps’ puis, après quelques balbutiements de pure forme, tout le monde se retrouva dehors, commentant, plus le ‘Temps’ qui s’annonçait pluvieux’… que celui faisant déjà partie du ‘Passé’ !!!

:-) Un ‘Pépé’ vient de s’acheter une voiture, et la pousse à 160/h…  Apercevant les gendarmes, il accélère encore, mais ils le rejoignent lui faisant signe de se garer, disant :

- Ca va’pas, Monsieur ? Je veux bien être indulgent, mais j’exige une explication, pour votre comportement !!! Sinon, PV, et un mois de prison !!!

L’autre répond :

- Vous savez, il y a longtemps, ma femme s’est tirée avec un gendarme et, vous voyant, je me suis dit : « Mon Dieu, il me la ramène !!!»

Carlos

Débat du 14 octobre 2018, «Faut-il défaire le Monde, ou empêcher qu’il ne se défasse ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 18th octobre 2018 by Carlos in Uncategorized

En constante évolution, les Sociétés font face aux déconcertants événements qui les surprennent… C’est ainsi qu’un remaniement ministériel annoncé, en France, se fait toujours attendre, et n’aura probablement lieu que dans le courant dans la semaine du 15 au 22 Octobre, ce qui en vérité, étonne assez les citoyens. Par ailleurs, une sérieuse inquiétude se fait jour, dans le monde, face au dérèglement climatique, dont la tendance au réchauffement est à passer la barre des 1,5° d’ici quelques années, et provoquant, pour le moment, des inondations meurtrières à Majorque, et dans le Var tandis qu’un Ouragan fait des lourds ravages en Floride, et que l’été ne veut pas s’achever dans nos contrées. Un mal ne vient jamais seul, alors, un vif souci gagne le monde libre, au sujet d’un journaliste saoudien qui a été, probablement, assassiné dans le consulat de ce pays en Turquie. Arrivé le jour de faire des ‘mamours’ à Sofie, ses amants se sont trouvés au Café des Phares@, à bras avec une étrange alternative : « Faut-il défaire le Monde, ou empêcher qu’il ne se défasse ? », au cours d’un débat, animé par Michel Turrini.

Pour quoi ‘défaire le Monde’ ? Du latin ‘Mundus’, le Monde constitue TOUT ce qui existe, l’Univers, en somme !!! Alors ? Défaire ou Refaire la Dimension du Réel, rendant possibles et intelligibles toutes les transformations, alors qu’à la différence de l’Espace, le Temps est irréversible ? Il comprend, en lui, les dimensions du passé, du présent et du futur. Le Monde, lui, véhicule le même sens que ‘kosmos’, lequel a désigné, d’abord, la parure féminine, puis l’ensemble des corps célestes, parure des cieux !!! Peut-on empêcher qu’il ne se défasse ?

Texte prophétique de la destinée de l’Univers, l’Apocalypse de saint Jean décrit les fléaux et destructions qui illustreront ce tragique moment, le langage commun ayant adopté ce terme pour dénommer telles tragédies.

Étrange alternative !!! Tout déchirer, comme un enfant capricieux, ou, par dépit, y faire obstacle ? En fait, cela peut-il se traduire par Révolution ou Réforme ? Peut-on croire à une crise inévitable ? Sommes-nous sur le Titanic, refusant de voir l’Iceberg ?

Les langues se sont déliées, les uns entendant que ‘Face à la Liberté individuelle, l’Ecologie est une fausse question’, …‘bien que tragique, ajoute quelqu’un d’autre, vue l’imminence du danger’. ‘’Comment trouver le juste milieux, alors qu’Aristote conseille effectivement de ‘défaire le monde, avant qu’il ne se défasse’? ‘Est-ce la honte qui va nous sauver ?’, ‘Honte du ‘sac en cuir’ ?’, ‘honte d’être aisé ?’ ‘Il faudrait passer de la Liberté à la Responsabilité !!!’ ‘Mais, en 30 ans, ce n’est pas facile à faire !!!’ ‘Ce sera, certainement, la Souffrance qui nous fera changer !!!’, ‘Ce débat c’est la recherche de l’articulation entre le global et le local’

Pour terminer, comme habituellement, Gilles nous gratifia de sa vision poétique du DOUTE en QUESTION et, après quelques dernières interventions de pure forme, la salle fut vite évacuée, car il faisait très beau dehors !!!

:-)

Un homme téléphone à sa femme :

- Chérie, je suis invité à une partie de pêche, avec mon chef et quelques camarades, une bonne occasion pour lui demander une augmentation !!! Peut-tu préparer mes affaires de pêche, y ajoutant mon pyjama bleu ?

Au retour, elle lui demande s’il a attrapé beaucoup de poissons !!!

- Oh, oui, répond-il ! Mais, pourquoi n’as-Tu pas mis mon pyjama ?

- Je l’ai fait, dit elle, il était dans ta boîte de pêche !!!

Carlos

Débat du 21 octobre 2018 : « Qu’est-ce que l’éthique aujourd’hui ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 22nd octobre 2018 by Carlos in Uncategorized

« Qui vivra, verra » !!!!, et c’est ainsi que le citoyen attentif a pu se rendre compte d’une collision entre deux navires au large du Cap Corse, provoquant une marée noire à Porquerolles et sur les plages d’Antibes, ainsi que de Saint Tropez. Le remaniement ministériel est enfin accompli, Christophe Castaner devenant Ministre de l’Intérieur, un Ministère de la Cohésion des Territoires et des relations avec les Collectivités étant créé. A part ça, les Inondations de l’Aude ont fait 14 victimes, ainsi que de très importants dégâts, l’accord sur le Brexit marque le pas, en raison du statut de l’Irlande et enfin, un accord salarial à Air France a été signé… puis, comble du Tout, le Diesel devient plus cher que l’Essence !!! Dès lors, on va assister à des diversions et spectacles de toute nature, comme écouter le nouvel album posthume de Johnny Hallyday, vendu, déjà, à plus de 300.000 exemplaires !!! Comme si cela ne suffisait pas, on a eu droit à des ‘Jeux immersifs aux Invalides’, ‘Assassin’s Creed’ dévoilant, à l’Hôtel des Invalides, l’attentat contre Napoléon, tandis que ‘Halloween’ va être fêté à la Mairie de Paris, du 5 Octobre au 18 Novembre.

Arrivé le dimanche, 21 septembre, en l’occurrence, le peuple qui se sent attiré par Sophie, s’est adressé au Café des Phares@, afin de cogiter sur la problématique qui lui était proposée, c’est-à-dire : « Qu’est-ce que l’éthique, aujourd’hui ? », au cours d’un débat, animé par Claudine Enjalbert. Aurait-elle changé  d’un jour à l’autre? Vieilli ? Va savoir !!! Le fait est que l’Ethique fût, de tous temps, une façon d’habiter le Monde, la Morale consistant dans un ensemble de Codes, auxquels il est bon de se référer, étant donné qu’il s’agit d’une réflexion sur ces Règles, bien que, de plus en plus, elle repose sur le pouvoir du ‘Fric’ !!!

Du grecque ‘éthikos’= Morale, le terme concerne les principes les règles de conduite fonctionnant comme normes dans une société donnée, ou préceptes, voire conclusions pratiques à tirer d’une histoire ou événement. Celui qui s’y conforme est considéré comme quelqu’un d’honnête, et juste, parfois ‘un héros’, et, par ailleurs, cette faculté désigne quelqu’un qui est à même d’endurer des épreuves assez pénibles à supporter. Celui qui ne respecte rien, est vu de mode suspicieux, associable. Pourquoi aujourd’hui ?Aurait-elle changé avec le temps ? La réponse est ‘non’, le propre de l’Homme étant de se sacrifier, dans des cas individuels, et surtout collectifs, les successives guerres étant des exemples d’héroïsme ou dévouement, dans les deux cas.

Les interventions du public n’ont fait que corroborer ces faits, c’est à dire, se référant à des gens qui se sacrifient pour leur prochain, comme il arrive en Israël, quasi quotidiennement, la Morale étant liée à la Justice, ou évoquant le constant auto-questionnement du peuple Israélite.

Il a été ajouté que Hans Jonas s’est préoccupé de la ‘Justice traditionnelle’, ce qui a, aujourd’hui changé, puis rappelé que Bernard de Monderville fit le rapport entre ces deux types de société, et que, sinon, on observe la décadence partout… les livres, eux, se comptant parmi les meilleurs facteurs de progrès, voire, aussi, que ‘la morale est la puissance des faits’. Le ‘Monothéisme de l’Argent fut également évoqué, puis l’Islam, Hitler, les USA, ainsi que les sociétés de Terroristes et Criminels, voire l’Utilitarisme, et même, ‘les bébés éprouvette’ !!! ou la ‘Société qui produit, et l’Homme qui prévoit’ !!! Les interventions se poursuivirent, avec le ‘Serment d’Hippocrate’, … le ‘Secret de Confidentialité’, les ‘Cartes d’Embarquement’, dans les avions, contenant des informations confidentielles’ !!!!

On trouve Tout, comme à la Samaritaine, bien que nous n’y nous soyons point déplacés, pour ‘faire nos emplettes’.Le soleil, dehors, faisant des appels du pied, Tout le monde prit le chemin de la sortie et, une fois que Gilles a gratifié l’assemblée de son résumé poétique, nous sommes allés le rejoindre !!!

:-) Une femme, blonde, a accouché de deux beaux bébés blonds ! Pourtant, elle pleure, et l’infirmière lui demande la raison !!!

- Voyez vous, Madame, lui répond-elle… je ne sais pas qui est le père du deuxième !!!

Carlos

Le débat du 28 octobre 2018 : « Qu’est-ce qu’une question philosophique ? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 24th octobre 2018 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 4 novembre 2018 : « Quest-ce qu’une femme aujourd’hui ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 31st octobre 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 11 novembre 2018 : » la fraternité, la choisir ou la subir ? » animé par Alain Gorian.

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Posted on 14th novembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Le monde se trouve toujours, en complète ébullition, et c’est ainsi que, les calédoniens disant ‘non’ au référendum sur l’indépendance, restent donc français, sous la devise à trois Préceptes : ‘Liberté, Egalité, Fraternité’. Le Président, Emmanuel Macron, se rend dans 11 départements, afin de célébrer la mémoire des victimes de la guerre 14-18… Les concurrents de la ‘Route du Rhum’ se sont élancés le 4 Novembre, et déjà les vieux records devraient tomber, puisque le vainqueur est attendu dans la nuit de ce 11 novembre. La grogne se généralise dans le pays, contre le prix des carburants qui ne cesse d’augmenter. A mi-mandat, Donald Trump conserve la majorité au Sénat, mais perd le contrôle de la Chambre des Représentants. C’est ainsi que la Population, et les Visiteurs accourant à Paris, ont, après la Tour Eiffel et la Bute Montmartre, pu tout bonnement admirer la ‘Féerie des eaux’ au Trocadero, au Grand Rex, l’ ‘Exposition-Evénement’ du peintre japonnais Foujita, ou la Conférence-Débat sur les Laboratoires du Changement Social.

Arrivé le 11 Novembre, comme chaque dimanche, les ‘fans’ de Sophie, se sont retrouvés au Café des Phares@, afin de débattre sur le thème choisi, sur place, entre une dizaine de propositions, c’est-à-dire, un pan de la devise de la nation : « La Fraternité, la choisir ou la subir ? » animé par Alain Gorian.

On connaît le biblique événement d’une Eve, nue qui, tentée par un serpent, a croqué une pomme, ce qui nous a menée à porter des vêtements. Nous avons eu vent de la tragique histoire des frères ennemis, Caïn et Abel, ainsi que les extraordinaires faits de Gargantua, décrits par Rabelais depuis 1534… Alors, comment tirer son épingle du jeu, face à une telle colle ?

De ‘Frater’, mot latin, le terme désigne ceux qui sont nés des mêmes parents, que l’on ne choisit pas, en général, … voire, métaphoriquement, ceux qui ont combattu ensemble, pour la même cause, ou appartiennent à une même confrérie, dans une communauté religieuse. Puis,‘Choisir’, (du gotique kausjan, goûter). ‘Subir’,(du latin, subire, aller sous…)

Alors, pourquoi ‘subir’, ce que l’on abomine, si tel est le cas ? Quant à ce qui est de choisir, quels critères adopter ? Jeu de dés? Tirage au sort ?

Lorsque, pendant la guerre, une Compagnie manquait de bravoure, on tirait au sort, celui qui devait être fusillé !!! Est-ce juste ?

Enfin !!! Les participants présents, étant partagés, selon l’espace occupé, entre la ‘Terrasse’, le ‘Centre’, et le ‘Fond de la salle’, tour à tour, les participants ont fait état de leurs idées, les uns jugeant que, « en raison des ‘droits de l’Homme’, chacun choisit son mode de vie », ou que « finalement, pour choisir, il faut avoir un sentiment », voire « d’après Nietzche, le bout du monde vient de son bruit, la Fraternité n’étant que du ‘bla, bla, bla’ ». Quelqu’un a ajouté « qu’il hait son voisin de palier », un autre « que tout dépend des rapports des gens entre eux… puis : « l’Egalité ?‘Ah!/Ah!/Ah’ !!! Laissez-moi rire !!! » Ensuite, une nouvelle intervention fit allusion à « l’Amour, la Perversion, la Haïne… et, si le mot Fraternité existe, il sert, en premier, les Injustes, une sorte de ‘Fraternité opérationnelle’ !!! »

Il fut précisé que « la fraternité entre membres de la même famille se nommerait ‘Sororité’ », puis a été rappelé « l’arrêt du Roi, à Varennes », « le rôle de Pétain », « si je ne défend pas mes intérêts, qui va le faire », « la Haine est nécessaire à l’être humain », « mort du Roi, mort du Père »…,etc.

Enfin, comme souvent, on perd de vue la question initiale, pour prendre des chemins de traverse, un itinéraire plein d’embûches, comme si l’on venait là pour décompresser, tout bonnement.

Gilles fit son approche poétique de l’événement et, après quelques interventions de pure forme, encore, la salle désemplit pour continuer le débat, dehors !!!


:-) Un Monsieur boit un Pepsi, au bar, lorsqu’il voit passer sa femme avec une nouvelle robe !!! Il proteste :

- Enfin !!! voyons ! Tu en a déjà acheté trois, ce-mois-ci !!! Ca devient cher !!!

- C’est le diable qui m’a tenté, s’excuse-t-elle.

- Tu n’avais qu’à lui dire : « Arrière, Satan !!! »

- C’est ce que j’ai fait !

-Et alors ?

- Il a passé derrière moi, et a dit : « de dos, elle vous va encore mieux !!! »

Carlos

Débat du 18 novembre 2018 : « Qu’est-ce que la nature humaine ? », animé par Claude-Pol Grogniet.

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Posted on 19th novembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Bien qu’une semaine ne compte que sept jours, des tas de bouleversements se passent pendant ce temps-là. C’est ainsi que, dimanche, 11 Novembre, 70 Hommes d’État se sont déplacés à Paris, à fin de célébrer l’Armistice de la guerre 14-18, espérant promouvoir, enfin, la Paix dans le Monde. Aux USA, le bilan des incendies en Californie ne cesse de s’alourdir, comptant, déjà, 70 morts et 1000 disparus. En France, la baisse du ‘pouvoir d’achat’ des classes moyennes, ne finit pas de croître, provoquant leur mécontentement, étendu à la hausse du prix des carburants, ce qui pousse le Peuple à descendre dans la rue, c’est la colère des ‘gilets jaunes’, ce samedi, provoquant le blocage de nombreux accès routiers, ce qui engendre des accidents, comme, par exemple, la mort d’une manifestante de 63 ans, tuée par une automobiliste qui, excédée, a forcé un barrage, lorsque l’on secouait son véhicule. Par ailleurs, le gagnant d’un million d’Euros, au Loto, ne s’étant pas manifesté, la somme sera remise en jeu… puis, l’épave du sous-marin ‘San Juan’, disparu, corps et biens, il y a un an, en Argentine, fut retrouvé, hélas, avec 44 morts, à bord.

Arrivé ce 18 Novembre, 2018, le peuple philosophe, lui, s’est trouvé au Café des Phares@, afin de répondre, tout bonnement, à la simple colle : « Qu’est-ce que la nature humaine ? », au cours d’un débat, animé par Claude-Pol Grogniet.

Que celui qui ne le sait pas, lève le doigt!!!… Je compte, mais le compte n’y est pas !!! Alors, disons que ‘la nature humaine’ n’existe point !!!, et que ‘l’Homme est, plutôt, le loup de l’Homme’, selon l’expression de Hobbes. Néanmoins, les animaux se distinguent entre rationnels, ou non, ceux-là, étant capables de distinguer le contenu de leurs actions, les qualifiant de bonnes, ou pas !

Les participants présents étant divisés selon la configuration du lieu, terrasse, centre, et fond de la salle, les réponses fusèrent, allant de l’attribution de la phrase ‘au contenu d’un livre de Marguerite Duras’, que ‘nous sommes condamnés à être libres’, que ‘Platon divise les humains en trois natures, les philosophes, les ratés, et les violents’, que ‘l’Homme est un petit Univers’, pour Sartre’, et que ‘ce qui compte, c’est la notion d’essence !, à laquelle on ne peut pas échapper’.

Au centre, on était d’avis ‘qu’il s’agissait de quelque chose que l’on n’arrive pas à définir’ ; que ‘tout évolue, on naît, on grandit, on meurt’, ou, on contraire, qu’il ne ‘s’agit que du ‘bla-bla-bla’ ’, voire que, ‘du fait de parler, il est un être de culture’, ‘mais peut mentir et tuer par plaisir de vengeance’… ou concluant ‘qu’il s’agit d’un oxymore, d’après Rousseau’ !!! Il faut différencier un être humain d’un simple animal. La guerre est préméditée… on se fait la guerre… A chaque problème s’attache une réponse…

Comme si jusque là on n’avait rien dit, on est passé aux ‘premières prises de parole’, et quelqu’un en a profité pour dire, ‘Je n’ai rien à dire, mais je vais le dire, … je suis d’accord avec ce qu’a été dit’ !!!, puis, quelqu’un d’autre ajouta, ‘la nature humaine me pose problème’, un autre encore, ‘Je crois que dans la ‘nature humaine, il y a deux choses : 1) Elle sera toujours comme elle est… 2) elle a une exigence morale… 3) un animal ne peut pas être pervers !!!

Puis, on poursuivit, proclamant : ‘il faut toujours chercher l’histoire de l’Homme dans l’ensemble de l’Histoire’, ‘où il y a constamment l’instinct de mort’, ‘Moïse est un effet miroir’ !!!, etc…

Finalement, on a terminé, avec l’effet poétique de Gilles, et la salle fut désemplie, tout le monde se trouvant à commenter la séance, sous le soleil resplendissant du dehors !!!

:-) Les romans d’aventures ne sont pas, nécessairement des romans d’amour, mais les romans d’amour sont toujours des romans d’aventures ! (Tweet de Bernard Pivot, le 19/11/2018)

Carlos

Débat du 25 novembre 2018 : « Quand sait-on qu’il est trop tard ? », animé par Daniel-Philippe de Sudre.

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Posted on 28th novembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Temps ne consiste pas seulement dans les heures qui passent ennuyeuses, rebutantes, monotones, mais aussi dans l’aspect visuel qu’il présente, ce jour, orageux, brumeux, ou ensoleillé. Pourtant, rien n’a empêché les automobilistes, revêtus de ‘Gilets Jaunes’ de manifester leur colère vis-à-vis des taxes exorbitantes qu’ils paraissent subir, et contre le coût de la vie en général. Le PSG se prépare à affronter Liverpool, afin de disputer sa Première place en Ligue des Champions. Le ‘Salon du Cheval ouvrait au Parc des Expositions de Villepinte, un hommage fut rendu à Edmond Rostand, pour le centenaire de sa disparition, à Saint Pierre du Gros Caillou, ainsi qu’un ‘Gala’ de solidarité, en faveur des victimes du Sida, et les Marchés de Noël, firent leur apparition à la Défense. De tels événements, n’ont néanmoins pas dissuadé les fous de Sophie, d’aller lui faire la cour, au Café des Phares@, où un problème philosophique leur était proposé, c’est à dire : « Quand sait-on qu’il est trop tard ? », au cours d’un débat animé par Daniel-Philippe de Sudre.

En général on s’en aperçoit, lorsque le train quitte la Gare, avant même que vous ayez pris vos billets, que la mariée se pointe, alors qu’excédé, son futur époux a quitté les lieux, ou que le malade donne des signes de passer à trépas, sans que le curé lui ait administré l’extrême onction. Or, le fait est que le ‘bon moment’, se traduit par le terme grec, « Eucaria ».

Comme habituellement, les langues se délièrent, les uns supputant que ‘c’est variable’, d’autres, ‘qu’il y a des espèces qui ont disparu, que l’on ne peut pas représenter’, ‘un moment se trouve toujours contre un autre, difficile du point de vue du réel’, ‘un concept d’infini’. Edith Piaf fut également évoquée, en raison de son ‘non, je ne regrette rien’, auquel fut ajouté ‘je passe ma vie à regretter, de ne pas faire ce que je devais faire… pas d’espoir pour l’avenir, donc !’, et même, ‘je me dope à la dopamine’, ou ‘ à 70 ans, j’apprends à jouer au Tennis’ !!!’, ‘Platon, et ses dialogues’, voire, ‘c’est-à-nous de construire le monde dans lequel nous voulons vivre, et en faire un choix, au bon moment, ‘eukaria’ ’, ou ‘l’évocation du romain, ‘la 25ème heure’, il est trop tard !!! ‘Qui sait, aujourd’hui, quoi que ce soit du futur ?’, ‘C’est à nous de choisir !!!’, ‘Pour que cette question puisse être posée, il faudra un préalable’, ‘tout dépend de la nature de l’obstacle ; si je veux passer le pont, et s’il s’écroule, je ne peux pas me plaindre ; il s’agit du ‘principe de responsabilité’ d’Hans Jonas’ ; ‘une image quantique peut perdurer pendant 4.000 ans’, ‘voire le Roman ‘25ème heure’, il est trop tard’, ‘à partir de l’univers des possibles, quelle est la réalité, ou le doute, s’il est trop tard ?’

Enfin, tout à une fin, et notre débat y toucha, avant le « trop tard » !!! Après l’interprétation poétique de Gilles, nous nous trouvâmes sous le soleil renfrogné de l’automne.

:-) « J’ai souvent remarqué, que les gens qui sont en retard, sont de bien meilleure humeur, que ceux qui ont dû les attendre. » André Roussin, 1911.

Carlos

Débat du 2 décembre 2018, « A quoi servent les pleurs ? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 4th décembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Tout a une histoire…, un fil conducteur…, quelque chose de particulier, qui nous permet de trouver une explication à chacune d’elles, sans quoi nous serions perdus dans leur amoncellement  !!! C’est ainsi que le segment de Temps recouvrant la période allant du 26 Novembre au 2 Décembre, bien d’événements ont eu lieu, dans le monde, tels que des soudaines inondations charriant devant elles grandes extensions de terre, comme en Australie, par exemple…, sans oublier le phénomène des Gilets Jaunes qui, paralysant le trafique routier, fut intitulé ‘Acte 3, Macron, démissionne !!!’, tandis que des arbres de Noël se levaient partout, ci et là, et d’autres points de blocage étaient créés au péage de Bignon, animés par le slogan ‘L’Hermine enrage’!

Faisant abstraction de Tout ça, arrivé le 2 Décembre les fous de Sophie se sont retrouvés dans leur demeure au Café des Phares@, afin de dépiauter la colle donnée à leur réflexion, c’est-à-dire : « A quoi servent les pleurs ? », que Bruno Leucoris se chargea d’essuyer !!!

Etrange question !!! Du latin,‘plorare’, le terme nomme le fait de verser des larmes… de peine, de joie, ou de rage !!!! Dans quel but ? Déplorer la disparition ou la mort de quelqu’un, une rancoeur étouffée, ou se réjouir d’éventuelles retrouvailles.

Le fait est que, au cours de l’Histoire, de pair avec le croc-mort, le scribe, ou le crieur public, il a été question de ‘pleureuses professionnelles’, lors des funérailles d’un édile, ou d’un haut personnage qui, moyennant quelques pièces (+/-200.000 F= 306 E) , manifestaient leur chagrin, afin de le faire paraître très important l’événement.

Avides de manifester leur réponse au ‘busillis’, les langues se délièrent, les uns prétendant qu’il ‘s’agissait d’une coutume du Moyen-Age’, d’autres le relèguaient à de simples ‘pleurnissages’, ou y voyaient deux aspects : « ‘Pourquoi ?’, et ‘A quoi ça sert ?’ ; ce qui n’est pas pareil ! » Certains encore, se disaient que ‘c’est une capacité propre à l’Homme’, ‘la liberté de chacun’, ‘éviter les ulcères d’estomac’, ‘les bébés comprennent ça !’, ‘Une dichotomie, face à la vulnérabilité, fut éventée’, ‘peut-on pleurer seul ?’, ‘la catharsis’, ‘la jouissance des larmes’, ‘l’aspect culturel du fait’, ‘Freud et le lien entre larmes et hystérie’, ‘l’hystérie des femmes à une certaine époque’, ‘une ruse d’élèves au cours des examens !!!’, ‘j’ai trouvé, au bord de la Seine, une femme qui pleurait avec son chat’, ‘parfois, les larmes coulent toutes seules’, ‘au XVIII ème Siècle, pleurer était de bon ton’…

Gilles résuma le tout en quelques vers et, après quelques dernières interventions , la séance fut levée, et la salle désemplie !!!

:-) Un homme, assez âgé, pleure, tout seul, sur le trottoir, et un passant, lui demande ce qu’il lui arrive, il répond :

- Monsieur, je suis marié à une femme de 20 ans, une splendeur !!!

-Vous devez, dès lors, être heureux !!!

L’autre redouble de pleurs, disant :

- Et elle cuisine, c’est une merveille !

Puis, entre deux sanglots, il ajoute :

- Et au lit, elle me fait des trucs fous !!!

- Mais, alors, arrêtez de vous lamenter !

Et, hoquetant dans ses larmes, le vieillard rétorque :

- C’est que je ne sais plus où j’habite !!!

Carlos

Débat du 9 décembre 2018 : « La Démocratie est-elle représentative ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 11th décembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Comme l’on sait, à chaque jour suffit sa peine et, au cours de la semaine allant du 3 au 8 décembre, les citadins sont partis s’en soulager, qui aux sports d’hiver, qui auprès de leurs familles de province, ou restant dans la Ville, afin de faire leurs emplettes pour Noël, propres à réjouir les Petits et les Grands, devant la cheminé, voire s’envoler vers des pays merveilleux…, étranges, exotiques. De leur côté, l’action protestataire, soulevée par les ‘Gilets Jaunes’ (car revêtus d’un tel habit, utilisé par chaque conducteur, lorsque, désarmé, il tourne autour de sa voiture est en panne), ont fait savoir au Président de la République, et à son Gouvernement, qu’ils refusaient leur politique libérale, d’austérité, la colère s’étendant, dès lors, à Tout le Pays !

Arrivés, néanmoins, bien Sages, du côté de la Bastille, les amants de Sophie, se sont réunis au Café des Phares@, dans l’idée de, comme chaque dimanche, se pencher sur une problématique à dépiauter ! Il en est sortie l’étrange question : « La Démocratie est-elle représentative ? » animé par Daniel Ramirez.

Les réponses fusèrent : ‘C’est son essence…, même, mais, va savoir !’ ‘Représentative de quoi ?’ ‘Comment faire, pour qu’il y ait des Lois Justes ?’, se demandaient les uns… ‘De quel mode travailler, sur une telle problématique ?’, s’interrogeaient des autres…Problème d’intérêt commun ?’, s’enquéraient d’autres encore… Puis, les affirmations s’en suivirent… ‘Dans l’avenir, ce seront les machines qui remplaceront les êtres Humains !’, ‘Tombés dans l’Archaïsme, il n’y aura plus ni Foi, ni Loi, ni de simple Souveraineté !’, poursuivait le doute !

Enchaînant leurs Pensées, les ‘Pourquoi ne se sent-on pas représenté ?’, ‘Comme Camus le fait dire à un de ses personnages dans « La chute » :« La démocratie ce sera lorsque nous serons tous coupables » c’est à dire tous responsables de notre situation’ affirma encore une participante.

Enchaînant leurs Pensées, les participants au Débat ont fait valoir leurs Cogitations, les uns, prétendant que…, d’autres que… ou encore que… jusqu’à ce que le temps de l’exercice s’épuise, et que Gilles mette un terme au Débat, à l’aide de ses rimes. Puis, quelques balbutiements de pure forme persistant, encore, ici et là !!!, le moment intellectuel prit fin… Malgré le fait qu’il pleuvait comme vache qui pisse, les férus de philosophie ne quittèrent point les les alentours, sans se défaire, de quelques doutes qui tourmentaient encore leurs esprits !!!

:-) Rappelez-vous l’essentiel, dit le Maître à ses élèves : « Le Totalitarisme, c’est lorsqu’un seul commande, et tous les autres obéissent, la Démocratie, c’est le contraire !!! »

Carlos

Débat du 16 décembre 2018 : « Celui qui commet des violences n’est plus une victime, c’est un barbare », animé par Pascal de Oliveira .

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Posted on 19th décembre 2018 by Carlos in Uncategorized

« Homo Lupus Homo », jugea, sévèrement Thomas Hobbs, partisan d’un matérialisme mécaniciste, considérant que l’Homme est, naturellement, mû par le désir et la crainte, devant, dès lors, renoncer à ses droits, au profit d’un souverain absolu, qui ferait régner l’ordre, … l’État. En effet, au cours de la semaine allant du 8 au 15 décembre 2018, on a assisté à des violences dans toute la France, notamment à Paris, en marge de la manifestation des ‘Gilets Jaunes’, et autres troubles sociaux. A l’étendue internationale, le 10, le Président Emmanuel Macron prend la parole, afin d’ainsi, désamorcer la situation… faisant la promesse, entre autres, d’augmenter de 100 euros, le salaire des travailleurs qui touchent le SMIC, et l’annulation de la CSG pour des centaines de retraités. Le 11 décembre, on constate que, pour beaucoup de mécontents, cela reste insuffisant, et qu’ils se disent prêts à poursuivre le Mouvement pendant plusieurs mois, si nécessaire. Entre temps, un attentat eut lieu à Strasbourg, un individu ayant ouvert le feu dans le Marché de Noël, causant la mort de 5 personnes, et blessant 12 autres, certaines assez gravement, tandis que le meurtrier, en cavale, était abattu par les policiers sur lesquels il s’était mis à tirer. A l’étendue mondiale, la COP24 s’est réunie, afin de rechercher des mesures, permettant l’application de l’Accord de Paris, dont le but est de ‘lutter contre le réchauffement climatique’.

Conscients de tout ça, réunis au Café des Phares@, le 16 décembre 2018, les amants de Sophie, ont jugé, et débattu la réflexion de Pascal Bruckner à propos de l’actualité : « Celui qui commet des violences, n’est plus une victime, c’est un Barbare », au cours d’un débat, animé par Pascal de Oliveira.

Voyons !!! VIOLENCE, du latin, ‘violentia’ (ce qui produit ses effets avec une force extrême, brutale… ; VICTIME, aussi du latin ‘victima’ (personne blessée ou tuée, au cours d’une guerre, un accident, une rixe…, ou offerte, comme sacrifice, à une divinité… ; BARBARE, du grec, ‘barbaros’ (étranger), contraire au bon goût, en somme, quelqu’un d’inhumain !

Les assistants se ruèrent sur les concepts les plus aisés, et les faits plus réels, allant du ‘lorsque l’on s’éclaire, tout le reste est dans le noir’, ‘j’ai un peu peur de la tournure que prend le débat’, ‘on peut dire n’importe quoi, sur la violence’, ‘on peut faire dire aux mots, tout ce que l’on pense’, ‘je frémis devant l’agressivité des rapports sociaux’, ‘un Homme, ça s’empêche’… ‘la psychanalyse, malaise, ou symptôme d’agressivité’ ? ‘La violence est un poison’, d’après René Girard’, ‘les Gilets Jaunes font tourner en rond, la violence’, parce que Tout ça, c’est absurde’, ‘si l’on reste à René Girard, la Résistance est une violence’ ; victime innocente’, ‘à part les violences culturelles (idées), il y a la Loi du Talion, et ses dérives’ ; ‘l’État légitime-t-il, la Violence ?’ ; ‘Je pense aux ‘suffragettes’, le vote des femmes, a été acquis par la violence’…

Le TEMPS ayant raison de TOUT, une fois que Gilles ait fait sa synthèse en vers, après quelques balbutiements de pure forme, les fous de Sophie se sont trouvés dehors, refaisant le monde !!!

:-) Un barbare entre dans une Taverne, et va vers la serveuse, lui disant :

- Je vous prie de m’excuser, Madame, d’avoir mis le feu à votre établissement, avoir déclenché une rixe, et avoir essayé de vous violer…

- Mais, s’exclame-t-elle, vous n’avez fait rien de tout cela !!!

- C’est vrai, fait-il, mais attendez que je sois à mon quinzième verre !!!

Carlos

Débat du 23 décembre 2018 : « Faut-il être hypocrite, pour mieux vivre ensemble ? », animé par Luc Venisse.

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Posted on 25th décembre 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 30 décembre 2018 : « Lorsque l’auteur a été un salaud, l’œuvre est-elle atteinte ? » animé par Alain Gorian.

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Posted on 30th décembre 2018 by Carlos in Uncategorized

Les jours ne font que passer, se pressant d’atteindre la nuit, afin de combler notre sommeil de rêves, parfois prémonitoires… C’est ainsi que les semaines suivent le mouvement et, ayant eu l’intuition que notre planète, la Terre, tourne autour du Soleil, Galilée exulta de joie, satisfaction de peu de durée « … e pure si muove !!! », se résigna à balbutier le savant, se rétractant devant le tribunal de la ‘sainte Inquisition’.

Quoi qu’il en soit, au cours de la semaine allant du lundi 24, au dimanche 30 décembre, les ‘Gilets jaunes’ maintiennent leur désaccord vis à vis du Président, Emmanuel Macron, et promettent de se faire entendre et voir lors du réveillon de la Saint Sylvestre sur Les Champs Elysées. Enfin, Alexandre Benalla refait surface avec une sombre affaire de 2 passeports diplomatiques non rendus… Cependant, l’humeur est aussi à la préparation des prochaines festivités : cadeaux, champagnes et autres agapes…

Tenant compte de Tout cela, les passionnés de Sophie se sont réunis au Café des Phares@, afin de dépiauter la question qui leur était posée, c’est-à-dire : « Lorsque l’auteur a été un salaud, l’œuvre est-elle atteinte ? », au cours d’un débat animé par Alain Gorian.

Étonnante question !!! C’est-dire, il y a un doute, à propos du chef- d’œuvre, qui ne pourrait point être atteint, si ce n’est par le travail d’un salaud !!! Dans mon pays, dans un tel cas, ont réplique: ‘Le cul n’a rien à voir avec le pantalon’ !!! En effet, il y a des génies qui sont moralement dépravés… et des analphabètes d’une admirable générosité !!! Mais, enfin, ‘faute de grives, on mange des merles’, d’après le dicton ! Voyons ! 1) Un ‘salaud’ est un terme injurieux, désignant un Homme méprisable, ignoble, déloyal, moralement répugnant !!! 2) Comment discerner dans un Travail, une Intention ? C’est rare de trouver quelqu’un en accord, à 100%, avec ses actes et ses dires, alors qu’affirmer que ‘nous sommes Tous des salauds’ est assez fréquent, démagogique.

Le fait est que l’on ne peut pas séparer l’auteur de l’œuvre, cela dépendant, peut-être, de la nature de celle-ci ! Rousseau, Houellebecq, Voltaire, Céline, Heidegger, nous démontrent que l’on apprendra, toujours quelque chose de quelqu’un… alors que nous sommes tous des salauds. Georges Sand est célèbre en raison de sa vie, et point de son œuvre, assez mièvre, au demeurant. Sade ? Pourquoi aurions-nous besoin du salaud? C’est assez démagogique, et cela voudrait dire que nous ne le sommes point. Peut-être qu’un acte immoral ne compromettrait pas toute la personne !!! Mystère et Boule de Gomme !!!

Le publique présent s’efforça de retirer le mieux possible de substance, de sens, de l’énoncé, s’orientant, comme souvent, par les faits divers les plus sensationnels, ou autres références originales, jusqu’à ce que, le temps de réflexion arrivant à son terme, Gilles résuma Tout en vers et, après quelques sursauts encore, la réflexion prit son terme, le soleil du dehors étant assez attirant, et propice aux commentaires les plus divers, retenus par des hésitations, dues au doute non philosophique, mais craintif, peut-être !!!

:-) Un cantonnier pose sa pelle, allume une cigarette, et lit sur le paquet : «Fumer nuit gravement à votre santé !!!

- Ahhhh les salauds, s’écrie-t-il !!! Ils n’écrivent pas la même chose sur les pelles !!!

Carlos

Débat du 6 janvier 2019 : « La conversion philosophique, pour ou contre ? », animé par Pierreyves.

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Posted on 7th janvier 2019 by Carlos in Uncategorized

… Au cours de la semaine allant du lundi 31 décembre 2018, au 6 Janvier 2019, bien des événements ont eu lieu dans la capitale, ainsi que dans le monde, comme les affriolants soldes d’hiver, ou les contestations des frileux ‘Gilets Jaunes’, refusant la politique de leur Président.

Pendant ce temps, autour de notre planète Terra, tournent les vaisseaux les plus variés, financés, va savoir par qui. « …e pure si muove », (et portant elle tourne), se résigna à proférer Galilée, devant le Tribunal Inquisitoire !!!. le peuple, amant de Sophie, se déplaça, le 6 janvier 2019, jusqu’au Café des Phares@, afin de s’entretenir du sujet dicté, derechef, par l’animateur du jour, Pierreyves, « La conversion philosophique, pour ou contre ?», alors que par tradition, et logiquement, le thème du débat est choisi, par l’animateur, certes, mais parmi une dizaine de propositions, venues de la part des participants, comme il est logique Pourquoi y déroger ?. Étrange question, s’agissant de ‘conversion’, philosophique ou pas !!! Comme si l’on avait point ‘d’autres chats à fouetter’.

Mais, enfin, ‘au Diable l’Avarice’. Qu’est-ce qu’une ‘CONVERSION, Philosophique fut-elle? Du latin « conversio », le mot dénomme le fait d’abandonner une religion, pour en adopter une autre ! Ou passer de l’incroyance à la foi !!! Supposant que je suis contre !!! Comment orienter le débat ? Et si je suis pour ?

Le désir de s’exprimer dépassant la Connaissance, Tout le beau Monde y est passé, d’« Édouard VI à Lacan », « on croit tout le monde dans la rue », « la conversion est difficile », « on ne veut pas changer, alors, on ne change pas ». « Conversion philosophique, est un autre rapport à soi et à la connaissance ! C’est retrouver l’étonnement ». « Conversion par la philo, ou conversion à la philo ? » « C’est une pratique » « La conversion existentielle c’est s’ouvrir au divin ! » Quelqu’un rebondit disant « aimer bien le ‘bordel’… vivre sans convictions », ou « aller jusqu’au bout d’un projet », « il faut une ‘conviction’, ou une ‘conversion’ », « la braise brûle sans cendre »…, « pour moi, la ‘commune’ est un éveil », «  que la conversation est une fulgurance »… « on est dans la ‘conversion religieuse’, ou dans le ‘désir’ », « Va vers toi », « on choisit, ou est-on choisi ? », « ‘convertir’, c’est changer de religion !! »

C’est triste, non ?

Gilles fit son résumé, en vers, de ce moment de « Pensée » (pesée), et, après quelques ajouts supplémentaires, Tout le Monde s’est retrouvé dehors, sous le soleil, brillant, mais peu convaincu !!!

:) C’est une question de propreté, il faut changer d’avis, comme de chemise !

Carlos

Débat du 13 janvier 2019 : « Puis-je avoir des Convictions, sans prétendre à la Vérité ? », animé par Bruno Leucoris et Christophe Baudet, au Café ‘Les Turbines’, dans le 2ème Arrondissement.

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Posted on 17th janvier 2019 by Carlos in Uncategorized

« To be or not to be !!!» Pour que l’année débute en fanfare, il nous faut les plus variées  des festivités, essayant d’oublier autres événements tragiques, tels que l’explosion meurtrière qui eut lieu dans le IXème arrondissement de Paris, causant quatre morts, dont deux pompiers, ainsi que de nombreux blessés, rendant, par ailleurs, inhabitables près d’une douzaine d’immeubles !!! Côté joie, le Zoo de Thoiry nous a montré un monde fabuleux, au cours d’une Exposition assez ludique, tandis que le Musée Pompidou présenta, à ses visiteurs, une riche documentation sur l’‘Art de la Photo’, et organisa des ‘Cours de Cuisine’, pour les enfants, administrés dans les lieux appropriés. Quoique moins agressifs, les ‘Gilets Jaunes’ sont toujours déterminés, et l’organisation d’un ‘ Grand Débat National’, prévu par le Gouvernement, commence à se mettre en place, malgré certaines difficultés. A l’étranger, Carlos Ghosn, président de Renault, est toujours en prison au Japon, depuis plus de vingt jours, et il semble qu’il y restera encore pour longtemps, tandis qu’aux USA, le ‘Shutdown’, provoqué par Donald Trump s’éternise, privant de salaire 800. 000 fonctionnaires.

Insoucieux de tout ça, arrivé le 13 janvier, le peuple énamouré de Sophie, s’est trouvé au Café ‘Les Turbines’@ , afin de tirer au clair, le sens de la question qui lui était posée : «  Puis-je avoir des Convictions, sans prétendre à la Vérité ? », au cours d’un débat animé, conjointement par Bruno Leucoris et Christophe Baudet. ‘Conviction’ versus ‘Vérité’ !!! Pourquoi se gêner ? Dans mon pays, on dirait que ‘le cul n’a rien à voir avec le pantalon’… mais enfin, il fallait k’ça ‘turbine’ !!!! Liée au désir d’appartenance, la ‘Conviction’(du latin : convictus ), reflète le sentiment de quelqu’un qui croit, fermement, en ce qu’il pense et affirme. De son côté, la ‘Vérité’, est définie par la proverbiale autant qu’étonnante alitheia grecque, ‘non-mensonge’… Il ne nous reste que le prédicat, ‘puis-je’, afin de mettre chaque chose à sa place. En effet, je peux être absolument persuadé de ce que j’affirme, sans m’inquiéter du fait que ce soit vrai ou pas… Quant au ‘Pouvoir’!!!…, du latin ‘posse’, revient à ‘être capable de…’, avoir la capacité… Voilà ! Voilà !!!

En bons soldats, les amants de Sophie, ont répondu qu’il « s’agissait du désir d’appartenance », que l’on vérifie, par exemple, dans le cas de ‘Lucien Lacombe’, (film de Louis Malle sur un jeune paumé en quête de reconnaissance, durant l’Occupation). Que « d’une ‘conviction’ on peut témoigner » que « la ‘conviction’ est liée à la subjectivité », « de l’ordre de l’expérience, mais pas forcément rationnelle », pour les uns, d’autres, plus pessimistes, que « cela correspondait au doute d’y arriver ».

Référence fut aussi faite, à plusieurs reprises, au fonctionnement de notre justice, qui demande ‘l’intime conviction’ des jurés, au moment de leur verdict. La vérité, elle, « semble être plus de l’ordre de la connaissance, que de la certitude ». «  Elle ‘est une mante religieuse’ », dit encore quelqu’un. « La conviction est personnelle, alors que la vérité est absolue », proposa aussi, un autre.

Gilles mit un brin de fantaisie au questionnement et, après quelques balbutiements de pure forme, tout le monde s’est laissé attirer par le beau soleil du dehors !!!

:-) Ne courrez jamais après un bus ou une femme :Il en arrive toujours d’autres dans les cinq minutes !

Carlos

Débat du 20 janvier 2019 : « Est-il sage de prendre ses désirs pour la réalité ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 20th janvier 2019 by Carlos in Uncategorized

Le début d’une Nouvelle Année est, toujours, aussi bien un moment d’inquiétude, que d’espoirs et réjouissances particulières, ayant pour but le célébrer. Attendant que la Lune ne nous tourne la face, et le fait que les inscriptions viennent d’être ouvertes pour le ‘Marathon de Paris’ du 14 Avril, accumuler la force indispensable aux participants, est un redoutable défit… alors que les fêtards ont goûté les Galettes des Rois, tout simplement, s’offrant les énergies nécessaires à la visite du ‘Salon du Développement Durable’. Par ailleurs, les Auteurs littéraires, se disputaient le Prix de la Littérature 2019, en Picardie, et les plus fameux Illustrateurs, se réunissaient, aussi, dans les lieux choisis pour cette sorte d’événement. Pendant ce temps, insoucieux, les amants de Sophie, ce sont réunis au Café des Turbines@, afin de se tirer d’un doute, à savoir, « Est-il sage de prendre ses Désirs pour la réalité ? », au cours d’un Débat que Gunter Gorhan se chargea d’animer.

Voyons !!! Émanant, étymologiquement de ‘Sidérais’, le Désir, est une façon d’exister, tournée vers l’Avenir, alors que Descartes affirmait préférer ‘changer ses Désirs, plutôt que modifier l’Ordre du Monde !!!’ Or, il est clair, que le langage est une ‘toile d’araignée’, où se font attraper les mots, absolument nécessaires pour la vie en Société et, même les Malentendus, ne font qu’enrichir nos échanges.

La ‘parole’ étant éparpillée dans la salle, il a été dit que « le Désir (collectif, pas individuel) est un outil, voire, un moyen de reconstruire l’ordre du monde, selon Marx ». En suite, nous nous sommes demandé, « comment transformer le monde, selon ses propres désirs, si chacun a les siens ? » Puis, affirmé que « sans ‘désir’, on ne peut rien échanger » ! ‘On a fait appel à Freud’, fait noter que ‘le Sage est quelqu’un qui fait peur, écrasant le goût de l’aventure’, et rappelé ‘la génération Mai 68’, ainsi que le ‘connais-Toi, Toi-même !’, et, ‘les mots font Tout pour que l’on ne se comprenne pas’, ou, au contraire, ‘les mots font Tout pour nous séduire’ !!! (Je me demande s’ils y réussissent souvent). Puis, il fut ajouté, ‘Faites en sorte que vos rêves durent plus que la nuit !!!’… et aussi, ‘qu’il s’agit là, du goût de l’aventure’ !!!

Les idées s’épuisant, et le temps alloué à l’exercice, arrivant à sa fin, après la synthèse poétique de Gilles, la stratégie la plus subtile était de mettre un terme à la séance… C’est ce qui  fut fait… et tout le monde se trouva au dehors, heureux de s’être aéré les méninges !

:-) Un homme va voir son médecin : – Docteur, que dois-je faire pour vivre    longtemps ?

- C’est simple lui répond-il : Supprimez l’alcool et le tabac, renoncez aux aliments gras ou sucrés et contentez-vous de légumes bouillis, faites de la gymnastique, couchez-vous tôt et levez-vous de même, bien entendu renoncez aussi aux dames et

Le patient l’interrompt :

- Docteur, si je fais tout ça je vivrai vraiment beaucoup plus vieux ?

- Je ne peux pas vous le garantir, mais ce dont je suis sûr, c’est que ça vous paraîtra beaucoup plus long.

Carlos

Le débat du 3 janvier 2019 sera animé par Michel Turrini. Le sujet sera : « De quoi la France est-elle malade ? »

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Posted on 30th janvier 2019 by Gunter in Uncategorized

Débat du 3 février 2019 : « De quoi la France est-elle malade ? » animé par Michel Turrini.

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Posted on 5th février 2019 by Carlos in Uncategorized

Les jours se suivent, sans crier gare, mais se chargeant des événements les plus inattendus, que le peuple philosophe cherche à comprendre dans toute son étendue, afin d’en faire une lecture salutaire, et orienter ainsi chacun des temps du Temps. Se rendant compte que quelque chose cloche dans la poursuite du temps, il s’inquiète de connaître les raisons du malaise qui gagne le pays, afin d’y remédier… se demandant « de quoi la France est-elle malade !!! », au cours d’un Débat, animé par Michel Turrini au Café Les turbines.

Le fait est que certains gagnent 45.000 €, par heure et, le paradoxe étant que l’on est contre les impôts tout en réclamant du pouvoir d’achat. cela incite à revoir les plans de l’Assemblée nationale, et du Gouvernement. La France est malade de sa République, car elle n’a pas la culture du ‘partage’… les valeurs, en acte, étant celles du ‘désir d’argent’, ainsi que ‘de consommation’, à tout prix, ‘quelles sont les différences entre un gouvernement vertical et horizontal ?’ Bossuet entend que « Dieu se rit des Hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »!!! il nous faudrait donc une culture de la délibération !!!, redonnant du mouvement. La stabilité de la 5ème République a créé de l’immobilité.

Une participante assidue fit savoir qu’elle était ‘choquée par le fonctionnement nocturne de l’Assemblée Nationale, avec la présence d’une trentaine de députés, à peine, légiférant sur des problèmes relevant d’une grande importance pour le Pays’. Pourquoi accepte-t-on cela, en se prétendant démocrates ? La République n’est pas malade…, elle est blessée !!!. Un participant a noter aussi qu : ‘il est très dangereux de prétendre que la France est malade de la liberté, sous le prétexte que la liberté donnerait le libéralisme. Il faut une éthique de la délibération et de la responsabilité délibérative, et point une dictature d’experts mondiaux, tel que la prôna Hans Jonas’.

On a fait remarquer, aussi, qu’il ‘y a trop d’habitants dans le monde, et que ‘46% de la population en a marre de la Constitution de la Vème République !!! ‘ En faudrait-il une autre ?

Gilles fit rimer Tout ça et, après quelques balbutiements, encore, la salle se désemplit et les amants de Sophie se sont trouvés dehors, refaisant le monde, sous le soleil ensorcelant de l’hiver!!!!

:-) Un médecin dit à son patient :

- J’ai deux nouvelles à vous annoncer.

- Commencez par la bonne.

- Mais qui vous a parlé de bonne ?

Carlos

Le débat du 10 février 2019 : « Qu’est-ce qu’appartenir ? », animé par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

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Posted on 6th février 2019 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 17 février 2019 : « La société, a-t-elle le dévoir de nous donner une place ? », animé par Daniel-Philippe de Sudre.

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Posted on 20th février 2019 by Gunter in Uncategorized

Débat du 24 février 2019 : « Notre absence d’enthousiasme nous perdra-t-elle? », animé par Pascal de Oliveira.

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Posted on 26th février 2019 by Carlos in Uncategorized

L’alacrité du Temps fait pousser des ailes à notre quotidien, rendant ainsi, Tout possible !!! C’est ainsi que, au cours de la semaine allant du 18 au 24 février, le public a vu défiler des ‘Gilets Jaunes’, par les rues de Paris, se défiant de la Politique préconisée par le Président de la République, Emmanuel Macron, alors que c’est l’Assemblée Générale qui, en décide, en définitif, et que l’affaire Benalla est dénoncée par le Sénat qui y voit des dysfonctionnements majeurs pour le pays. D’autres excès ont eu lieu, également, dans le pays, à caractère antisémite, parfois, tel l’odieuse attaque dirigée contre Alain Finkelkraut, en pleine rue de la capitale. Cependant, arrivé le 24 février de l’année 2019, le Peuple philosophe s’est trouvé au Café des Turbines@, (les Phares étant toujours en réaménagement), afin de tirer au clair, la problématique soulevée, c’est-à-dire : « Notre absence d’enthousiasme nous perdra-t-elle ? », au cours d’un d’un débat animé par Pascal de Oliveira.

Selon les dires de Paul Valéry, l’enthousiasme a main liée avec le désir. Ce qu’il y a à retenir, donc, c’est la faculté, ou désir de s’enthousiasmer, soit se passionner pour quelqu’un, ou quelque chose, la démangeaison des ailes d’un Papillon, par exemple, ce qui, pour Platon entraînerait l’intérêt envers les ‘grandes choses’. En effet, ne faut-il pas de l’ingéniosité, pour fabriquer le ‘coucou’ suisse ? L’‘enthousiasme’ (du grec, ‘transport divin’) est lié, entre autres, à la levée d’un interdit, passion, ardeur, exaltation joyeuse, ce qui fait, qu’il nous reste du provisoire, ou possibilité de se laisser leurrer… et, celui qui ne se laisse jamais leurrer, est dans l’errance. L’inspiration constitue partie de l’esprit ainsi que de sa mise en forme. Nous appartenons au ‘temps des médias’ et, en raison de cela, nous nous sentons coupables, déprimés !!! il serait utile de se rendre disponible envers ce qui est plus grand que soi, un idéal Spinoziste… Etant pulsion de vie, et sentiment de faire partie de quelque chose plus grand que soi, l’enthousiasme permet d’avancer, et de se sentir vivant, ne serait-ce qu’à l’occasion d’un match de foot, ou la découverte du ‘Bozon de Higgs’ (particule élémentaire dont la brisure entraîne une interaction vers laquelle ‘l’élan vital’, de Bergson oriente sa pensée).

Les passionnés de Sophie se sont offert l’immense plaisir de participer à la déconstruction de la question qui leur était posée, et c’est un soleil radiant que tout le monde a poursuivi le fignolage des idées en ébullition…

Une fois que Gilles ait fait son interprétation poétique de l’événement, la séance fut levée, et c’est dehors que l’on a fait les habituelles

:-) -Pourquoi les fanfares avancent-elles en jouant ?

- Pour s’éloigner du bruit !!!!


C
arlos

Débat du 3 mars 2019 : « Qu’en est-il de notre capacité, à prendre notre part de responsabilité, dans la situation actuelle ? », animé par Nathalie Berleux.

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Posted on 5th mars 2019 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine écoulée du lundi 25 février au 3 mars, pas mal de palpitants événements ont eu lieu dans le monde, tels, à Paris, l’ouverture du Salon de l’Agriculture, le fastueux Carnaval de Venise, en Italie, tandis que toujours dans la capitale, beaucoup d’eau a coulé sur la Seine, pour la joie des parisiens, ainsi que des touristes, heureux, d’une telle aubaine ensoleillée, sur les Péniches dérivant le long du fleuve.

Ceci dit, pour revenir à notre souci intellectuel, arrivé, donc, le 3 mars, le Café des Phares@ étant fermé pour rénovation des lieux, le peuple fidèle à Sophie s’est réuni, au café « Les Turbines @», afin d’examiner les différents aspects de, l’insolite question qui nous était posée : « Qu’en est-il de notre capacité à prendre notre part de responsabilité dans la situation actuelle ? », au cours d’un débat animé par Nathalie Berleux. C’est très chrétien, comme sentiment, le fait de vouloir prendre ses responsabilités, mais, il fallait donc, tirer au clair… quelle est situation présente, la distribution des obligations à prendre, ou à réparer, en cas d’une faute dommageable, commise au détriment d’autrui, et si, ayant désigné un Président de la République, ainsi qu’une Assemblée Législative, ne seraient-ils pas, à même de nous représenter ? N’oublions pas, que nous sommes TOUJOURS responsables de nos actes, qu’elle que soit la situation temporelle… ou géographique, mais enfin !!! Le biblique « Ce n’est pas moi, c’est mon frère », ce n’est plus crédible.

Le fait est que nous sommes au Printemps de l’année 2019, tous les oiseaux et hirondelles préparent leurs nids, et notre insouciance est saine, salubre, joyeuse,… heureuse. Le Futur nous sourit, en somme !!!

Etant entendu que (dérivé de ‘capax’, propriété de contenir), la « capacité » fait allusion à l’aptitude de retenir quelque chose dans de certaines limites, et que la « responsabilité » (issue de ‘responsum’, se porter garant), il ne nous reste qu’à savoir, quelle est la situation actuelle !!! Qu’en est-il, au fait ?

Le secteur de prise de parole fut partagé en trois et, la première à s’exprimer fit part de son étonnement à propos de ‘la nécessité d’un accord pour comprendre’. Puis, s’en suivirent les hâtifs jugements, tels que celui du ‘langage’, le racisme tenant à l’existence d’ ‘espèces inférieures’, y mêlant le ‘patriotisme’. Puis, vinrent ‘les Gilets Jaunes’ qui, agissant en toute impunité, cherchent des responsables, pour ‘le néant actuel’. Quelqu’un a appelé l’attention sur le fait qu’il y a deux porteurs de responsabilité : 1) Le PDG qui licencie la moitié de son personnel… étant donnée la possibilité de le conserver… Est-il responsable de la situation ? 2) Les ‘Gilets jaunes’ agissent en toute impunité, sans permis de la Mairie pour le faire. 3) Nous sommes tous des ‘gilets jaunes’ :-(

Puis, le débat se poursuivit, avec des interventions, telles que : ‘On cherche le Bien de la société, et on recycle Tout : le lin, la laine, le papier …, alors que dans les Magasins de Mode, si vous regardez l’étiquette, ça vient du bout du monde !!!’… et, ‘les bateaux qui traversent les océans font beaucoup plus de dégâts qu’une usine métallurgique!!!’, Coluche étant d’avis que ‘les gens riches sont méchants’!, ‘Des ‘médiums’ s’autoproclament médecins’, ‘mon mode de vie est en accord avec ma situation ‘… etc.

Au moyen de ses rimes, Gilles fit part de son interprétation de la ‘situation’… et, après quelques ajouts, qui brûlaient les lèvres, de ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’en éteindre le feu… nous nous sommes trouvés dehors, le soleil, radieux, le remplaçant !!!

:-) Dans le gruyère il y a des trous.

Plus il y a de gruyère … plus il y a de trous.

Mais plus il y a de trous, moins il y a de gruyère.

Alors, plus il y a de gruyère…moins il y a de gruyère.

Carlos

Débat du 10 mars 2019 : « Représenter et non supplanter », animé par Eric Zernik.

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Posted on 12th mars 2019 by Carlos in Uncategorized

« Le Temps, le Temps, le Temps n’est rien d’autre, … le tien, le mien… », dit la chanson… Or, au cours de la semaine, allant du lundi 4, au dimanche 10 Mars 2019, pas mal d’événements, plus ou moins sensibles, ont eu lieu de par le monde, tel l’attaque des derniers bastions de Daesch, en Syrie et, plus près de nous, des terribles incendies, en Espagne, malgré l’hiver. Du point de vue politique, Carlos Ghosn fut mis en liberté conditionnelle, au Japon, après le paiement d’une caution de 8 millions d’Euros, tandis que, plus près de nous, avait lieu la collecte de dons, ainsi que de denrées alimentaires, destinées aux ‘Restos du coeur’, et un dernier défilé posthume fut réservé à Karl Lagarfeld, à la Fashion Week. Par ailleurs, les Surveillants de Prison se révoltent, demandant de meilleures conditions de travail et de protection, après l’attaque terroriste à Condé-sur-Sarthe, où deux d’entre eux ont été blessés. Le Cardinal Barbarin, annonce sa démission, une fois condamné à six mois de prison, avec sursis, pour non dénonciation de crimes pédophiles… Puis, tandis que les vacances scolaires se terminaient, la ‘Journée de la Femme’ était célébrée, partout, dans le monde.

Arrivé, enfin, le 10 mars, les PHARES étant en remodelage, les amants de Sophie se sont trouvés au Café « Les TURBINES @», afin de dépiauter le sens de la péremptoire, aussi qu’étrange affirmation, en deux mots : « Représenter, et non Supplanter !!! », au cours d’un Débat, animé par Eric Zernik.

Qu’est-ce que REPRESENTER ? Du latin ‘repraesentare’, cela veut dire, rendre perceptible, décrire, évoquer… SUPPLANTER, également du latin, ‘supplantare’, signifie ‘renverser’, par un ‘croc-en-jambe’, par exemple, prendre la place.

Où voulions-nous en venir ? Certainement ‘nulle part’…, mais, courageux, les ‘fous de Sophie’ se sont démenés pour arriver ‘ailleurs’.

C’est ainsi que furent évoqués les termes qui renvoient à ‘autre chose’, du genre « ‘bleu, blanc, rouge’, équivalant à ‘France’ » ’, ou de « Berlioz, une Symphonie », le retour à l’immédiateté, tel Miguel Benasayag, clamant : « lorsque je me gratte le cul, je suis présent dans ce grattage !!!! », ainsi que « Il faut un temps pour le travail, un temps pour la famille, et un temps pour la citoyenneté » (selon des paysans sous Mao) …, voire, « je me sens représentée, comme, actuellement les ‘gilets jaunes’ », ou dans « l’art théâtral, à la façon de Depardieu, qui touche l’universel ». Puis, d’autres étaient étonnés du fait que « les témoignages soient toujours les mêmes », « Il faut séparer ce qui concerne le constat, et qui nécessite des techniciens, de ce qui concerne la prise de décision », ou que «le système de votation, revienne au ‘choix d’un ‘représentant », « en Démocratie, chacun a son avis », « on n’est jamais sûr que le pouvoir ne corrompe point ; ce n’est qu’un autre style de vie, pour une certaine période !!!», puis, « Je vois venir, là, le refus des élites, alors que la Démocratie irradie sur toutes les catégories sociales », « La représentation peut-elle se faire sans supplantation ? », « La représentation a besoin d’un certain niveau de transcendance », « dans le rapport entre représenté et représentant, ce sont les médias qui font le lien et on ne sait pas d’où ils parlent », « La démocratie ne serait-elle pas l’art de ne pas avoir raison ? »

Après le poème de Gilles, et quelques convulsions finales, la salle se désemplit, car il faisait très beau, dehors, et chacun repartit vers là, d’où il était venu !!!

:-) Le Candidat à une élection visite une Maison de Retraite. Devant les photographes, il fait la bise à une petite grand-mère, et lui demande :

- Vous allez bien, Madame ? On s’occupe bien de vous, ici ?

- Oui ! Oui ! Tout va très bien !!!

- Et vous savez qui je suis ?

- Non ! Mais faites comme moi, allez à l’Accueil, ils vous le diront !

Carlos

Débat du 17 mars 2019 : « L’écologie est-elle un humanisme ? », animé, aux TURBINES, par Daniel Ramirez.

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Posted on 20th mars 2019 by Carlos in Uncategorized

Le Monde ne cesse de tourner, obéissant, par là à sa destinée, physique, tandis que ses habitants créent les activités les plus diverses, afin d’occuper son esprit ludique ou curieux. C’est ainsi que, au cours de la semaine écoulée entre le lundi, 11, et le samedi, 16 mars… ont eu lieu le crash d’un Boeing 737 d’Ethiopan Airlines, causant 150 morts, peut-être dû à une mauvaise conception des logiciels de bord. Par ailleurs, en Algérie, Bouteflika renonce, finalement, à un cinquième mandat présidentiel, sans, pour autant quitter le Pouvoir, malgré la révolte des citoyens, tandis que le ‘Brexit’ se trouve toujours dans l’impasse, ce qui complique les futures élections européennes. A ces désagréments, il faut ajouter l’attentat en Nouvelle Zélande, où, un terroriste d’extrême droite, d’origine australienne, a tué 50 musulmans et fait des nombreux blessés, dans deux Mosquées du pays. Chez nous, les ‘Gilets-Jaunes’, sont devenus noirs, dévastant, sauvagement, tous les magasins des Champs-Elysées. Côté positif, des Jeunes-gens se sont mobilisés, sur toute la planète, en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Le 17, survenant dans la foulée, le dimanche, donc, les amoureux de Sophie se sont rencontrés dans le CAFE’ des TURBINES@, puisque « Les Phares » sont toujours en travaux, afin de dépiauter, la colle qui leur était donnée, rien de moins que « L’écologie est-elle un humanisme ?», au cours d’un débat, animé par Daniel Ramirez.

Du grec« oikos », (maison), plus le « logos » (science), le concept d’ ‘écoumène’, qui désigne la relation de l’humain à son milieu. Pour ce qui est de lhumanisme, va-t-on savoir… (du latin « humanus »), ce serait ce qui est propre à l’Homme, sensible à la pitié, empathie, et compréhension de l’autre, donc. Ce mouvement est issu de la Renaissance, et se trouve caractérisé par un retour aux textes anciens, comme modèle de vie et de paix.

Les langues se délièrent et, de gauche à droite, du fond à l’avant de la salle, chacun a pu donner son avis, qui affirmant que… ‘la Manif d’hier était une parodie’, ‘Rafael Enthoven est d’avis que la Révolution s’enracine dans l’esprit de Descartes’, ‘l’écologie est un Humanisme’, ‘au-delà de 3000 mètres de profondeur, on ne sait pas ce qui existe, en tant que diversité’, ‘le Prix Nobel de la Médecine est un neuropsychologue qui étudie le comportement des abeilles’, ‘l’Humanité est pareil à un Homme, tout seul’, ‘un esclave initié à la récolte des cacahuètes’, ‘le combat des Ourses est un chauvinisme de la condition humaine’, Foucault estimant que ‘l’on est plus que l’on ne croit’, et ‘l’on doit vivre, à tout prix’ ! Puis on a ajouté que ‘L’Homme doit être sauvé !!’ Entre temps, le micro se nie :-( , puis, le débat poursuit, avec la conviction énoncée que ‘si l’on a des convictions, il faut s’en servir’, que ‘l’écologie est une bien-pensance’, ‘480 milliards de bouteilles vides, se trouvant à la dérive, dans tous les océans, dans les sous-sols des déchets nucléaires’… ‘on transforme un quart de la Planète en poubelle, et nous voilà, des Hommes suicidaires !!!’ Puis, on a poursuit, ajoutant qu’‘Il faut plus que l’humanité pour que l’écologie marche.’ ‘

L’Humanisme, c’est l’idée de l’homme au centre de l’univers, ayant, pourtant, le souci de son amélioration morale.’ ‘L’Humanisme met l’homme au-dessus de tout, alors que l’écologie lui redemande de se mettre au coeur de la nature.’…

Puisque TOUT a une fin, Gilles y ajouta sa note poétique et, après quelques sursauts de pure forme, nous nous sommes trouvés dehors, bénéficiant de la générosité du soleil !!!!

:-) C’est l’histoire d’une planète bien-portante, qui rencontre une planète très malade :

- Qu’est-ce qui t’arrive, ma pauvre ?

- Ne m’en parle pas, j’ai attrapé l’Humanité !!!

- Ahhh, ça va !!! Ce n’est rien ! J’ai déjà eu ça. Ca disparaît tout seul !!!

Carlos

Débat du 24 mars 2019, « Que pourrait être une renaissance philosophique ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 27th mars 2019 by Carlos in Uncategorized

Le Temps passe vite, et n’attend personne, sinon dans ses griffes… Ainsi, nous essayons d’y échapper, créant des activités, intellectuelles, pratiques ou ludiques, comme les échecs, les cartes, ou les mots croisés, le long de la semaine, jusqu’au terme du mois…, ou des années !!!! Parfois, il nous surprend, avec des événements culturels, comme la grande exposition ‘Toutânkhamon’, à partir de ce week-end, à la Villette, l’affluence s’annonçant ‘record’, d’autrefois, la crainte d’un cyclone, tel celui du Mozambique, qui aurait fait plus d’un millier de morts, laissant craindre des épidémies, en sus. Plus prêt de nous, une ‘marée noire’ sur les côtes françaises, par exemple, serait à envisager, suite au naufrage du paquebot ‘Grande America’, le 14 mars dernier, ou de nouvelles dévastations, provoquées par des groupuscules, tels les ‘Gilets Jaunes’, sur les Champs Elysées, à Paris, Bordeaux ou Montpellier, laissant ainsi prévoir, le renforcement de l’arsenal répressif, afin de défendre des lieux stratégiques ou artistiques du pays. Théresa May aurait obtenu un report du Brexit, jusqu’au 12 avril, et l’armée est appelée pour le 23, afin de défendre des Salons à des fins commerciaux, industriels, agricoles, ou ludiques, qui ont lieux dans des hôtels de luxe, formes mondiales de la Procrastination, voire, une joyeuse fête d’anniversaire, un mariage, ou un décès inopiné.

Le fait est que, arrivé, donc, le dimanche 24, les amoureux de Sophie, se sont trouvés au Café, les « TURBINES@ », afin de, au cours d’un débat, tiré d’une dizaine de propositions, et animé Gunter Gorhan, répondre à l’interrogation qui leur était adressée, en l’occurrence, « Que pourrait être une renaissance philosophique ? »,

Etrange question !!! Cela évoque une révolution, ou l’espoir d’un retour de quelque chose qui devrait advenir…, face à une philosophie atrophiée, supposée endormie ? ‘Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire », conseille Diderot. Quelle pourrait être, alors, sa vraie nature ? Une renaissance dans le sens historique ? Semblable à une vague de la pensée,  qui échapperait à la philosophie traditionnelle ? Laquelle ? Modes de vie différents, selon l’argent, l’entourage, ou la richesse intellectuel que l’on a ? Après le ‘Philos’, le ‘Logos’, ou le ‘Mythos’ ? Double, à la fois, interrogatif et dualiste, le dubitatif soucis intellectuel semblait se trouver dans un dramatique état d’incertitude, faisant appel au secours !!!

Et pourtant, vaillant, le public a trouvé les réponses qu’il jugeait adéquates, telles que, ‘la renaissance est comme une vague qui échappe à la philosophie’ ; ‘modes de vie différents, selon l’argent que l’on a’ ; ‘j’écoute des individus, pas des ‘on’’ ; ‘la classe dominante, ça n’existe plus’ ; ‘l’oiseau fait son nid, puis, les d’autres naissent et grandissent’ ; ‘si le vieux monde ne meurt pas, le nouveau n’arrive point’ ; ‘la philosophie consiste dans le besoin d’une nouvelle idéologie’ ; ‘ici, il ne s’agit pas de nous, mais de l’autre’ ; ‘en Angleterre c’est une troisième étape, je pense’ ; ‘obéissante, la parole vient de très loin, je dis ‘je’ ’’, ‘il y a une continuité entre les deux’, ‘renaissance, c’est renaître’, ‘renaissance c’est connaître !’

Puisque TOUT a une fin, Gilles versifia l’événement, et le peuple philosophe se trouva dehors, raccommodant les points restés en demeure….

Plus tard, un Ciné-Philo a eu lieu, à l’Entrepôt, le film étant « The Raft », (Le Radeau), récit d’une expérience de 1973, dans le but d’étudier les origines de la violence !!!

:) Dans la vie tu as deux choix, le matin !!! Soit tu te recouches pour continuer tes rêves, soit tu te lèves, pour les réaliser !!!!

Carlos

Débat du dimanche 31 mars 2019 : « Le Bonheur est-il compatible avec la Lucidité » ? , animé, conjointement, par Daniel Ramirez et Michel Turrini, au Café des Phares.

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Posted on 1st avril 2019 by Carlos in Uncategorized

Le Printemps arrive, avec des tas de lumière sous les bras, nous invitant à une percée dans l’art politique, ou ludique, tels que des ‘spectacles de danse contemporaine’, une ‘exposition sur Toutânkhamon’, ‘ Holi’, au Jardin d’Acclimatation, ‘Fête des ‘blanchisseuses’, au Zenith de la Villette’, spectacles ‘One-man-schow’, pièces de théâtre, concerts, restaurants et magasins ouverts, partout, ainsi qu’un ‘lancer de Haches’ entre amis, collègues ou famille, à Wildness (Paris), dans une ambiance de détente, colorée et chaleureuse. . En sus, le 25, ‘la France affrontera l’Islande’ dans un match de qualification pour l’Euro 2020 de foot… Dès lors, ‘Allez les bleus !!!!’

Afin de revenir à nos moutons, le 31 mars, les fous de Sophie ce sont envolés, de nouveau, vers le Café des Phares@, de la Bastille, où ils ont constaté l’attractif et original renouvellement du lieux, ainsi que la référence aux grands philosophes du passé, placardé sur son plafond. Puis, ils ont fait un choix dans les propositions soumises, dans le but de dépiauter, ensuite, la colle qui y leur convenait… Ce fut : « Le Bonheur est-il compatible avec la Lucidité ? », que, de concert, Daniel Ramirez et Michel Turrini ont animé.

Etrange question !!! En effet, (composé de ‘bon’ et ‘heur’), le BONHEUR’ constitue, à la lettre, un état de complète satisfaction, voire, de plénitude, tandis que la ‘Lucidité’ (du latin Lucidus), se réfère à ce, ou celui, qui est en pleine possession de ses facultés intellectuelles !!! Dès lors, Passion contre Réalité ???? Sont-ils compatibles ?

Le fait est que, en bons soldats, les participants à l’événement ont comblé les lacunes, les ‘uns, constatant que la Lucidité n’a rien à voir avec la Réalité’, ou que ‘le Bonheur n’y correspond pas…’, qui avouant que ‘l’on peut porter le doute sur toute chose, voire, la parenté avec les mathématiques !!!… ou, encore, essayant de noyer le poisson dans l’eau, évoquant ‘les objets arithmétiques!!!, …‘la lucidité s’ouvre sur l’imaginaire’, …. ‘à l’âge adulte on devient lucide, car on y est prêt’, voire, ‘je pose une question…, peut-on mentir, pour vivre heureux, ou vivre caché ?’, puis, ‘il faut garder la bonne distance !!!’, ‘la Vie est multiple, les Gilets Jaunes, par exemple’, ‘ étant jeune, je voulais être chef de chantier, à fin d’avoir des relations humaines’, ‘avoir plus que sa part est quelque chose d’inaccessible !!!’, ‘ ‘Tout le monde veut être heureux, même celui qui s’en va se pendre’La lucidité, c’est assez froid, je propose une lucidité existentielle, avoir la lucidité » de Montaigne, et là on peut rejoindre le bonheur.’ ‘chercher le Bonheur, même dans la mort est une finitude, car à ce moment là, tout est complexe’, ‘l’enfant dit à sa maman, reste encore un peu avec moi’ !!! L’animateur somme un intervenant ‘d’éloigner le micro… tous les chanteurs le savent !!!’, alors que quelqu’un d’autre, ajoutait que ‘sagesse et lucidité, d’après Hegel, ça va ensemble, tout le monde le sait’ !!!… voire, l’inquiétude de ‘savoir d’où vient cette question ? C’est celui qui est dans le bonheur qui doit se demander : ‘suis-je lucide ?’, le ‘bonheur’ est-il moral ? Suis-je un imbécile heureux ?, l’animateur rétorquant : ‘on souhaite être les deux… d’après Aristote, tout le monde voudrait être heureux !!!… ‘et que faire des malheureux’ ?, redemande la première. L’animateur se défend, rappelant le ‘kairos’, mais l’autre revient à la charge, rappelant les ‘injustices’ partout pratiquées !!!

Comme TOUT a une FIN, après les traditionnelles rimes de Gilles, un terme fut mit à l’exercice intellectuel, et la salle fut désemplie !!!

:-) Un enfant participe à un mariage, puis se tourne vers sa maman, lui demandant :

- Pourquoi la mariée est-elle en blanc :

- Parce que c’est la couleur du bonheur, mon fils, et elle se sent heureuse !!!, reprend la mère !

L’enfant réfléchi quelques instants, puis redemande ;

- Et pourquoi, alors, le marié est en noir ?

Carlos

Débat philo du 7 Avril 2019 : « La vie est belle, c’est nous qui sommes laids ! », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 9th avril 2019 by Carlos in Uncategorized

Le monde est, toujours, en perpétuelle convulsion…., et Paris a décidé d’accueillir le futur ‘Food market Eataly’, alors que, par ailleurs, une équipe d’experts propose de faire entendre de nouvelles valeurs musicales. On voyage entre Chicago et la Scandinavie, afin de découvrir de nouveaux objets, des années folles, alors que la Halle St. Pierre présente, elle, Chicago, ou l’Art Intuitif, en honneur de 10 artistes de cette ville, et que Jessica Pritt fait vibrer son envoûtante voix, à Paris, sur la scène du ‘Point Ephémère’. Au Japon, Carlos Ghosn est retourné à la case départ, la prison, en raison de ses escroqueries supposées. En France, Le Sidaction est à l’oeuvre ce week-end afin de récolter des fonds pour lutter contre cette pathologie toujours active.

Puis, comme habituellement, le dimanche, les fous de Sophie, se sont réunis, le 7 Avril, autour de Nadia Guemidi, afin de s’entretenir du sujet par elle choisi, entre une dizaine d’autres, c’est à dire : «  La vie est belle ; c’est nous qui sommes laids !!! »

Encore une affirmation, qui rend étonnante notre présence dans un tel lieu, lieu de questionnement!!! Ensuite, la discordance du RAISONNEMENT… Serait-ce notre laideur qui empêcherait la vie d’être belle ? C’est-à-dire, puisque, par croyance religieuse, Dieu a créé l’Univers, et l’Homme, à son image et similitude, Dieu serait-il laid, et la vie Lui échapperait-elle ?

Puisque l’on se déplace jusqu’à la Bastille, afin de tirer la substantifique moelle de nos doutes, qu’est-ce que c’est, alors, la VIE, le BEAU, la LAIDEUR ?

VIE, du latin, VITA, ensemble des phénomènes communs aux êtres organisés, de la naissance à la mort !!! Le BEAU, encore du latin ‘bellus’ est un terme propre à éveiller des sentiments esthétiques, il est aussi assimilable à la notion de bien, auxquels on peut oposer le LAID, un adjectif, dont le sens est de désigner ce qui est bas, vil ; inesthétique !!!

Les studieux présents, ont fait un abondant usage de leur savoir, puis, étant donné que TOUT a un terme, ainsi fut. Une fois le point final de Gilles mis, rangés les ‘mots’ dans l’Alphabet, chacun s’est rué vers la sortie, car le jour était radieux, et il y avait soif de soleil, dehors !!!

:-) Il y a des Hommes si laids, que ça devient excitant, lorsqu’ils se rhabillent !!!!

Carlos

Débat du 14 avril 2019 : « Dans notre monde, d’aujourd’hui, existe-t-il, encore, quelque chose que l’on ne puisse pas acheter ? », animé par Daniel Philippe de Sudres.

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Posted on 17th avril 2019 by Carlos in Uncategorized

« En Avril, ne te découvre pas d’un fil », dit le dicton !!! Or, à cela, il faudrait joindre, par exemple, la toile… d’araignée, par elles tissée, ainsi que les ‘rameaux’, fêtés par la chrétienté, ce jour-là !!! Aussi, il serait bon de ne pas oublier le fait que 16 statues de la cathédrale de Notre Dame de Paris, accidentellement incendiée, sont parties, par les airs, afin d’être restaurées, ailleurs, et que le 43ème marathon de Paris, se déroule, ce dimanche, dans la capitale, les Gilets Jaunes ne se privant pas, de leur côté, d’accentuer la pression sur le gouvernement, mobilisant fortement, leurs troupes, ce week-end, notamment à Toulouse, désignée comme point de ralliement national, pour ce 22ème rassemblement.

En sus, il se trouve, qu’une guerre est à craindre, en Lybie mais, par contre en Ehpad, des robots tiennent gentiment compagnie aux personnes âgées. Par ailleurs, le Brexit fut encore repoussé jusqu’à la fin Juin, et des scientifiques ont pu photographier un trou noir dans la galaxie M87, grâce à plusieurs ordinateurs fonctionnant ensemble, pendant deux ans, tandis que Julien Assange, fondateur de Wikileak, accusé de viol, fut arrêté à Londres, dans l’ambassade de l’Equateur, où il s’était réfugié depuis 7 ans, risquant d’être extradé vers les USA.

Entre temps, le 14 Avril, 2019, les fidèles amis de Sophie se sont trouvés dans un Café des Phares@, éloquemment rajeuni, par les effigies des philosophes les plus célèbres, esquissées sur son plafond, afin de s’affronter à la question du jour, c’est-à-dire : « Dans notre monde, d’aujourd’hui, existe-t-il encore quelque chose que l’on ne puisse pas acheter ? », que Daniel Philippe de Sudres, s’est chargé d’animer.

Etrange problématique. ‘Acheter’, (du latin ‘ad’, plus ‘captare’, saisir, cela revient au fait d’ ‘obtenir’, ou se procurer quelque chose), en payant, des dons, des faveurs…, voire la complicité de quelqu’un. Etant donné que, dans un monde libre et mercantile, comme le nôtre, on peut TOUT acheter, emprunter, voler, échanger, commercer, mettre aux enchères…, donner 20 sur 20 sur l’épreuve d’un élève médiocre, prendre la gratuité comme valeur, faire du bénévolat!!!

Peut-on acheter l’intelligence, la sensibilité ? Pourquoi trouvons-nous, gênant, que Tout s’achète ? Ne pourrait-il y avoir un ‘saint’, un scientifique, un magicien, ou quelque chose qui éclaire, et possédant les moyens de transformer notre façon de faire fonctionner la planète ?

… Bien que, il fut objecté, le fait ‘de ne peut pas pouvoir acheter l’amour !!!!’ (or, personnellement, j’en doute), on a poursuivi prétendant que ‘l’on achète des caresses’, puis, il fut ajouté que ‘l’on achète TOUT, en général !!!’, que ‘tous les milieux sont compromis, sans limites’, … ‘Tout est achetable !!!’ et, encore, ‘la gratuité est au-delà de la valeur’, voire, que ‘l’on ne peut pas s’empêcher d’acheter, pour faire le coq !!!’, ‘le gratuit est ambigu’, ‘la vraie richesse est de ne pas pouvoir tout acheter’, ‘dans 40 ans, on dira, pensez aux autres’, ‘peut-on acheter la sensibilité, la charité’, ‘raser gratis’ ? ‘Si quelqu’un avait les moyens de Tout acheter, il mettrait en place une façon de le faire !!!’, ‘On a déplacé la problématique… si quelqu’un avait la possibilité de Tout acheter, que se passerait-il ? Il mettrait en place un système, permettant de le faire’, ‘Simone Weil, nous parle du Plaisir, et du Bien, Marx du Capitalisme’, ‘la Loi, Tu ne tueras point !’, ‘Je pense que quelque chose nous gêne, comme si l’on était dans une compétition’, ‘les Sophistes étaient payés pour argumenter, donner des leçons, le gratuit ce n’est pas sérieux’…

Gilles ajouta à l’affaire sa tonalité poétique et, après quelques points de suture, tout le monde s’exposa au maigre soleil du dehors !!!

:-) Deux amis se rencontrent :

- Dis donc, tu peux me passer 100 € ?

- Désolé, je n’ai que 60 !

- Pas grave, tu m’en devras 40 !

Carlos

Débat du 20 avril 2019 : « L’égalité est-elle une valeur en soi ? », animé par Jacques Bailhache.

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Posted on 22nd avril 2019 by Carlos in Uncategorized

Depuis deux ou trois jours, le temps s’est mis à la chaleur et au plein soleil… ce qui n’empêche point, les amoureux de Sophie, de se diriger vers elle, malgré une semaine chargée de surprenants et dramatiques événements, tels que le violent incendie qui a ravagé la Cathédrale  Notre-Dame de Paris, ou bien les spectacles présentés, par exemple, au Théâtre de l’Atelier, la ‘Formule1 revenant à Paris, autour des Invalides, cette fois, tandis que des Ateliers d’aménagements de la maison, loisirs et gastronomie se répandent dans la Ville !!! Des ‘barbecues’ brûlent partout, à l’air libre, où les vacanciers ont décidé de les allumer, afin de s’adonner à de goulues agapes, tandis que, du point de vue politique, les ‘Gilets Jaunes’ ne lâchent point la pression, défilant ostensible et violemment dans la rue, aux cris de : ‘Macron, t’es foutu, les Gilets Jaunes sont dans la rue’, … un affrontement qui, finalement, ne peut point être résolu, sinon à l’Assemblée Nationale, évidemment, quoiqu’il mobilise plus de 60.OOO policiers et gendarmes !!!

Fidèles à eux-mêmes, le 21 Avril, les amants de Sophie se sont réunis au Café de Phares@, afin de se pencher, sur les questions qui les obsèdent, comme «L’égalité est-elle une valeur en soi ? », cette fois-ci, au cours d’un débat animé par Jacques Bailhache.

‘Quel mal provoquerait la présence des riches, quelque part ?’ se demanda-t-on. ‘Quelle différence entre devise, principe et valeur ?’ La ‘valeur’ est une appréciation personnelle, donc une ‘valeur’ est une idée  qui sert de critère d’appréciation personnelle et, dès lors, on peut se poser la question : ‘L’égalité est-elle un bien’ ? ’

D’après Aristote, il y aurait trois types d’‘Egalité’ : a) le ‘Mérite’, du latin, également, ‘meritum’, rendre sa présence digne d’estime. b) l’égalité ‘Mathématique’ qui sert de critère et justification à la présence des riches ? c) ou encore, l’égalité, du latin, ‘aequalitas’, selon les besoins de chacun.L’égalité commence par la reconnaissance que toute vie a sa dignité.L’égalité a changé de domaine, celle des femmes, entre autres, au moment de la révolution, n’était pas du tout prise en compte.

Il nous reste à savoir, dès lors, que devient l’idée de ‘mérite’ ? (du latin, meritum=gain, récompense), et chacun a fait de son mieux, pour que le débat soit digne, voire, enrichissant, par exemple, pour que ainsi fusse, en ajoutant, par exemple, qu’en supprimant toutes les dépenses ostentatoires (ex. acquérir un véhicule plus luxueux que nécessaire, diminuerait le problème de la ‘part de gâteau’ pour chacun), car notre modèle de vie a besoin de l’inégalité. Il ne peut pas être appliqué à la planète entière, qui, dès lors, exploserait . L’égalité des droits serait l’équivalent des libertés , pour Tous!!!’

De ses vers, Gilles a résumé ces échanges et, ensuite, chacun est sorti sous un soleil digne d’un plein été !

Dans l’après midi, a eu lieux, un Ciné-philo, dont le filme projeté fut : « La chute de l’empire Américain », suivi d’un débat, à la mesure des participants aux événements cinématographiques !!!

:-) Un belge aborde une prostituée qui lui dit :

- Tu me donnes combien ?

- Euuuh, je ne sais pas…, réponds l’autre. Peut-être 50 ans !!!

Carlos

Le 28 avril 2019, le débat sera animé par Alain Gorian.

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Posted on 26th avril 2019 by Gunter in Uncategorized

Débat du 5 mai 2019 « Qu’est-ce que la responsabilité ? », animé par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

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Posted on 5th mai 2019 by Carlos in Uncategorized

Bien que le temps n’était vraiment pas favorable, au cours de la semaine allant du lundi 29 Avril, au dimanche 5 Mai, 2019, il y avait, néanmoins, de quoi se faire plaisir, sortant, à Paris, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, en fête, tandis que ses Musées réunissaient 50 tableaux, symboles de l’Orientalisme, ainsi que des tentations de Bonheur alors que la Foire de Paris revient à la Porte de Versailles du 27 avril au 8 mai, avec des expositions de Photos et Arts plastiques, ainsi que l’Art Pocket, au Social Club Cuba Compagnie (II ème Arrondissement), bien que partout on festoyait dans des concerts, spectacles divers et Salons d’Expositions, l’Aquaboulevard ouvrant ses portes. Pendant ce temps-là tandis au Venezuela, les affrontements entre partisans du président Nicolas Maduro, et ceux de l’auto proclamé Juan Guaido deviennent assez violents, alors qu’au Japon, le nouvel empereur, Naruhito a été intronisé, après l’abdication de son père.

Ainsi, bien que le froid se soit abattu sur tout le pays, très sage, le peuple philosophe s’est adressé au Café des Phares@, afin de s’atteler à son exercice dominical, dans le but de décortiquer son contenu, à savoir : « Qu’est-ce que la responsabilité ? », au cours d’un débat, animé, conjointement, par Bruno Leucoris et Christophe Baudet. Comme ça cogitait fort dans la salle, les idées s’exposèrent à l’habituel affrontement !!!

Qu’est-ce que c’est la Responsabilité, au bout du compte ? Du latin, responsum, il s’agit, tout simplement, de la capacité à prendre une décision, sans forcément en référer, au préalable à une autorité supérieure.

Voilà !!! On pourrait en rester là !!! Mais, que faire de controverse hebdomadaire, si attendue ?

Quelqu’un a dit que, ‘dans ce cas, l’on a quelqu’un à charge’, quelqu’un d’autre rappela ‘Mère Thérésa’, ou ‘on n’est pas responsable des autres’, voire l’ ‘affaire ‘du sang contaminé !!!’ Puis, surgit ‘Hiroshima, le président Truman étant à l’origine de la tragédie’ !!! ‘Ce n’est pas moi, c’est l’autre’, fut aussi de la partie, ainsi que ‘la responsabilité individuelle, distincte de la collective’ ! Ensuite, ‘la destruction de la planète’, et le classique ‘après moi, le déluge’ !!! ou ‘le rappel de la guerre d’Algérie, dont on en parle, en larmes’ ! ‘Crime et châtiment’, de Dostoïevski, fut également évoqué, ainsi que la différence entre ‘responsabilité morale’, puis Jankélévitch se demandant, ‘j’y suis, pour combien’ ?, et ‘le meurtre de Bernard Laroche’…, ‘les 10 Commandements’, ainsi que ‘Althusser, qui aurait tué sa femme dans une crise de folie, mais aurait voulu être considéré comme responsable’, et, le fameux, « c’est pas moi, c’est mon frère (Caïn et Abel) », voire, l’auto coupable, ‘suis-je responsable de Tout ??? et, finalement, le sociologue Durkeim (‘Sur la Responsabilité’), et, pourquoi pas, ‘la Vulnérabilité’, ou la ‘Transversalité’ ?

Faut-il passer de la liberté à la responsabilité, en tant qu’on répond du vulnérable ?’ ‘La liberté est un préalable à la responsabilité verticale’ ‘Il faut aussi introduire la notion de pouvoir.’

Finalement, la Loi est affaire de Droit, et la Morale, de Devoir !!! (Se référer à Spinoza).

L’heure de l’adieu se rapprochant, Gilles donna sa touche finale, et après quelques balbutiements de pure forme, le soleil nous invita dehors !!!

:) Dans un entretien d’embauche :

- Avez déjà occupé un poste de responsabilité, auparavant ?

- Oh, Oui, je sais ce que c’est !!!

- Ah, bon ?

- Eh bien, chaque fois que quelque chose ne marchait pas, c’était moi la responsable !!!

Carlos

Débat du 12 mai 2019 : « Ceci tuera cela ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 15th mai 2019 by Carlos in Uncategorized

« Il n’en restera aucun », disait, bien avisé, mon voisin de palier !!! En effet, il y en arrive aussi…, tel que la naissance du ‘Royal Baby’, Archie, enfant du Prince Harry, et de Meghan Markle. La Foire de Paris ferme ses portes, le Conseil Constitutionnel valide le principe d’un référendum sur la privatisation, ou non, des Aéroports de Paris. Deux soldats d’élite, français tombent, en libérant quatre otages au Burkina Fasso. Le médecin de Vincent Lambert annonce qu’il arrêtera les soins dans la semaine du 20 mai, comme la justice l’y autorise . Toutefois, la mère de ce patient, en état végétatif de puis 11ans souhaite faire encore un dernier recours auprès de l’ONU… Chaque jour nous surprend, en bien, comme en désagréments. Le fait est que le changement consiste toujours en métaphore, ou vision de la rupture, et cela, déborde !!!

Alors, réuni , comme d’habitude, au Café des Phares @, les enamourés de Sophie se sont laissé tenter par l’étrange question : « Ceci tuera cela ? », au cours d’un Débat, animé par Daniel Ramirez.

Le Monde, n’est pas ceci ou cela, alors que notre petit univers est ceci et cela !!! Sans le tuer, le Présent s’ajoute au Passé… Dès lors, notre rébus ferait-il allusion à la différence entre l’Opératif et le Créatif, l’Agréable et le Pénible ? Pour qu’il y ait du changement il faut des points fixes, et un levier, comme le disait Archimède.

Il faut rappeler que, la question résume une inquiétude qui assola un personnage de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, troublé par le destin du LIVRE, au cas où il abolirait les CATHEDRALES… C’était parti pour un débordement de mots, d’opinions, ou des fantaisies, les plus sages, comme les plus maladroites, certains ‘attendant d’être éclairés’, tandis que d’autres ‘accusaient une chose, de vouloir tuer une autre’, ‘tel ce qui arrive avec les médias’, ou qu’il ‘s’agissait là, ‘d’une récupération’, sinon de ‘chose de visionnaires’. L’animateur appela à la raison, demandant ‘si une vision du monde pouvait être remplacée par une autre, à la manière d’une technologie, par rapport à une autre différente’… A cela fut répondu que ‘la Liberté est la liberté d’expression… qui va le regretter ?’, et, en suite, ajouté que ‘l’arrivée des machines fait en sorte que le ‘travail à la chaîne’ disparaît’… ‘est-ce un bien fait, ou perd-t-on, quelque chose, par là ?’ , voire, ‘Victor Hugo a bon dos mais, au nom de qui, peut-on dire que ‘quelque chose sera ?’, ou bien, ‘au début, dans les Cathédrales, on regardait les vitraux et, aujourd’hui, on fait des psychanalyses’.

L’animateur essaya de recadrer la problématique, rappelant que ‘tout changement implique le fait qu’une chose remplace une autre’, mais on réplique, prétendant que ‘cela, c’est notre nature’, et on insiste avec le ‘progrès technologique, toujours bienfaisant, se demandant si l’on y perd q

Quelque chose’. Puis, vient la rengaine de Badiou, ‘une nouvelle conception de l’humain’, ‘rien ne tuera rien’, ‘suspicion, 2+1=3, ‘ta pensée est mystérieuse, et pas réelle’, ‘du passé faisons table rase’, ‘la Cathédrale est un lieu sacré, qui sacralise’, etc., etc.

L’essentiel du rituel étant accomplit, Gilles fit son résumé dans sa veine rimée, et la salle se désemplit rapidement, car le soleil nous attendait dehors, afin de nous cajoler de ses rayons !!!… et un Ciné-philo, (‘Los silêncios’), faisait de même, à l’Entrepot.

:-)

Tweet de ‘Maître Eolas’ : « Peut-on faire une blague sur la destruction de Carthage, par Rome, ou c’est encore trop tôt ?

Carlos

Débat du 19 mai 2019 : «Peut-on transmettre en respectant ?», animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 21st mai 2019 by Carlos in Uncategorized

Le long de la dernière semaine, allant du lundi 13, au 19 mai 2019, divers événements culturels ont eu lieu dans tout Paris, tels que la ‘nuit des Musées’, les 130 ans de la Tour Eiffel (15 mai)… aussi bien que tragiques, comme ceux déplorant la mort de deux militaires français qui se sont sacrifiés, afin de délivrer quatre otages de djiadistes, au Burkina Faso. Le concours Eurovision mobilise les foules, hélas, la France n’arrive que en 14 ème place, les Pays Bas prenant la première. Pour les Elections Européennes, dimanche prochain, les Communes ont bien de mal à recruter des assesseurs, en raison du nombre de Listes, et de l’effondrement des partis traditionnels qui, jusque là, fournissaient l’essentiel du recrutement. Le Festival de Cannes est ouvert depuis une semaine, et le cru parait prometteur, au dire des critiques, le Palmarès étant révélé dimanche prochain.

Entre-temps, les amants de Sophie se sont réunis au Café des Phares@, afin de dépiauter la question qui leur était posée, c’est-à-dire : « Peut-on transmettre en respectant ? », au cours d’un débat, animé par Gunter Gohran.

Respectant quoi ??? Ceci-dit, « il faut toujours s’excuser de bien faire ;  rien ne blesse plus », constatait Paul Valéry. « L’exemple n’est pas le meilleur moyen pour transmettre, mais c’est le seul », rappelait Gandhi. D’autres, avouent « ne pas croire à la transmission, mais plutôt à l’héritage ». Or, il faut respecter les « Règles » pour transmettre, sinon, on ne se comprend point. Qu’est-ce que l’on ‘transmet’, et que doit-on respecter ? « On est responsable de notre inconscient », avisa René Major ! En effet, on peut observer une crise de transmission, dans trois cas : a) Il n’y a plus de Monde Commun. b) Une Crise de l’Autorité, se fait sentir. c) Refus du déséquilibre, également. Si je reconnais les crises de transmission, je peux me transformer moi-même, et respecter l’autre, car une transmission réelle, est inconsciente… elle se constate !!! Or, actuellement, il y a transmission de jeunes à adultes, tel l’apprentissage de nouvelles technologies, par exemple.

Des mains se lèvent, de sujets demandant ‘quel rapport y-a-t-il entre le message et la transmission’, d’autres évoquant ‘le téléphone arabe’, ‘Marx transformé par Lénine’, ‘pas confondre transmission intellectuel et transmission latérale, de voisin à voisin‘, ‘conscient/inconscient=Freud et Sartre’, ‘soi-même= micro- menteur’, ‘ici le micro remplace le moi’, ‘on a tous compris, je lance mon Plein, dans le Vide de l’autre’, ‘il y a un langage qui se transmet sans que l’on s’en aperçoive, tel que la peinture, la danse, etc.’, ‘apprendre à voir, ou sachant voir, caillou, arbre, terre’, ‘l’authenticité de l’autre, on ne peut pas la connaître, etc.

Gilles résuma le Tout de ses rimes et, la mère du sujet, Elisabeth, se dit satisfaite du Résultat.

:-) Un romain rentre dans un Bar et demande ‘un Martinus’

Un ‘Martini’, plutôt, répond le Barman.

- Si j’en voulais plusieurs, je l’aurais signalé !!!, ajoute le premier.

Carlos

Débat du 26 mai 2019 : « Qu’est-ce que l’autre ? », animé par Bruno Lecoris et Christophe Baudet.

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Posted on 28th mai 2019 by Carlos in Uncategorized

Tantôt clément, tantôt cruel, le Temps suit calmement son rythme hasardeux… en interférence avec ceux qui habitent ce monde-ci. C’est ainsi que les parents de Vincent Lambert, ont obtenu pour lui, le rétablissement des soins de survie qui lui furent déniés. Par ailleurs, en Atlanta (USA), un milliardaire afro-américain, le plus riche du pays,rembourse les prêts de 400 étudiants de sa communauté, qui s’étaient endettés, afin de permettre la poursuite de leurs études. Par ailleurs, l’affrontement Macron-Le Pen maintien la République en marche, et Theresa May présente sa démission, faute d’arriver à négocier le ‘Brexit’, tandis que, à Cannes, la ‘Palme d’or’ revenient, unanimement, au coréen, Bong Joon-Ho, pour son film, « Le Parasite ». Par ailleurs, les Elections Européennes ont vu une augmentation de la participation, notamment en France, Marine Le Pen arrivant en tête, devant la liste soutenue par Emmanuel Macron, alors, qu’à Lyon, un attentat au colis piégé a fait 13 blessés légers. Bonne nouvelle, le suspect, recherché, vient d’être arrêté.

Enfin !Tirés par leurs soucis intellectuels, les amis de Sophie, ce sont réunis au Café des Phares@, le 26 mai 2019, afin de dépiauter l’étrange question, « Qu’est-ce que l’autre ? », au cours du Débat animé conjointement par Bruno Lecoris et Christophe Baudet.

Selon, Lévinas, l’AUTRE’ ne se définit pas… C’est un infini… et, d’après Hannah Arendt, la rencontre avec l’ ‘autre’ n’est possible que si nous nous reconnaissons comme faisant partie d’un monde commun. L’ ‘autre’ ne se défini pas… il se rencontre ! Levinas opine que ‘l’Autre’ n’est pas une Totalité, c’est un ‘INFINI’ . Pourquoi la formule ‘qu’est-ce que l’ Autre?, et point ‘qui est l’AUTRE ? Le Regard, l’Altérité, me chosifie, et constitue un risque. L’Autre n’est pas hors contexte ? Il est un facteur d’aliénation… ‘Alien’, c’est l’Autre, et Paul Ricoeur parle de ‘soi-même’, et l’Autre’. Il est celui qui m’oblige, par exemple, à me dépasser, à montrer mes talents, en même temps que ‘conflit’, ‘violence’. Si j’avais ce qu’il a de bien, je résoudrais mon manquement, et imaginerais ce qui doit être corrigé !

Mais, enfin, assoiffé de ‘parole’, le public présent s’exprima, parlant ‘d’éternel mystère, dont on en cause beaucoup sur Internet’, de ‘phases amoureuses’, ‘prise de conscience’, ‘France culture’(Nous Tous Chacun), Rimbaud, ‘Je est un Autre’, ‘l’autre, ici, ou là, une aporie’, ‘l’autre, différent, mais un même combat’, ‘je rebondis sur Badiou, l’autre est un mystère, un mensonge’ ‘Ici et maintenant’, fut aussi de la partie, ainsi que ‘Sartre parle beaucoup de l’être, alors, essayons de conceptualiser : Qu’est-ce que l’Autre ?’, ‘ on parle à un masque… on joue un rôle, mais une partie de nous-mêmes nous révèle’, ‘ici et maintenant’, ‘on passe d’un autre, aux autres, l’autre étant de l’ordre de la différence… qu’en est-il de la ressemblance ?’ ‘Dissemblance… en psychologie et neuropsychologie, sommes-nous ‘homo sapiens’, ‘à 19 ans, je suis entrée à l’hôpital, pour une première confrontation avec la maladie, et cela m’a terrorisée’… ‘une autre fois, je me suis occupé d’un clochard (odeurs, faiblesse, etc.’), c’est quelque chose que l’on ne digère pas facilement’, ‘pour moi, c’est la conscience que l’on a, sinon je me sens perdue… je ne sais pas si j’ai bien ou mal fait’, ‘j’ai honte lorsque je vois que l’on m’observe’, ‘moi, chaque fois que je bronze au soleil, je le prend comme un toit’, ‘la confrontation avec l’autre, est une compétition… être reconnu par lui !!! », « le contrat social de Rousseau, libération de notre Liberté », « l’Autre m’oblige à la reconnaissance », « il y a un esclave et un maître », « reconstruction de soi, par l’existence d’autrui », « l’Autre ne va pas bien, mais je pouvais aller mieux »… « Qu’est-ce qu’autrui ? Pour Freud, le sexe, la police, et moi !!! », « Je suis choqué, et ça m’oblige à chercher un autre en moi », « l’ipséité est un récit toujours recomposé »… etc., etc….

!!!!!! C’est pour ça que le boulanger se lève à minuit ?

Gilles, récita les vers appropriés, et voilà encore une que le diable n’a pas loupé !!!

:-)

Un automobiliste crève un pneu, devant un asile, et cherche à changer de roue mais, malheureusement, laisse tomber les écrous dans la bouche d’égout, et il est bien embêté. Un patient lui conseille, alors, d’en prendre un dans chacune des autres roues. Le conducteur le remercie, ajoutant, « c’est très intelligent, mais, pourquoi êtes-vous là ? « Ben… , répond-il, je suis fou, mais pas con !!! »

Carlos

Débat du 2 juin 2019, animé par Héloise Facon et Michel Turrini.

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Posted on 2nd juin 2019 by Carlos in Uncategorized

Le Temps, ainsi que les Gens, n’ont point de repos, et nous pondent, en général, des vertes et des pas mûres. C’est ainsi que, des personnes (à qui on a dérobé leurs papiers officiels) se trouvent endettées. Par ailleurs, au cours de la semaine écoulée du lundi 27 Mai, au dimanche 2 Juin 2019, un Tsunami a dévasté le sud de la Corée, causant 7 morts et 21 disparus !!! D’un autre côté, il nous faut tenir compte des attentats aux ‘colis piégés’, liés à la frange islamiste, tandis que les parisiens s’adonnaient à des balades, des achats dans les Centres Commerciaux, et même des visites aux Musées, ou des Monuments historiques, profitant, peut-être, de la gratuité de l’entrée. En sus, on a constaté des ‘Tentatives de Bonheur’, au Maif Social Club, du 26 avril au 26 Juillet, des visiteurs dans la Ferme Viltain, une des plus animées de l’Île de France, ainsi que des expériences immersives, et la ‘Schtroump fête’, alors que, dans la capitale, on s’adonne à la ‘mal-bouffe’, provoquée par le marché de l’Agro-alimentaire, mais aussi au ‘Design’, pour gens décolorés, idée d’entrepreneurs Lyonnais…

Côté Fantaisie, Paris accueille le Festival de Musique, et une tyrolienne se présentera en haut de la Tour Eiffel, effectuant des sauts assez étonnants, tandis que le ‘Smash’, expo insolite, se produit en parallèle avec le Tournoi de Tennis à Roland-Garros, qui a également lieu, ces jours-ci…

Fidèles à Sophie, ses amants se sont retrouvés au Café des Phares@, afin de dépiauter la colle qui leur était présentée, en l’occurrence, par Héloise Facon et Michel Turrini, c’est-à-dire :

« La vraie désobéissance est celle qui permet d’inventer… », d’après Michel Serres »

Encore une affirmation, à prendre ou à laisser, selon l’opinion de chacun !!! Vrai ou faux ? Obéir ou désobéir ? Inventer ou Improviser ? Pourquoi la désobéissance nous permettrait-elle d’inventer ? En général, nous nous consacrons, mécaniquement, aux tâches quotidiennes, huit heures par jour, en moyenne, et il serait étonnant de ne pas y songer, en le faisant. « Cogito, ergo sum », ne veut dire autre chose… c’est-à-dire que, c’est du fait de ‘PENSER’, que l’on déduit, logiquement, le fait d’‘Être’… de ‘Vivre’, de ‘Faire’ !!!! Evidemment que, au cours des jours, des mois, des années, chacun pense, à ce qu’il a à faire, ou entreprendre… faute de quoi sa vie serait vide de Sens !!!… et de Salaire !!!

C’est ainsi que, chacun à sa manière, a cherché une explication pour l’étrange Sentence, les uns opinant, au hasard, que ‘le Design fut créé par des jeunes déscolarisés’, ‘idée d’entrepreneurs Lyonnais’…, certains ont fait remarquer que « l’adjectif « vraie » suppose qu’il y en a une fausse » « Il n’y a pas de conditions à l’invention » « pourquoi obéit-on ? Pour plaire, obtenir le regard bienveillant de l’autre » « souvent, ceux qui obéissent ne savent même pas qu’ils obéissent ». Il a aussi été fait longuement mention de l’expérience de Milgran où, sous couvert d’un statut scientifique, des sujets étaient amenés à se soumettre à une autorité pour envoyer des décharges électriques de plus en plus fortes malgré les cris des personnes servant de cobaye. Il a aussi été dit que « pour faire sens, la transgression devait être transcendante »

Enfin !!! On a mis un terme à notre étrange exercice et, une fois que Gilles résuma le Tout en rimes, nous nos sommes trouvés sous le soleil du dehors, improvisant quelques retouches au Débat qui venait d’avoir lieu !!!…

:-) Sur l’Autoroute, un contrôle Radar, indique une Ferrari à 19 km/h. Le policier en fait le Constat, et rattrape le véhicule demandant, à une superbe blonde, les raisons pour une telle lenteur…Elle lui répond, souriant : « Je respecte tous les contrôles de vitesse !!! Il y avait, inscrit, A 19…, alors, je roule à 19 !!! »

Carlos

Le débat du 9 juin 2019 : « Est-ce que la nature a quelque chose à nous dire ? », animé par Christian Godin.

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Posted on 6th juin 2019 by Gunter in Uncategorized

Débat du 16 juin 2019 : « Doit-on travailler ? » animé par Claude-Pol Grognet.

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Posted on 17th juin 2019 by Carlos in Uncategorized

Dans le cadre des bons plans recherchés, pour sortir, à Paris, une pléiade de suggestions sont recevables, telles que la visite à des différentes Expositions, Restos, Ciné, Balades, ainsi que la Coupe du Monde de football féminin, le Festival des Cerfs-Volants, en attendant la Fête de la Musique, ou autres animations gratuites.

Ceci dit, les amants de Sophie n’ont d’yeux que pour elle et, le dimanche, 16 juin, ils se sont retrouvés au Café des Phares@, afin de dépiauter l’étrange question qui leur était posée, c’est-à-dire, « Doit-on travailler ? », au cours d’un débat, animé par Claude-Pol Grognet.

Bien que, étymologiquement, ‘Travail’ soit un instrument de torture, ‘tripallium’ , en bons soldats, les participants à l’exercice, se sont démenés pour trouver des réponses moins effrayantes entre ‘obligation’ et ‘labeur’ !!!

C’est ainsi qu’il fut question ‘de richesse créée par lui’, ‘relation avec un entrepreneur, ou une machine’, ‘il y en a, de moins en moins’, ‘en Afrique il y a des centaines d’enfants, entre 8 et 15 ans, qui travaillent sans salaire’, ‘lorsque l’on mange du chocolat, d’où vient-il ? ONU, UNICEF’ ! ‘Schopenhauer : on manipule les sens’, ‘c’est un peu compliqué’, ‘L’idée de ‘burn out’ fut analysée par Marx’, ‘augmentation du PIB, rapport production/aliénation’, ‘je parle de métier, maîtrise de ce que l’on fait’, ‘valorisation des gens’, ‘autrefois, le travail à l’hôpital, était fait par des religieuses’, ‘le rapport travail/obligation est moral’…Il fut ajouté ‘qu’il y a des pays, comme le Brésil, où l’on adopte des mesures compensatoires’, ‘tandis qu’en Angleterre, on laisse les femmes s’occuper du foyer’, ou encore ‘la main invisible’, ‘le travail à la chaîne’, ‘l’éboueur’, l’artisanat’, ‘suppression des guichets à la SNCF’, ‘le salaire minimum’, ‘le revenu universel’, ‘l’industrialisation’, ‘le travail de la terre’, etc.

Dehors, l’astre-roi excitait la pensée, lui assenant d’autres idées, plus sensuelles. Alors, au terme du temps réglementaire, une fois que Gilles orna le tout d’un brin de poésie, les férus du ‘tripallium’ se sont trouvés dehors, se délectant dans les rayons d’un soleil extrêmement généreux !!!

:-) « Le soleil se lève avant moi… Moi, je me couche après lui !!! Nous sommes quittes !!! », (Jules Renard)

Carlos

Le débat du 23 juin 2019: « Comment poser un acte neuf dans un contexte d’effondrement ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 19th juin 2019 by Gunter in Uncategorized

Débat du 30 juin 2019 : « Doit-on compenser les défaillances des autres ? », animé par Pierre-Yves.

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Posted on 1st juillet 2019 by Carlos in Uncategorized

Etant une des villes-hôtes de l’événement sportif prévu, Paris accueille le village FIFA pour la coupe-du-monde féminine. Hélas, les françaises se sont inclinées, avec les honneurs, en quart de finale devant les tenantes du titre, l’équipe des Etats-Unis. Tandis qu’une pesante canicule a étouffé la France, avec des températures montant jusqu’à 40 et même 42 degrés, de telle sorte que les examens du Brevet des Collèges fut reporté à plus tard. Des Expositions de photos, Art contemporain, Poésie, Rêve et Fiction, ou le ‘papier découpé’ d’Emma Rivet eurent cependant lieu.

Entre temps, les énamourés de Sophie se sont retrouvés au Café des Phares@, afin d’exercer leurs neurones, cogitant sur la colle qui leur était proposée, c’est-à-dire : « Doit-on compenser les défaillances des autres ? », au cours du débat du jour, animé par Pierre Yves .

A quel propos ? Dans quel but ? Quelle utilité?… Le jeux des mots !!!

«Compenser!!!», du latin, ‘compensare’, revient au sens d’équilibrer!!! «Défaillances», de ‘defaillir’, équivaut à la perte momentanée de ses forces physiques ou morales… «Autre», catégorie de l’être de pensée, qualifiant l’hétérogène, le divers, par opposition au « même »!!!

Pourquoi pas !!! Le philosophe s’attelle à la moindre des difficultés, afin d’exercer son argutie, ses neurones, sa subtilité de raisonnement… Il y avait de quoi faire !!! On était servis !!!

C’est ainsi que l’on a entendu, des vertes et des pas mûres, qui opinant que ‘l’enfant a besoin de ses parents’, ‘il faut chercher les vrais responsables’, ‘la défaillance empêche la cellule de croître’, ‘la notion de responsabilité’ est la volubilité, ‘quel est le vrai désir de l’autre ? Il n’a rien demandé !!!’, ‘l’enfant a besoin de ses parents’, ‘les gens sont libres, et la différence avec les autres les met en danger’…, ‘on devient bouc émissaire’, ‘l’autre vous tire vers le bas’, et vous changez de conduite’. Il s’en est suivi, ‘il y a plusieurs sens, et dès lors, tous les sens sont possibles’, ‘j’avais 20 ans, lorsque je me suis mis à genoux (il se met dans cette posture) … ‘Simone Weil cherchait le sommet’, ‘dans la définition, c’est la faille qui compte’, ‘De Gaule avait dit qu’il partait, alors qu’il ne l’a pas fait’, ‘on a parlé de ‘faillir’, pas de ‘faillite’, ‘ça me gêne la référence aux autres, … qu’est-ce que c’est l’autre ?’, ‘l’Autre était le Roman’, ‘on se sent au catéchisme’, ‘entendant le sujet, je pense aux syndicalistes qui sont victimes des défaillances de l’Etat’, ‘on ne parle pas des défaillances des autres’, ‘le Chômage’, ‘l’Assistance médicale’… ‘je reviens sur 2 points, risque de la santé, risque au travail’, ‘tout est dieux, tout est besoin’, ‘il faut dormir pour oublier’, ‘quand tu parles de ‘travailler’, ça rend-il les enfants heureux ?’, ‘l’Homme aspire à la ‘bonne vie’, sinon c’est la psychanalyse’…, etc.

Finalement, de ses rimes, Gilles mit un terme à l’exercice intellectuel, mais tout le monde le poursuivit, sous le soleil du dehors !!!!

:-) « L’expérience est une lanterne, accrochée dans le dos de celui qui n’éclaire que le chemin parcouru !!!»

Carlos

Débat du 7 Juillet 2019 « Quelle philosophie pour le 21ème siècle ?», animé par Pascal de Oliveira.

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Posted on 9th juillet 2019 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine s’écoulant du 30 juin, au 5 juillet 2007, l’Union Européenne décide, avec difficulté, quelles personnalités occuperont certains postes clés, au sein de l’Institution !!! L’allemande Ursula von Lepren est nommée à la tête de la Commission Européenne, la charge la plus stratégique. Le belge, Charles Michel, est désigné à la tête du Conseil Européen. Le poste de super ministre des affaires étrangères de l’Europe reviendrait à l’espagnol Josef Borel, Christine Lagarde devenant la présidente de la BCE…Après la canicule, ce sont les orages et la grêle qui causent de gros dégâts aux cultures.Malgré cela, c’est l’heure des grands départs en vacances et les gares sont prises d’assaut. Le tour de France a lui aussi pris le départ de Bruxelles ce samedi pour sa 106 ème édition.

Par un jour joyeusement ensoleillé, c’est-à dire le 7 juillet, 2019, les dévots de Sophie se sont trouvés au Café des Phares@, afin de dépiauter le rébus choisi, c’est-à-dire, le fait de deviner « Quelle philosophie, pour le XXIème siècle ? », au cours d’un débat, animé par Pascal de Oliveira.

Etrange question !!! Le siècle venant de débuter, tout porte à croire, que la philosophie allait s’accommoder un certain temps, tournant autour des mêmes principes, que ceux instaurés par les grands philosophes du passé, c’est-à-dire, Aristote, Saint Augustin, Bachelard, Bergson, Camus, Derrida, Descartes, Foucault, Hegel, Heidegger, Hume, Jankélévitch, Jaspers, Kant, Kierkegaard, Leibnitz, etc.

Il paraîtrait que ‘la philo se base sur l’incertitude, et que l’on n’est pas philosophe comme l’on est poète’. Que ‘le philosophe ne joue pas avec les émotions personnelles, mais mise sur la raison, c’est-à-dire, une modalité d’affirmation, à prétention universelle’. Que, ‘de ce fait, chaque Homme a les moyens de reconnaître ce qu’il lit, entend, et formule !!!!’, ‘Que l’erreur est consignée par les robots…’, ‘l’horizon philosophique !!! On n’y est pas’.

Au bout d’un moment, quelqu’un prétendit que ‘la question est complexe, et les modèles du passé, tels que la Révolution Française, Descartes, sont aussi la Modernité !!!’ L’Ecologie fut également de la partie, ainsi que Freud, nous parlant des blessures narcissiques, puis, Darwin, aussi bien quele Neandertal qui nous plonge dans le même système’, voire le ‘Patrimoine que représentent les Pyramides’, ‘Proudhon, Héraclite et Parménide’, ainsi que ‘la Métaphysique’, ou ‘Dura Lex sed Lex’. Il fut rappelé qu’il ‘y a de grands problèmes qui ne furent pas énoncés’, et demandé ‘que sera le bilan philosophique du XXème siècle !’.

Puis, on a énoncé le ‘penser le monde’, le ‘connais-toi, toi-même’, faisant ‘table rase du passé’, ou le ‘répéter, créant autre chose, se confrontant à de nouveaux problèmes’, ainsi que comment corriger l’impossible, sans oublier que c’est l’économique qui règle les questions’ ?

Il fut ajouté que ‘le problème se transforme, à mesure que l’on se demande ‘qui suis-je ?’, ou ‘que ferais-je’…, puis, une fois faite l’interprétation poétique de Gilles, quelques instants après, tout le monde s’est trouvé sous un soleil radieux !!!

:-)

Descartes rentre dans un Bar !!!

- Vous prendrez bien quelque chose, dit le Barman !

- ‘Je ne pense pas’, répond le philosophe, disparaissant…

Carlos

Le débat du 14 juillet 2019 : »Travail, patrie, famille », animé par Eric Zernik.

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Posted on 11th juillet 2019 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 21 juillet 2019 : « Sommes-nous sûrs d’avoir conscience de ce qui nous entoure ? », animé par Daniel-Philippe de Sudres

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Posted on 17th juillet 2019 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 28 juillet 2019 : »La liberté d’opinion, doit-elle être absolue ? », animé par Pierre-Yves.

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Posted on 24th juillet 2019 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 4 aout 2019, animé par Michel Turrini : « Faut-il avoir une politique la civilisation ? »

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Posted on 31st juillet 2019 by Gunter in Uncategorized

Encore plus urgent : L’horaire traditionnel [10h30 - 12h15] est maintenu jusqu’ au 27 oct. prochain – merci Georges !

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Posted on 31st juillet 2019 by Gunter in Uncategorized

Le debat du 25 août 2019 : « Quelle pourrait être notre espérance commune ? », animé par pierre-yves.w

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Posted on 21st août 2019 by Gunter in Uncategorized

Débat du 1er septembre 2019 : « Que vaut notre jugement sans celui des autres ? », animé par Daniel-Philippe de Sudres.

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Posted on 2nd septembre 2019 by Carlos in Uncategorized

Un jour ce ne sont pas des jours, néanmoins, lorsqu’ils sont sept, il y a du grain à moudre… C’est ainsi que du lundi 26 août, au dimanche 1er Septembre, le G7 s’est réuni à Biarritz, sans que des violentes grosses manifestations se soient déroulées, le ministre des affaires étrangères iranien s’est entretenu avec son homologue français J.Yves le Drian, afin de tenter de trouver une solution à la crise iranienne. Crise, également, en GB, où le premier ministre Boris Johnson suspend les travaux du Parlement pendant plus d’un mois, empêchant ainsi les opposants au Brexit de s’organiser, rendant ainsi de plus en plus probable un « Brexit dur » sans l’accord de l’Europe. Donald Trump souffle le chaud et le froid mais, tandis que l’Amazonie est en feu, il s’est dit, finalement, satisfait de ce sommet, alors que le président brésilien, Bolsanaro, nie la gravité du problème, rentrant en conflit, donc, avec Emmanuel Macron… la sécheresse sévissant toujours, dans notre pays, où 85 départements sont soumis à des restrictions d’eau.

Conscients de Tout ça, arrivé le premier Septembre, donc, les amoureux de Sophie se sont réunis au Café de Phares@, afin de tirer au clair le sens de la question qui leur était posée, ce jour là, c’est-à dire : « Que vaut notre jugement, sans le jugement des autres ? », l’animation étant à la charge de Philippe de Sudres.

Du verbe latin ‘judicare’, l’action de juger revient au fait de prononcer une Sentence, en tant que juge, c’est-à-dire, un magistrat chargé d’appliquer des Lois. Alors ? Faut-il que les Jugements s’imbriquent les uns dans les autres, à partir du moment que l’on est dans un milieux absent de logique, donc?

Les voix se sont fait entendre, qui arguant de « la nécessité de partager la connaissance », qui rappelant «l’apprentissage du langage des enfants, en dehors de la société », tout en se confessant de « ne pas être sûr d’avoir raison », ou jugeant que « c’est une affaire de Magistrats », voire, « Qu’est-ce que sont les autres ? Notre famille ? Nos proches ?» Puis, « Il faut se méfier des jugements, qui peuvent venir de certaines souffrances, si l’on m’insulte, par exemple », ou « on croit vrai ce qui dit la majorité des gens. » Voire, « A quoi sert d’être certain ? », « la doxa ? » Ou, « ça sert à faire du bien, aussi », Puis, « un Homme à tué un autre, puis, il a été acquitté ! »

Pas mal de références à l’art furent évoquées, ‘l’art de la philo’, par exemple, du fait de ‘savoir écouter’, ‘chercher la Vérité ‘, le ‘Moi, Je’, ‘Sartre en a parlé’, ‘Kant également’, ‘la Raison pure’, ‘le Jugement lié à l’éthique’, ‘que vaut mon jugement, sans le jugement des autres ?’, ‘jugement annulé par vice de forme’. Puis, furent ajoutés : – ‘Jugement individuel, différent de celui des autres’, ‘explication, poids ou valeur’, ‘Les autres’, qu’est-ce que c’est ?’ Représentation démocratique ? Jugements… par intuition ? Regard des autres ? Regard croisé, permettant d’atteindre la Vérité ? Analyser, en vue d’un Jugement ? Dimension éthique ? a) Socrate, b)Kant (Impératif catégorique) c) Son propre Jugement. Enfin, « Qui est-ce qui juge, en moi ? », « Le jugement est un acte personnel »

Gilles résuma le tout dans des rimes de son cru, puis, Tout le monde se trouva au soleil du dehors, refaisant le monde !!!

:) Assister un criminel avant qu’il soit arrêté, c’est être son complice !

Assister un criminel après qu’il soit arrêté, c’est être son avocat !!!

Carlos

Débat du 22 septembre 2019 : »Que serions-nous sans le secours de quelque chose qui n’existe pas ? », animé par Pascal de Oliveira.

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Posted on 23rd septembre 2019 by Carlos in Uncategorized

La sécheresse devient problématique, et la jeunesse se mobilise de par le monde, à ce sujet, alors que l’augmentation du prix du pétrole, occasionné par les attaques de drones sur une plateforme pétrolière de l’Arabie Saoudite, cause de sérieux soucis.

Une grande effervescence règne dans le pays, en raison de l’acuité des problèmes, aussi bien sociaux que politiques, les Gilets Jaunes et leurs Black Bloks se rassemblant, régulièrement, afin de mettre en cause le gouvernement du pays, dirigé par Emmanuel Macron, le ‘ Président des riches’, d’après eux souhaitent perturber le traditionnel week-end des ‘journées du patrimoine’.

Arrivé, donc, le dimanche, 22 septembre, les adorateurs de Sophie, se sont, comme habituellement, trouvés au Café de Phares@, afin de résoudre une étrange problématique, c’est-à-dire, le désarroi de se sentir en danger, si d’aventure rien ne venait nous sauver, au cours du débat : « Que serions-nous, sans le secours de quelque chose qui n’existe pas ? », animé par Pascal de Oliveira. Etrange !!! Mystère !!!Attendre le ‘salut’, qui viendrait de nulle part.

Apparemment, il s’agirait d’une phrase de Paul Valéry, à propos du mythe. Quelle serait, donc, cette chose, qui se trouverait agissante, malgré le fait de ne pas exister, tout en venant à notre secours ? Curieux, non ?

Chose, du latin Causa, est sensé correspondre à un Objet inanimé, c’est-à-dire, une entité abstraite. Puis, le Secours revient à une aide, voire, assistance, à quelqu’un qui se trouve en danger.

La controverse s’est donc, poursuivie, les uns prétendant ‘chercher quelque chose qui existe vraiment’, d’autres ajoutant que ‘quelque chose nous dépasse’, et que ‘la nature n’a pas besoin de nous, alors que nous avons besoin d’elle’. Perturbée par l’énoncé, une participante se demanda ‘qui sommes nous, pour que l’on vienne à notre secours ?’, ajoutant : ‘Je voudrais dire que nous sommes en perdition, et aurions besoin d’une forme supérieure, … un dieu !!!!’ Puis, quelqu’un d’autre, déclara que, ‘sans secours, nous serions nous-mêmes, tout simplement, cherchant des réponses partout, l’arbre n’a pas besoin de nous’, ou, encore, ‘il y a plusieurs formes d’existence’. L’animateur demanda s’il ‘y avait d’autres réflexions’, et, d’immédiat, une voix ajouta : ‘par ‘secours’, on entend que nous serions en perdition, et aurions besoin d’une forme supérieur d’aide, …. ‘un dieu’, ou de quelqu’un qui aurait une bouée !!!’, voire, ‘sans secours, nous serions nous-mêmes, tout simplement, cherchant des réponses, partout’, concluant que ‘l’arbre n’a pas besoin de nous’. Puis, on a ‘fait appel à d’autres prises de parole’, et une voix s’est levée, afin de signaler que ‘secours’, donne l’impression d’un danger… qu’il y ‘peur du vide’…, ce qui serait ‘créatif’. Un autre a pensé ‘à Valéry, poursuivant que, croyances, nous tous, en avons… Images sans objet, ainsi que mythes, profitant de nos Amours’, puis, le fait que ‘le Monde occidental a toujours vécu sous la menace, ou l’espoir, tel le ‘Paradis créatif’, l’URSS, qui a eu, comme conséquence, les 30 glorieuses !!!’, voire, l’interrogation sur ‘qui est qui ?’… ‘Que serai-je, sans passé, sans mythe, sans essence’ ?, suivi de ‘sans Descartes, on n’aurait pas ce que l’on connaît : le ‘Je pense, donc je suis’, ‘ Nietzsche, plein de contradictions’, ‘On a dit que nous avons tué Dieu, alors qu’il est plein de joie et de Vérité’, puis, ‘l’image est toujours présente’ (Mythe de la Caverne), ‘Dieu n’est pas nommé, car son image est irreprésentable’. On a poursuivi, ajoutant que, ‘Valéry se confronte à ce qui n’existe pas’, ou rappeler ‘Réalité’ et ‘Réel’, ‘Kant, cause et effet’, ‘Réalité, loi causale’, ‘Pour moi, le Réel est valable pour l’artiste’, ‘c’est une Transcendance’, ‘l’Artiste soufre de l’angoisse existentielle’, ‘Il faudrait une ‘Créativité Finale’, dont personne ne parle’, alors ‘que l’on en a besoin, les Pyramides en attestent…, etc.

L’heure jouait l’arbitre, et sonna pour terminer notre exercice !!! Ainsi, après le résumé rimé de Gilles, finit notre Débat !!!

:) Alors, cet examen, demanda papa kangourou à son fils, qui rentrait de l’école !!!

- C’est dans la poche !!!

Carlos

Débat du 29 septembre 2019 : « Qu’est-ce qu’acquérir une conscience morale ? », animé, conjointement, par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

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Posted on 1st octobre 2019 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine qui s’est écoulée du lundi 23, au 28 septembre 2019, bien des événements se sont déroulés, les uns plus sensationnels ou surprenants que les autres, tels que la position délicate du président des USA, en raison de la corruption qui sévit dans son Parti, ainsi que le fait pour plusieurs compagnies aériennes comme ‘Aigle-Azur’ de se trouver en faillite. Puis, à Paris, on a eu la triste nouvelle du décès, à 86 ans, de l’ex-Président français, Jacques Chirac, ainsi qu’un grave incendie dans une usine chimique à Rouen, avec une menace de pollution à long terme sur toute la région et même au-delà.

Arrivé le 29, les enamourés de Sophie se sont trouvés au Café des Phares @, afin de dépiauter la question : « Qu’est-ce qu’acquérir une conscience morale ? », au cours d’un débat, animé, conjointement, par Bruno Leucoris et Christophe Baudet.

Une remarque : La coutume veut que l’on choisisse, sur place, un thème pour le débat, parmi une poignée d’autres sujets proposés par les participants…et je regrette chaque fois que ce n’est pas le cas.

Mais, revenons au sujet : Ce serait croire que la ‘conscience morale’ ressemble à un accordéon, et en avant la musique !!! Or, celle-ci n’est pas élastique, mais, bel et bien, une perception, ou la représentation, plus ou moins claire, que chacun peut avoir de son existence, et de celle du monde extérieur qui nous entoure…

Les langues se délièrent et, dès lors, fut exprimé  ‘l’étonnement que l’on s’interroge sur la conscience morale, une auto-discipline qui a des faiblesses, bien que celle-là s’attelle à la tâche’…certains ont récusé le terme « morale », et l’animateur a fait remarquer que les termes « morale et éthique » sont les deux faces d’un même concept : ‘Moral’, issu du latin, ‘Ethique’, dérivé du grec… , ‘Comment avoir une conscience morale, dès lors que l’on n’en a pas ?’. Les animateurs ont proposé, à notre réflexion, quelques études de cas, tous d’ordre médical, ‘Ça ramène au Bien, dernier étage de la culture chrétienne’, continua-t-on, puis, poursuivi, avec : ‘le mieux est l’ennemi du bien’, ‘si l’on est libres, c’est dû a une révolution du sens moral, d’où la distinction à faire, entre Bien et Mal’, ‘existe-t-il un juge, alors qu’il y a des guerres’, ‘ça a à voir avec le collectif’, ‘le médecin doit recadrer le patient’, ‘une menace nous fait tord, car elle revient à l’interdiction de manifester ses opinions, qui nous écarte de la morale’, ‘il faut toujours respecter chaque créature, et soigner le mal’ !!!, ‘l’empathie n’existe plus’, ‘les problèmes trouvés à l’hôpital, sont le reflet de la société’, ‘ma mère souffre d’Alzheimer, comment agir ? Elle est dans son univers, dois-je lui faire remarquer que ce qu’elle raconte n’est pas la réalité ?’, puis, finalement, ‘Je pense que la problématique est mal posée’…

Gilles fit part de son interprétation poétique et, après quelques ajouts, le débat prenant fin, tout le monde se trouva, sous le soleil du dehors !!!

:-( « Nous sommes tous, au fond d’un enfer, dont chaque instant est un miracle ! »

Carlos

Débat du 6 octobre 2019 : « Liberté et déterminisme, comment concilier les deux ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 9th octobre 2019 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du samedi 30 septembre, au dimanche 6 octobre, une large somme d’événements, politico-sociaux, voire, tragiques, ont eu lieu dans le pays, tels que l’inquiétant incendie d’une usine de produits chimiques, à Rouen. Puis, s’ensuivirent les obsèques de l’ancien président de la république, Jacques Chirac,en présence de nombreuses personnalités, françaises et étrangères’. L’incendie de l’usine chimique de Rouen continue de faire craindre une très sérieuse pollution à long terme.On déplore aussi, une attaque terroriste par un employé de la préfecture de police à Paris, qui a tué 4 de ses collègues et en a blessé une autre avant d’être abattu.

Dans les événements plus joyeux, La Nuit Blanche a mobilisé, ce samedi, un million de spectateurs pour diverses manifestations : Grande parade, périphérique transformé en vélodrome etc…

Le 6 Octobre, les passionnés de Sophie, se sont trouvés au Café des Phares@, afin de, sous la houlette de Daniel Ramirez, retirer la substantifique moelle de la colle proposée : « Déterminisme, et Liberté… comment concilier les deux ? »

De Toute évidence, il s’agissait d’un sujet politique et, dès lors, dans quel sens serions nous déterminés par la science, et, donc, notre cerveau ?… La physique quantique déterminant,elle, l’aléatoire… la gauche et la droite pouvant s’inverser, mais pas le haut et le bas, selon Jean-Luc Godard, comment agir ? On postule la Liberté, sans arriver à savoir si l’on est libre ou pas, la contrainte étant extérieure, et le déterminisme intérieur. Déterminisme, (nom masculin), ordre des Faits, suivant lequel les conditions d’existence d’un phénomène sont fixés, précisément !!! Liberté, (nom féminin, du latin, nom féminin, liber,), situation d’une personne qui n’est pas sous la dépendance de quelqu’un d’autre), Concilier, (également, verbe issu du latin conciliare, faire aller ensemble, rendre harmonieux, ce qui était très différent, contraire !!!)

La balle étant en jeu, il ne nous restait qu’à jouer, et les athlètes du ‘cogito’, s’en sont démenés, les uns prétendant que ‘concilier, n’est pas figer, dépendant de l’âge des personnes trouvées’, ‘l’empathie nous mène à l’action’, ‘j’ai besoin de Vérité !!!’, ‘la conscience morale est l’affaire de chacun’. Puis, la quête se poursuivit, faisant allusion à ‘Saint Thomas d’Aquin, qui s’opposait à Saint Just’, et que, finalement, il ‘s’agirait là, de religion’, voire, d’‘une quête de sa propre histoire’ !!!

Gilles mit le point d’orgue à notre exercice oratoire et, après quelques balbutiements de circonstance, Tout le monde se trouva dehors, sous un soleil automnal !!!

:-) Deux chevaux dans un champ voient passer un zèbre. L’un deux s’exclame : Tiens voilà un prisonnier évadé.

Carlos

Débat du 13 octobre 2019 : « Que révèle l’expérience de l’ ennui ? », animé par Nadia Guemidi et Michel Turrini.

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Posted on 16th octobre 2019 by Carlos in Uncategorized

« Homo lupus homo »… L’offensive turque, en Syrie, contre les kurdes, lâchés par Trump, qui retire ses troupes du terrain, fait craindre un horrible massacre de civils, ainsi que la reprise du djihadisme, dans toute la région. Côté national, les agriculteurs se plaignent des désastreuses suites de l’incendie de Rouen, et souhaitent être indemnisés d’un préjudice qui se chiffre à 50 millions d’euros. Par ailleurs, il y a une sérieuse mise-en-garde contre l’augmentation des arnaques où sont utilisés des faux billets de banque, employés pour le tournage de films. Enfin ! Une bonne nouvelle !!! Les baleines à bosse reviennent dans la baie de New York.

arrivé le 13 Octobre, le peuple entiché de Sophie s’est dirigé au Café des Phares @, afin de dépiauter la colle qui lui était proposée, c’est-à-dire, « Que révèle l’expérience de l’ennui ? » au cours d’un Débat animé par Nadia Guemidi et Michel Turrini.

Pour Jankélévitch : « S’ennuyer, c’est être sensible au Temps pur ! ». En effet, dans l’ ‘ennui’, il s’agit d’un état mental, certainement nécessaire, en raison d’un certain manque d’être. Il faudrait, donc, creuser le rapport entre l’angoisse et l’ennui, celui-ci étant, étymologiquement, le tournant de l’angoisse, selon R. Barthes.

Un participant a fait remarquer que pour lui, « l’ennui est plus une absence de désir que l’absence ‘du faire’ ».

D’après Bergson, il y a là, quelque chose de négatif, comme ‘sauter par la fenêtre’ , par exemple, et, pour Moravia, l’ennui serait le contraire de l’érotisme. Tant que le temps des sentiments est rempli, l’Instant demeure. Le contraire, de l’Ennui serait d’‘avoir des ennuis’, un pluriel extrêmement riche de sens. Saint Augustin dirait ‘si l’on ne me demande pas ce que c’est que le Temps, je sais ; si on me le demande, je ne sais plus’.

On a évoqué ‘le rôle de certains spécialistes, qui tiennent un discours pas très clair, et on va droit dans le mur, lorsque l’on ne voit pas clair’. Puis, ‘Ennui et détresse, ce n’est pas la même chose’.

Quelqu’un ajouta ‘qu’il s’agit, là, d’ ‘un état mental’, un autre se lamenta que ‘c’est long’, et, un autre encore dit revenir sur ce qu’il avait dit, intercalant : ‘désordre, néant, désordre’, puis, que ‘le sucre fond dans le café’, et ‘je peux avoir quelque chose à faire, mais j’en suis empêché » !

Il y avait déjà bien 10 minutes d’ennui, et on était à côté du sujet… On ajouta, dès lors, les commentaires des touristes, au Louvre, devant ‘Mona Lisa’, et l’on se demanda ‘les Brésiliens s’ennuient-ils ?’, voire, ‘j’ai vécu l’ennui, puis j’ai fui à toute vitesse ; on est dominant, et ‘do…minable’ !

De ses vers, Gilles mit fin à l’exercice et, après quelques sursauts, de pure forme, tout le monde se trouva dehors, essayant de se désennuyer !

:-) Moi, lance un homme, dans un bistrot, j’ai tous mes ennuis derrière moi.

- Vous voulez dire que vous n’en avez plus aucun ?

- Pas du tout, mais je suis conducteur d’un bus scolaire !

Carlos

Débat du 20 octobre 2019 : « Qu’est-ce qui sauve la parole de l’inutilité ?» , animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 20th octobre 2019 by Carlos in Uncategorized

‘Le temps, le temps, le temps n’est rien d’autre, le tien le mien… , celui que l’on veut nôtre’, chantent Charles Aznavour, et Michel Fugain. Le monde tourne, tourne sur lui même en 24 heures qui, arrimées les unes aux autres, constituent les semaines, les mois, les années, les siècles… Cela donne, à ses habitants, l’occasion de s’adonner à toutes les folies, comme les guerres, ou autres conflits, tels que ceux entre les turcs et les kurdes par exemple, où quelques jours de trêve sont, néanmoins, respectés, et des prix sont délivrés, comme le Nobel de l’Economie, accordé à une française, Esther Duflo et à son époux, indien Alihigt Banergée, ainsi qu’à leur collègue, l’américain Michael Kremer, récompensés pour leur travaux sur la lutte contre la pauvreté.

Par ailleurs, la France demande une Taxe Carbone Européenne sur les avions et les bateaux pour agir sue la pollution. Une grève surprise des conducteurs SNCF, qui réclament la présence d’un contrôleur à bord de chaque train, provoque la pagaille dans tout le réseau, en ce début de vacances scolaires, tandis que le Brexit joue, une nouvelle fois les prolongations, alors que, jeudi dernier, un accord semblait possible.

Conscients de Tout ça, les amants de Sophie, se sont réunis au Café des Phares@, afin de prendre part au débat du 20 octobre où, sous l’animation de Gunter Gohran, ils ont dépiauté la question posée : « Qu’est-ce qui sauve la Parole de l’Inutilité ? »

Pourquoi serait elle inutile, alors quelle nous est essentielle ? Du latin, ‘parabola’, la Parole forme la faculté naturelle de parler. De son côté, ‘parler’, constitue le fait d’articuler des mots, manifestant le désir de communiquer… On peut ‘parler en air’, ‘à la légère’, ‘sans réfléchir’, ou bien, ‘parler d’or’ (avec justesse, pertinence, sagesse, voire, ironiquement). Est-ce ça, qui la sauve de l’Inutilité ? La parole n’est jamais inutile, même à un bègue !!! Elle n’est jamais seule, et il faut qu’elle soit entendue, même le bavardage faisant lien. Il s’agit d’un engagement de soi, et pas seulement un ‘dire’. Une notice, par exemple, contient des informations, mais point de parole. Si l’on fait le chemin du silence à la parole, c’est que je veux changer quelque chose… Une parole peut être utile ou inutile mais parfois on ne le sait que très longtemps après par exemple, la rencontre d’un professeur avec son ancien élève, qui fait référence à une remarque d’autrefois. L’utile c’est un moyen de se référer à autre chose, et il faudrait les séparer. Toute parole est teintée d’une perte originelle. Une participante envisage de modifier le sujet : Comment sauver la parole de l’utilité ? Parler, implique l’idée de sa propre mort… qu’est-ce qui fait qu’une parole devienne transcendante? Elle devient utile, dès qu’il y a prise de conscience.

Gilles, nous fit part de ses considérations poétiques, puis, bien que le temps soit maussade, tout le monde profita de l’air pur du dehors.

:-) Un homme meurt, après 15 ans de mariage et, arrive au Paradis. Une semaine plus tard, sa femme, à son tour, meurt de chagrin et, arrivant également au Paradis, voit son mari. Alors elle lui saute dans les bras, avec effusion. L’autre réplique : ‘ Eh !!!… un peu de calme. Le curé a dit : ‘jusqu’à ce que la mort vous sépare’!!!

Carlos

Débat du 27 Octobre 2019 : « Ce que parler veut dire », animé par Eric Zernik.

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Posted on 29th octobre 2019 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine, du 20 au 27 octobre 2019, bien des événements vinrent nous surprendre, tels que le ‘Hashtag, dans la rue’, l’Expo du Mail Social Club’, ‘la Foire d’Automne’, l’Année du Japon’, du vendredi 20 septembre, au samedi 2 novembre, au Trianon, ainsi qu’une salutaire ‘Randonnée à vélo’ , sans oublier les fêtes d’Halloween. Mais, on constate aussi que le monde s’enflamme : un peu partout les peuples protestent contre des pouvoirs corrompus et des écarts de salaires monstrueux entre les riches et le reste de la population : Chili, Bolivie, Irak, Liban, Soudan, Etiopie, Hongkong etc.

Cependant, au Café de Phares @, les amants de Sophie, se réunissaient autour d’Eric Zernick, afin de tirer au clair, le contenu de la question qui leur était posée, c’est-à dire, « Ce que parler veut dire ». Cette expression provient d’un livre de Pierre Bourdieu, qui analyse l’économie des échanges linguistiques, et c’est aussi le titre d’une pièce de théâtre de Jean Tardieu.

Dérivant du latin, ‘parabola’, Parler constitue la faculté, naturelle, de communiquer par des sons articulés, dans une langue commune. Les langues se délièrent, donc, les uns prétendant que ‘l’on peut parler sans rien dire’, alors, on a évoqué ‘les gestes’, puis, on s’est demandé ‘ce que c’est que le langage’, la réponse étant ‘une fonction de l’être’, ‘comme pour Heidegger’, ‘lorsque l’on parle, on veut dire quelque chose ou, parfois, dominer, séduire’,…. ça exige quelque chose de nouveau,… problème de Platon, Socrate, Aristote, l’usage de la Parole étant historiquement essentiel… pour dialoguer, il faut être spécialiste, … ou se demander ‘quel est le contenu du ‘parler’, étant donné que, parfois, ‘on a rien à dire’. Une petite nuance fut ajoutée, prétendant que ‘transmettre’ est une notion complexe, un message à 2 niveaux : un minimal, l’autre engageant… envoyer un message impliquant une annonce. Puis, le fait de ‘parler pour ne rien dire’, ‘bavarder’, ou ‘annoncer des bêtises’, voire, ‘les lettres envoyées par Henri IV à Rabelais’, ‘la Psychanalyse’, Philippe Sollers et sa femme’, et ‘Lacan’, aussi. ‘On est au cœur du sujet’, fut enfin découvert, alors, à la va comme je te pousse… On passe à la Terrasse, et il y est question de 100 stratagèmes pour aboutir à la ‘consommation non violente’, problématique, si l’on n’a pas le Pouvoir, puis on s’intéresse ‘à ce que les mots veulent dire’, suivis d’un ‘Coucou’ !!!, je n’ai rien entendu’… ‘le rapport au pouvoir, est la préoccupation de Bourdieu’, ‘l’enjeu fondamental de la parole est la prise du Pouvoir’, et ‘la parole, n’est pas une prise de Pouvoir’… ‘derrière le retour, RIEN, sinon le chaos’, puis, on évoqua ‘l’Autre, comme Potentiel’, ainsi que ‘les fantasmes dans l’esprit des participants’, la ‘présence médiatique dans le discours des participants, les mots étant l’essentiel’, et que ‘la démocratie est un système où la parole est reine’, ‘penser la parole c’est réfléchir sur la condition humaine’ ainsi que ‘qui est le « je » en moi qui parle et le « je » en moi qui prend la parole ?’, ou,En effet, notre cerveau pense plus vite, que « je » qui a la parole ’ ce qui fut contesté.

La séance touchant à sa fin, Gilles ajouta son brin de poésie et, après quelques échanges supplémentaires, de pure forme, tout le monde se trouva dehors, faisant mine de s’intéresser encore, au passé, alors que le soleil du dehors, nous invitait à d’autres instants plus chaleureux encore.

:-) Un cow-boy entre dans un saloon et boit lentement une bière. Puis il ressort. Quelques secondes plus tard, il revient en hurlant : « Quel est le trou du cul qui a peint mon cheval en jaune ? ! »

Alors un malabar de 2m 10 et plus de 120 kg se lève et le toise : « C’est moi, quelque chose à redire ? » « Heu, non, vous pouvez passer la deuxième couche , la première est sèche. »

Carlos

Débat du 3 novembre 2019 : « Faut-il être libre pour dire le vrai ? », animé par Claude Pol Grogniet.

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Posted on 4th novembre 2019 by Carlos in Uncategorized

Au-delà de la violence des incendies en Californie, toujours pas maîtrisés, et se rapprochant dangereusement de Los Angelès, en France, malgré les perturbations qui perdurent à la SNCF, au bénéfice des entreprises d’Autocars, les Centres Commerciaux, sont ouverts du lundi 28 octobre, au dimanche 3 novembre. Il y avait, aussi, de quoi se réjouir des ballades en famille, ainsi que de la visite aux Musées, et aux Expos dans les Galeries, sans oublier les minutieux contrôles sur les routes, par la Gendarmerie. D’autre part, Daech confirme la mort de son chef, Al Baghdadi, sous l’assaut des troupes américaines, tout en promettant des représailles et, en France, afin d’inciter à l’arrêt du tabagisme, débute l’action ‘un mois sans tabac’, dont le paquet augmente, encore, de 50 cts, en moyenne. Les fêtes d’Halloween perdurent et, en parallèle, le Peuple honore ses morts, dans les différents cimetières du Pays.

De leur côté, les amants de Sophie se sont retrouvés, au Café des Phares @, le 3 novembre, afin de, sous la direction de Pol Grogniet, s’entretenir de la question : « Faut-il être libre, pour dire le vrai ? »

Etrange, non ? Même si la maxime fut induite par Camus ! Pas étonnant, étant donné que, étymologiquement, la Vérité est un ‘non-mensonge’, c’est-à dire, ‘alitheia’ ! Pourquoi, afin de parler vrai, serait-il nécessaire d’être libre ? On en déduit qu’un prisonnier cache la vérité, automatiquement ! (n’avoue JAMAIS)… et que l’on ne pourrait mériter la confiance de quiconque, car son nez rougirait ? Un prisonnier serait condamné à ne jamais être cru ! Triste destin, quoiqu’il en fût sa faute ! Jamais de pardon ?

Il fut ajouté ‘le doute sur notre capacité à connaître ce qu’est la Liberté, car nous sommes façonnés par notre culture’, et ‘le désir de garder une certaine autonomie’. Avides de Vérité, les participants se sont démenés pour trouver quelque chose de convenable, qui arguant que ‘même Camus, ou Jean Paul Sartre, hésiteraient à s’exprimer à propos d’une telle définition’.

D’autres ont persisté, affirmant que 2+2, ça fait 4, exactitude partout constatée, ou que, ‘pour Hegel, c’est l’ivresse qui constitue le vrai’ !, voire, ‘aujourd’hui, tout le monde est libre de contredire l’opinion de l’autre’, et ‘qu’il n’y a pas de vérité qui tienne’! On a avancé, également, ‘que la Terre est ronde’ et, aussi, ‘la bourse ou la vie’, ‘tout dépendant du rôle social’… ou que ‘Simone Weil parle de violence, dans le Droit, impersonnel,’ voire, ‘Sommes-nous sûrs que la Terre existe ?‘, puis, ‘Michel Ange qui adjura ‘Parla’, au Moise qu’il venait de sculpter’ !

Enfin, Gilles nous a gratifié de son poème et, après quelques ajouts de pure forme, tout le monde se trouva dehors, sous un soleil radiant !

:-) Un coq revient au poulailler, avec un œuf d’autruche, et convoque ses poules, s’exclamant : « Alors, mes Dames, au travail ! Voilà ce que produit la concurrence ! »

Carlos

Débat du 10 novembre 2019 : « Peut-on bien vivre, sans rêve ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 12th novembre 2019 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine écoulée, on note à New Delhi, une forte pollution : on observe plus de 40 fois le maximum de particules fines autorisé par l’OMS. En France, l’État veut faire la chasse aux pollueurs, dans les décharges sauvages. Les services de renseignement lancent une vaste opération, afin de recruter 1.200 agents d’espionnage : enquêteurs, linguistes, mathématiciens, etc. D’autre part, nous commémorons en France et en Allemagne la chute de ce produit de la ‘Guerre Froide’, et du partage du Monde en deux blocs, le Mur de Berlin, nommé ‘le mur de la honte’, de 155 km de long et 3,60 m de hauteur, qui sépara l’Allemagne de l’Est de celle de l’Ouest. Le lendemain du 30 ème anniversaire de sa chute, le 9 Novembre 1989, le 10 novembre 2019, donc, les amants de Sophie se sont réunis au Café des Phares @, afin de se demander : « Peut-on bien vivre, sans rêve ? », au cours d’un débat, animé par Michel Turrini.

Le fait est que « Bien », ou « Mal », aucun humain ne peut l’empêcher, le rêve constituant notre ‘Gardien de la Nuit’ !!!

Néanmoins, les réponses fusèrent, transformées en autant d’autres questions, les participants ayant collaboré à la recherche d’une riposte adéquate  !!! Qu’est-ce qu’un rêve ? Au Paradis, continuerait-on à rêver ? Le rêve est-il moteur de quelque chose ? Le rêve est le gardien de la nuit, raison pour laquelle Tout Animal rêve, du moins les mammifères, et des ouvrages célèbres furent écrits à ce titre, comme le fit Martin Luther King, avec son opus ‘I have a dream’ !

Rêve du sommeil ou rêve éveillé , on ne peut pas séparer l’un de l’autre, le rêve éveillé étant encore un rêve, où les désirs se font jour.

Les uns opinaient que ‘la réalité est affreuse’, ‘j’ai eu un rêve : que l’être humain soit immortel !!!’ ‘on va tous disparaître’, ‘au cimetière c’est écrit, ici gît UNTEL’, référence ‘fut aussi faite à Jean Baudriard’, à ‘Bachelard, eau, lumière, et conscience de tout ça’, ‘Boulot, Métro, Dodo, de Mai 68’ etc…

Puis Gilles a transposé le résumé en vers et, après quelques ajouts de pure forme, la séance fut terminée…

:-) Tu veux l’homme de tes rêves ? Alors, va dormir !!!

Carlos

Débat du 17 novembre 2019 : « La démesure, mal de ce siècle ? », animé par Christophe Baudet et Bruno Leucoris ?

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Posted on 17th novembre 2019 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine écoulée entre le lundi, 11, et le samedi 16 Novembre 2019, la France a vu son territoire recouvert de neige, ainsi que de froid, qui ont durablement perturbé la circulation, tout en s’avérant être une aubaine pour les stations de ski, alors qu’une ‘Ecole de Magie’ décerna un premier diplôme, dans ce domaine, reconnu dans le monde entier. Par ailleurs, un séisme de magnitude 5,4, créa d’ importants dégâts, dans le village de Teil, en Ardèche et fut ressenti jusqu’à Lyon et Montpellier. Les plages de la Gironde continuent, elles, à recevoir des échouages de ‘ballots de cocaïne, de provenance inconnue, et Venise a vécu une ‘aqua alta’, d’une extrême ampleur, causant des gros dégâts, notamment dans la basilique de Saint Marc. La tristesse était aussi de la partie, le vaillant cycliste, Raymond Poulidor, étant décédé, ce 13 novembre à l’âge de 83 ans, tandis que, d’autre part, le gouvernement promet un plan d’action qui, hélas, se fait attendre,pour les personnels de santé, et que, à Hong-Kong, la ville est toujours paralysée, en raison des violences exercées dans ses rues. Ce week-end, les ‘Gilets-Jaunes’ organisent de nombreux rassemblements pour fêter leur première année de manifestations, malheureusement, il y a eu de nombreuses dégradations et violences à Paris.

Arrivé le dimanche 17 Novembre, les amoureux de Sophie sont allés à sa rencontre, au Café des Phares@, afin d’éplucher la colle qui leur était adressée, c’est-à dire : «  La démesure, le Mal de ce siècle ? » animé par Christophe Baudet et Bruno Leucoris.

La démesure serait-elle un MAL, ou une notion morale ?

L’ ‘hubris’, orgueil excessif, de la confiance en soi, revient à l’Arrogance, Vanité, Excès, … et, Platon s’inscrit dans cette voie-là. Pourquoi pas ? La démesure, l’ ‘hubris’, séduit, exalte, fascine !!! Alors que, d’après Comte-Sponville, la mesure ennuie ! On l’a fait remarquer, précisant que, sur le Temple de Delphe est inscrit le précepte moral ‘Rien de trop’, alors que ‘la démesure’ est ‘l’excès, appartenant à toutes les époques’. Serait-ce, donc, subjectif ou, selon la philo, une limite qui définit une valeur, la démesure intrinsèque à l’espèce humaine, voire le refus de reconnaître le réel ? Il faudrait, peut-être, entendre le ‘mal’ du siècle, comme son malheur, et point comme une notion morale, la démesure étant inépuisable ! Le 21ème siècle se caractérise par l’outrance, manifestée dans les propos, et le comportement déraisonnable !

Après quelques interventions, encore, Gilles fit état de son interprétation poétique, et tout le monde s’est trouvé dehors, car le soleil nous y invitait !!!

:) C’est un mâle luciole qui rentre chez lui, au matin, en se tenant les ‘parties’, à deux mains, et en gueulant : « ils font chier, avec leurs mégots !!! »

Carlos

Le débat du 23 novembre 2019, animé par Daniel-Philippe de Sudres : »Les yeux tournés vers l’idéal, vivre la réalité. »

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Posted on 21st novembre 2019 by Gunter in Uncategorized

Débat du 1er décembre 2019 : « La philosophie rend-elle heureux ? » animé par Nathalie Berleux.

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Posted on 3rd décembre 2019 by Carlos in Uncategorized

Après une semaine hivernale, peu joyeuse, la journée se présentait tristounette, et menaçante, mettant en cause tout projet de promenade, ou de voyage dans les forêts des alentours…, vues les inondations cauchemardesques et meurtrières dans le Var, ainsi que les Alpes Maritimes. Par ailleurs, la future réforme des retraites continuait de mobiliser contre elle, les intéressés, et renforçant le nombre de manifestants prévus pour la grande Grève du 5 décembre. En outre, 13 militaires français, engagés au Mali, dans une opération anti-jihadistes, ont trouvé la mort, provoquée par une collision entre 2 hélicoptères. Toutefois, les consommateurs, avides de bonnes affaires, se sont rués sur les offres pléthoriques du ‘black friday’, une mode du ‘vendredi noir’, venue d’Amérique, mais combattue par un certain nombre de citoyens, qui boycottent une telle frénésie de gaspillage, dangereuse pour la Planète. Par ailleurs, la ‘banque alimentaire’ a lancé sa collecte nationale, le 30 novembre quoique, cette année, les dons aient été en légère baisse.

Alors, pour recouvrer du poil de la bête, les enamourés de Sophie se sont retrouvés au Café des Phares@, afin de se frotter à la question de savoir si, par hasard, «  La philosophie rend-elle heureux ? », au cours d’un débat animé par Nathalie Berleux.

Un chagrin étant vite arrivé, pour n’importe quel motif, soit un accident de la route, un dépit amoureux, voire la mort d’un commis voyageur, il me semble que ce n’est pas le rôle de la philosophie, de récupérer les peines essuyées par les individus.

Néanmoins, assoiffés de bonheur, chacun y a mis du sien, afin de rendre intéressant, ce bout de temps. C’est ainsi que l’on a appris que ‘les uns y voyaient un moyen de remonter le moral’, bien que ‘heureux’, et ‘bonheur’ ne soit pas pareils !!! ‘Il y a là quelque chose de structurant’, ‘une thérapie de l’âme’, disaient les uns, ‘Je me méfie de celui qui questionne le questionnant’, ajoutaient les autres.

Puis, on a passé à ‘la compassion pour ceux qui se trouvent désorientés, comme Nietzsche, ou Castoriadis’, voire que, ‘en maths, 2+2=4 !!!’, ‘Ricoeur ne se contentait pas de vivre’, ‘il faut retenir deux choses : ‘relation qui mène au langage’, et ‘bonheur’/ ‘malheur’, et Joie’, ‘Badiou se queistionne : « comment vivre sa vie ? » ‘le Tueur se doit de tuer quelqu’un’, ‘c’est un signe d’aliénation’, qui mène à la ‘Prison’, ou ‘ venir ici c’est un peu comme aller à la Messe, quelque chose de rituel’. Quelqu’un ajouta que ‘fréquentant le Café des Phares, on a le sentiment d’exister’, ainsi que, ‘les philosophes sont heureux de faire de la philosophie’.

Il a été ajouté ‘notre besoin de consolation est impossible à rassasier’ comme le formule Stig Dagerman , et ‘la pensée pour Schopenhauer, qui ne baignait pas dans le bonheur’, ‘à quoi je sers ?’, ‘la philo, c’est avoir du coeur, est-ce que j’en ai ?’, puis, ‘Comment être heureux, dans une société qui court à sa perte’ ?

L’heure d’en terminer sonna la fin de l’exercice, alors Gilles en fit le résumé poétique et, après quelques ajouts de pure forme, tout le monde se trouva sous l’avare soleil du dehors…

:-) La paresse est l’habitude prise de se reposer avant la fatigue !!! Jules Renard.

Carlos

Le débat du 8 décembre 2019, animé par Daniel Ramirez : « Oeuvrons pour que le futur ne soit plus le passé ! »

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Posted on 4th décembre 2019 by Gunter in Uncategorized

Le 15 décembre 2019, le débat (10h – 11h45 !) sera animé par Bruno Leucoris et Christophe Baudet sur le thème : « Quel statut moral donner à la nature ? »

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Posted on 12th décembre 2019 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 22 décembre 2019, animé par pierreyves sur le thème : « A quoi sert-il d’être fou/folle dans ce monde si sage ? « 

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Posted on 20th décembre 2019 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 29 decembre 2019, animé par Alain Glorian : « La philosophie face à la mort. »

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Posted on 26th décembre 2019 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 5 janvier 2020 : »Devons-nous, pouvons-nous et comment pouvons-nous revenir à une société artisanale ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 1st janvier 2020 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 12 janvier 2020 : « Le plaisir d’offrir n’est-il que pure générosité ? », animé par Nadine.

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Posted on 8th janvier 2020 by Gunter in Uncategorized

Oeuvrons 2020 !

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Posted on 21st janvier 2020 by Gunter in Uncategorized

œuvrons 2020 !

Œuvrons’, en 2020,

pour que Le futur  ne soit plus Le passé,
comme’- une  prise’, une  reprise du passé,
et Au Vent, Et Au Lien, du partage présent,
du Souffle de L’Esprit,
incarné Au présent,
cadeau  passé  _  présent,
soyons’, en Lien,  Les’ Artisans,

de ce partage _
des pages _
de Vie, dont nous sommes’ issus, dont nous sommes  tissu,
de ce tissage’,
Apprentissage _
du présent,
de L’À – venir, présent,
dont L’humain est’ issu, dont L’humain est  tissu,
Apprenti.e  sage’,
Apprends  tissage _ d’À – venir, des’ Ans,
passés, présents,
de ton’ ouvrage’, œuvrage,

« [ Vingt fois, sur le métier,
remettons notre’ œuvrage ! ] »,

du  Bois – l’eau, La matière dont’ on’ est’ issu,
et, L’âme’- à – tiers, esprit, incarné, dont’ on’ est  tissu,

Le souffle  _ L’énergie,
humaine’, où  L’âme’- agit …

en partage, en une  belle’ et rebelle’ Année 2020, en’ Acteur, et, en créActeur,
notre  fidèle’ rebelle’ Lien d’Amour d’Amitié,    serviteur Gilles

Débat du 19 décembre 2020 : « S’émanciper est-ce maîtriser, fuir ou détruire ? » animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 22nd janvier 2020 by Carlos in Uncategorized

Chaque jour est un nouveau jour, avec ses propres projets, directives et dérives…, C’est ainsi que, au cours de la semaine du 12 au 19 janvier 2020, la mobilisation contre la réforme des retraites est en baisse, les grévistes cherchent d’autres modes d’action, car leurs finances sont à sec, après plus de 40 jours de mobilisation. Le Gouvernement promet des explications claires sur le projet, mais, pour le moment, tout reste dans la plus grande des imprécisions. A l’Hôpital public, 1000 chefs de service démissionnent, et refusent d’assurer les tâches administratives, afin d’alerter les autorités, sur leur manque de moyens. Par ailleurs, un tableau de G.Klimt, dérobé il y a 20 ans, a été retrouvé, par hasard, à l’intérieur d’un mur, sur le lieu même du vol, le mystère restant donc entier. Côté triste et mélancolique, le restaurant du chef Paul Bocuse , décédé il y a 2 ans, perd sa 3e étoile au Guide Michelin, alors qu’il la possédait depuis 55 ans, soulevant l’incompréhension d’un grand nombre de Chefs. En Australie, la pluie a enfin fait son retour , permettant une accalmie sur le front des gigantesques incendies.

Arrivé le 19 janvier, les fiancés de Sophie se sont trouvés auprès d’elle, au Café des Phares@ pour, sous la direction de Daniel Ramirez, essayer de trouver une réponse adéquate, à l’intrigante question, à savoir : « S’émanciper, est-ce maîtriser, fuir, ou détruire ? »

1) émanciper (V. latin, emancipare = rendre libre, affranchir.

2) maîtriser (se rendre maître)

3) détruire (V. latin, destruire) = démolir, abattre.

Chaque tête son jugement… , et on a entendu dire … « qu’il est difficile de savoir, Tout dépendant des différentes Cultures, une femme émancipée est dangereuse pour l’homme », « la soumission à la nature , ou aux mœurs en vogue ?», « la différence entre les diverses cultures est un jeu de langage », « La fin de l’esclavage fut un progrès pour l’Humanité », « l’émancipation est une évidence », « Prise de conscience de l’environnement », « L’Homme est-il sorti de la nature, et de Tout ce qui la détruit ? », « Faudrait-il adjoindre aux cycles de la nature… un destin Prométhéen ? », « L’émancipation est liée à la nature, Amazonie et compagnie ? », « Il y a des liens qui libèrent… », «Pouvons-nous sortir de l’engagement ? », « Pour Hegel, il faut qu’un autre Homme renaisse », « c’est plutôt subjectif…, le serf n’est pas libre. », « Le chemin individuel implique une reconnaissance », « On s’émancipe… c’est un terrain assez fragile, c’est repousser », « Je viens, ici, pour croître », « se libérer, vient de l’esclavage », « pouvons-nous sortir de l’engagement ?» Il fut rappelé que « nous sommes soumis à nos pulsions », que « éduquer c’est amener ailleurs » On fît aussi référence à la dialectique du Maître et de l’Esclave d’Hegel ainsi que sur le même thème, au film The servant de J.Losey.

Arrivé l’heure de l’adieu, Gilles nous a fait grâce de sa version versifiée et, après quelques balbutiements de pure forme, tout le monde s’est trouvé sous le timoré soleil du dehors !!!

:-) - Un homme de 70 ans qui vient d’épouser une jeunette de 25 ans demande à son meilleur ami : – Comment me vois-tu à côté de ma belle épouse ?

- Comme l’oreille du taureau répond-il.

- c’est à dire ?

- Loin des fesses et tout près des cornes !!!

Carlos

Débat du 26 janvier 2020 : « Pourquoi être d’accord ? », animé par Claude-Pol Grognet.

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Posted on 29th janvier 2020 by Carlos in Uncategorized

Malgré tout l’intérêt qu’il y a à préserver une bonne entente, donnant des noms de ses Rues, et Avenues à des congénères méritants, comme Roosevelt, Duclos, voire Mitterrand, ou Victor Hugo, l’Homme se laisse aller à adopter les attitudes du loup, hostiles à ses congénères, et même à des enfants sans défense et ce, sur toute la planète…

Doutant, donc, de TOUT, position clé du philosophe, arrivé le 26 janvier, les fous de Sophie se sont laissés aller, jusqu’au Café des Phares@, afin de, dirigés par Claude-Pol Grognet, se poser l’épineuse autant qu’absurde question : « Pourquoi être d’accord ? »

Pourquoi pas ? Ca ne mange pas de pain !!! Quel intérêt y a-t-il dans la mésentente ? La Discorde ? L’Accord est nécessaire pour mettre un terme, intelligent, à toute négociation, où sont mis en question les intérêts divergents, des différentes populations. Faut-il interroger le Pourquoi ? Ou le Pour quoi ?

Le philosophe étant friand de problèmes Œdipiens, chacun a voulu dire sa propre Vérité, et c’est ainsi que furent évoqués les noms de Sartre… ainsi que ‘la Flexibilité’, ‘le Courage’ la Sagesse’, la Spiritualité’, … et passant même, à la ‘Psychologie’, la ‘Vérité’ (en fait, ‘Alitheia’, non-Mensonge), la dialectique de Hegel, l’existence d’Israël, Auschwitz etc.

Arrivés, là, comme si rien ne s’était passé, on en vient aux ‘Premières prises de parole’, et l’on cite Marcel du Champ, le Talmud, Foucault, Marc Sautet, les Transports, les Croyances, la Subjectivité, l’Entreprise Collective, la Reforme des Retraites, pour les Jeunes générations, les relations amoureuses, Habermas, les Gilets Jaunes, qui posent la ‘Question du Sens’, Macron, Hitler, la ‘Tolérance’, ‘Sciences Po’, où l’on apprend à parler aux gens’, ‘les ignorants apprennent, aussi, comme si les arbres s’occupaient des oiseaux’, ‘solutions Techniques’, et ‘De Gaule a dit, ‘‘je vous ai compris’ !!! Quelqu’un observa que ‘l’on tourne en rond’, évoquant ‘la réforme des retraites’, ‘la température difficile à supporter’, ‘les arguments symboliques’…

La séance arrivant à son terme, Gilles fit son résumé poétique, et tout le monde s’est répandu sous le magnifique soleil du dehors !!!

:-)

Si un un chat retombe toujours sur ses pattes, et une tartine beurrée retombe toujours du coté du beurre, que se passe-t-il quand on attache une tartine beurrée sur le dos d’un chat, et qu’on les jette par la fenêtre ?

Carlos

Débat du 02 février 2020 : « Qu’est-ce qu’habiter ? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 4th février 2020 by Carlos in Uncategorized

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Bien que perturbé par le ‘le Corona Virus’, le nouvel An chinois commémorait sa dernière édition, à Paris et en île de France… L’inquiétude mondiale quant à ce virus donne lieu à de nombreuses fausses nouvelles, ainsi que des annulations de compétitions sportives ou manifestations économiques ou culturelles. La Chine se barricade et de nombreux autres pays tentent d’en faire autant. L’autre grand thème de l’actualité de cette semaine est le fameux Brexit enfin acté, la Grande Bretagne sort de l’Europe, pour le meilleur ou le pire, la suite le dira.

Coté Cogitation, les amoureux de Sophie, se sont trouvés au Café des Phares@, afin de tirer au clair l’étrange Question : « Qu’est-ce que habiter ? », au cours d’un débat, animé par Bruno Leucoris.

Seul l’être humain se pose une telle question, à savoir, si la vie vaut la peine d’être vécue…, être habité par un souffle poétique de la création, alors que Heidegger établit la différence entre ‘habiter’, et se ‘loger’. Hors, on habite son corps, jusqu’au bord de la mort, quand le corps n’est plus habitable, habiter étant ‘être présent’, lié à l’identité et, d’un point de vue biologique, il lui faut un dedans, et le maintient d’un milieu (homéostasie), et un dehors, avec des échanges de l’énergie ! Lorsqu’une pensée nous habite, cela vient de l’extérieur, et c’est passager, sans que l’on en soit maître… c’est-à-dire, ‘habiter’, c’est utiliser un lieu, afin de le rendre ‘vital’ !

Quoi qu’il en soi, aussitôt les langues se délièrent, les uns arguant que ‘le propre de l’Homme c’est la proximité’, ‘pour Heidegger, construire, c’est penser !’, ‘économie et écologie en écho avec ‘dominus’, ‘domine’, ‘oikos’,… ‘Tous les Hommes habitent quelque part’, ‘Nous habitons notre corps’, ‘lorsque la mort s’ensuit, un lien physique persiste’, ‘la biosphère fait le lien’, ‘ce qui n’est pas habité est déserté’, ‘abandonné à des oligarchies, car nous ne pouvons plus y habiter… cela nous est interdit’, ‘l’être poursuit de façon active’, ‘la cellule n’habite pas…, c’est une membrane, où le dehors est comme le dedans’, ‘changer et échanger, un vide stable’, ‘en anglais, habiter et vivre, c’est pareil !’, ‘habiter c’est séparé de moi, ça ne m’appartient pas’, ‘vivre c’est l’enfer, plus matériel que spirituel’! ‘engendrement, l’utérus où le foetus prend sa place’, ‘habiter c’est avoir un habitat, et un grenier c’est plus large que ça’, ‘ il y a eu, sur France Culture, une émission sur Heidegger… c’est pas créer un lieu agréable, mais établir des liens avec l’extérieur’… plus près de la flexibilité, du beau, l’amour et l’énergie, du corps et de la raison’, ‘le Tout et son contraire’, ‘Ce n’est pas une ‘maison close’, l’intériorité est plus compliqué que ça !’, ‘chaque être humain a sa propre vérité…’, ‘je lie l’utérus et le sauvage’, ‘symbiose’, ‘foetus’, ‘habitat’ ! ‘philosopher, c’est vivre ensemble, et admirer la beauté de la vie’, ‘il faut séparer créateur et œuvre d’art, habitée ou pas ?, c’est, me semble-t-il, un bon critère pour juger d’une œuvre ’ ‘Le monde est devenu inhabitable à force d’avoir voulu le rendre habitable’

De ses rimes, Gilles mit un terme a l’exercice intellectuel et, après quelques interventions de pure forme, la séance fut levée, car il faisait très beau dehors !

:-) Les gens qui ont les bras plus longs sont presbytes plus vieux !!!

Carlos

Débat du 9 février 2020 : «Qu’est-ce que l’Identité Culturelle ?», animé par Hadami.

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Posted on 11th février 2020 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la première semaine de Février, bien de soucis ont affligé les peuples, auxquels les parisiens n’ont pas échappé, comme le ‘Coronavirus’, dont le médecin, lanceur d’alerte vient, à 35 ans,d’en être victime, également, provocant un vif mécontentement dans toute la Chine.

En France, encore des scandales de pédophilie ont lieu dans le milieu du sport de haut niveau, comme le patinage artistique, ce qui ébranle les autorités administratives, jugées responsables de tels faits. Les vacances d’hiver débutent ce week-end, et les stations des Alpes devraient faire le plein, car la neige est au rendez-vous.

Tout ça, a encouragé les fous de SOPHIE, à se trouver au Café de Phares@, afin de tirer au clair, le sens de l’affirmation qui leur était p, sous forme de thèse, dans les termes « Qu’est-ce que l’Identité Culturelle ?» au cours du débat, animé par Hadami, (tunisienne).

Les langues se sont néanmoins déroulées, et il fut ajouté que ‘chaque peuple a une identité culturelle’, puis, ‘tout en restant dans le débat, que l’on parle d’identité Culturelle, lorsqu’elle est menacée’, et que ‘l’Histoire est un regard qui formate, et j’ai été, moi-même, marqué par l’école…, en raison des différentes identités culturelles’… Ensuite, quelqu’un jugea ‘Picasso étant influencé par les surréalistes, tels que Andy Wahrool, par la culture Pop »… « je… je… je… », et puis voilà !!! » Il fut, néanmoins ajouté « que la ‘culture’ est le propre de l’humain… un jeu de langage… Paradoxe… » !!! « Qu’est-ce que l’identité A=A ? Le même !!! », « si l’autre n’est pas moi, il faut regarder le rétroviseur » ! « A propos des différentes cultures, de laquelle parle-t-on ? »…. « Nous, les blancs, les esclaves,… Dans l’Histoire, de laquelle parle-t-on ? USA, Brésil, Catalogne, Écosse… ? », « Identité ethnique ? », « Nationalisme ? » « Régionalisme ? » « Lequel ? » « Quel paradoxe !!!!», « Ca n’a rien à voir !!! Moi, par exemple, Je vis en France, mais de culture anglaise ». Woody Allen : « Dieu est mort, et je ne me sens pas très bien !!! »

Enfin !!! Le temps alloué à l’exercice arrivant à son terme, une foi le point final chanté par Gilles, suivi de quelques ajouts, de circonstance, tout le monde s’est trouvé dehors, profitant des généreux rayons de soleil…

:-) Si je dors et que je rêve que je dors, … faut-il que je me réveille deux fois ?

Carlos

Le débat du 16 février 2020 : « Révolution de révolution », animé par Michel Turrini.

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Posted on 12th février 2020 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 23 février 2020, animé par Eric Zernik : « La bauté et le temps, nous ne savons pas ce que c’est. »

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Posted on 19th février 2020 by Gunter in Uncategorized

Débat du 1er mars 2020 : « Que fait-on, quand on n’agit pas ? » animé par Alain Glorian.

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Posted on 3rd mars 2020 by Carlos in Uncategorized

Chaque jour charrie des vraies joies avec lui ou amène des tas problèmes. C’est ainsi que le ‘Corona virus’ fait des ravages, aussi bien à Paris, que dans les autres départements, ainsi qu’au niveau mondial, entraînant l’annulation de nombreuses manifestations : semi-marathon de Paris, salon du livre (qui était prévu dans quelques jours), le salon de l’agriculture a, lui, fermé avec un jour d’avance, tandis que le musée du Louvre a aussi été portes closes, ses salariés craignant la contagion. La traditionnelle cérémonie des César s’est déroulée sous fortes tensions liées aux prix attribués à Roman Polanski pour le film « J’accuse », alors qu’il est,lui-même, accusé de viols par plusieurs femmes, sans que la justice ne se soit prononcée et alors qu’il réfute toutes ces mises en cause… Le gouvernement, quant à lui, use du 49.3 pour tenter un passage en force de sa réforme des retraites provoquant le mécontentement général de l’opposition et même d’un certain nombre de membres de la majorité.

De leur côté, les énamourés de Sophie, se sont trouvés au Café des Phares@, afin de détricoter la question qui leur était posée : « Que fait-on quand on n’agit pas ? », (c’est-à-dire, ‘que fait-on, lorsque l’on se tourne les pouces ’), au cours d’un Débat, animé par Alain Glorian.

On a évoqué le film de Godard « Pierrot le fou » : Qu’est-ce que je peux faire ? j’sais pas quoi faire……… Il n’y a pas de problème auquel une absence de réponse ne finisse par apporter une solution… bien que Méditation et Réflexion soient des choses très différentes, puis ajouté que ‘lorsque l’on ne fait Rien, on est mort’, ou ‘l’on savoure le luxe d’avoir du temps pour soi’ et, ‘quand on n’agit pas, on prépare l’action suivante’. ‘Quand on n’agit pas, on consent… on est complice’. Quelqu’un rappelle ‘Ana Arendt ‘faire et agir’, et le fait que ‘l’on peut agir, sans avoir le sentiment de le faire’, puis, on poursuivit avec ‘l’éloge de la paresse’, là, où il n’y a pas d’action !!! Alors que c’est là que l’on se réalise !!! On a ajouté ‘que l’on peut se fatiguer, lorsque l’on ne fait rien’, et on le devient. On rappela ‘la posture de l’Homme d’Etat’, et le fait que ‘l’on est toujours porté à faire quelque chose’. Puis, que Roseline Bachelot, au moment du H1N1 commanda plus de vaccins que le nécessaire’, ‘Tout a une solution, même si l’on ne fait rien pour’.

S’en suivirent ‘les premières prises de parole’ (il était temps), et il fut dit : ‘lorsque j’agis, suis-je qui agit ?’, ‘j’ai un stylo dans la main, il se peut qu’il soit plein de virus !!!’, ‘en 1940, beaucoup de français ont acclamé Pétain , puis, vint le Général de Gaule, et l’on se rendit compte que l’on n’a rien fait’. ‘On part du non-faire, Dieu, dans la Bible’, ‘Coronavirus’, ‘que fait-on, lorsque l’on, ne fait rien ?’, ‘Le doute doit être levé !, chanson de Maurice Chevalier’, à la fin de la guerre’ !!! ‘Agir c’est un élément politique, et même le virus est mondialisé… ‘le Préfet de Police ne sait pas ce que c’est le pays’, et pour le Social, c’est l’Abbé Pierre qui fait le service !!!

Vue l’heure, on rappela trois choses : 1) le plus c’est le mieux. 2) les autres peuvent aider. 3) Il faut changer, même le passé !

Gilles en fit le résumé poétique et, après quelques ajouts, la séance fut levée !!!

:) Pourquoi les crottes de moineaux sur une voiture blanche, sont elles noires, et sur une voiture noire sont elles blanches ?

Carlos

Débat du 8 mars 2020 : « Sommes-nous tous des virus ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 11th mars 2020 by Carlos in Uncategorized

Le jour se présentait assez ‘tristounet’, et pour cause… Au bout d’une semaine, allant du 2 au 8 mars 2020, le monde se trouva devant une épidémie cocassement nommée ‘Coronavirus’, entraînant l’annulation de tous les événements officiels ou privés, tels que les ballades insolites, ainsi que les shows, les plus rassurants, comme ‘le Salon Mondial du Tatouage’, bien que ce soit le match France-Irlande, qui eut la palme, dans le ‘Tournoi des Six Nations’.

Les Autorités de tutelle s’activent, afin de mettre en place des mesures propres à maîtriser l’épidémie…

Malgré tout, vaillants, les amants de Sophie se sont trouvés au Café des Phares@, afin de tirer la substantifique moelle de la question qui leur était posée, c’est-à-dire : Sommes-nous tous des virus ?, au cours d’un débat, animé par Gunter Ghoran.

Il faut pas exagérer… quoique, il se peut que se soient les idées des êtres humains qui ressemblent à ces micro-organismes invisibles au microscope optique, traversant des filtres qui arrêtent, habituellement, les microbes possédant un seul type d’acide nucléique ARN, ou ADN et présentant, obligatoirement, des cellules eucaryotes. Un ‘virus’ (nom masculin, latin, signifiant ‘poison’) est, lui, un micro-organisme, du point de vue médical.

Comme habituellement, les participants s’adonnèrent de bon cœur à l’exercice, les uns arguant que ‘au moyen-âge, il serait un danger pour les femmes’, d’autres que ‘ce serait le but de la vie’, ou ‘la peur de mourir, dans notre système solaire’ (sic). Il fut ajouté que ‘mon ex-mari m’a appelé, mais, heureusement, je n’étais pas là’, et que ‘arrivant dans une ville, rien ne m’intéresse, bien que l’on veuille communiquer par la parole, alors que nous sommes, tous, des virus, les uns des autres’. Déclinant le sujet, un autre intervenant entendait 1) ‘qu’ ‘il fallait faire attention aux conflits sociaux, et mutations planétaires. 2) les problèmes viraux et la magie ‘data’, 3) quelque chose de toxique…, 4) Une définition incantatoire des Hommes, propre à coloniser les Espaces… , puis, rappelé la ‘Terre’, ‘Soi’, et la politique de ‘la guerre sociale’, ‘le virus qui fait du mal’, ainsi que ‘la tendance à croire qu’il y a ‘quelque chose à éradiquer, alors qu’il faut équilibrer !!! et ‘la Politique de l’Identité’, ainsi que le fait ‘de l’existence des virus partout’.

Sans évoquer « la petite mort », thème plutôt érotique, les individus présents ont donné de leur mieux, mentionnant la ‘tendance à croire qu’il y a toujours quelque chose à éradiquer, par rapport à la terre, à soi, à l’économique et à la politique’, que ‘le terme est négatif, alors qu’il a des aspects intéressants, du point de vue scientifique’, ‘un petit virus peut avoir d’énormes conséquences’, ainsi que l’interpellation, ‘Te sens-Tu Virus ? Les termes n’ont pas d’idées !!!’, ‘Ce qui ne tue pas, nous rend plus forts…’,  ‘Le virus n’est pas visible à l’œil nu’…. , etc., etc. ….

Gilles résuma le Tout en rimes de son cru et, après quelques éruptions philosophiques, encore, la séance intellectuelle prit fin, et la salle désemplie, tout monde se trouvant dehors, retouchant quelques détails peut-être mal perçus !!!

:-) Deux poissons se retrouvent !!!

- Comment ça va ?, demande l’un.

- Pas bien du Tout !!! Je suis déprimé, répond l’autre.

- Tiens, prend un petit ver ! Ça va te remonter le moral !!!!!

Carlos

Le café des Phares, comme tous les cafés, restos, brasseries, etc., sera fermé jusqu’à nouvel ordre. Restent les livres, France Culture, Internet…

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Posted on 11th mars 2020 by Gunter in Uncategorized

Le café des Phares ne pourra rouvrir que lorsque les règles de distanciation auront été considérablement allégées ! Seul le Cofid pourait nous le dire…

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Posted on 5th juillet 2020 by Gunter in Uncategorized

Eloge des cafés-philo et de l’éducation populaire.

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Posted on 30th septembre 2020 by Gunter in Uncategorized

Éloge des cafés philos et de l’éducation populaire

Après plus de 23 années, juillet 1997, d’animation de séances de cafés philosophiques, plus toutes les séances auxquelles j’ai participé sans en être l’animateur, je m’interroge sur leur faible fréquentation.

Pourquoi faible ? Sur quels critères puis-je établir un tel jugement ?

J’ai en souvenir un documentaire sur une réunion, dans une grande hutte, qui rassemblait une dizaine de personnes, tous assis en cercle. Une société première. Pas de femmes, mais cette absence est contredite par l’ouvrage Les sociétés matriarcales. Voir cette vidéo de 8’30. La qualité d’expression et d’écoute y étaient fascinantes.

Et je fais un lien, des liens avec les soirées au coin du feu, les soirées chantées de nos anciens. Avec cet adage d’Antoine Bevort dans son ouvrage Pour une démocratie participative, paru en 2002, dont j’ai retenu une idée, une seule, mais tellement fondamentale : « La liberté des modernes est l’individualisme. La liberté des anciens était la concertation. »

Nous devrions nous ruer sur ces occasions de nous concerter, de réfléchir, d’apprendre ou de ré-apprendre à nous écouter, nous exprimer, nous comprendre. Car « avant », ces pratiques étaient la règle commune.

Mais aujourd’hui ? La radio, la télévision nous donnent en boucle une image de débats où seuls quelques « sachants » se parlent entre eux, avec leurs niveaux de connaissance, leurs codes, leurs pratiques proprement machiavéliques pour se couper la parole. Car ces joutes verbales se caractérisent avant tout par le manque de temps. Et dans un temps compté, si je ne m’impose pas, si je ne coupe pas la parole à mon adversaire, si je ne l’écrase pas, ce sera lui qui m’écrasera et je ne pourrai pas parler.

Dans les cafés philosophiques, très différents d’ailleurs d’un endroit à un autre, tout le monde peut s’y rendre. Il n’y a pas de sélection à l’entrée.

Et là, d’emblée, nous touchons à l’éducation populaire, qui s’adresse à tous.

On ne s’imagine tellement pas la distance qu’il existe entre un débat à la télévision et un débat dans un café philosophique de province ou même à la capitale que, lorsque nous y mettons les pieds, nous sommes facilement déconcertés. Les points de repères médiatiques ne sont pas au rendez-vous. Pire : les souvenirs, les plus mauvais souvenirs des bancs de l’école nous sautent au visage. Tel participant est hors sujet, l’animateur se comporte comme un mauvais prof, ou au mieux comme un bon prof mais il faut, tout de même, se coltiner le cancre de service, à moins qu’il ne se fasse virer, mais au bout de combien de séances ? Après quelle concertation ? Au nom de quels arguments ?

Et puis c’est tellement facile de se dire : « allez je rentre chez moi, je vais retrouver ma téloche, mon petit confort ». Je les observe, ces participants aux café philos qui viennent pour la première fois et qui ne tiennent pas en place, ils ne rêvent que du moment où, enfin, ils vont pouvoir partir et ne jamais y remettre les pieds. Ne pas se faire reprendre à une telle expérience insupportable. Les pires souvenirs scolaires les rattrappent, pas de place pour une distanciation, pour une analyse de ce qui leur arrive : fuir, tout de suite, vite !

Car ça prend du temps un café philo. On y revient. Deux heures c’est long, il s’en exprime des idées, il s’en passe des choses ! Mais c’est court aussi, on est pressé de prendre la parole, ça ne peut pas attendre. Nous savons tous que nous vivons dans une société de l’immédiateté, que nous avons perdu la notion du temps long.

Et puis, aussi, il y a cette épineuse question, centrale, de savoir pourquoi nous parlons. Evidemment pour ne rien dire, c’est inévitable. Mais aussi pour agir, c’est plus concret. Or, agir, qu’est-ce ça signifie aujourd’hui ?! Nous avons totalement été dépossédés de notre pouvoir d’agir : « vote et rentre chez toi ! »

Quoi ? Sauver le monde ?! Donner l’exemple d’un territoire qui reprend ses responsabilités ? Qui réinvente la concertation jusque dans ce qu’il produit et comment il le produit ? Hou là ! Tu vas où ?! D’accord pour un café philo, mais à condition que ça ne serve à rien.

Et puis, encore, il y a tous ceux qui se réclament de la démocratie participative. S’en réclamer, c’est bien. La pratiquer c’est plus délicat, il faut se mouiller. Or les cafés philos sont bien l’une des rares occasions de se frotter à quelque chose qui ressemble à un début de démocratie participative, non ? Mais non, on ne les y voit pas, ces innombrables militants de gôche qui mettent en avant la démocratie partipative dans leur programme. Gâchis ! Lassitude ! C’est plus efficace de lire Le Prince de Machiavel, n’est-ce pas ?

Bon, c’est quand la prochaine séance ? Que va-t-il s’y passer d’imprévu ? Quel sujet sortira du chapeau ? Qui sera présent ? Ha non ! Pas lui !! Ben si. Faut faire avec. Sans se presser, mais en étant exigeants, rigoureux, lucides de ce qu’il se passe entre nous.

Gorgerouge – 30 septembre 2020

La Solitude est-elle La forme _____ De bonheur La plus Aboutie, Du bonheur Le plus Abouti ? _____ Pas de norme,

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Posted on 11th avril 2024 by Gunter in Textes


« Les roses de La solitude »,
_____
Fleurs de La gratitude,

Avec entrain, de pèlerin,
« Pour La gloire _ j’Ai pris Le train,
Mais, chanteur ivre _ de Lumière,
Je suis tombé _ par La portière :
Et me Voilà _ sur Le talus,
Là-bas, Le train _ ne paraît plus,

Et je goûte _ suave étude _
Les roses de La solitude »,

Jacqueline de Romilly,
De L’Académie française,
Solitude Accueillie,
Heur, ne vous en déplaise,

Fleur de qui L’A cueillie,

Solitude cueillie,

Du ressenti, en soi,
À La Sortie, de Soi,

La Solitude, en-quête, être en devenir, Soi,
Avec La ferme intention d’Aboutir, À Soi,
De Subie À choisie,
Solitude peuplée,
Solitude habitée,
Seule, Autre, en poésie,

« Solitaire,
Solidaire »,
Victor Hugo, Albert Camus,
Léo Ferré, et, Barbara,
Ma Solitude … erra, Alter Hugo, et-moi, ému,

Écrit, en Solitude,
Et cri, de Solitude,
« Rien n’est Solitaire _
Tout est Solidaire » _
Victor Hugo,

« il y A une Solitude, dans La pauvreté,
Mais une Solitude, qui rend Son prix, À chaque chose »
,
Albert Camus,
L’envers et L’endroit, telle est La Solitude – humanité,
Ose !

Alter Hugo,

« Je me regarde dans Le miroir.
Ce que je Vois dans mon Visage _
Personne ne peut Le savoir.
Cela s’Appelle La solitude »
, un éclairage,
Amélie Nothomb
,

Solitude – miroir de L’Âme, émue,

Solitude _ comme-une flamme, et mue,

« Les miroirs, Avant de renvoyer L’image _

Feraient mieux de réfléchir, un peu », Jean Cocteau, c’est sage,

Passive / Active _ Solitude Sociale _
Solitude Affective,
Solitude créative,
Ah mais Lis … Notons !
C’est La Lutte initiale … … … Solitude – Souffrance,
« Tu Aurais Su comment Souffrir,
Tu Aurais pu ne pas Souffrir »,
Solitude, délivrance … /


La Solitude est une île _
Voire presqu’ île,
Tel est mon domicile,
La Solitude est
un Long fleuve intranquille _

De La Source A la mer, Au long cours, de Souffrance,
Embouchure, estuaire, Solitude, délivrance,
Solitude – Attitude,
« La Lucidité [ de La Solitude ] …


… Est La blessure La plus rapprochée du Soleil »,
René Char, Solitude Sommeille, Solitude réveille,
Et, Solitude éveille,
Solitude
Mère-Veille …

Jour et nuit, Solitude, À La bonne fortune,

À-Vide _ plénitude, À La bonne heure, rencontre,

La Solitude & Le bonheur, contre _ tout contre,

« Le Soleil A rendez-Vous Avec La Lune »,

« Sans La rencontre, de L’Autre,
Nous ne Sommes que des moitiés d’humains »,
Georges Hourdin, La Solitude n’est pas un état, nôtre _
qui existe, en L’état, en Soi, La Solitude est une marche, une démarche, un chemin,

Une Voie, chemin de Vie, À Vivre,
« Car Le plus Lourd fardeau, c’est d’exister Sans Vivre »,
Victor Hugo, Alter Hugo, La Solitude est un chemin de foi,
Qui Va, qui Vient, chemine _ pour Sortir de Soi,

« Chemin de moi À moi,
Chemin de moi À toi, de toi À moi,
De moi À chaque-une, À chaque-un,
De chaque-une _ chaque-un …

… Hors de Sa « chacunière »,

Œillères en ornières, À moi »,

Jean Cardonnel, J C, & serviteur, C’est ici Le Chemin, ma foi,

Solitude – Chemin,

Solitude _ « La Voie »,
« Du plus Au mieux »
, et, « de L’Avoir À L’Être » _ Soi,
Edgar Morin,
En gare _ riverain …
… Bientôt À L’eau-céans,
ici et maintenant,
La Voie
, Vers La Sortie,
C’est La philosophie …

De notre, humain, défi,
La forme de La fin, Le bonheur, Abouti(e),
« La forme [ du bonheur ], c’est Le fond | du bonheur ], qui monte À La surface »,
Victor Hugo, Alter Hugo, en forme, Au fond, Solitude – bonheur y passe,

Pente – côte, Ascension, du sommet, du « Bonheur »,
Le Versant Solitude, Solitude – bonheur,
Par ici La Sortie,
Du bonheur Abouti …
Maintenant et ici,
Mais non, mais non … mais – si !
En Solitude, À nu, Le bonheur Se dévoile,
Une Accessible étoile … _____

Cas-fée-Philo’s, À L’Entrepot’s, 6 Avril 2024,
En
Germinal, pour en débattre … … … Avec philosophie, Lors,
Son défi, Gilles Roca _ Laure

Y A-t-il un sens À dire qu’on hérite de sa culture ? _____ À Éric Zernik,

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Posted on 11th avril 2024 by Gunter in Textes

*Sa culture _ Le culte de sa nature,
Héritier de sa culture _ Le sens de sa nature,

Est-ce À penser, À dire,
Parole !, serait-ce Agir ?

*Héritage _ découverte, invention _ Le Lot _
Sens de L’observation, sens de L’évolution,
De notre espèce humaine, et, de notre culture _ ,
Notre présence ne Vient pas
ex nihilo

*… il y A héritage _ culturisation,
C’est dire, notre culture,

À grandir, s’élargir,
Aboutir, s’Accomplir,

*On respire,
On
Aspire, on inspire,
Je
m’inspire,
À La fin de L’envoi,
La Vie, William, J’expire,

*De nature en culture, et, de La conception _
Naît-sens de L’héritage, de La culture, À dire _
À notre gestation,
Accouchement
naît-sens, maïeutique _ c’est dire,

*Sous L’Aspect d’une civilisation, À dire,
Pensée complexe* _ société complexe, À dire,
Évolution, et, mutation, transformation,
Propre
Rêvolution

*Retour, À La culture _ de sa formation,
Éducation – pédagogie,
Témoignage – transmission,

À L’énergie, sic, L’âme-agit,

*Labourage et pâturage _
Héritage, en Lien, partage _

Message de notre passage, et, de notre sillage,

Sens dudit héritage …

*… De notre culture, Sens sensation, sensible sensibilité,
Sens sensualité,
Avec cible, sentiment, sentie-mentalité,
Ressenti-ment, qui dit La Vérité …
Le sens, Acté …

*… Sens orientation, et-sens direction, sens signification,
La justification …

De L’héritage _ de sa culture _ Les-sens,
De L’existence, Le sens, de sa culture, Le sens, de L’existence
est-sens,

/ _ … /

Quels dangers menacent un Vote démocratique ? __Les Phares, _____Alain,

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Posted on 24th mars 2024 by Gunter in Textes

,

Déficits, et / ou, défaillances démocratiques, _____

*_ déficit d’engagement personnel, civique,
_ désinformation, manipulation, publique,
_ déficit de participation, jeune, critique,
_ déficit de présence, féminine, Authentique,
_ déficit dans La transformation numérique,

*_ L’Abstention, électorale, postélectorale,
_ La récupération, en marge, collatérale,
_ L’Abus de pouvoir _
pas de côté _ Libéral,
_ L’Autocratie, et, La dérive, illibérale,
_ Le numérique, et, Les médias, À La manette,

*_ défaillance du suivi, du Vote citoyen,
_ défaillance de L’Action, À suivre La Vision,
_ défaillance de La transformation, du Vote citoyen,
_ défaillance de La propre, intime-universelle, Adhésion,
_ défaillance de L’éthique, de La mise en pratique,

et, À hue et À dia, d’Alarme _ La sonnette, _____
Germinal 2024, _____
Gilles Roca – Laure, À débattre _____

« C’est La Conscience, humaine, du beau, _____ qui différencie le beau du Laid », Lao tseu, À démêler … _____

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Posted on 29th février 2024 by Gunter in Textes

*La conscience humaine _ _____
du beau, et, du Laid _ L’inHumaine _
Le propre de L’homme _ qui
nous mène,
nous Autres
phénomènes,

*Le beau … « La beauté
sauvera Le monde » _
dit Dostoïevski, inné / Acquis, L’humanité,

Le Laid … sur Le feu … Le Laid … telle L’inHumaine _ humanité …
de notre préHistoire _ telle, L’inHumanité,

*La conscientisation,
La différenciation,
de L’Autre,
étrange-et … différent,
L’humain errant,

*Heureuse différence _
consciencieuse errance _
de L’humanité, en humanisation,
« belle et rebelle » _ Jean Cardonnel, J C _ option,

*C’est ici Le chemin,
La marche de L’humain,
c’est La philosophie,
Maintenant et ici,
de notre, humain, défi, mais non, mais non …
mais si !

*Le Laid est rejeté,
Le beau est déVoilé,
Le beau est
rêvélé,
« belle et rebelle » _ humaine _ humanité,

*La conscience Affûtée,
La différence Amenuisée,
L’humanité,
humanisée,

*Le beau, du Laid, est distingué,
conjugué, dialogué,
nous sommes Aux Aguets, nous sommes sur Le gué, et, nous passons À gué, nous traversons À gué,
et, entre Autant de gués, continuons de naviguer …

*_ De La gestation _ de L’humanisation,
en conscience,
en confiance,
en différenciation, du beau, du Laid, L’humaine conscientisation,
_____

Cas-fée-Philo’s, À Marie-Claude Fouque _ « Libérer À La source La Libido Creandi
À L’ Entrepot’s, Des femmes Lance un défi permanent
En cette heure, en Ventôse, À La guerre et À La pulsion de mort,
serviteur, Elle donne Lieu, Au XXIème siècle,
Gilles Roca – Laure compose, À une révolution pour Le genre humain
Et ouvre À La géni(t)alité des deux sexes » _ Antoinette Fouque_____

Y A-t-il des méthodes’ en philosophie ? _____

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Posted on 21st février 2024 by Gunter in Textes

*Méthode _ chemin, trajet, parcours, en tension,
Vers L’Accession À La Vérité,
fil d’Ariane, Au Labyrinthe du cheminement,
Attitude _ comportement, dévoilement,
À-préhension … com-préhension, direction, orientation, progression,

*Méthode de La Parole Pensée en Acte,
De La concertation, de La confrontation,
À La conciliation, mutuelle,
comme un pacte,
Milieu exclu,
Loi de La non-contradiction,

*La méthode du doute _ du questionnement,
et, du travail sur soi, de L’Accompagnement,
La recherche _ La quête _
de La Vérité,
comme-une conquête _

*La méthode empirique, expérimentale _
d’observation, d’hypothèses _ d’Analyse _ méthode Logique _
méthode réflexive, méthode dialectique,
socratique _
maïeutique _ fondamentale,

*Méthode déductive _ méthode historique,
méthode
A contrario, La méthode éclectique,
La Méthode _ Discours _
Montaigne _ suit son cours,

*Méditations Métaphysiques,
Les Essais,
méthodiques,
De
La Caverne
À nos tavernes,

*La fonction de La méthode c’est d’extraire _
de La philosophie _
Voire de Lui soustraire,
comme un humain défi,

*Le défi de L’humanité,
« La Passion de L’humanité »
J
ean Cardonnel, J C,
j’y sais …

*_9_ gestation _ L’intime – universelle convivialité,
comme un
humain défi,
philosophie – défi,
Méthode – humanité …

Cas-fée-Philo’s,
À L’ Entrepot’s,
17 février 2024, en Pluviôse,
Gilles Roca – Laure compose _____

Le progrès technique _____ s’Accompagne-t-il du progrès moral ? _____

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Posted on 13th février 2024 by Gunter in Uncategorized

*Le progrès technique _
progrès technologique,
progrès scientifique,
ne s’Accompagne du progrès moral
que si,
seulement si,
moyen _ outil, instrument _ technique,
il Accompagne La fin _ but, objectif, finalité _ morale,
non pas d’une matérielle fabrication,
mais, comme une Alchimie, d’une transformation,
un essai transformé,
suscité,
et,
re-suscité,
une résurrection,
et,
comme-une technique, de moralisation,
et, d’humanisation,
humaine progression,
Animée, essaimée,
Accordée, et, harmonisée,
humanisée,
une morale _ humaine _ sublimation,
une morale _ humaine _ Libération …

*Le progrès moral,
Voire Le progrès humain,
de
L’humAnimal,
de L’hominisation
À L’humanisation,
n’est Accompagné, en chemin,
par Le progrès technique,
que si,
seulement si,
La fin, du progrès dit moral,
s’Accompagne des moyens,
du progrès, dit technique,
technique _ progression,
moyens moraux, éthiques,
éthique _ progression,
Ainsi mis en pratique,
par des écologistes,
et, par des humanistes,
en partage, et, en Lien,
du monde citoyens,
pacifiés,
unifiés …

Cas-fée-Philo’s, _____
À L’ Entrepot’s,
3 février 2024, en Pluviôse,
Gilles Roca – Laure propose _____

Sciences humaines, _____ « Terre – patrie », Edgar Morin, « Terre – mère » _ « Terre humaine » _ Jean Malaurie, hier, Aujourd’hui, demain, des « sans-grade » _ L’humain, « Une seconde et pour La Vie, Pour tout Le temps qui Vous demeure, Plus n’importe qu’on Vive ou meure, Si Vivre et mourir n’ont servi », hors des gonds, Aragon, Jean Malaurie sourit, « Terre humaine » nous-mène, nous Autres phénomènes, « Humanité, ce beau nom, ce beau don, féeminin, singulier, des être À Li-er, femmes hommes enfants, du Couchant Au Levant, des peuples Au pluriel, peuples Ailés, pluri-Ailes, enfants d’humanité, envol d’humanité », Jean Cardonnel, J C _ G R, Autres, étranges-et différents, géoplanétaires, dont, inouï, peuple inuits, du rêve À La réalité, interpolaire, solitaire, solidaire, Victor Hugo, Alter Hugo, et, de La pierre À L’Âme, L’âme de fond, La flamme, Jean Malaurie, « Sans La rencontre de L’Autre _ nous ne sommes que des moitiés, d’humains », Georges Hourdin, La référence nôtre, hier, Aujourd’hui, demain, Jean Malaurie, de tradition en transgression, d’illusions en Vision, de passion en missions, de savoirs, des-posés, en foi, Actée, osée, Aux Ailes matérielles, racines, spirituelles, élan, Vent, Souffle, énergie, L’Esprit, L’âme-agit, « Combat, de Franc-tireur, de La Résistance À La Libération », du chercheur, éprouvé, Le trouveur est prouvé, Le témoin, défricheur, déchiffreur, de L’humanisation, À La marge _ marcheur, À La marche _ marqueur, À hauteur d’Âme _ L’inquiétude Au cœur, « Fidèle rebelle », Jean Malaurie, « Belle et rebelle », promesse, de Vie, tenue, tel un pari, besoin, désir, En-vie … __ … / « suscitée, _____ et, res-suscitée », « de L’insurrection À La résurrection », Jean Cardonnel, J C, j’y sais … Jean Malaurie, Lui qui, en malheur, rit, À La bonne heure, sourit, et, en bouquet, fleurit, nourrit Les immortelles _ Pensées, Soucis, de nos Vies, de nos jours, de nos nuits, inouïs, inuits, « Soleil de nuit » _ Jacques Prévert _ Luit dans nos Vies, du « Je ne cherche pas, je trouve » _ Picasso, Au « Tenter de retrouver dans L’homme _ Le plus humble _ La part de tragique, et, de destin, qui sommeille en Lui. Retrouver L’ombre portée de tout homme », et Lutin, et mutin, de L’homme _ Le sursaut, « J’essaie _ de toutes mes dernières forces _ de ne pas être infidèle Au sens, que j’Ai donné À ma Vie », d’existence _ Les-sens, en miroir, dans La glace, Aux éclats, À La petite semelle _ de Vent, Les semelles, de sa mémoire, éclats, dans Le Grand Nord, glas-glas, pour qui sonne Le glas, inné / Acquis, il A pris Le maquis, et, il A fait le tri, sur La Terre – patrie, entre La pierre et L’homme, et L’immortel, en somme _ des peuples du froid, Au peuple humain, effroi, des Esquimaux, Les exquis mots, « Tristes Tropiques », Éveil, Éthique, Arctique – Éthique, de La réalité Aux radicales Ailes _ du réel, Acté, des mortels, L’immortel, de nature en culture, de nos cultures _ de nos civilisations, de notre « Terre humaine » en humanisation, « Je hais Les Voyages _ Et-Les Explorateurs », en Lien, et, en partage, je m’en tiens Aux conteurs, À L’homme créActeur, de La Comédie humaine, honorée, Balzac, et, « De La pierre À L’âme », où Jean Malaurie Vaque, dans La glace _ La pierre _ minérales œillères, Le miroir, de La pierre _ L’œil, sous La peau-pierre, Au Groenland, « La dernière bande », chenille _ papillon, Jean Malaurie, Maillon, du soleil, du Grand Nord, Couchant, Levant, Le pâtre, Pluviôse 2024, Jean Malaurie sourit, en cette heure, serviteur, Gilles Roca – Laure, Soleil de nuit, cas-Laure

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Posted on 13th février 2024 by Gunter in Uncategorized


Jean Malaurie,
hier, Aujourd’hui, demain,
des « sans-grade » _ L’humain,
« Une seconde et pour La Vie,
Pour tout Le temps qui Vous demeure,
Plus n’importe qu’on Vive ou meure,
Si Vivre et mourir n’ont servi »,
hors des gonds,
Aragon, Jean Malaurie sourit,
« Terre humaine »
nous-mène, nous Autres phénomènes,

« Humanité,
ce beau nom,
ce beau don,
féeminin, singulier,
des être À Li-er,
femmes hommes enfants,
du Couchant Au Levant,
des peuples Au pluriel,
peuples Ailés, pluri-Ailes,
enfants d’humanité, envol d’humanité », J
ean Cardonnel, J C _ G R,
Autres, étranges-et différents, géoplanétaires,
dont, inouï,
peuple
inuits, du rêve À La réalité, interpolaire,
solitaire, solidaire,
Victor Hugo,
Alter Hugo,
et
, de La pierre À L’Âme,
L’âme de fond, La flamme, Jean Malaurie,

« Sans La rencontre de L’Autre _
nous ne sommes que des moitiés, d’humains »,
Georges Hourdin, La référence nôtre,
hier, Aujourd’hui, demain, Jean Malaurie,
de tradition
en transgression,
d’illusions
en Vision,

de passion
en missions,
de savoirs,
des-posés,
en foi, Actée, osée,
Aux Ailes matérielles,
racines, spirituelles, élan, Vent, Souffle, énergie,

L’Esprit, L’âme-agit,
« Combat, de Franc-tireur, de La Résistance À La Libération »,
du chercheur, éprouvé,
Le trouveur
est prouvé, Le témoin, défricheur, déchiffreur, de L’humanisation,
À La marge _ marcheur, À La marche _ marqueur,
À hauteur d’Âme _ L’inquiétude Au cœur, « Fidèle rebelle », Jean Malaurie,
« Belle et rebelle », promesse, de Vie,
tenue, tel un pari,
besoin, désir, En-vie … __ … /

« suscitée, _____
et, res-suscitée », « de L’insurrection
À La résurrection », J
ean Cardonnel, J C,
j’y sais …
Jean Malaurie,
Lui qui, en malheur, rit,
À La bonne heure, sourit,
et, en bouquet, fleurit, nourrit Les immortelles _ Pensées, Soucis, de nos Vies,

de nos jours, de nos nuits, inouïs, inuits, « Soleil de nuit » _ Jacques Prévert _ Luit dans nos Vies,

du « Je ne cherche pas, je trouve » _ Picasso,
Au
« Tenter de retrouver dans L’homme
_ Le plus humble _ La part de tragique, et, de destin,
qui sommeille en Lui. Retrouver L’ombre portée de tout homme »,
et Lutin, et mutin,
de L’homme _ Le sursaut,

« J’essaie _ de toutes mes dernières forces _ de ne pas être infidèle Au sens,
que j’Ai donné À ma Vie »,
d’existence _ Les-sens,

en miroir, dans La glace, Aux éclats,
À La petite semelle _ de Vent, Les semelles, de sa mémoire, éclats, dans Le Grand Nord, glas-glas,
pour qui sonne Le glas,

inné / Acquis,
il A pris Le maquis,
et, il A fait le tri,
sur La
Terre – patrie,
entre La pierre et L’homme,
et L’immortel, en somme _
des peuples du froid,
Au peuple humain, effroi, des Esquimaux,
Les exquis mots,
« Tristes Tropiques »,
Éveil, Éthique, Arctique – Éthique, de La réalité
Aux radicales Ailes _ du réel, Acté, des mortels,
L’immortel,
de nature
en culture, de nos cultures _ de nos civilisations,
de notre
« Terre humaine » en humanisation, « Je hais Les Voyages _
Et-Les Explorateurs »,
en Lien, et, en partage,
je m’en tiens Aux conteurs, À L’homme créActeur,
de La Comédie humaine, honorée, Balzac,
et,
« De La pierre À L’âme », où Jean Malaurie Vaque, dans La glace _ La pierre _
minérales œillères,
Le miroir, de La pierre _
L’œil, sous La peau-pierre,
Au Groenland,
« La dernière bande », chenille _ papillon,
Jean Malaurie, Maillon,
du soleil, du Grand Nord, Couchant, Levant, Le pâtre,

Pluviôse 2024,
Jean Malaurie
sourit, en cette heure,
serviteur, Gilles Roca – Laure,
Soleil de nuit, cas-Laure

* « Vivre c’est s’obstiner ____ À Achever un souvenir », À terminer, ____Gunter, René Char, Arrête ton Char … Re-nais ! « Souvenir d’À-venir », tu co-nais …

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Posted on 13th février 2024 by Gunter in Textes

* « Car Le plus Lourd fardeau, c’est d’exister sans Vivre »,
Victor Hugo,
Alter Hugo,
« La Vie, c’est jouer À exister » … en-jeu …
Vivre …

*Beckett
en-quête …

« De L’Avoir À L’Être » _
« Du plus Au Mieux
», Naître …

* … « La Voie », de notre riverain,
Edgar Morin,
Être _ quelqu’un _ un être, humain, en devenir,
Souvenir d’À-venir, SurVenir, AdVenir, Partir et revenir …

*De finitude – mort en finalité – Vie,
besoin, désir, En-vie …

en recherche Aboutie,
et,
en – quête, Accomplie …

*… De se finaliser,
et, de s’humaniser,

humaine, humanité,
intime-universelle convivialité …

* « Humanité, ce beau nom, ce beau don, féeminin, singulier,
des êtres À Li-er, du Couchant Au Levant,
femmes hommes enfants,
des peuples Au pluriel », pluri-Ailes, À-Li-er …
____

____


*Pluviôse 2024, ____
un souvenir À L’Âtre _
L’intime foyer _
À L’intime-universelle flamme,
À-Li-er, ____

*_9_ gestation _ En cette heure _ ____
Lors _
serviteur, ____
Gilles Roca – Laure
____

* « Vivre c’est s’obstiner ____ À Achever un souvenir », À terminer, ____Gunter, René Char, Arrête ton Char … Re-nais ! « Souvenir d’À-venir », tu co-nais …

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Posted on 13th février 2024 by Gunter in Textes

* « Car Le plus Lourd fardeau, c’est d’exister sans Vivre »,
Victor Hugo,
Alter Hugo,
« La Vie, c’est jouer À exister » … en-jeu …
Vivre …

*Beckett
en-quête …

« De L’Avoir À L’Être » _
« Du plus Au Mieux
», Naître …

* … « La Voie », de notre riverain,
Edgar Morin,
Être _ quelqu’un _ un être, humain, en devenir,
Souvenir d’À-venir, SurVenir, AdVenir, Partir et revenir …

*De finitude – mort en finalité – Vie,
besoin, désir, En-vie …

en recherche Aboutie,
et,
en – quête, Accomplie …

*… De se finaliser,
et, de s’humaniser,

humaine, humanité,
intime-universelle convivialité …

* « Humanité, ce beau nom, ce beau don, féeminin, singulier,
des êtres À Li-er, du Couchant Au Levant,
femmes hommes enfants,
des peuples Au pluriel », pluri-Ailes, À-Li-er …
____

____


*Pluviôse 2024, ____
un souvenir À L’Âtre _
L’intime foyer _
À L’intime-universelle flamme,
À-Li-er, ____

*_9_ gestation _ En cette heure _ ____
Lors _
serviteur, ____
Gilles Roca – Laure
____

*Le principe de La Liberté individuelle dépasse-t-il Les clivages politiques ? _ ___Marie-Claude _ Pascal, Gunter, _

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Posted on 13th février 2024 by Gunter in Textes

Individu-elle _ La Liberté _ À titre personnel,
est un risque À courir, À dépasser Les clivages politiques,
____

*La Liberté dé-clive, La Liberté dé-passe,
« La forme c’est Le fond qui monte À La surface »,
Victor Hugo, Alter Hugo, clivages de surface _
que, fondamentale, La Liberté dépasse,

*De L’individuel Au collectif, icelle
dépasse Les clivages politiques Ambiants,
partageant,
dé-Li-ant, en commun, re-Li-ant
ses Libres parts intimes _ parts universelles,

*Sa propre fibre, intime _ part _ d’universel,
sa partition, intime, de La composition,
intime-universelle
réalisation,

*Propre Libération,
humaine, Libération,
comme-une, intime-universelle, Libération,
des clivages, politiques, À L’humaine _ humanisée _ Libération,

*Aux deux, Aux Libres Ailes,
de L’individuelle,
intime-universelle,
humanité, Aux Ailes,

*D’intime-universelle convivialité,
intime _ conviviale universalité,
collective – individuelle, humanité,
collective _ individuelle Liberté …
____

Pluviôse 2024, ____
La Liberté, de L’Âtre _
L’intime foyer _
À L’intime-universelle flamme,
À Li-er, en cette heure _ Lors _
serviteur, Gilles Roca – Laure

Qu’est-ce que penser Veut dire ? Éric,

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Posted on 1st février 2024 by Gunter in Textes


*« il m’A été rêvélé en rêve, rêve-Ailé, je pense donc je suis », Descartes, _____
Je Le suis,
serviteur, « Combat, de Franc-tireur, de La Résistance À notre Libération »,
Notre rêvolution,
L’en-jeu des-cartes,

Qu’est-ce que penser Veut dire ?
Outre pouvoir dire’ oui,
Esprit critique _ non ? _ du « savoir dire non » _ La négation du oui _
Le Levier du « penser », Le conflit, contredire,

* « Penser, c’est dire non. Remarquez que Le signe du oui
Est d’un homme qui s’endort ; Au contraire, Le rêveil secoue La tête et dit non.
Non À quoi ? Au monde, Au tyran, Au prêcheur ? Ce n’est que L’Apparence. En tous ces cas-Là,
C’est À elle-même que La pensée dit non.

*Elle rompt L’heureux Acquiescement. Elle se sépare d’elle-même.
Elle combat contre elle-même.
il n’y A pas, Au monde, d’Autre combat »,
Que Le combat de négation contre Le oui,

*« Fondé sur Le pouvoir de négation de L’esprit,
« Penser … » », dit
Alain, « … c’est dire non » … L’esprit,
Le non de La révolte Authentique _ Camus,
« Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non »,

*« Je me révolte donc nous sommes », Albert Camus,
« Nous préférons « NE PAS » » …
« Gageons que ce non,
À défaut de solution, nous invite tous À penser ! »
Philosophie – magazine …
qu’en penser ?

*« Je porte, toujours, en moi, intacte et pure, comme’ Le diamant,
La flamme, de La révolte »,
Claude Cabanes, L’Humanité,
Comme-un non dit Aimant,
De L’Authenticité …

*Penser, et, parler, dire, penser en Acte, Agir, et … par oh – mission ! … Lire, penser en Acte, écrire,
Ce que penser Veut dire, penser est réfléchir, en Arbre _ un
peu-plié _ , fléchir, re-penser, re-fléchir … Penser, Approfondir, et, penser, Aboutir, et, penser, Accomplir, ce que penser Veut dire,
Et comment Le traduire,
Et…Les mots, pour Le dire, induire, et puis, déduire, Envol des mots À dire …

*9_ gestation _ À dire ce « penser », « La forme du « penser », c’est Le fond du « penser » _
Le fond de ce « penser » _
qui monte À La surface », Alter Hugo, où Le « dire » est pensé,
Où Le « dire » est passé, À essaimer, À naître, À partager, transmettre, ou se garder pour soi,
D’empreinte du « penser » en trace du « penser », À écrire _ ma foi …
__ … /

*Le « dire » du « penser », et, L’ « Agir » du « penser », oh – mission … du « penser »,
Et … Les … crisdu « penser »,
Maïeutique, Accouchement,
Soutien, Appui, du « penser » dit, traduit, des mots, L’enfantement …

*… Penser Veut dire naître, À son Arbre-À-L’être _
De mots À penser, hêtre, et puis Vivre _ transmettre,

Penser, est-ce dire non ? _____
_____

Douter, et, questionner, interroger, interpeller, des raisons À donner, « Penser, c’est dire non …

*… Remarquez que Le signe du oui est d’un homme qui s’endort [ non ? ] ;
Au contraire Le réveil secoue La tête, et, dit non
… Non À quoi ? Au monde, Au tyran, Au prêcheur ?
Ce n’est que L’Apparence. En tous ces cas-Là …

*… C’est À elle-même que La pensée dit non.
Elle rompt L’heureux Acquiescement [ … non ? ]
Elle se sépare d’elle-même.
il n’y A pas, Au monde, d’Autre combat »,
Alain, notre penseur,

*« La pensée se fonde sur Le pouvoir de négation de L’esprit,
La Vigilance critique »,
de L’esprit
[ … ]
« La pensée naît À elle-même grâce Au non,
Qui La met en mouvement, et, L’oblige À se justifier … [ non ? ]

*… Penser, en ce sens, c’est faire L’objet de L’expérience d’un « sursaut » [ … do - ré ]
Par rapport À notre propension première, et, très puissante, À Acquiescer, et, Adhérer »
… Adhérer À quoi ? Au monde, Au tyran, Au prêcheur »,
Affirme
Alain, notre penseur …

*… Soit Aux Apparences,
Aux pouvoirs, et, Aux croyances »
[ … ]
« C’est À elle-même que La pensée dit non »,
Alain, « La pensée doit se relancer en permanence contre elle-même » …

*… « Penser contre soi-même »,
Le pouvoir de négation de L’esprit [ … ] « NE PAS » … « Gageons que ce non
… À défaut de solution … nous invite tous À penser ! »
Dire non, c’est penser … _____

*_9_ gestation _ Cas-fée-Philo-des-Phares, _____
exil,
Café de Lyon, Penser, c’est dire non, sans fard …
28 janvier 2024, en Pluviôse,
Gilles Roca – Laure propose _____

Gilles

Comment être sûr d’Avoir Vécu ? _____ Ce qu’on A Vécu … _____ sûr … Vécu …

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Posted on 12th janvier 2024 by Gunter in Textes

* Dans L’Adversité,
Voire _ La contrariété _
est-ce La Vraie Vie, Actée ?
Notre Authenticité ?

* Qui Appartient À L’expérience _ Le Vécu,
en représentation, figuration, par projection, tel, Le Vécu,
telle La joie, La peine _ Le bilan _ Vécu,
et, par procuration, identifié, Vécu,

* « Jouer À exister » _ Beckett _ En-jeu … de Vie,
« Car Le plus Lourd fardeau, c’est d’exister sans Vivre » _
Victor Hugo,
Alter Hugo,
Beckett : « En Attendant Godot », « Oh Les beaux jours … » À Vivre, Avant « Fin de partie »,

* « Du plus Au mieux », et, « de L’Avoir À L’Être » _ Vivre,
« La Voie »,
Edgar Morin, de L’Aboutissement, de L’Accomplissement, et, bel et bon, bien Vivre,
de La réalité, À Laquelle on se cogne _ La confrontation _
Au réel, qui nous échappe complètement _ Autre confrontation _ ,

* D’illusion en Vision, La Vie est un songe _ rêve _ et réalité, fiction, et projection,
interAction, confrontation … objectivisation, et, évaluation,
pédagogie, éducation,
témoignage, transmission,

* Sans entrave _ La Vie,
dissonances, Assonances,
métaphysique sens,

de La Vraie Vie,

* De La Vérité, de La Vie,
de L’utilité, de La Vie,
militer, pour La Vie, de L’Authenticité, de notre identité,
spiritualité,
_____

* Vécu … La Vie elle-même _ mais Au passé,
son individuelle singularité,
dans L’immédiateté,
dans La «
consciencité », Vécu, en Acte dit, pensé,

* La Vie À La première personne, éprouvée, Le Vécu, est prouvé, « Notre Vie est si Vaine,
disait Chateaubriand, qu’elle n’est qu’un reflet de notre mémoire » ;
« Le Vécu est ce reflet, et, cette Vanité », dans Le miroir,
souriant, de L’Authenticité … telle est bien notre Veine …

Cas-fée-Philo-des-Phares, exil, Café de Lyon, _____
exil, et Vécu phare, sur son Voilier, galion,
sûr de son Vécu, Lors,
Gilles Roca – Laure _ _____